Chez Henri Schelte, à Amsterdam 1711, in-12 (9,5x15cm), XXXVI, 137pp., relié.
Edition originale bilingue, avec le français en regard du grec, dans la traduction de Pierre Coste, avec ses notes en bas de page. Page de titre en rouge et noir. Longue préface de Pierre Coste. Exemplaire aux armes de la reine d'Espagne Elisabeth Farnese, princesse de Parme, reine de 1714 à 1746. Femme de pouvoir dont la politique influença de manière durable l'Espagne.Ecu double timbré d'une couronne royale fermée, entouré des colliers des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d'Or. Adextre : Espagne;à senestre : Farnèse ("d'or à six fleurs de lis d'azur posées 3,2,1). Intéressante particularité des armoiries de la reine : Colliers de l'ordre du Saint-Esprit et de la Toison d'or, alors que ces ordres n'ont jamais été conférés à des femmes. Reliure en plein veau blond moucheté d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre de maroquin rouge grenat. Armes frappées à chaud au centre des plats. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Coiffes légèrement élimées. Mors supérieur en grande partie fendu. Mors inférieur fendu en tête. Hieron est un dialogue de Xenophon entre un philosophe, Simonide, et un roi, Hieron ; sous les questions de Simonide se dégage la vision de la condition de roi. L'édition étant de 1711, et Elisabeth Farnese n'ayant accédé à la dignité royale qu'en 1714, le sens de ce texte, relié aux rares armes de la jeune et nouvelle reine, prend une dimension nettement symbolique de réflexion sur le pouvoir et de la façon de s'y préparer par une lecture des Anciens. - Photos sur www.Edition-originale.com -