S.n., s.l. 1887, divers, 11 pages sur 7 feuillets pour les manuscrits + 4 feuillets pour la transcription.
|« La question de la monnaie m'intéresse [...] parce qu'elle se prête à une des premières et des plus décisives applications de mon système d'économie politique pure. »| - Manuscrit autographe complet daté et signé de l'article intitulé"Note sur la Solution du problème monétaire anglo-indien". Cinq pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet et un bifeuillet ; la quatrième page est signée et datée : "Léon Walras Vers chez les Blancs sur Lausanne, 3 juillet 1887". La cinquième page constitue donc un ajout ultérieur comportant plusieurs corrections et ajouts. - Manuscrit autographe de la mise au propre du dernier feuillet, une page datée et signée: : "Léon Walras Vers chez les Blancs sur Lausanne, juillet 1887" - Manuscrit autographe de calculs de l'économiste, quatre pages sur deux feuillets. - Manuscrit autographe de la traduction anglaise de la dernière partie, une page rédigée par Walras au revers d'une enveloppe lui ayant été adressée. - Tapuscrit de la transcription par William Jaffé, tapée à la machine sur quatre feuillets de papier fin et présentant des ratures et corrections manuscrites de la main de Jaffé. - Note on the solution of the Anglo-indian monetary problem.Deux jeux d'épreuves dont un doublement signé par Walras enrichies de deux nombreuses corrections et notes autographes de Walras. - Note sur la solution du problème monétaire anglo-indien, tiré à part de la revue d'Economie Politique, N° de Novembre-Décembre 1887. Importante déchirure sans manque. Unique ensemble des manuscrits, tapuscrit, traductions,épreuves corrigées et tiré à part d'une des premières incursions de Léon Walras dans l'économie internationale, qui contribuera à faire reconnaitre l'économiste par les anglo-saxons au moment où l'anglais devient la langue scientifique officielle au détriment du français. «L. Walras [a] été l'un des premiers à recommander l'utilisation d'un indice de prix pour guider la politique monétaire. Son étalon multiple fournit les informations qui déterminent les interventions destinées à éliminer les variations de la valeur de la monnaie. Cet étalon multiple n'est rien d'autre qu'un indice de prix utilisé à des fins particulières. L'utilité d'un tel indice, qui était loin de faire l'unanimité au moment où L. Walras en montrait l'intérêt, est aujourd'hui reconnue.» (Jacoud Gilles. Stabilité monétaire et régulation étatique dans l'analyse de Léon Walras. In: Revue économique) A contrepied des concurrences impérialistes qui conduiront bientôt l'Europe à sa perte, Léon Walras dans un souci d'équilibre international, propose dans cet article fondateur «la mise en place de son système pour résoudre les problèmes monétaires des principales puissances économiques». En offrant une solution d'équilibre économique à l'Empire britannique, «il espère organiser de meilleurs rapports monétaires entre le Royaume-Uni et l'Inde. Son plan est censé stabiliser simultanément la livre et la roupie, mettant ainsi fin à la dévalorisation permanente de la monnaie indienne par rapport à la livre sterling» (JG Stab) « La question de la monnaie m'intéresse [...] parce qu'elle se prête à une des premières et des plus décisives applications de mon système d'économie politique pure. » écrira Walras en 1893 (L. Walras, « Le problème monétaire anglo-indien », Gazette de Lausanne et Journal Suisse, 24 juillet 1893). Par cette communication, Walras espère voir ses théories mises en application à l'échelle internationale. Les nombreuses corrections et les deux versions du manuscrit original révèle l'importance que revêt cette «note» pour l'économiste. On constate notamment que la dernière partie fut ajoutée à quelques jours d'intervalle à la suite d'une première version, signée et datée du «3 juillet 1887». C'est cette nouvelle partie qui fait l'objet d'une traduction immédiate par Léon Walras lui-même, comme en témoigne le manuscrit autographe en anglais de notre ensemble. A ces feuillets, les derniers manuscrits de Walras en main privés, sont joints trois pages autographes de calculs (sur deux feuillets) intitulés «vérifications». Bien que cet ensemble de chiffres soit quelque peu abscons pour le néophyte, ils offrent des informations inédites sur le processus de calcul employé par Walras pour contrôler la validité de ses théories. Mais c'est plus particulièrement dans les corrections manuscrites du jeu d'épreuves deNote on the solution of the Anglo-indian monetary problempour le meeting de la British Association for the Advancement of Science à Manchester en 1887, que Léon Walras fait preuve d'une attention particulière à la réception de son article par le milieu scientifique anglo-saxon. Ainsi les deux jeux d'épreuves sont enrichis de nombreuses corrections mathématiques, biffures, ajouts et notes de Walras montrant l'importance accordé à ces traductions.«Be so kind as to sent a second proof. LW»demande-t-il à son éditeur américain malgré la distance et le temps des échanges. Mais c'est surtout une correction en apparence anodine qui constitue l'indice le plus probant de la particulière attention de Walras à la réception de sa pensée outre-Atlantique. Il barre ainsi "University of Lausanne" et demande un remplacement par"Academy of Lausanne"afin sans doute d'assurer la légitimité de sa signature auprès de ses confrères. Sur la seconde épreuve, également jointe à notre ensemble, Léon Walras, parmi les nouvelles corrections apportées, change la place de son patronyme qu'il raye en fin et réécrit en tête de l'article. Nous joignons à cet ensemble unique, le double feuillet du très rare tiré à part, Extrait de la Revue d'Economie Politique de novembre-décembre 1887. Comme le notent Jan Van Daal et Donald Walker,«beaucoup des articles de Léon sont parus dans des revues ou des journaux à faible tirage et peu connus, donc difficiles à trouver.» [13]. Les tirés à part des articles de Walras sont ainsi les meilleurs et presque les seuls ambassadeurs de la pensée en élaboration de Walras et son réel moyen de communication savante avec ses pairs. Léon Walras, inventeur de la théorie de l'équilibre économique, a en effet bouleversé la conception classique en imposant des équations mathématiques pour expliquer et influencer l'économie. Concomitamment avec Jevons et Menger, il fonde la théorie marginaliste, qui deviendra un pilier de la Science économique du XXeme siècle, comme le notait déjà à Milton Friedman, dans son essai consacré à Léon Walras à l'occasion de la traduction par Jaffé des Elements of Pure Economics: «it belongs on [any student's] "five foot shelf."[...] A person is not likely to be a good economist who does not have a firm command of Walrasian economics» (Milton Friedman) Malgré l'importance de la pensée de Léon Walras, les documents originaux, autographes ou imprimés du fondateur de l'Ecole de Lausanne, sont d'une extrême rareté, tant en mains privées, qu'en ventes publiques ou en institutions. Unique ensemble original de manuscrits, épreuves et tirés à part de la première intervention de Léon Walras auprès des anglo-saxons en vue d'appliquer sa «théorie de l'équilibre économique» à l'échelle internationale, et une réflexion pionnière sur la nécessité de penser la globalisation du marché. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1952, in-8, XX pp., 491 pp., avec 5 tableaux dépliants "in fine", réunissant 28 figures, basane Bradel noire, couverture conservée (reliure moderne).
La première édition était parue en 1874. Par "économie politique pure", l'auteur entend "la théorie de la saine détermination des prix sous un régime hypothétique de libre concurrence absolue". Elle est le domaine du modèle, c'est-à-dire d'un processus simplifié qui représente la réalité tout en entraînant "une mise à distance des faits et du concret qui, toujours, foisonnent en une jungle inextricable". Le modèle s'inscrit donc logiquement dans la méthode mathématique qui ne relève pas de la méthode expérimentale mais de la "méthode rationnelle". Fils d'Auguste Walras, Léon Walras (1834-1910) est en réalité le plus important des théoriciens français de l'économie au XIXe siècle, mais cette qualité ne lui a été reconnue que dans le monde anglo-saxon, et uniquement après la Seconde Guerre mondiale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lausanne, F. Rouge, Paris, R. Pichon et R. Durand-Auzias, 1936 in-8, VIII pp., un f. n. ch., 488 pp., avec un portrait-frontispice, broché sous couverture factice muette de papier crème, non coupé.
Troisième édition, et définitive procurée par les soins de Gaston Leduc (1904-1979). L'originale était parue en 1896. L'ouvrage est centré sur la question de la répartition équitable de la richesse sociale, portant aussi, de manière plus large, sur la nature humaine, sur la justice, sur le rôle de l'État et son financement, ainsi que sur la place de l'histoire, tous facteurs d'une activité économique régulée.Fils d'Auguste Walras, Léon Walras (1834-1910) est en réalité le plus important des théoriciens français de l'économie au XIXe siècle, mais cette qualité ne lui a été reconnue que dans le monde anglo-saxon, et uniquement après la Seconde Guerre mondiale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Lausanne - Paris F. Rouge et Cie / R. Pichon et R. Durand-Auzias 1936 in 8 (22x14,5) 1 volume reliure demi basane havane bigarrée, dos à nerfs, portrait en frontispice, 499 pages. Léon Walras, Evreux 1834 - 1910 Montreux, économiste français, Professeur à l'Académie et à l'Université de Lausanne, ses travaux fonderont les basas de l'Ecole de Lausanne. Seconde édition (Second edition). Bel exemplaire, bien relié ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide 2ème Édition
FRIEDMAN Milton (SMITH Adam & WALRAS Léon & MARSHALL Alfred & ALLAIS Maurice & SAMUELSON Paul)
Reference : 82270
(1983)
s.d. (septembre 1983), 21,5x28cm, une page sur un feuillet.
| There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it. | (Une légende tenace veut que, si une discussion sur un sujet quelconque s'engage entre deux économistes, il en sortira au moins trois opinions différentes.) * Manuscrit autographe signé d'une page rédigée à l'encre noire sur un feuillet de papier ligné jaune et portant en exergue de la main de l'auteur : "Draft 8 - Preface for French edition 8 - Price Theory" ; nombreuses ratures et corrections. En haut à gauche du feuillet, au stylo bille, envoi autographe signé : "For Bernadette Platte, Milton Friedman". Rarissime manuscrit autographe signé du prix Nobel 1976, un des économistes les plus influents du XXe siècle, dont l'ensemble des archives est aujourd'hui conservé à la Hoover Institution Library & Archives, Stanford University. Les quelques manuscrits de Friedman encore en mains privées sont particulièrement désirables et recherchés. Important texte théorique des deux premiers paragraphes de la préface dePrix et théorie économique,première traduction française, parue en 1983 aux éditionsEconomica, de Price Theory.Achevée le 7 septembre 1983 à l'université de Stanford, cette version originale en anglais est totalement inédite. Price Theory,uvre majeure de Friedman (Chicago, Aldine Press, 1962) dont la version définitive fut publiée en 1976, année où Friedman obtint le Nobel, est un essai fondamental directement inspiré par ses cours à la Chicago University. Pour sa première publication en France, sept ans plus tard, Friedman entreprend donc de composer une toute nouvelle préface à l'intention de ce public moins naturellement acquis aux idées monétaristes que les Américains. Notre manuscrit, ultime version d'un texte qui nécessita huit réécritures comme en témoigne l'exergue, porte encore de multiples repentirs soulignant l'attention portée par Friedman à la réception de son travail par le lectorat français. Fer de lance de la politique économique de Ronald Reagan, la théorie des prix de Friedman est issue d'une longue tradition de penseurs français et anglo-saxons que l'économiste prend soin de citer dans ce manuscrit: «From the French physiocrats and Adam Smith to Léon Walras and Alfred Marshall to Maurice Allais and Paul Samuelson, a body of theory has been elaborated and refined that essentially all economists accept and use in their analysis of the problems for which it is relevant». En fin connaisseur de l'esprit français, Friedman insiste ainsi sur la filiation entre le libéralisme économique de sa célèbre «école de Chicago», et la philosophie des Lumières, chère à l'intelligentsia du vieux continent. C'est d'ailleurs en hommage à cet esprit critique français qu'il ouvre sa préface par une anecdote ironique sur la relativité des théories économiques «: There is a long-standing myth that if two economists discuss any topic, they will have at least three opinions about it». On note cependant qu'il remplace le véritable auteur de ce trait, qui n'est autre que Churchill, par un anonyme «long-standing myth». Les reprises et biffures sur notre manuscrit montrent la tentation de Friedman d'analyser l'origine de ce mythe : «This myth rests like most myths» est biffé et remplacé par un irrévocable «Whatever small element of validity this myth may have with respect to some topics, it has none whatsoever with respect to the core of economics... price theory. ». Le second paragraphe de notre manuscrit est une apologie des théories monétaristes défendues par Friedman qui, en ce début des années 1980,viennent alors de porter leurs fruits : leur mise en application par la réserve fédérale américaine entraîne un net recul de l'inflation et une hausse historique du dollar. Au sommet de son influence, Friedman voit alors ses ouvrages, dont Price Theory, réédités, enseignés dans le monde entier et traduits en plusieurs langues. Il souligne ici l'importance capitale de sa théorie pour la compréhension du marché mondial :«For price theory seeks to understand how the actions of hundreds of millions of people spread around the surface of the globe interact through a market to determine the price of one good or service relate to another, the wages of one hour of labor relate to another, the cost of one unit of capital relate to another.» La suite de la préface française, de composition plus classique, est absente de notre manuscrit, qui comprend pourtant un verso vierge. Cette entrée en matière très élaborée pourrait ainsi s'avérer être un ajout tardif au texte initialement prévu, marquant l'effort de Friedman pour conquérir la citadelle française, qui vient, en 1981, d'élire son premier gouvernement socialiste depuis 1936. Très important et rarissime manuscrit économique, inédit dans sa langue originale, du théoricien qui a bouleversé la politique financière des Etats-Unis et façonné l'économie du monde moderne. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Economica in8. Sans date. Broché. 3 volume(s).
Très bon état de conservation intérieur propre bonne tenue