P., Librairie des sciences psychologiques, s.d. (1891) in-8°, viii-382-(2) pp, traduit de l'anglais, un portrait gravé en frontispice par Henri Germain, reliure demi-chagrin havane, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, devenue rare (Caillet 11344, Dorbon 5230)
"Savant ouvrage de cet émule de Darwin qui a consacré ses dernières années à la défense du Spiritualisme scientifique. – La croyance aux miracles. – Aspect scientifique du surnaturel. – La force Od. – La double vue. – Réalité des apparitions. – Théorie du Spiritualisme. – Photographies spiritiques d'Esprits. – Y a-t-il une autre vie ?... etc." (Caillet 11344) — Alfred Russel Wallace (1823-1913) est un naturaliste et philosophe britannique. Il a mis au point la théorie de l'évolution par la sélection naturelle au même moment que Charles Darwin. Sa défense du spiritisme et sa croyance en une origine immatérielle pour les plus hautes facultés mentales de l'être humain mit à mal ses relations avec le monde scientifique, tout spécialement avec les précurseurs de l'évolutionnisme. — "Il faut citer l’un des physiciens les plus renommés de la Grande-Bretagne, longtemps rebelle, mais enfin convaincu, dit-il, par une foule d’expériences consciencieuses de la vérité et de la réalité des phénomènes spirites, et devenu bientôt l’un des plus enthousiastes champions de l’apparition des esprits, et de leur commerce avec les vivants, M. A. Russel Wallace. Hâtons-nous de dire qu’il est, avec Darwin, l’inventeur de la fameuse hypothèse de l’évolution et de la sélection naturelle..." (Dr Bataille, Le Diable au XIXe siècle, 1894) — "Le livre dont voici une traduction est peut-être celui qui a contribué le plus efficacement à la diffusion en Angleterre du moderne spiritualisme. Indépendamment de ses qualités intrinsèques, qui certes sont considérables, il doit une bonne part de ce succès au nom de son auteur, l'un des savants dont le Royaume-Uni ait le plus de droit de s'enorgueillir, et l'un des naturalistes et des explorateurs que n'importe quel pays de l'Europe du XIXe siècle aurait le plus de raison d'envier à sa patrie." (préface du traducteur)