Somogy Editions d'Art/musée Rolin, Autun, 2005. In-4, broché sous couverture rempliée et illustrée en couleurs, 192 pp. Introduction : Talleyrand ou le miroir de Méduse, par Emmanuel de Waresquiel - I. Révolution et Empire (1789-1799). - II. Consulat et Empire (1799-1814). - III. Première Restauration (1814-1815). - IV. Seconde Restauration (1815-1830). - V. Monarchie de Juillet (1830-1838) ...
Avec 174 illustrations en noir et en couleurs. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
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Larousse, 1999, in-4°, 672 pp, nombreuses photographies en noir et en couleurs, index, reliure pleine toile noire de l'éditeur, titre en rouge au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, bon état
« Le Siècle rebelle », dictionnaire de la contestation au XXe siècle, qui vient de paraître aux éditions Larousse, dresse le premier bilan intellectuel et culturel de notre histoire contemporaine. A travers le prisme de la révolte qui sert de fil conducteur à ce gros ouvrage collectif de cent soixante-dix auteurs, le livre tente de donner un sens aux grandes mutations de ce siècle. Il s'agit là d'un bilan décalé, volontairement optimiste, qui donne leur place à tous ceux (individus, mouvements, objets) qui, en refusant l'ordre dominant, ont résisté au totalitarisme ou ont fait respirer les démocraties : un mode d'action qui n'est pas seulement politique mais passe aussi par toutes les formes d'expression artistiques, de la littérature aux arts plastiques, au cinéma, à la musique, au théâtre et à la danse. L'originalité du livre est d'avoir saisi la révolte sous une forme polyphonique : du refus absolu à la marginalité en passant par les utopies, de la recherche des paradis perdus à l'espoir de lendemains qui chantent. La révolte apparaît ainsi, vue sous toutes ses facettes, comme une clé de compréhension majeure de l'histoire de ce siècle. (Revue des Deux Mondes, 1999) — Les dictionnaires donnent du mot "rebelle" une définition simple : celui qui se révolte contre l'autorité, la règle établie. Simple affaire de limites et de transgression ? En réalité, toute l'histoire de notre siècle prouve à quel point les révoltes sont diverses : violentes ou non, individuelles ou collectives, humanistes ou nihilistes. Le XXe siècle, qui n'est pas seulement celui des totalitarismes et du désenchantement, a osé toutes les révoltes, dans tous les domaines : l'art, la vie en société, l'organisation politique. Il a été façonné par elles. En voulant comprendre notre époque à travers ses rébellions, nous avons voulu être résolument optimistes. Après tout, ce sont elles qui nous ont sauvés des dictatures ; ce sont elles aussi qui font respirer les démocraties. Résister, aider les hommes à retrouver leur humanité perdue, donner un sens aux marges où certains ont choisi de vivre : autant d'individus, d'objets, de lieux, d'événements, de mouvements que nous avons tenté de mettre en lumière, de façon sans doute arbitraire. Mais la révolte, parce qu'elle est la dernière raison de vivre quand l'idée nous vient - et elle vient toujours - qu'il ne reste plus rien de notre vie, n'est-elle pas plus subjective et l'a moins partagée de nos actions comme de nos attitudes ? Le "désordre" alphabétique sert à l'ouvrage, depuis "Action directe" et "Actionnisme viennois" Jusqu'à "Zapata" et "Zorro" : 500 articles, cohérents entre eux, confiés à plus de 150 auteurs – philosophes, sociologues, historiens, historiens d'art, essayistes, journalistes –, des avant-gardes à nos jours, des pères fondateurs aux enfants de 68... Lorsque "faire quelque chose", c'est vouloir aussi "reculer les limites du possible".