1738 Londres (Paris), sans nom d'éditeur, (Prault), 1738, in-8 de (4) pp. (faux-titre et titre)-(2) pp. d'avertissement aux libraires -XVI pp. (pour les Eclaircissements nécessaires)- (4) pp. (pour la table des chapitres) - 326 pp. (paginé 3 à 328), (cf. Bengesco,Tome II, p. 29)-(12) pp. de table des matières, sans page d'errata, Portrait gravé de Voltaire, mais sans le portrait de Newton, sur le titre une vignette gravée par Duflos, rel. de l'époque, de plein veau brun, dos à nerfs orné de fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, bon ex.
2e édition, celle-ci donnée par Voltaire lui-même, après que l'ouvrage ait été imprimé une 1re fois à Amsterdam la même année, par Desbordes sous les auspices de Ledet. Cette édition revue par l'auteur est augmentée d'un 26e chapitre sur les flux et reflux. Elle est illustrée de 6 planches gravées hors-texte, de nombreuses figures gravées sur cuivre dans le texte, et d'un tableau dépliant. Cet ouvrage essentiel, introduisit véritablement la pensée de Newton en France. Voltaire découvre Newton lors de son séjour en Angleterre entre 1727 et 1729. A Cirey, où il installe un laboratoire, il se consacre à la physique et y rédige cet ouvrage. L'édition originale, publiée par Ledet en association avec Jacques Desbordes, fut imprimée sans l’autorisation de l’auteur qui avait décidé d’abandonner le projet suite au rejet de privilège en janvier 1738 et après maintes tracasseries. L'ouvrage avait paru avant que Voltaire eût envoyé la fin du 23e chap. et le 24e, dont le texte, fut rédigé par un mathématicien resté anonyme. (Bengesco, 1570, Tome II, p. 29).