[Chez Jean Frédéric Bernard] - VOLTAIRE ; [ DESFONTAINES, Abbé ]
Reference : 66878
(1724)
Avec des additions & un recueil de Pièces diverses du même Auteur, 1 vol. in-12 reliure de l'époque plein veau marbré, reliure vernissée, dos à 5 nerf orné, Chez Jean Frédéric Bernard, A Amsterdam [Evreux ou Rouen ], 1724, VII-196 pp.
Joli exemplaire de cette édition, parue un an après l'édition originale, et attribuée à Desfontaines. "Savez-vous qu'il a fait une édition clandestine de la Henriade à Evreux, et qu'il y a mis des vers de sa façon ?" dira plus tard Voltaire à Berger. On trouvera ainsi, page 72, deux vers rajoutés par Desfontaines : "Et la religion que la science honore, Par le progrès des arts mieux triompher encore". (Bengesco, 363). Bon état (reliure vernissée avec infimes frott., ancienne trace d'ex-libris en garde, très bon état par ailleurs). Bengesco, 363
DESFONTAINES (abbé Pierre François guyot) critique français, le célèbre ennemi de Voltaire, né à Rouen (1685-1745). Il abandonna en 1715 la carrière ecclésiastique pour se consacrer à la littérature. Dès 1724 collabora au « Journal des savants », surtout connu par ses polémiques avec Voltaire qui l’avait pourtant fait libérer des galères et qu’il attaqua violemment dans « la Voltairomanie », en réponse au pamphlet de Voltaire intitulé « Le Préservatif, ou critique des Observations sur les écrits modernes et pour lequel Desfontaines lui répondit anonymement, réunissant toutes les anecdotes scandaleuses qui couraient alors contre Voltaire. (1738).
Reference : 92C26
UN ENNEMI DE VOLTAIRE. Belle lettre. Il supplie son correspondant, « Sa Grandeur », de mettre « le sceau à la grâce » qui doit le rendre à ses occupations, « après plus de deux mois d’absence et d’inquiétudes ». Il le supplie, « de vouloir bien faire attention à la circonstance des fêtes qui approchent », espérant, « que votre bonté ne me procure le moyen de les passer tranquillement chez moi … ».