Intéressante correspondance sur ses travaux en cours, notamment ses recherches pour Le Mariage de Louis XV.- Willy félicite …très vivement, du net et cinglant article que publie lIntermédiaire (28 février 1895) sur lEspionnage juif. Il ma ravi. Et, puisque jai commencé à vous ennuyer, je continue… Il expose son embarras …Jai en ma possession des lettres adressées à Fuzelier par ce triste sire de Bachelier, valet de chambre de Louis XV ; or, cest honteux à confesser, mais elles contiennent plusieurs détails que je ne comprends pas, que je ne comprends pas du tout !... Il a cherché partout …Mais, hélas, voici que dautres travaux viennent se mettre à la traverse, et je nai plus guère le temps de fouiller dans les Mémoires. Mautorisez-vous à vous montrer cette correspondance, quelque jour ?... - Willy remercie son correspondant pour son extrême complaisance mais, …Au lieu de ne rester que qques jours chez mes beaux-parents, (...), une lettre que je reçois à linstant me fait comprendre que mon absence devra se prolonger, (…), jusquà mon départ pour Bayreuth. Cest 2 mois pendant lesquels je ne pourrai trouver une minute pour moccuper de cette correspondance de Voltaire. De grâce dénichez moi un garçon besogneux qui, pour une centaine de francs, me classera ces papiers et au besoin les annotera (…). Je ne lui demande pas de rédiger larticle (…), quil me donne seulement un a peu près de rédaction, avec les lettres classées, et je me charge décrire… Il désire quil soit …dune honnêteté scrupuleuse, et incapable de détourner un seul de ces billets…- Il souhaite faire passer, comme le propose gentiment son correspondant …ces Instruments de musique en 2e ou 3e page, à titre de reproduction. Vous aurez lundi, sans faute, Le Lit de Fougère, nouvelle inédite, pour la une (Le dessinateur peut y aller dun rasta, splendide, aux bras dune perverse énamourée, vêtue ou à poil, nimporte). Enfin, il est urgent que le jeune Dierd (?) me rapporte des sommes, vu que la Mouise règne !...- …Dans la très intéressante et très documentée étude que vous intitulez ironiquement « Cadeaux princiers »…, il lit …p 108 de la Revue des Revues une citation extraite des Mémoires de Lefebvre de Beauvray. Or, à la Bibliothèque nationale, personne na été capable de mindiquer la cote du manuscrit en question… - Willy a lu …le carnet de Notes de Planat de la Faye, (ô, ses vers de la page 112, si délicieusement troubadours en toque à créneaux !). Moi zaussi jai connu un Saint Vallier, vers 1880 ; il était alors lieutenant de hussards, (…) mais je ne sais sil était parent du châtelain de Coucy-lès-Eppes… Il demande à son correspondant sil existe dans la Collection de la Revue quil possède, et …dans les Mémoires de Fray quelle publie, qq. chose dinédit sur le Mariage de Louis XV ?…- Il est charmé …des lignes si compréhensives (ça ne métonne point) et si indulgentes (ça ne me surprend pas davantage) dont vous voulez bien honorer ce petit Bizet…- …Voici 4 billets de Voltaire… quil ne sait comment dater …Aurez-vous la bonté, une fois de plus, de me donner un coup de main ? Car, le duc de Berry, et les autres, je les connais (…) si mal ! Vous men voulez, de mon importunité ?…- Remerciements …pour votre indulgente appréciation du Mariage de Louis XV dans la « Revue des Revues ». Votre approbation, en pareille matière, mest particulièrement précieuse…Willy publia Le Mariage de Louis XV, en 1900, en sinspirant des documents historiques et dune correspondance inédite avec Stanislas Leczinski.
Willy part pour huit jours …et nous ne pourrons parler de la Première quà mon retour… il est dailleurs très découragé car …je vois quon va la donner dans la langue originale : dans ces conditions, que nous reste-t-il ?...Fils de léditeur Jean-Albert Gauthier-Villars et premier époux de Colette, Willy écrit plus dune centaine douvrages durant sa carrière. Il produit des romans, des nouvelles, des récits mais aussi des pièces de théâtre.
P.A.S., sd, 2p in-12 oblong (7 lignes). « Mon cher ex-confrère, Permettez-moi de vous féliciter très vivement d'une distinction que nul, mieux que vous, ne mérite. Mais où allons-nous ? Si l'on se met à décorer les gens de valeur et de zèle, qui se donnent tout entier aux tâches les plus délicates et les plus ardues, on bouleverse tous les vieux usages !!! ». Signée Henry Gauthiers-Villars et Willy.
WILLY [Henry Gauthier-Villars dit] - [Villiers sur Orge 1859 - Paris 1931] - Ecrivain français
Reference : 35204
Carte postale avec le portrait de Willy et 3 pages 1/2 in4 pour l'exploit d'huissier tamponné et signé "Brumeaux" - On joint un brouillon de réponse -
Rare document ou Willy répond à un article qu'il estime injurieux de la Revue d'Art Dramatique [belge] par une lettre "percutante": Il commence: "Je suis en retard mais vous ne perdez rien pour attendre" - Tout serait à citer, entre humour et colère - Il termine: "C'est par égard pour eux [les Belges] que je me suis contenté de faire traduire son belgimathias en français et non en correctionnelle" - Très rare -
Paris Bibliothèque des Auteurs Modernes 1908 In-12, 311 pp. demi-basane noire, couverture illustrée par René Préjelan
Edition originale (mention fictive de 9ème mille). Couverture légèrement rognée, dos passé, cachet humide Mortemer répété sur plusieurs pages, papier un peu jauni. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris, Les Editions Henry-Parville, sans date. In-8°, 219p. Broché, couverture illustrée.
Edition limitée à 210 exemplaires numérotés. Illustré d'innombrables dessins en noir d'Albert Guillaume. Accrocs en tête et en queue, autrement bon exemplaire.
Que Jeantet n'écrive pas ...pour un retard si minime ! Ca passera la prochaine fois, et voilà tout ; vous êtes trop aimable de m'avoir prévenu. Mainquet m'affirme que Lorence fait un peu parler de lui. je crains que ce ne soit pour flatter ma vanité d'auteur. Ce Mainquet connaît le coeur humain ! Ne lui laissez pas oublier d'écrire à Londres (Sampson Lowe) pour Lawrence, si réellement la loi a un effet rétroactif, ce qui ne laisse pas de m'épater !...Il est question de David Herbert Lawrence, 1885-1930, poète et romancier anglais, auteur de "L'Amant de Lady Chatterley".
Albert Méricant, sans date 1904 In-12, demi-basane, dos à nerfs, filets dorés, couverture ill. conservée, 303 pages, 26 illustrations en noir. Bel exemplaire imp. sur vergé.
Edition originale enrichie d’un envoi de Willy. Danseuses chinoises, japonaises, égyptiennes, "judéennes", grecques, romaines, indiennes, indo-chinoises et occidentales, nues ou demi-nues. Très bon état d’occasion
1 volume relié demi-percaline rouge clair, dos lisse avec fleuron doré, pièce de titre de basane grise, couverture originale conservée (petites accidents mineurs en bordure), 123 p. quelques petites rousseurs à signaler cependant. Un des quinze exemplaires de tête sur japon (N°14). Joint une lettre autographe signée de Willy à Rachilde (27,5 x 21,5 cm) de 12 lignes (rousseurs et petite déchirure).
Phone number : 06.31.29.75.65
WILLY (Henry Gauthier Villars, dit) Journaliste, critique musical et romancier français (1859-1931)
Reference : 170C26
« Avez-vous révisé le compte ? Si vous pouvez en remettre le montant rectifié au caissier en jupons porteur de cette lettre, ça me fera plaisir... ».
WILLY [Henry Gauthier-Villars dit] - [Villiers sur Orge 1859 - Paris 1931] - Ecrivain français
Reference : 33153
1 page in12 - carte postale avec église Sainte Catherine à Bruxelles au recto - trés bon état -
A l'ami Georges Docquois "qui m'a écrit de si gentilles choses" - La petite Lana W. "meurt d'envie de jouer La Petite Jasmin" [1912] et il est heureux qu'il la trouve "idoine", s'il peut s'exprimer ainsi -
WILLY [Henry Gauthier-Villars dit] - [Villiers sur Orge 1859 - Paris 1931] - Ecrivain français
Reference : 35232
1/2 page in8 - bon état -
Son livre préféré: "aucun intégralement" mais des passages de "Maugis en ménage" ou de "Lélie fumeuse d'opium" - Quant à celui qui a eu le plus de succès: "La Maitresse du Prince Jean" qui a été poursuivi et "brillamment défendue par Paul-Boncour" -
[Léo Délibes] Willy, Henry Gauthier-Villars dit (1859-1931), écrivain, critique musical.
Reference : 003019
Manuscrit A.S., sd [7 novembre 1899], 2p in-8 (28 lignes). Manuscrit d'un article, vraisemblablement publié, sur la premier de Lakmé de Léo Délibes qui eut lieu la veille, 6 novembre 1899, avec Rose Relda dans le rôle de Lakmé et M. Clarence dans celui de Nilakanta. L'article loue les deux jeunes et talentueux chanteurs de l'Opéra-Comique. On ne sait rien sur ces deux chanteurs, qui ont peut-être eut une carrière à l'étranger surtout. Rose Relda était américaine, élève de madame Colonne et a laissé une trace en France en 1898 et 1899. Feuilles découpées pour la publication et recomposées (scotchs anciens au dos). Beau document.
Ernest Flammarion, éditeur (Les auteurs gais), s.d. In-12, demi-reliure cuir, plats conservés.
[13268]
Manuscrit autographe signé adressé au journaliste Émile Berr sur papier à lettre bleu à en-tête, 1 p., s. d. (15,8/11,4 cm). « Vergiss mein nicht, Remember, Memorare. Paris, Willy. »
Paris, Albin Michel, 1903 1 volume in-18 (19,5 x 13 cm) de LXV-(1)-383 pages. Nombreuses illustrations en noir au trait dans le texte par Wely. Portrait photographique de Claudine (actrice Polaire) en écolière en frontispice. Reliure de l'époque demi-maroquin à coins havane, dos lisse orné doré, filets dorés sur les plats, tête dorée, non rogné (relié sur brochure). Couverture illustrée en couleurs par Wely (les deux plats et le dos conservés). Exccellent état. Très beau papier de Hollande. ÉDITION ORIGINALE. UN DES RARES EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE, CELUI-CI PARAPHÉ PAR WILLY ET NUMÉROTÉ "N° HUIT [signé] WILLY" Les exemplaires sur grands papiers ne sont pas annoncés sur les exemplaires ordinaires. Il doit y avoir une dizaine d'exemplaires seulement sur ce papier. Le volume contient au début la plaidoirie de Maître J. Paul-Boncour pour la maîtresse du Prince Jean. L'ouvrage fut condamné. Cette première édition est la seule complète, les suivantes ayant été expurgées des passages les plus scabreux. "Willy est plus sourd encore que sa vertu n'est muette !... Du moins, cette Maîtresse du Prince Jean, a un mérite : elle ne prendra pas son lecteur en traître. Elle arrive à lui munie d'un casier judiciaire propre à le mettre en garde : dès avant son apparition, elle fut poursuivie, jugée et condamnée ; aussi, ceux qui voudront aller plus loin que la couverture du livre et en sortiront le rouge au front sauront à qui s'en prendre ; ils auront été prévenus. Je sais bien que l'éditeur, malin, a placé en tète du livre la délicieuse plaidoirie où M. Paul-Boncourt entreprit de démontrer à la justice de son pays que la Maîtresse du prince Jean n'était, mon Dieu, pas si immorale qu'on le voulait prétendre ; je sais bien qu'il l'a fait avec un luxe étonnant de verbe, d'esprit et d'aimable sophisme, et qu'il a réussi à être persuasif puisque je m'y suis laissé prendre et que j'ai lu le livre. Cette lecture m'a édifié — si j'ose dire — et je puis affirmer, en connaissance de cause que ce roman, même « épousseté », est terriblement scabreux. Je le sais d'autant mieux que j'ai lu jusqu'à la dernière page — il me faut faire mon mea culpa — car trop souvent le rire et le sourire désarmèrent ma colère ; et ainsi j'ai connu complètement les aventures de ce prince fantôme et de cette trop réelle et plantureuse Gaétane, et j'ai fréquenté le poète carottier Lauban, et Smiley, le littérateur, et aussi l'immuable Maugis, Journaliste notoire, qui ressemble à Willy comme un frère et qui en est très fier, le monstre ! J'ai vu, J'ai lu tout cela, et malgré moi j'y ai pris plaisir. Du moins, pour m'en punir et pour me réhabiliter à mes yeux. Je devais mettre en garde mes contemporains contre la séduction de la Maîtresse du prince Jean, leur affirmer que c'est un livre à ne pas lire et, puisque j'ai été victime de ma curiosité, empêcher les autres de céder à la leur, car s'ils ouvrent le livre, ils sont perdus, ils feront comme moi, ils iront jusqu'au bout." in Le Figaro du 31 juillet 1903, article signé Frédéric Charpin. TRÈS BEL EXEMPLAIRE DU TIRAGE A QUELQUES EXEMPLAIRES SUR HOLLANDE PARAPHÉ PAR L'AUTEUR RELIÉ A L’ÉPOQUE PAR CHARLES MEUNIER.
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Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain [sous le pseudonyme d'Alfred Diard, son collaborateur]. L.A.S. avec autoportrait, 13 octobre 1904, 1p in-12. A Maurice Duhamel (1884-1940). « Cher Monsieur, Mais non, Willy n'est pas fâché, et s'il ne vous a pas répondu, c'est qu'il a été bien bousculé par les répétitions du Friquet, et qu'il a encore à se débattre contre Franck et Bernstein. Quand aux clichés que vous demandez, voulez-vous le Valloton ci-dessous [dessin en bas de la page] et un cliché de Polaire en Friquet paru dans le dernier n° d'Arts et Sports. Si cela vous convient, je vous les enverrai immédiatement. Croyez, cher monsieur, à l'assurance de mes sentiments distingués. Alfred Diard ». L'écriture est bien celle de Willy. Avec un joli autoportrait de Willy dans le coin. En haut à gauche, il a noté « Toutes mes amitiés mon cher Duhamel. Willy ». On joint 3 enveloppes autographes au même. [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain [sous le pseudonyme d'Alfred Diard, son collaborateur]. L.A.S., sd [mercredi], 1p in-12. « Cher Monsieur, M. Willy me charge de vous dire qu'il est chez lui tous les matins de dix heures à midi. Vous pouvez venir le voir dès que vous voudrez. Recevez, Monsieur, mes salutations empressées. Alfred Diard ». L'écriture est bien celle de Willy qui a ajouté en dessous « Venez-vous samedi ou dimanche ? Vous me ferez plaisir. Willy ». [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain. L.A.S., sd, 2p in-12. « Vieux, Je n'ai pu dormir, déchiqueté par la pensée funèbre (soyons de style .) que les libraires allaient gueuler comme des putois en délire, et surtout se désintéresser, peut-être de ce bouquin. Est-ce que, Monsieur, vous n'en recevrez que lundi, comme les [premiers?] servis ? C'est un laps seulement plus long que vous ne vous y attendez ! Vous seriez abondamment chouette si vous m'écriviez, non si vous m'envoyiez un télégramme (pas d'exprès à payer) ainsi adressé Willy Roches Verneuil Eure. J'y passe toute la journée. Mille amitiés. Willy ». On joint deux enveloppes autographes adressées à Vallette [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain. L.A.S., sd, 1p in-8. Peut-être à Maurice Duhamel (1884-1940), musicien, militant breton. Longue et sympathique lettre de Willy donnant des conseils pour une oeuvre de son correspondant. Nous n'avons pas trouvé de quelle oeuvre il s'agissait. On joint deux enveloppes de Willy à Duhamel datées de mai et juin 1904. [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain. L.A.S., 14 avril 1902, 1p in-12. A Alfred Vallette (1858-1935). Amusant courrier : « Oui, cher ami, je lâche tout autre proposition. À demain. C'est cochon de ne vous avoir vu ni samedi ni dimanche ! Vous en menez une vie, patachon ! Yours, Willy ». [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain. L.A.S., 23 novembre 1900, 1p in-12. A Adolphe Boschot (1871-1955). Il lui demande ce que seront les inédits que « l'ouvreuse » (i.e. Willy) a annoncé car on lui demande. [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain. L.A.S., 5 janvier 1901, 1p in-12. A Adolphe Boschot (1871-1955). Il refuse de faire partie de la société Mozart et fera insérer un article sur la confession d'un Mozart inconnu dans la Revue encycloépdique. L'ouvreuse (i.e. Willy) se tient à sa disposition. Belle lettre. [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain. L.A.S., sd, 1/2p in-8. Peut-être à Adolphe Boschot (1871-1955), difficile à lire : « Fichtre, mon cher ami, je n'ai pas [mot illisible] votre précieux volume. Voyez le Mercure, p.412, je le [mot illisible] aujourd'hui. Votre Saint Saëns, quel sale bonhomme ! Tout plein d'amitiés. Willy ». [348]
Henry Gauthier-Villars dit Willy (1859-1931), écrivain [sous le pseudonyme d'Alfred Diard, son collaborateur]. L.A.S., sd, 1p in-12. A Maurice Duhamel (1884-1940). « mais oui, cher monsieur, vous pouvez envoyer prendre ces deux affiches dès demain matin entre 10h 1/2 et midi. Bien cordialement vôtre. Alfred Diard ». L'écriture est bien celle de Willy. [348]