<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">En tant qu’alternative aux modèles de l’État et du marché, le «commun» ne cesse d’apparaître dans le débat contemporain. Ses implications sont évaluées sur le plan politique, économique ou social; l’architecture n’a, par contre, pas encore identifié ses propres prises en la matière et peine à discerner les formes du commun, dans ses manifestations spatiales et prospectives. Cet écart exige d’être comblé au vu du potentiel de ce troisième espace, le commun, qui dépasse la dichotomie traditionnelle opposant le public au privé et ouvre des perspectives inédites sur la conception de l’urbain au 21<sup data-mce-fragment="1">e</sup><span data-mce-fragment="1"></span>siècle.</p><p data-mce-fragment="1">Le commun réoriente l’architecture des villes bien avant l’invention de sa définition conceptuelle. Retracer avec l’auteur les antécédents urbains de cette notion au fil des siècles et explorer son histoire, marquée par les recherches d’Elinor Ostrom en économie, permet au lecteur d’en comprendre la valeur actuelle autant que le potentiel.</p><p data-mce-fragment="1">Ainsi, les récurrences récentes de ce grand thème interdisciplinaire invitent à porter un regard renouvelé sur l’héritage bâti, en matière d’éthique de l’aménagement, et sur les trajectoires fondamentales de l’architecture: la maîtrise de l’environnement, le logement pour le plus grand nombre et la ville de tous les possibles.</p> Genéve, 2021 MétissPresses 272 p., Broché. 17 x 24 cm
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