Genève, Cramer, , 1765. 3 parties en 2 vol. in-8 de 376-388 pp. et 432 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Avis au public sur les parricides imputés aux Calas et aux Sirven. [Genève, 1766]. In-8 de 34 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Le philosophe ignorant. [Genève, Cramer], 1766. In-8 de VII-(1)-171 [sic pour 169] pp.Ensemble 1 vol. in-8, veau moucheté, dos orné à nerfs, pièces de titre maroquin rouge et de tomaison en maroquin brun, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées, petites épidermure sur les plats (reliure de l'époque).
1. Édition revue et augmentée. Ces trois premiers volumes des Nouveaux mélanges édités par Cramer à Genève, ont paru avec sans aucun doute le consentement de Voltaire et sa participation, avec un assez grand nombre d'éditions originales, et de pièces revues et corrigées de sa main. L'Avertissement rédigé par Voltaire et envoyé à Cramer pour être placé en tête du premier volume ne figure pas dans cette édition. Cette entreprise éditoriale connue une seconde et troisième étapes (cinq volumes publiés de 1768 à 1769, et onze publiés entre 1770 et 1776) qui marqua une certaine dérive avec des textes qui n'était pas de Voltaire et qu'il désavoua (J. Vercruysse, Les Mélanges : Le Cabas de M. Voltaire).2. Édition originale.3. Édition originale. Titre et texte encadrés.Provenance : bibliothèque de M. Brossays Duperrays (Avocat à Rennes ) avec son ex-libris armorié. L'Oeuvres imprimé de Voltaire à la BN, 111, 3955, 4075 ; Bengesco, 1723, 1731, 1732, 2212 ; Quérard, X, 340 (270).
HOLBACH (Paul Henri Dietrich, baron d') & VOLTAIRE (François-Marie Arouet de).
Reference : 113
(1768)
Londres, , 1768. In-8 de (4)-200 pp., veau havane, dos lisse orné, tranche rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition publiée l'année de l'édition originale. Vercruysse 1768 B3. Relié à la suite :[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Les Singularitéz de la nature. par un Académicien de Londres, de Boulogne, de Petersbourg, de Berlin, &c. A Basle, 1768. In-8 de (4)-VII-131 pp. Edition originale. L'Oeuvre imprimée de V., 4175.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Les Scythes, Tragédie. Nouvelle édition, corrigée et augmentée sur celles faites à Genève, à Paris & à Lyon. A Paris, chez Lacombe, 1768. In-8 de (4)-XXIV-78 pp. L'Oeuvre imprimée de V., 1435.EXAMEN DES SCYTHES, Tragédie de M. de Voltaire. A Genève, Et se trouve à Paris, chez Paschal Prault, 1767. In-8 de 33 pp.
Abbé BIG... [BIGORRE, pseudonyme de VOLTAIRE (François-Marie AROUET de)].
Reference : 5492
(1769)
A Amsterdam [Lausanne ?], chez Jean-Jacques du Fay [Grasset ?], 1769. 2 tomes reliés en 1 fort vol. in-8 (202 x 121 mm) de 1 f. bl., viii - 235 pp. ; viii - 235 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de doubles caissons d'encadrement dorés, doubles filets dorés, jeu de filets obliques dorés sur les nefs, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin vieux-rouge, titre doré, palette dorée en queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches rouges.
Seconde édition, en partie originale, publiée à la même date que la première. ''Traumatisé par la dramatique affaire du chevalier François-Jean de La Barre, condamné à être exécuté après avoir subi un supplice inhumain, Voltaire avait à cœur de dénoncer les excès d'une institution qui rendait si mal la justice. L'hostilité de Voltaire envers le Parlement de Paris n'avait rien à voir avec les querelles contemporaines: en retraçant son histoire, le philosophe entendait jeter le discrédit sur le fonctionnement de l’institution et mettre en évidence l'arbitraire et la barbarie des jugements rendus. Pour ce faire, l'auteur procède non en polémiste mais en historien. C'est avec objectivité que Voltaire dresse son «réquisitoire», adoptant pour ce faire une perspective chronologique. Il révèle ainsi le caractère redoutable de cette institution, gangrenée par la vénalité des charges et un profond obscurantisme. Voltaire insiste, c'est ce parlement qui condamna la maréchale d'Ancre pour sorcellerie, qui rendit des arrêts justifiant la Saint-Barthélemy et enregistra la bulle Unigenitus sous la pression du cardinal Dubois, qui ordonna le supplice infligé à Damiens, indigne selon lui d'une société civilisée''. (Valérie Crugten-André). ''Cet ouvrage fit beaucoup de bruit dès l'instant qu'il parut. On sut bientôt d'où venait le livre, on en nommait l'auteur. Voltaire, qui savait ce qu'il pouvait gagner à irriter les membres du Parlement, fut tellement effrayé de cette proscription, qu'il s'empressa d'écrire de tous côtés qu'il n'était point l'auteur de cet ouvrage. Il n'osa pas même en faire la confidence à ses plus intimes amis, tels d'Argental et d'Alembert. ''Il me paraît absurde, écrivait-il à ce dernier, de m'attribuer un ouvrage dans lequel il y a deux ou trois morceaux qui ne peuvent être tirés que d'un greffe poudreux, où je n'ai assurément pas mis le pied ; mais la calomnie n'y regarde pas de si près. Je vous demande en grâce d'employer toute votre éloquence pour détruire un bruit encore plus dangereux que ridicule''. Le Parlement renonça toutefois ''pour le moment, à l'inutile cérémonie de brûler le libelle, et au soin plus sérieux d'en chercher l'auteur''. (in Quérard). Elle finira pourtant par être saisie et détruite... Le président Desportes reconnut que le ''récit des faits dépeints dans l'ouvrage était d'une grande exactitude''. Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 786 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 64425 - Quérard X, La France littéraire, p. 362 - Bengesco, 1247 - Peignot II, Livres condamnés, 189. Angles émoussés. Petit défaut au mors supérieur. Quelques feuillets brunis et rares rousseurs dans le texte. Nonobstant, bel ensemble.
Et Arouet devint Voltaire VOLTAIRE (François-Marie Arouet de).
Reference : 9050
(1719)
A Paris, chez Pierre Ribou, Pierre Huet, Jean Mazuel, Antoine-Urbain Coustelier, 1719. In-8 de (8)-131 pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Edition originale rare du premier livre imprimé de Voltaire.Après une tragédie de collège Amulius et Numitor, dont seuls quelques fragments sont conservés, Voltaire avait commencé dès l'âge de dix-huit ans la tragédie d'Oedipe. Acceptée en janvier 1717 (Voltaire a alors 24 ans), la pièce ne fut jouée qu'après un séjour à la Bastille de Voltaire, suivi de son exil à Chatenay, les comédiens ayant longtemps manifesté de la répugnance à jouer une pièce déjà traitée par Corneille. Représenté le 18 novembre 1718, Oedipe eut un tel succès qu'il eut, fait rare pour l'époque, quarante-cinq représentations consécutives et se maintint longtemps au répertoire. La pièce est suivie de six Lettres écrites par l'auteur, qui contiennent la critique de l'Oedipe de Sophocle, de celui de Corneille et du sien.Ex-libris manuscrits sur la garde supérieure : Mahée, Bonvigny 1884 ; Arthur Mayer estime et reconnaissance 1902. Vélin fripé et légèrement noirci mais bon exemplaire.Bengesco 2 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 1260.
Paris, Paulin, Libraire-Editeur, 1836, 6 volumes in-8 de 220x140 mm environ, Tome premier en 2 parties, 1848 pages (pagination continue sur les 2 volumes) - Tome deuxième en 2 parties, 2168 pages (pagination continue sur les 2 volumes) - Tome troisième en 2 parties : 2235 pages (pagination continue sur les 2 volumes), reliures signées, demi maroquin à coins chocolat, dos à nerfs portant titres tomaisons et date dorés, gardes marbrées, têtes dorées, feuillets non rognés avec fréquents petits défauts de marge. Quelques rousseurs et pages légèrement brunies, petites déchirures dans les marges, certaines restaurées (Tome 1, deuxième partie p. 1600, et tome 3, première partie p.1101), des erreurs de pagination dans le tome II, p. 937 à 944 (cahier 118) sans manque, et dans le même volume cahier 220 (8 pages) mal numéroté (sans manque), frottements sur les nerfs coupes et coins. Imprimé sur 2 colonnes par page.
Tables de matières : Tome premier : Théâtre, La Henriade, La Pucelle d'Orléans, Poèmes, Discours en vers sur l'homme, Odes, Stances, Epigrammes imitée de l'Anthologie grecque, Epîtres, Contes en vers, Satires, Poésies mêlées, Essai sur les Moeurs et l'Esprit des Nations, Supplément aux Siècle de Louis XIV, Précis du Siècle de Louis XIV, Histoire de Charles XII, Histoire de l'Empire de Russie sous Pierre-le-Grand.Tome Deuxième : Annales de l'Empire, HIstoire du Parlement de Paris, Fragmens historiques sur l'Inde et sur le Général Lally, Mélanges historiques, Politique et Législation, Physique, Philosophie, Dialogues et Entretiens philosophiques, Dictionnaire philosophique, Romans, Facéties.Tome Troisième : Mélanges Littéraires, Commentaires sur Corneille, Corresponce, Mémoires, Commentaire historique, Liste par ordre alphabétique des correspondans de Voltaire. François-Marie Arouet, dit Voltaire, né le 21 novembre 1694 à Paris et mort dans la même ville le 30 mai 1778 (à 83 ans), est un écrivain, philosophe et homme d'affaires français qui a marqué le XVIIIe siècle. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
[Vernet (Horace), Girardet , Mauzaisse (Jean-Baptiste)] - Voltaire [François-Marie Arouet, dit], Marmontel (Jean-François) (préface de), Roi de Prusse (préface du)
Reference : 4077
(1825)
Paris E.Dubois 1825 Hering Un volume in-folio, plein veau glacé brun, dos à quatre nerfs richement orné, dentelles en tête et en queue, plats à encadrement de filets et frises dorés et de motifs à froid, frise sur les coupes et intérieures, tranches dorées, reliure signée J. Hering, [1f.] blanc, faux-titre, LX pages de préfaces et d'essais (L'idée de la Henriade, Histoire abrégée des évènements sur lesquels est fondée la fable du poëme de la Henriade), 233 pages, [1f.] de table, [1f.] blanc, [90] planches hors-texte lithographiées, sous serpentes, dont [18] scènes d'après Horace Vernet, [70] portraits (par Jean-Baptiste Mauzaisse) et [2] planches par Girardet : 1 en frontispice et 1 in-fine. Larges rousseurs. Magnifique exemplaire néanmoins.
Bien complet des 90 planches recensées dans la table. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
[Genève], [Cramer], 1762. In-8 de (2)-VIII-358 [i.e. 354] pp., 20 gravures, maroquin vert, dos lisse orné, triple filet doré sur les plats, fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition avouée par Voltaire. 20 planches gravées sur cuivre sur les dessins de Gravelot, non signées.Le poème est précédé de la Préface de Don Apuleius Risorius, bénédictin, composée pour cette édition, qui comporte également de nouveaux chants : VIII, IX, XVI, XVII et XVIII, tandis que le chant XX, correspondant à l'ancien chant de l'âne, a été presque entièrement refait, et que le chant de Corisandre et les vers de l'Épilogue sont supprimés. En outre, de nombreuses additions et corrections ont été apportées et l'on n'y trouve pas les vers concernant Louis XV et Mme de Pompadour. Enfin, des notes sont ajoutées au bas des pages. - L'erreur de pagination commence à la page 273, chiffrée 277.« L'oeuvre fit scandale, surtout au XIXe siècle, lorsque la figure de Jeanne s'identifie avec la destinée de la France (la Lorraine perdue), et l'on condamna sévèrement cette oeuvre burlesque. D'autres saluèrent un texte spirituel, gai, piquant, typiquement voltairien, à aborder sans préjugés. Depuis, cette épopée de facture classique, aux milliers de décasyllabes, souvent bien tournés, est demeurée méconnue et n'a guère tentée les éditeur » (J. Vercruysse, in Dictionnaire Voltaire).Très bon exemplaire malgré des rousseurs.Bengesco, 488 ; L'Oeuvre de Voltaire à la BN, 1902 ; Cohen - De Ricci, col. 1029.
, , 1753-1767. 13 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil annoté à l'encre du temps, précédé d'une table des titres manuscrite. Toutes les pièces sont de Voltaire, sauf mention contraire.1.VOLTAIRE. Le Huron, ou l'Ingénu. Seconde édition. À Lausanne, 1767 (Paris, Lacombe). 2 parties en 1 vol. in-12 de (2)-118-120 pp. Deuxième édition publiée l'année de l'originale, la première sous le titre du Huron. Relié sans les deux faux-titres (parties I et II). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 2824 ; Bengesco, n° 1471.2. [GIRAUD (Claude Marie)]. Épître du diable à M. de V***. A Genève. Sans lieu, 1760. In-12 de 21 pp. Edition originale. Vignette gravée sur le titre. Bengesco, 2330.3. VOLTAIRE. Réponse de M. de Voltaire aux Épîtres du Diable. Sans lieu, 1762. In-12 de 8 pp. Deuxièmé édition. Relié sans le feuillet de titre. Oeuvre imprimé, 5575 ; Bengesco, 23304. VOLTAIRE. Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Bertier, avec la Rélation du voyage de Frère Garassise, et ce qui s'ensuit, en attendant ce qui s'ensuivra. Sans lieu (Genève, Cramer), 1760. In-12 de 54 pp. Troisième édition. Facétie qu'on attribua aussi à Grimm mais qui est bien de Voltaire. L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1641.5. [COYER (Gabriel-François)]. Lettre au R. P. Berthier, sur le matérialisme. A Geneve (Paris), 1759. In-12 de 77 pp. Edition originale.6. VOLTAIRE. Les Quand, notes utiles, sur un discours prononcé devant l'Académie françoise, le 10 mars 1760. Sixième édition, augmentée des Si et des Pourquoi (de l'abbé Morellet). À Genève, (1760). In-12 de 20 pp. Contrefaçon imprimée en rouge, vraisemblablement lyonnaise car imprimée sur papier du Forez. Libelle dirigé contre Le Franc de Pompignan. L'Oeuvre imprimé de V., 3900 ; Bengesco, 1644.7. VOLTAIRE. Les VII "quand" en manière des VIII de M. de V***, ou Lettre d'un apprenti bel-esprit qui ne manque pas de sens commun, à M. son père, en province, pour lui donner bonne opinion de lui. S.l.n.d. (1760). In-12 de 11 pp. L'Oeuvre imprimé de V., 3906.8. VOLTAIRE. Les Car, à M. Le Franc de Pompignan. Par M. de V… S.l.n.d. (Genève, Cramer, 1761). In-16 de 4 pp. Premier tirage. Titre de départ seulement. Écrit à l'occasion de la publication par Le Franc de Pompignan de l'Éloge historique de Mgr le duc de Bourgogne (Paris, 1761). L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1665.9. VOLTAIRE. Le Codicile de Monsieur de Voltaire, trouvé dans ses papiers après son décès. Genève, 1762. In-12 de 13 pp. Edition originale. Oeuvre imprimé, 5434 ; Bengesco, 2385, 2.10. VOLTAIRE. Le Russe à Paris. Sans lieu, 1760. In-12 de 16 pp. Tirage publié l'année de l'originale. Le titre de départ indique petit poème en vers alexandrins, composé à Paris au mois de mai 1760 par M. Ivan Alethof, secrétaire de l'ambassade russe. Le poème est suivi de notes. L'Oeuvre imprimé de V., 2382 ; Bengesco, 688. 11. VOLTAIRE. Lettre de M. de Voltaire, de l'Académie Française, à M. l'abbé d'Olivet, chancelier de la même Académie au Château de Ferney, 20 août 1761. S.l.n.d. (Paris, 1761). In-12 de 15 pp. Tirage parisien publié l'année de l'originale. Titre de départ. Au sujet du Commentaire sur Corneille, des conditions de souscription et des principaux souscripteurs. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 1937.12. VOLTAIRE. [Oeuvres mêlées d'un auteur célèbre, qui s'est retiré de France. Berlin (Paris), 1753.] In-12 de 45 pp. Tirage inconnu de Bengesco et l'Oeuvre imprimé - relié sans la page de titre. Recueil à pagination continue, qui contient : Diatribe du Docteur Akakia ; Décret de l'Inquisition, et Rapport des professeurs de Rome, au sujet d'un prétendu président, Le Jugement des professeurs du Collège de la sapience ; Défense de Milord Bollingbroke, par le Docteur Good Natur'd Wellwisher, chapelain du comte de Chesterfield, traduit de l'anglois. L'Oeuvre imprimé de V., 3869 et Bengesco, 2180 pour un tirage de 60 pp. 13. VOLTAIRE. Lettre civile et honnête à l'auteur malhonnête de la Critique de l'Histoire universelle de M. de V***", qui n'a jamais fait d'Histoire universelle, le tout au sujet de Mahomet. À Genève, 1760. In-12 de 44 pp., titre encadré. Edition originale. Réponse à l'ouvrage anonyme Critique de l'Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 3897.
[Genève, Cramer], , 1766. Petit in-8 de VIII-120 pp.[VOLTAIRE (François-Marie Arouet de)]. Idées républicaines par un membre d'un corps, M.D.V. L'auteur auroit pu dire, par un membre qui n'est d'aucun corps. Augmentées de remarques. A Coppet, s.d. [Genève, 1768 ?]. Petit in-8 de 76 pp.Les deux pièces reliées en 1 vol. petit in-8, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
1. Édition originale, sans le feuillet d'errata. L'ouvrage fut condamné par décret de la cour de Rome du 19 juillet 1768. En réalité, le texte de Voltaire est une oeuvre autonome qui s'inspire de la lecture du traité de Beccaria plutôt qu'un commentaire du livre italien. Bengesco, 1724 ; L'Oeuvre de V. à la BN, 4044.2. Édition non citée par Bengesco, absente du catalogue de la BNF. Texte sur deux colonnes avec la réfutation attribuée à John Tuberville Needham, alors en séjour à Genève. « L'opuscule n'est pas daté, mais les Genevois d'alors qui l'ont recueilli dans leurs collections ont noté qu'il avait paru à Genève le 26 mats 1766 » [Jean-Daniel Caudaux].Critique du Contrat social de Rousseau doublée d'une sévère dénonciation de la tyrannie religieuse. Voltaire clame la nécessité d'une séparation de l'Église et de l'État « C'est insulter la raison et les lois de prononcer ces mots: gouvernement civil et ecclésiastique ».Bengesco, 1679 et L'Oeuvre de V. à la BN, 3957 (pour l'édition en 45 pp.). Coiffe supérieure restaurée, petite tache sur le faux-titre.
A Londres [Rouen], aux dépens de la Compagnie, 1741. 2 ouvrages reliés en 1 vol. in-12 (163 x 97 mm) de 1 f. bl., 3 ff. n.fol. et 212 pp. ; 1 f. bl., 4 ff. n.fol., 60 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau marbré havane, plats jansénistes, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, fleurons et fleurons stylisés dorés, filets dentelés dorés, palette dorée en queue, jeu de petits filets obliques dorés sur les coupes, toutes tranches mouchetées.
Edition en partie originale. Jolies pages de titre à la sphère. Réunion en un volume des Recueil et Nouveau recueil de pièces fugitives. ''La première édition du Recueil paru en 1740 et fut immédiatement condamnée par arrêt du conseil. Depuis cette publication, le nombre de poésies de Voltaire s'est considérablement augmenté. A chaque réimpression, soit séparée, ou faisant partie des premières éditions des oeuvres de l'auteur, Voltaire a nécessairement ajouté ce qui, dans les unes comme dans les autres, ne se trouvait pas dans la précédente. D'un autre côté, des éditeurs sont venus qui avaient recueilli des pièces qui n'étaient point encore connues et les ont fait imprimer''. (in Quérard). Quérard X, Bibliographie voltairienne, 89. Angles émoussés. Léger manque superficiel pouvant affecter coupes et coiffes. Coiffe supérieure arasée. Pièce de titre absente. Quelques rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition. Rare.
A l'enseigne de la Vérité, Chez Hierosme Print-All, 1733. In-8 de (2)-63 pp.VOLTAIRE. Hérode et Mariamne, tragédie de M. de Voltaire. A Paris, Chez Noel Pissot et chez François Flahault, 1725. In-8 de (20)-95-(5) pp.VOLTAIRE. L'Indiscret, comédie de M. de Voltaire. A Paris, Chez Noel Pissot et chez François Flahault, 1725. In-8 de (2)-59-(1) pp.FAGAN (Barthélemy-Christophe). La Pupille. Représentée pour la première fois le 5 du mois de juillet 1734. A Paris, Chez Chaubert, 1734. In-8 de 62-(2) pp.Ensemble 1 vol. in-8, veau marbré havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
1 - Édition originale. L'ouvrage fut imprimée sans privilège à Rouen, chez Jore. Bengesco, I, 602 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 2417.2 - Édition originale. Elle ne contient pas le feuillet de dédicace A La Reine, qui se trouve dans aucun exemplaire de 1725, qui n'a jamais été reproduit par aucun des éditeurs de Voltaire, mais qui se trouve dans un des deux exemplaires de la BN. Bengesco, I, 19 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 927.3 - Édition originale. Les 2 feuillets de Privilège mentionnés par Bengesco manquent. Bengesco, I, 28 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 967.4 - Édition originale. Fagan (1702-1753) est l'auteur de nombreuses comédies à succès représentées pour la plupart au Théâtre de la foire, au Théâtre-Italien et au Théâtre-Français : Les Originaux ; Le Rendez-vous ; Le Marié sans le savoir ; Le Marquis auteur. Il écrivit en collaboration avec Panard et Favart quelques opéras-comiques : La Servante justifiée, L'Heureux retour. La Pupille, considérée comme sa meilleure pièce, est la seule encore montée.
1788 Genève, 1788.In-18 (128 x 80 mm). 304 pp. Illustré d'un portrait de Jeanne d'Arc, d'un portrait de Voltaire assis avec Jeanne d'Arc à ses côtés, et de 18 figures libres hors texte attribuées à Marillier. (Rares rousseurs, quelques très pâles mouillures.)Reliure d'époque tres soignée , veau raciné , filet doré encadrant les plats, dos lisse orné,toutes tranches dorées.
La Haye & Berlin Jean Neaulme 1754 Deux tomes en un volume in-12 plein veau de l'époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin noisette, tomaison dorée, 178 et 207 pages. Petits manques à la charnière du plat supérieur, intérieur frais.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
VOLTAIRE (François-Marie AROUET de) - ANDREU (Mariano, ill. de).
Reference : 10529
(1945)
Paris, Henri Lefèbvre, 1945. Un vol. in-8 (237 x 143 mm) de 167 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
Premier tirage des 24 compositions sur bois de Mariano Andreu. Un des exemplaires de passe du tirage sur vélin de Lana, d'un tirage total à 475 exemplaires. ''Natif de Barcelone, Andreu exposa d'abord dans sa ville natale, puis à Londres, Munich et New York. Portraitiste et peintre de genre [...], on cite ses illustrations pour Amphitryon 38 de Jean Giraudoux ou encore Mon amie Nane de Toulet''. (in Bénézit). ''Voyage philosophique dans l’Europe des Lumières, La princesse de Babylone constitue un conte oriental somptueux, où, entre humour et coups de griffe, Voltaire, dans une course amoureuse à travers le monde, dénigre la sottise du pouvoir absolu, et prêche la tolérance, l’état de nature et de liberté.'' Bénézit I, Dictionnaire des peintres, p. 185. Dos légèrement strié. Du reste, très belle condition.
La Haye, Chez Gosse Junior, Libraire, 1777. Petit in-12 , 216 pages, illustré d'un frontispice portrait. Superbe reliure d'époque plein veau marbré, dos lorné de fleurs et filets dorés, pièce de titre de maroquin vert, triple encadrement sur les plats, tranches dorées,
superbe etat comme neuf, photos sur demande ray ETP
La Henriade de Voltaire conservé dans son maroquin de l’époque mosaïqué et armorié, condition d’exception pour un livre imprimé au cours de la Révolution française. Paris, P. Didot, fils aîné de F.A. Didot l’aîné, 1790. Grand in-4 de 1 portrait, 1 pl. hors-texte, xl pp., 222 pp., (1) f., 12 planches hors-texte. Plein maroquin rouge à grain long, plats richement ornés de filets, grecque et roulette dorées, dos à faux-nerfs mosaïqué avec incrustation de bandeaux de maroquin vert, pièces de titre et de tomaison en maroquin vert, chiffre doré du prince Albert de Saxe-Teschen répété cinq fois dans les entre-nerfs, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée et mosaïquée de l’époque. 308 x 228 mm.
Le premier ouvrage publié par Didot Fils et l’un des plus rares et des plus beaux livres illustrés du XVIIIe siècle. Bengesco, n404; Brunet, V, 1361. «Cette édition, très correcte, ne fut imprimée qu’à 250 exemplaires, sur le plus beau papier vélin d’Angoulême, avec de nouveaux caractères gravés exprès et tout récemment, par Firmin Didot. C’est le premier ouvrage auquel Didot fils aîné ait donné ses soins». La Henriade, poème de Voltaire, parut en 1723. Le personnage principal est le sage roi Henri IV qui met fin par son abjuration aux graves querelles religieuses du temps qui opposent catholiques et calvinistes. Exemplaire magnifique, tout à fait exceptionnel, imprimé sur grand papier vélin enrichi de dix figures par Moreau, gravées par Dambrun, de Launay, Duclos, Guttenberg, Helman, Lingée, Patas, Romanet, Simonet et Trière, un portrait de Henri IV, par Porbus, gravé par Tardieu, un portrait ajouté de Voltaire, gravé par Langlois, d’après La Tour, et le portrait de Frédéric-Guillaume de Prusse par Moreau le jeune. Cette édition des œuvres de Voltaire ne se trouve pour ainsi dire jamais en maroquin armorié de l’époque puisqu’elle fut imprimée en pleine Révolution française. Exemplaire unique, imprimé sur grand papier, relié en maroquin rouge décoré de l’époque avec incrustation de mosaïques de maroquin vert pour le Prince Albert de Saxe-Teschen dont il porte le chiffre répété au dos du volume et l’étiquette de bibliothèque, et son épouse, la sœur de la reine de France, Marie-Antoinette. «Albert, duc de Saxe-Teschen, épousa, en 1766, l’archiduchesse Christine, fille de l’empereur François Ier et sœur de Marie-Antoinette, reine de France, et il fut nommé, conjointement avec Christine, au gouvernement des Pays-Bas autrichiens. Il maniait fort habilement le crayon et le burin. C’est d’après ses dessins et sous sa direction qu’a été construit le superbe château de Laeken, près de Bruxelles. Il fonda l’Albertina à Vienne». Les bibliographes ne mentionnent aucun autre exemplaire relié en maroquin de l’époque mosaïqué et armorié.
Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Genève [Rouen], Jean Mokpap [Viret], 1723. In-8 de viii pp., 231 pp., (1) f. bl, enrichi du portrait de Voltaire peint par La Toure. Plein maroquin olive, triple filet doré autour des plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs finement orné, roulette intérieure, coupes décorées, tranches dorées sur marbrures. Reliure en maroquin armorié de l’époque. 184 x 113 mm.
Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Les originales de Voltaire en maroquin armorié valent jusqu’à dix fois le prix des exemplaires reliés en veau de l’époque. Rare édition originale imprimée secrètement à Rouen par le libraire Viret, Voltaire s’étant vu refuser la permission de l’imprimer en France. Poème en neuf chants écrits en alexandrins, La Ligue est une composition mêlant savamment événements réels et fictions puisées dans l’univers du merveilleux. Le sujet central du poème est le siège de Paris par Henri de Navarre, futur Henri IV. Voltaire trace le portrait d’un souverain idéal, ennemi de tous les fanatismes. L’œuvre, remaniée par l’auteur, paraîtra en 1728 sous le titre de La Henriade. (Bengesco, I, 360 ; L’œuvre imprimée de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 1669). «L’œuvre garde aujourd’hui encore de 1’importance par les sentiments profonds de tolérance religieuse et civile qui l’animent. Henri, ce héros de prédilection de la France, personnifie aussi le type de souverain éclairé qu’attendaient les gens cultivés de cette époque et dont le ‘Siècle des Lumières’ fixera définitivement les caractéristiques.» En 1584, la mort de l’héritier du trône François duc d’Alençon, et l’acceptation comme héritier par le roi de son plus proche parent en ligne masculine, le roi Henri iv, protestant, alimentent les tensions entre protestants et catholiques. Henri de Guise prend la tête d’une nouvelle Ligue. La Ligue déclare vouloir rétablir la religion unique et soustraire le roi à l’emprise de ses favoris. Ce n’est pas un hasard si Voltaire rédige La Ligue en 1723 alors que le régent, le Duc d’Orléans, vient de mourir. A son arrivée au pouvoir Louis XV poursuit la législation antiprotestante de Louisxiv. Voltaire voulut dédicacer son ouvrage au jeune Louis XV mais ce dernier refusa et la censure exigea des suppressions au texte auxquelles l’auteur ne consentit. Voltaire va alors décider de le faire imprimer secrètement à Rouen. C’est donc dans un climat d’hostilité aux protestants que paraît cette ode à Henri iv roi protestant et hymne à la tolérance, véritable satire contre le pape Clément xi qui va attiser la haine des catholiques. Précieux et rarissime exemplaire relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Machault d’Arnouville (1667-1750). Louis-Charles de Machault, seigneur d’Arnouville, fils de Jean-Baptiste, conseiller au Parlement de Paris, et de Madeleine-Catherine de Villemontée, né le 13 juillet 1667, devint conseiller au Grand Conseil le 17 janvier 1691, maître des requêtes le 1er mars 1694 et intendant et conseiller du conseil de commerce ; il fut pourvu de la charge de lieutenant général de police de la ville de Paris le 28janvier 1718, à la suite de d’Argenson ; ayant résigné cette fonction le 5 janvier 1720, il fut nommé conseiller d’État la même année, chef du conseil de la duchesse d'Orléans et premier président du Grand Conseil en 1740. Il mourut à Paris le 10 mai 1750. Il avait épousé Françoise‑Élisabeth Milon le 19 février 1709. (Olivier-Hermal, pl. 2153).
VOLTAIRE (François Marie AROUET de), CONDORCET (Marie Jean Antoine Caritat de)
Reference : 14811
(1778)
1778 Paris (Genève), 1778, sans nom d'éditeur (Grasset), in 8 de XII-316 pp., titre encadré portrait de Pascal gravé par Demeuse en frontispice et portrait de Voltaire gravé par Brichet placé face à la préface, page 163 numérotée par erreur 139, jolies vignettes gravées sur bois, culs de lampes etc., rel. d'ép. plein veau fauve marbré, dos lisse orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches jaspées de couleurs, bel ex.
Édition rare. Dès 1776, Condorcet avait fait paraître les "Pensées de Pascal. Nouvelle édition", avec des notes de Voltaire extraites de la 25e lettre des "Lettres philosophiques". Il s'agit ici de la réédition de cet ouvrage que Voltaire fit imprimer à Genève par Grasset ("voir" sa lettre à Wagnière du 14 mai 1778, Besterman, n° 20027) Voltaire l'augmenta d'un "Avertissement du nouvel éditeur" et de nouvelles notes, au bas des pages signées : "Note du présent éditeur", ou "second éditeur", elles sont au nombre de cent vingt-huit. Les notes de Condorcet sont signées : "Premier éditeur, auteur de l'Éloge". Voltaire indique, dans son "Avertissement", que l'attribution à Fontenelle du texte joint par Condorcet à son édition : "Réflexions sur l'argument de M. Pascal et de M. Locke, concernant la possibilité d'une autre vie à venir", lui paraît erronée. Ce livre est probablement le dernier qu'ait fait imprimer Voltaire. L'"Éloge" et les "Pensées" furent réimprimés en 1780 pour former le t. XVI de "L'Évangile du jour". (Notes de la Bibliothèque Nationale). Cet ouvrage a été condamné par décret de la Cour de Rome du 18 septembre 1789. (Bengesco, 1910). Bel ex-libris armorié gravé du XVIIIe siècle.
1925 Préface d'Eugène Marsan. Paris, Éditions Léo Delteil, Collection Le Livre d'Art, 1925, in-4, broché, couverture havane rempliée imitant le veau, pièce de titre contrecollée, 100 pages.
Édition illustrée de six Eaux-Fortes originales à l'aquatinte par Henri Farge, sous serpentes légendées.Tirage limité à 302 exemplaires. Un des 195 exemplaires sur vergé antique contenant un état des eaux-fortes (N°167). Légères usures aux coins, infimes usures aux bordures. (MONOD, 11407)
Paris, Nouvelle Librairie de France, 1985. 2 volumes reliés plein cuir bleu, dos orné de caissons avec fleur de lys, titre argenté, têtes dorées, sous étui cartonnés recouverts de papier marbré et bordés de cuir, 550 pages [1] et 452 pages [1], avec de nombreuses illustrations hors-texte en noir et blanc et en couleurs. Le second volume renferme: notes, biographies et annexes par Marc Vincent et Rosemonde Haurez.- 4,9kg.- Très bel exemplaire, volumes comme neufs.
1775 Genève, [Cazin], 1775. In-18 de [4]-161 pages, plein veau , dos lisse orné de fleurons ternis, sans titre ,tranches rouges,manque de cuir haut du dos,taches jaunes aux 50 dernieres pages,dans l'etat
Portait de Henriy IV en frontispice. Un avertissement placé en tête de la Henriade publiée par Cazin en 1773, sous la rubrique de Genève, indique que « cette édition de la Henriade est entièrement conforme à l'édition in-4 qui vient de paraître sous la rubrique de Genève. On espère qu'elle sera favorablement reçue ; le format en est tout à la fois commode et agréable. On espère publier quelques autres poèmes dans le même goût. »- ce petit volume aurait quelque intérêt bibliographique [Charles Antoine Brissart-Binet: Cazin, sa vie et ses éditions].
1924 Paris, Librairie des Amateurs, Ferroud, 1924. Petit in-8 (140 X 198) demi-maroquin à coins, dos lisse orné d’un décor geometrique souligné de filets rouges, auteur et titre dorés, tête dorée, plats et dos de la couverture illustrée couleurs conservés (reliure de l?époque) ; 236 pages. PREMIER TIRAGE des 92 COMPOSITIONS EN COULEURS de Gustave-Adolphe MOSSA, dont un frontispice et 22 hors-texte. Tirage limité à 1100 exemplaires, celui-ci un des 800 imprimés sur vélin de HOLLANDE (n°488). Il s'agit d'un des plus jolis livres illustrés par le peintre iconoclaste d'origine autrichienne Gustave-Adolphe MOSSA. BEL EXEMPLAIRE, en parfait état, dans une reliure de qualité. FINE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
Limited illustrated edition. One of 1000 copies on Holland paper. Illustrations and designs by Mossa, hand-colored by E. Charpentier. Octavo. Contemporary quarter calf and marbled paper boards, marbled endpapers., very good; interior pages, illustrated plates and designs very bright and fresh. A handsome copy, with fine Symbolist illustrations and designs by Mossa, all expertly hand-colored in watercolor. OCLC locates only three copies.Panorama photos visible en ligne.
1952 Gibert Jeune Librairie d'Amateurs, Paris, 1952. In-8 ( 205 X 130 mm ), de 161 pages, broché sous couverture illustrée en couleurs rempliée. 16 hors-texte et des 23 dessins en noir de BRUNELLESCHI, le coloris des hors-textes a été exécuté par H. MONNIER.Un des 3000 exemplaires numérotés, bel exemplaire, Limited edition. Small octavo. Illustrations by Umberto Brunelleschi. Some toning with wear to the spine ends, near fine in pictorial wrappers with very good chipped and torn original glassine dustwrapper. One of 3000 numbered copies. Includes titillating illustrations throughout: 16 color and 23 black and white. [Attributes: Soft Cover]
1880 1880 Lemonnyer, Rouen, 1880. 2 volume in-8 brochés, 185 et197 pages. Le 1er tome a le dos cassé, sinon bel état.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné. La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Précieux exemplaire à marges immenses (hauteur 175 mm) des bibliothèques Lurde et Ruble. Louvain (Francfort?), 1755. Petit in-8 de (2) ff., 161 pp. Plein maroquin citron, chiffre doré dans les angles des plats, dos à nerfs orné du même chiffre doré et répété, double filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Motte. 175 x 105 mm.
Édition originale et premier tirage – rarissime - de l’un des chefs-d’œuvre du siècle des Lumières, attaque violente de Voltaire contre la superstition et la religion. Bengesco, i, 478; Le Petit, Éditions originales françaises, pages 546-547; Catalogue de livres rares du baron de Ruble, n°261 (le présent exemplaire); La Pucelle a été condamnée par décret de la cour de Rome du 20 janvier 1757 (Index librorum prohibitorum. Modoetioe, 1850. In-16, p. 262). En septembre 1757, à Paris, huit particuliers, imprimeurs et relieurs, furent condamnés au carcan dans la Grève, et à trois ans de bannissement, par suite de la découverte d’une imprimerie clandestine trouvée dans la rue de Seine, faubourg Saint-Victor, et où, dit Barbier, «il s’agissait de vers contre des personnes constituées en dignités, de la Pucelle d’Orléans de Voltaire, et autres pareils ouvrages». «Longtemps désavoué par Voltaire qui ne s’en donnait pour l’auteur que dans l’intimité, ce poëme, devenu si fameux, parut d’abord en 1755». P. Larousse. «Cette satire ne respecte rien ni personne, témoin la visite de ce moine benêt, Lourdis, au royaume de la Sottise, où se trouvent réunies toutes les bêtises humaines et que le poète décrit minutieusement et avec verve: ainsi que le fameux épisode de la lutte céleste entre saint Denis, qui est pour les Français et saint Georges, qui en tient pour les Anglais. Aucun scrupule d’ordre moral ne trouble l’inspiration allègre de Voltaire; c’est cette désinvolture étincelante, jointe à la vivacité de la satire qui fait de ‘La Pucelle’ un chef-d’œuvre». Dictionnaire des Œuvres. «Le XIe chant et l’épisode de l’âne, le plus scabreux du poème, furent composés de 1738 à 1748; Voltaire, en voyant imprimé l’épisode de l’âne dans l’édition donnée par le capucin Maubert (Louvain, 1755, in-12), poussa les hauts cris et porta plainte au lieutenant de police, disant que c’était une infamie de le persécuter comme l’auteur de ce chant obscène; il est bien certain, cependant, qu’il est de lui, et quand il se plaignait «des vers détestables et des turpitudes révoltantes» dont les copies qui circulaient étaient pleines, il savait à quoi s’en tenir, car il en avait émaillé lui-même ces copies, afin de pouvoir les désavouer. Tout cela ne serait plus excusable aujourd’hui; mais il faut tenir compte de la situation de la presse à cette époque, de l’arbitraire qui la bâillonnait, du pouvoir qu’avait encore le clergé de faire brûler le livre et quelquefois l’auteur. Réduit à se cacher, Voltaire chargeait d’obscénités et de vers l’œuvre qu’il aurait voulu faire seulement badine». P. Larousse. Voltaire avait une affection particulière pour ce livre qu’il appelait «ma Jeanne». La composition de La Pucelle d’Orléans commencée en 1730 se fit progressivement sur une vingtaine d’années. Voltaire envoyait les chants à mesure de leur rédaction à des amis et relations, notamment M. d’Argental, le duc de La Vallière, Frédéric II de Prusse et la marquise de Pompadour, si bien que de nombreux manuscrits se trouvèrent en circulation. Des rumeurs contradictoires coururent: les unes laissaient entendre que Voltaire avait pris à son service des copistes pour produire de multiples manuscrits comportant des vers sulfureux et des turpitudes qu’il insérait à dessein. L’autre version des faits, plus officielle, affirmait que Voltaire était indigné par les altérations inadmissibles apportées à son poème. Cette réputation sulfureuse fit qu’« un véritable marché noir s’organisa et l’ont comptait, d’après les journaux de l’époque, plus de six mille copies donnant souvent un texte falsifié» ( BN, Voltaire, n°331). En 1755 parut enfin l’édition originale en quinze livres (par M. de V***, à Louvain) que Voltaire, par prudence, refusa d’assumer, fidèle en cela à son principe: « Les philosophes doivent être comme les petits enfants: quand ceux-ci ont fait quelque chose, ce n’est jamais eux, c’est le chat qui a tout fait.» La même année sortirent d’autres éditions à des enseignes différentes. La dispersion des lieux d’impression était le seul moyen de pallier la faiblesse de la production et la lenteur des transports. C’était aussi le meilleur moyen de tourner les interdictions. (Rappelons que La Pucelle sera condamnée par décret de la cour de Rome en janvier 1757, et que huit imprimeurs et relieurs furent condamnés la même année au carcan et à trois ans de bannissement! ). Voltaire se résolut, en 1762, à en donner une première édition officielle à Genève chez Cramer. Précieux et bel exemplaire à très grandes marges (hauteur 175 mm) provenant des bibliothèques Lurde et Ruble (Cat. 1899, n°261).