Perpinan En la Imprenta de J. Alzine Ano 1816 in-16 demi-percaline vert à coins, dos lisse, tranches mouchetées [Rel. de la fin du XIXème siècle]
iv et 142 pp., et 5 ff. n.ch. qui semblent manquer souvent : Géneros de metro usados en estas fabulas (2 ff.) et Notice de quelques livres espagnols, de fonds et d'assortiment qui se trouvent chez J. Alzine, imprimeur libraire à Perpignan.Rare impression perpignanaise en espagnol des célèbres Fables littéraires de Tomas Iriarte (1750-1791). parues pour la première fois en 1782.Né à Orotava (Tenerife) en 1750, mort à San Lucar, près de Cadix, en 1791, Yriarte "se fit connaître dès l'âge de dix-neuf ans par des essais dramatiques, des traductions du théâtre français, et une ode excellente en latin, à l'occasion de la naissance d'un infant, petit-fils de Charles III. Il dut à ce talent précoce d'être chargé successivement de divers emplois au ministère d'État et à celui de la Guerre. Rigoureux représentant de la tradition littéraire, membre assidu de la tertulia fondée par Moratin, il eut des luttes à soutenir avec quelques-uns des plus beaux esprits de son temps, tels que Sedano, Forner, Melendez. Ce dernier lui disputa avec succès le premier prix de l'églogue, fondé en 1783 par l'Académie de la langue. La controverse à laquelle donna lieu la décision de l'Académie fournit à Yriarte le sujet d'une de ses plus belles fables. En 1786, il comparut devant le tribunal de l'Inquisition, accusé de suivre les doctrines des philosophes français".Jean Alzine (1767-1833) était devenu imprimeur en 1791 après l'abolition des corporations. Outre des livres en français et en catalan, il publiera des traductions en espagnol d'auteurs français ainsi que des écrivains espagnols comme en témoigne le catalogue avec prix inséré en fin de volume.Ex-libris du philologue allemand, spécialiste de la littérature française du Moyen-Age, Hermann Breuer (1878-1936)
1782 Barcelone. Eulalia Piferrer, Impresora del Rey. 1782. 1 volume in-8, basane brune, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin havane, un mors fendu.[2] ff. ; 125 pp. ; [15] pp.
Edition originale des fables de Tomas de Iriarte (1750-1791), aristocrate espagnol raffiné, qui comptent parmi les premières écrites en Espagne. Il revendique dans le prologue la paternité de ce genre alors que Samaniego, son maître et bientôt rival, l'a devancé sur ce terrain. Il y reprend le principe de l'attaque de contemporains sous le masque des animaux. Brunet, V, 1512.Quelques rousseurs.