Paris, G. Charpentier et E. Fasquelle / Coll. ''Emile Testard'', 1894. Un vol. au format in-8 (247 x 167 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 357 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-basane glacée olive, dos à nerfs orné de filets gras à froid, fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées.
L'ouvrage s'agrémente de délicates compositions de Georges Jeanniot. ''Les contemporains de Jeanniot, Manet, Pissarro et Degas en particulier, l'estimaient beaucoup. Il se pourrait à cet égard que Degas et Jeanniot se soient mutuellement aidés dans la pratique du monotype''. (in Bailly-Herzberg). ''Jeanniot fut un illustrateur précis et spirituel, à la verve peu commune''. (Kahn, cité in Osterwalder). La France de Napoléon III vue par Zola : " A cette heure, Paris offrait, pour un homme comme Aristide Saccard, le plus intéressant des spectacles. L'Empire venait d'être proclamé... Le silence s'était fait à la tribune et dans les journaux. La société, sauvée encore une fois, se félicitait, se reposait, faisait la grasse matinée, maintenant qu'un gouvernement fort la protégeait et lui ôtait jusqu'au souci de penser et de régler ses affaires. La grande préoccupation de la société était de savoir à quels amusements elle allait tuer le temps. Selon l'heureuse expression d'Eugène Rougon, Paris se mettait à table et rêvait gaudriole au dessert... L'Empire allait faire de Paris le mauvais lieu de l'Europe. " Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France, p. 161 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 534 (citant la présente contribution de l'artiste) - Monod II, Manuel de l'amateur de livres illustrés modernes, 11590. Angles et coupes légèrement élimés. Dos passé. Oxydation affectant les deux premiers feuillets. Rares rousseurs dans le corps d'ouvrage. Nonobstant, belle condition.