Au château Fernei , , 1770 in-12, 186 pp., demi-basane havane de l'époque. (reliure très usagée)
Edition parue la même année que l"originale. Elle reproduit, selon Rochebilière, le texte de la première édition avant les cartons et ne comporte pas la préface de Voltaire. BN Voltaire 5303 ; Rochebilière 2209
Amsterdam (Genève), Jean Robert, 1770. In-8 de VIII-176 pages, plein veau marbré brun, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre beige, tranches rouges.
Edition originale de ces intéressants mémoires sur son temps et sur la cour de Louis XIV, Madame de Maintenon (qui la considérait comme sa fille), Racine qui voulut la voir dans Esther, Saint-Simon qui appréciait sa finesse... tous ces grands personnages font revivre l’esprit même de Versailles au temps du Roi Soleil. C'est Voltaire qui fit imprimer l'ouvrage, dont il disait: « tout ce que raconte madame la marquise de Caylus est vrai ». Bengesco ne semble pas avoir eu en main un exemplaire de premier état de ces mémoires, c'est à dire sans les changements et suppressions qui ont été faits aux exemplaires de l'édition, lesquels finissent tous, au milieu de la page 174 réimprimée, par ces mots "Je ne puis douter de sa tendresse pour le roi". Notre exemplaire a deux pages et demi de texte de plus et se termine au bas de la page 176 par cette phrase "C'était bien plutôt une galanterie innocente qu'une passion". [voir Deuxième partie des livres rares et curieux eu tous genres (formant le cabinet de feu M. A. Rochebilière; page 336, n°2204); Bengesco, II, 1907].