Lausanne et Londres, 1766-1767, in-12, reliure plein veau marbré, dos lisse, triple filets et caissons dorés ornés, pièce de titre basane bordeaux, tranches rouges (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes abîmées, état correct
Intéressant recueil réunissant deux des principaux ouvrages publiés autour de la rupture de Hume et de Rousseau. Ce dernier, poursuivi par la censure sur le continent, était venu s'installer en Angleterre à l'invitation du célèbre philosophe écossais mais la discorde n'avait pas tardé à naître entre les deux hommes. – 1. Edition restée inconnue à Bengesco, de cette compilation des lettres publiée du vivant de l’auteur, due sans doute à Angliviel de la Beaumelle, et qui selon Grimm "a fait mourir de rire, et qu'on ne prend pas plus mauvaise opinion de l'homme illustre pour lequel le compilateur non illustre a voulu témoigner de l'aversion". – 2. Edition originale, publiée en français par Suard d'après le manuscrit anglais de Hume. L'édition anglaise "retraduite" du français, parut quelques mois plus tard. Cet ouvrage de Hume contient la version du philosophe écossais sur sa brouille avec Rousseau. Le 9 janvier 1766, par un temps glacial, deux des intellectuels les plus importants du siècle s’embarquent ensemble à Calais pour l’Angleterre : Jean-Jacques Rousseau et David Hume. Le philosophe écossais a décidé de prendre Jean-Jacques, persécuté, sous sa protection. Depuis plus de trois ans Rousseau est en effet en exil, après que son Émile ait été par jugement lacéré et brûlé sur les marches du Palais de Justice de Paris. David Hume n’a alors en France presque que des amis, Jean-Jacques presque que des ennemis. Le 21 mai de l’année suivante, hagard, au bord de la folie, Rousseau fuit l’Angleterre après une folle querelle, venimeuse, acharnée, avec le « bon David ». Que s’est-il passé ? Tout Paris bruit des éclats de la querelle. Hume décide, sous la pression des philosophes français, de rédiger un compte-rendu de cette pénible affaire, intitulé Exposé succinct de la contestation qui s’est élevée entre M. Hume et M. Rousseau, avec les pièces justificatives. Il paraît à Paris au cours de l’automne 1766. D’Alembert en a supervisé la traduction. Deux mois plus tard, il est publié en Anglais à Londres, prétendument « traduit du français ». Entre les deux éditions, Hume a rajouté des notes, en a supprimé d’autres. Au-delà de l’anecdote, qui a son importance, ce petit livre éclaire la vie quotidienne et le comportement de deux des génies de ce XVIIIe siècle européen qui en compta beaucoup. S’attacher profondément à leurs œuvres nourrit la curiosité envers les hommes qui les ont créées. Lorsqu’il s’agit de Hume et de Rousseau, rien à leur sujet ne peut nous être indifférent. – 3. Edition originale. Ayant appris la rupture survenue entre Rousseau et son protecteur, le grand philosophe écossais David Hume, Voltaire écrit à ce dernier le 24 octobre 1766 pour lui relater ses propres démêlés avec le Citoyen de Genève. Le pamphlet se termine sur une Lettre de M. de Voltaire au docteur Jean-Jacques Pansophe, texte dont Voltaire nia la paternité, inventaire cumulé des exemples démonstratifs de l’absence de bonne foi, de bon sens et de modestie chez Jean-Jacques... Bien que Voltaire ait toujours nié être l'auteur du pamphlet, ses contemporains furent unanimes à le lui attribuer, de même que les bibliographes.
Mercure de France, 1965, in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Le Temps retrouvé)
Ces Mémoires datent de 1759, l'année de Candide. Jamais les petits violons de M. de Voltaire n'ont fait entendre musique plus vive et plus entraînante. Mais que le lecteur n'attende pas la moindre confidence. Qu'il n'attende même pas un récit complet des événements auxquels Voltaire fut mêlé dans la période qu'il raconte. S'il feint d'écrire son autobiographie, son propos est autre : il procède à un règlement de comptes. Dans son esprit, ses Mémoires ne doivent pas tant servir "à la vie de M. de Voltaire" qu'à la vie du roi Frédéric II de Prusse. Ce livre a d'ailleurs été autrefois édité sous le titre Vie privée du roi de Prusse. Le mélange de ressentiment et d'admiration est évident. Le ressentiment n'a pas rendu Voltaire injuste : il n'a fait qu'aiguiser sa lucidité. Le texte est suivi d'un choix de lettres qui donnent un autre éclairage sur ce que l'on a appelé l'aventure prussienne de Voltaire. Cette édition permet de se faire une idée complète de ce que furent les relations du poète et du roi.
1778 1778, aux dépens de la société typographique, à Bouillon. 3 vol. in-8 (20.5 x 13 cm) reliés de 304; 320 et VI-136 pages.Superbe reliure de l'époque plein veau raciné fauve clair , dos lisse richement orné de caissons, filets, frises, fleurons, tomaison, titre, et date en queue, frappés à l'or fin. Pièces de titre en maroquin vert et tomaison rouge , filet doré en encadrement des plats, Ouvrage illustré d'un frontispice, 16 planches; 1 frontispice, 19 planches; 1 frontispice, 20 planches. Précieuse édition illustrée collective des Romans et Contes de Voltaire (Bengesco, I, no. 1522). "57 figures par Marillier, Martini, Moreau et surtout Monnet (52 sur les 57i), 13 vignettes en-tête par Monnet, 1 fleuron aux titres et 1 portrait de Voltaire gravé par Cathelin d'après Quentin De La Tour en frontispice du premier vol. "(Cohen, col. 1038).On trouvera dans cette édition : Zadig, La Princesse de Babylone, Le Blanc et le noir, Micromégas, Candide ou l'optimisme + une trentaine de contes en prose et en vers.
1924 Conte de Voltaire.Bois et Burins de Latapié. 1924 Paris,Jonquières,1924 ; in-12 broché , 2ff.,141pp.,1f. Illustré dans le texte de 12 bois tirés en brun rouge et hors texte de 4 burins en couleurs. Tirage total à 1550 exemplaires numérotés, celui-ci n°12, faisant parti des 55 exemplaires sur papier du Marais
Ray cord A3*
P., Laplace, Sanchez et Cie., s.d. (1885), in-12, xii-610 pp, 4 belles gravures finement coloriées par M. Geoffroy, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs filetés, titre et caissons ornés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
La grande édition des oeuvres complètes de Voltaire, publiée en 1778 peu avant sa mort, commençait par le théâtre : à ses yeux, celui-ci constituait, avec sa poésie épique, son meilleur titre de gloire. En effet, Voltaire a été perçu par ses contemporains, et s’est considéré lui-même comme le plus grand poète dramatique du XVIIIème siècle, ce qui doit bien évidemment nous surprendre : aujourd’hui on ne joue plus ses pièces, et d’autres auteurs, comme Beaumarchais et Marivaux, et dans une moindre mesure Diderot, ont pris toute la place. Tantôt en effet, on le juge à l’aune de la tragédie classique, et il apparaît comme un pâle épigone de Racine, tantôt on l’oppose à l’énergie et à la truculence du Romantisme, et il fait pâle figure face à Shakespeare redécouvert et à Hugo. Voltaire lui-même a d’ailleurs contribué à cet effacement, en sacralisant à outrance l’oeuvre de Racine – ce qui mènera à l’éreintement définitif prononcé par V. Hugo dans les Contemplations : « Sur le Racine mort le Campistron pullule ».
P., Ménard et Desenne, 1821, 2 vol. in-12, 298 et 314 pp, reliure demi-veau glacé, dos à 4 nerfs soulignés à froid, pièces de titre et de tomaison chagrin brun (rel. de l'époque), mors faibles, trace de mouillure en marge sup., état correct, ex. sur vergé
S'il est une figure qui ne cessa de fasciner Voltaire, c'est assurément celle de Pierre le Grand. En 1731 déjà, l'Histoire de Charles XII laissait percevoir la séduction exercée par l'empereur de Russie sur le philosophe. Comme souvent pour la rédaction de ses ouvrages historiques, Voltaire utilisa des documents imprimés et manuscrits pour la rédaction de l'ouvrage. Ici, ce furent principalement des sources fournies par le conte Ivan Ivanovitch Schouvalov, chambellan et favori de l'Impératrice Elisabeth Petrovna, qui avait commandé l'oeuvre à Voltaire.Tous les matériaux nécessaires lui furent envoyés par l'Académie des sciences de Russie ; Voltaire n'eut alors "qu'à plonger à pleines mains au milieu de richesses de toutes espèces": notes, récits, mémoires, extrait du journal de Pierre-le-Grand, ainsi "qu'une foule de pièces historiques et critiques".
Paris, Baudouin freres, 1825-1828. 75vol. in-8. Demi-basane vert bronze, dos à nerfs orne' de filets dores, titres en lettres dorees, tranches mouchetees (rel. ep.). Portrait de Voltaire grave' par Hopwood au tome I ; figures in texte dans les vol. 41 et 42 de Physique. Vol. I : Vie de Voltaire [par Condorcet] ; vol. 2 a' 9 : Theatre ; vol. 10 a' 12 : Commentaires ; vol. 13 : La Henriade ; vol. 14 : La Pucelle d'Orleans ; vol. 15 : Poemes et discours ; vol. 16 : Contes, satires, odes, stances ; vol. 17 : Epitres et poesies melees ; vol. 18-19 : Melanges litteraires ; vol. 20 a' 24 : Essai sur les mÂ?urs ; vol. 25 a' 27 : Siecle de Louis XIV ; vol. 28-29 : Siecle de Louis XV ; vol. 30 : Histoire de Charles XII ; vol. 31 : Histoire de Russie ; vol. 32-33 : Annales de l'Empire ; vol. 34 : Histoire du Parlement ; vol. 35 a' 37 : Melanges historiques ; vol. 38 a' 40 : Politique et legislation ; vol. 41-42 : Physique ; vol. 43 a' 48 : Philosophie ; vol. 49-50 : Dialogues ; vol. 51 a' 58 : Dictionnaire philosophique ; vol. 59-60 : Romans ; vol. 61 : Faceties ; vol. 62 a' 72 : Correspondance generale. Les vol. 73-74 : Correspondance avec les souverains, et 75 : Correspondance avec D'Alembert, petit accident sur le volume 74 coiffe à consolider sinon tres bon etat
RAY D1
1800 AN VIII, 1800, 3 tomes In-18 de l'imprimerie Didot l'ainé et de Firmin Didot Edition Steréotype Parfait état , reliure demi veau, à coins, dos lisse tres bien décoré avec peices de titres et auteur chagrin rouge , et tomaison verte
Sans lieu, ni éditeur [Genève, chez les Frères Cramer], 1775, in-8°, 355 pp, un portrait gravé en frontispice, texte encadré, reliure plein veau marbré, dos lisse à caissons ornés, pièce de titre basane bordeaux, coupes filetées, tranches marbrées (rel. de l'époque), manque une pièce de titre, pt épidermure au 2e plat, bon état (tome 21 des oeuvres complètes)
L'Histoire de Charles XII est celle d'un roi guerrier et du chef d'un grand pays du Nord. A la fin du XVIIe siècle la Suède s'étendait en Carélie, en Poméranie aux duchés de Brême et de Verden. Le jeune roi était bien jeune et son redoutable voisin le tsar Pierre, bien puissant, bien assez en tout cas pour tenter de mettre la main sur tout l'Orient de la mer Baltique et, signant une entente avec le roi de Pologne, tenter d'enlever à la Suède "tous ces pays qui sont entre le golfe de Finlande, la mer Baltique, la Pologne et la Moscovie..." — L'Histoire de Charles XII est un chef-d'oeuvre de la littérature française. Chef-d'oeuvre d'élégance, de pittoresque, de clarté, que Voltaire publia en 1731, à 37 ans. L'amour de la gloire l'avait attiré vers un tel personnage, qui brillait au nord de l'Europe par ses exploits et ses malheurs. Pour écrire l'Histoire de Charles XII, « l'homme le plus extraordinaire peut-être qui ait jamais été sur la terre », Voltaire eut la chance de pouvoir interroger les témoins et parfois les acteurs. Charles XII, orphelin à 15 ans, se proclama roi de Suède lui-même, se couronnant des ses propres mains. En 1700, à 18 ans, il soumet le Danemark, puis, en tête de 8 000 hommes, met les « Moscovites » en déroute. Il occupe Varsovie en 1704, attaque la Russie en 1708, investit l'Ukraine, est vaincu le 8 juillet 1709 au siège de Pultava, par Pierre Ier. « Prisonnier chez les Russes ? Allons plutôt chez les Turcs ! » Il reste cinq années fort mouvementées chez le Sultan, regagne la Suède à cheval, réorganise son armée, envahit la Norvège, et meurt – assassiné ? – au siège de Fredrikshald, fin 1718, à 37 ans. Sa mort reste la plus mystérieuse des grandes morts de l'Histoire. Telle est l'Histoire de Charles XII, « moitié Alexandre, moitié Don Quichotte », que nous conte, dans un style aussi noble que superbe, un Voltaire fasciné.
1877 LEMERRE Alphonse. 1877 - 1879. In-16In-16 Carré. .trois tomes reliés demi basane fauve , bandes rouges pour titres et tomaison dos à quatre nerfs etat superbe Intérieur frais. 275 + 410 + 405 pages. Frontispice en noir et blanc, avec serpente. Bandeau, lettrines et culs-de-lampe. Couverture parchemin conservée . Avec notice, note & viriantes par Frédéric Dillayefait parti d'un tirage limité à 100 exemplaires sur papier Whatmantres bel objet
Ray A1*
4 volumes reliés demi chagrin bordeaux , Paris, René hilsum , 1931; in-8, Genie de la france
Ray H1*
A LAUZANNE GRASSET ET COMP 17727 vol ,tome 2,3, 4,5, 6, 7, 8, in 8 , reliure d'epoque en veau glacé , filets sur les plats, dos lisse, faux nerfs, caissons pieces de titre , toutes tranches dorées nombreuses gravures, Eisen ,Gravelot, , superbe , photos sur demlande
Ray W5*
, , 1765-1768. 1. VOLTAIRE. Le Philosophe ignorant. Genève, Cramer, 1766. In-8 de VII-(1)-168 pp. 2. VOLTAIRE. L’Homme aux Quarante Écus. Sans lieu, 1768. In-8 de 124 pp. 3. VOLTAIRE. Les Droits des hommes et les usurpations des autres. Traduit de l'italien. Amsterdam (Genève, Cramer), 1768. In-8 de 48 pp. 4. VOLTAIRE. L’Épître aux Romains, par le comte Passeran. Traduit de l'italien. (Genève, Cramer, 1768). In-8 de 42 pp. Manque le faux-titre.5. VOLTAIRE. La Profession de foy des théistes, par le comte Da... au R.D. Traduit de l'allemand. (Genève, Cramer, 1768). In-8 de 39 pp., titre en rouge et noir.6. VOLTAIRE. A Mademoiselle Clairon. Sans lieu, 1765. In-8 de 4 pp.7. VOLTAIRE. Réponse de M. de Voltaire à M. l'abbé d'Olivet, etc. (Paris, 1767). In-8 de 18 pp. 8. VOLTAIRE. Lettre sur les panégiriques, par Irénée Aléthès, professeur en droit dans le canton suisse d'Uri. (Genève, Cramer, 1767). In-8 de 15 pp.9. [LARCHER (Pierre-Henri)]. Supplément a la Philosophie de l'histoire de feu M. l'abbé Bazin, nécessaire à ceux qui veulent lire cet ouvrage avec fruit. Amsterdam, Changuion. 1767. In-8 de 309-(1) pp. 10. [GUÉNÉE (Antoine)]. Lettre du rabin Aaron Mathathaï à Guillaume Vadé, traduite du hollandois par le lévite Joseph Ben-Jonathan, et accompagnée de notes plus utiles. Amsterdam, A. Root, 1765. In-8 de 24 pp.11. [LARCHER (Pierre-Henri)]. Réponse a la Défense de mon oncle, précédée de la Relation de la mort de l'abbé Bazin ; et suivie de l'Apologie de Socrate, traduite du grec de Xénophon. Amsterdam, Changuion, 1767. In-8 de 64 p. Manque le feuillet B4 (pages 27-28). 11 pièces reliées en 1 vol. in-8, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
1. Tirage différent de l’originale. Titre et texte divisé en 56 paragraphes, encadrés. À la suite se trouvent quatre petits morceaux : "Petite digression [sur les Quinze-vingt, ou les Aveugles juges des couleurs"], "Avanture indienne, traduite par l'Ignorant», "Petit commentaire de l'Ignorant sur l'"Éloge du Dauphin de France"", composé par M. Thomas", "Supplément au Philosophe ignorant : André Destouches à Siam". L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 40772. Édition faite d'après la deuxième édition de Genève, publiée l'année de l'originale. Des extraits de ces rêveries physiocratiques furent d'abord imprimés dans le Mercure de France, juillet et août 1768. Ce livre est dirigé contre la Richesse de l'État de Roussel de La Tour (1763), et contre L'Ordre naturel et essentiel des sociétés politiques de Le Mercier de La Rivière (1767). « C'est une oeuvre de progrès, célébrant la marche de la raison, de la tolérance, de l'expérience, à l'instar des autres écrits issus de ce Ferney que Voltaire, seigneur de village, a organisé et revalorisé à l'instar de la métairie de Candide. La parole rejoint ici les actes. L'une et l'autre étant exemplaires » (J. Vercruysse). Bengesco, 1482 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 2797. 3. Édition originale. Cette diatribe contre les papes est composée de sept articles. Le point de départ est de savoir si un prêtre du Christ devrait être souverain ; Voltaire rejette la prétendue suzeraineté des papes sur tout royaume « Les papes n'ont pas un pouce de terre en souveraineté qui n'ait été acquis par des troubles ou par des fraudes ». La cour de Rome condamna l'ouvrage le 11 août 1769. Bengesco, 1767, 1 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4182. 4. Édition originale. Bengesco, 1764, 1 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4172. 5. Édition originale. Ouvrage adressé au roi de Prusse, la dernière initiale P., étant probablement omise. Bengesco, 1762 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4166.6. Épître versifiée publiée sans notes sous le voile de l'anonyme, adressée à l'actrice Claire Josèphe Hippolyte Léris de La Tude dite Mademoiselle Clairon (1723-1803) qui créa de nombreuses pièces de Voltaire. Bengesco, n 806, 2 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 2190.7. Édition originale. Le titre de départ porte : "Réponse de M. de Voltaire à M. l'abbé d'Olivet sur la nouvelle édition de la "Prosodie", à Ferney, 5 janvier 1767". La lettre est suivie de la satire : "Éloge de l'hypocrisie”. Bengesco, n°1944 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 5034.8. Édition originale. Bengesco, n°1740 ; L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4107.9. Édition originale attribuée à Larcher dont le Supplément est en réalité une réponse à La Philosophie de l'histoire. Par feu l'Abbé Bazin (Amsterdam, chez Changuion, 1765) publiée par Voltaire ; la pièce servit aussi comme Introduction aux Nouveaux mélanges philosophiques, critiques, etc. Dès 1769, Voltaire figura sous le titre de Discours préliminaire, en introduction à l'Essai sur les moeurs dans le tome VIII des oeuvres publiées par Cramer. L’Oeuvre imprimé de Voltaire à la BN, 3090.10. Édition originale. Attribuée à tort par Barbier à Voltaire, cette lettre est en réalité de l'abbé A. Guénée. Bengesco, n°2391.11. Édition originale. Par P.-Henri Larcher, d'après Barbier. "La Défense de mon oncle" a été publiée en 1767 par Voltaire, en réponse au "Supplément à la Philosophie de l'histoire de feu M. l'abbé Bazin, nécessaire à ceux qui veulent lire cet ouvrage avec fruit", dû à P.-H. Larcher et publié la même année. L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la B.N., 4115.
1788 Genève, 1788.In-18 (128 x 80 mm). 304 pp. Illustré d'un portrait de Jeanne d'Arc, d'un portrait de Voltaire assis avec Jeanne d'Arc à ses côtés, et de 18 figures libres hors texte attribuées à Marillier. (Rares rousseurs, quelques très pâles mouillures.)Reliure d'époque tres soignée , veau raciné , filet doré encadrant les plats, dos lisse orné,toutes tranches dorées.
1874 "Précédé d'une introduction par M. Edouard Fournier. Nouvelle édition ornée de vingt portraits en pied coloriés. Dessins de M. Geffroy, sociétaire de la Comédie française " .Laplace, Sanchez 1874 Important volume in-8 relié demi-chagrin rouge à coins, dos orné, tête dorée, XXII- 791 pp. Texte sur deux colonnes. Illustré de 20 portraits coloriés hors-texte. Edition sur papier de haute qualité , non rogné devant ... Les illistrations sont en version couleurs à gauche face à la gravure en noir sur la droite . Parfait état , bel objet reliure non signée (et pourtant ....!) interieur tres frais sans rousseurs ....
Ray V1*
La Haye, Chez Gosse Junior, Libraire, 1777. Petit in-12 , 216 pages, illustré d'un frontispice portrait. Superbe reliure d'époque plein veau marbré, dos lorné de fleurs et filets dorés, pièce de titre de maroquin vert, triple encadrement sur les plats, tranches dorées,
superbe etat comme neuf, photos sur demande ray ETP
1890 PARIS LIBRAIRIE DES BIBLIOPHILES 1890 2 VOLUMES RELIES EN DEMI MAROQUIN MARRO DOS A NERFS RICHEMENT DECORES
Ray W5*
Londres, Jean Nourse, 1753 2 tomes reliés in-12, xii-225 pp. 1 f. blanc, 2 ff., 268 pp.,plein veau superbe travail de reliure d'epoque , filets dorés sur les tranches des plats, parfait etat , dos lisse orné, pièce de titre mar. rouge, tranches rouges , etat exceptionel .
Ray vitrine galerie
A Genève, 1777. Portrait frontispice de voltaire gravé par Nicolas De Launay, d'après Clément-Pierre Marillier. Reliure plein veau d'époque. Dos lisse richement décoré. Pièce de titre maroquin vert. Triple filet doré encadrant les plats. Tranches dorées. Très bon état. Format in-16°, photos sur demande
Ray PF 5
, , 1753-1767. 13 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau havane marbré, dos orné à nerfs, pièces de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil annoté à l'encre du temps, précédé d'une table des titres manuscrite. Toutes les pièces sont de Voltaire, sauf mention contraire.1.VOLTAIRE. Le Huron, ou l'Ingénu. Seconde édition. À Lausanne, 1767 (Paris, Lacombe). 2 parties en 1 vol. in-12 de (2)-118-120 pp. Deuxième édition publiée l'année de l'originale, la première sous le titre du Huron. Relié sans les deux faux-titres (parties I et II). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 2824 ; Bengesco, n° 1471.2. [GIRAUD (Claude Marie)]. Épître du diable à M. de V***. A Genève. Sans lieu, 1760. In-12 de 21 pp. Edition originale. Vignette gravée sur le titre. Bengesco, 2330.3. VOLTAIRE. Réponse de M. de Voltaire aux Épîtres du Diable. Sans lieu, 1762. In-12 de 8 pp. Deuxièmé édition. Relié sans le feuillet de titre. Oeuvre imprimé, 5575 ; Bengesco, 23304. VOLTAIRE. Relation de la maladie, de la confession, de la mort et de l'apparition du jésuite Bertier, avec la Rélation du voyage de Frère Garassise, et ce qui s'ensuit, en attendant ce qui s'ensuivra. Sans lieu (Genève, Cramer), 1760. In-12 de 54 pp. Troisième édition. Facétie qu'on attribua aussi à Grimm mais qui est bien de Voltaire. L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1641.5. [COYER (Gabriel-François)]. Lettre au R. P. Berthier, sur le matérialisme. A Geneve (Paris), 1759. In-12 de 77 pp. Edition originale.6. VOLTAIRE. Les Quand, notes utiles, sur un discours prononcé devant l'Académie françoise, le 10 mars 1760. Sixième édition, augmentée des Si et des Pourquoi (de l'abbé Morellet). À Genève, (1760). In-12 de 20 pp. Contrefaçon imprimée en rouge, vraisemblablement lyonnaise car imprimée sur papier du Forez. Libelle dirigé contre Le Franc de Pompignan. L'Oeuvre imprimé de V., 3900 ; Bengesco, 1644.7. VOLTAIRE. Les VII "quand" en manière des VIII de M. de V***, ou Lettre d'un apprenti bel-esprit qui ne manque pas de sens commun, à M. son père, en province, pour lui donner bonne opinion de lui. S.l.n.d. (1760). In-12 de 11 pp. L'Oeuvre imprimé de V., 3906.8. VOLTAIRE. Les Car, à M. Le Franc de Pompignan. Par M. de V… S.l.n.d. (Genève, Cramer, 1761). In-16 de 4 pp. Premier tirage. Titre de départ seulement. Écrit à l'occasion de la publication par Le Franc de Pompignan de l'Éloge historique de Mgr le duc de Bourgogne (Paris, 1761). L'Oeuvre imprimé de V., 3882 ; Bengesco,1665.9. VOLTAIRE. Le Codicile de Monsieur de Voltaire, trouvé dans ses papiers après son décès. Genève, 1762. In-12 de 13 pp. Edition originale. Oeuvre imprimé, 5434 ; Bengesco, 2385, 2.10. VOLTAIRE. Le Russe à Paris. Sans lieu, 1760. In-12 de 16 pp. Tirage publié l'année de l'originale. Le titre de départ indique petit poème en vers alexandrins, composé à Paris au mois de mai 1760 par M. Ivan Alethof, secrétaire de l'ambassade russe. Le poème est suivi de notes. L'Oeuvre imprimé de V., 2382 ; Bengesco, 688. 11. VOLTAIRE. Lettre de M. de Voltaire, de l'Académie Française, à M. l'abbé d'Olivet, chancelier de la même Académie au Château de Ferney, 20 août 1761. S.l.n.d. (Paris, 1761). In-12 de 15 pp. Tirage parisien publié l'année de l'originale. Titre de départ. Au sujet du Commentaire sur Corneille, des conditions de souscription et des principaux souscripteurs. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 1937.12. VOLTAIRE. [Oeuvres mêlées d'un auteur célèbre, qui s'est retiré de France. Berlin (Paris), 1753.] In-12 de 45 pp. Tirage inconnu de Bengesco et l'Oeuvre imprimé - relié sans la page de titre. Recueil à pagination continue, qui contient : Diatribe du Docteur Akakia ; Décret de l'Inquisition, et Rapport des professeurs de Rome, au sujet d'un prétendu président, Le Jugement des professeurs du Collège de la sapience ; Défense de Milord Bollingbroke, par le Docteur Good Natur'd Wellwisher, chapelain du comte de Chesterfield, traduit de l'anglois. L'Oeuvre imprimé de V., 3869 et Bengesco, 2180 pour un tirage de 60 pp. 13. VOLTAIRE. Lettre civile et honnête à l'auteur malhonnête de la Critique de l'Histoire universelle de M. de V***", qui n'a jamais fait d'Histoire universelle, le tout au sujet de Mahomet. À Genève, 1760. In-12 de 44 pp., titre encadré. Edition originale. Réponse à l'ouvrage anonyme Critique de l'Histoire universelle de M. de Voltaire, au sujet de Mahomet et du mahométisme. L'Oeuvre imprimé de V., 5033 ; Bengesco, 3897.
VOLTAIRE *Correspondance de Voltaire et du Cardinal de Bernis. Depuis 1761 jusqu'à 1777. 1799 An VII de la République, Dupont, l'éditeur, Paris. Édition Originale de ces 99 lettres, dont 54 de Voltaire et 45 de Bernis. 276 pages. + *Lettres inédites de Voltaire adressées à madame la comtesse de Lutzelbourg: auxquelles on a joint une lettre autographe de Voltaire, gravée par Miller 1812, chez Masse, Delaunay, de l'imprimerie de Gillé, Paris. 139 pages. Rare et précieuse édition originale. Ces 2 volumes ont été édités plus tardivement, faisant office de complément au 75 tomes précédents des oeuvres complètes de Voltaire, chez Kehl. 2 vol. in-8, reliures plein veau blond raciné, dos lisse orné de décors Grecs, fleurons, filets, frises, tomaison, et titre, frappés à l'or fin. Pièces de titre en maroquin rouge. Frises dorées en encadrement des plats. Bon état, quelques petits frottements sur les coiffes. Bon
London, 1733. 8vo. Bound in a lovely, contemporary English Cambridge-style full calf binding with a plain spine with five raised bands. Spine a bit cracked vertically and with minor loss to capitals. Corners a bit bumped and adges of boards a bit worn. Binding overall nice and tight. Small damp stain at the lower blank corner of the first few leaves, otherwise a very good, clean copy on thick, crisp paper. (16, -including preface, contents, advertisements), 253, (1), (18, -Index) pp.
The important actual first edition of this highly celebrated key work of the Enlightenment, in which the anecdote of how Newton discovered gravity (the story about Newton and the falling apple) appeared for the first time, together with the description of the difference between the physical world view of the English and the French (the ""plenum"" and the ""vacuum""). This seminal work, in which Voltaire famously depicts British philosophy, science, society and culture, in comparison to French, can be viewed as the Enlightenment equivalent to Tocqueville's ""Democracy in America"". This series of essays, which is based on Voltaire's experiences when living in England, was actually written by Voltaire mostly in English, which he mastered to perfection. It has often been presumed that the first edition of the work was that published in French in 1734, but actually, the present English edition constitutes the actual first appearance of the work as well as the version that is closest to Voltaire's intention, as the French language version is the re-written one, and the English version the original. Curiously, almost all modern English versions are translations into English of the French edition, instead of the original English version, making this edition of the utmost importance.After the original English edition of 1733, two French editions soon followed (the first in 1734). Unlike the British, the French resented the book, and already in 1734, the French Parliament issued an order for the author's arrest and condemned the work, causing the impact of it in France to be delayed. The book was burned for being ""dangerous to religion and civil order"". At the same time, the work became a bestseller in Britain, and as much as 14 editions of the work were published in the eighteenth century. ""Inspired by Voltaire's two-year stay in England (1726-8), this is one of the key works of the Enlightenment. Exactly contemporary with Gulliver's Travels and The Beggar's Opera, Voltaire's controversial pronouncements on politics, philosophy, religion, and literature have placed the Letters among the great Augustan satires. Voltaire wrote most of the book in English, in which he was fluent and witty, and it fast became a bestseller in Britain. He re-wrote it in French as the Lettres philosophiques, and current editions in English translate his French."" (Nicholas Cronk, Introduction to the Oxford's Classics edition from 1999).The great French philosopher Voltaire was greatly impressed by the philosophical and scientific achievements of the English, especially those of Newton, Locke, and Bacon. As a disseminator of scientific knowledge, Voltaire came to play a great rôle in the popularization of Newtonian science and its discoveries, the present work being a prime example. Although the work was condemned by the French authorities, it still came to play a great rôle in the spreading of Newtonian ideas in France. The present work generally came to play a dominant rôle in Enlightenment accounts of the history of science and philosophy. The work focuses on British science and thought and uses the accounts of these to emphasize what is lacking in French society and French thought. The work is generally very critical towards the French ""ancient régime"", and when Voltaire here discusses the emergence of empiricism, it is viewed as an English tradition that stands in opposition to the French rationalist tradition (with Descartes as the prime example). This view is taken over by the following Enlightenment historians of science and philosophy, e.g. d'Alembert (see for instance his ""Preliminary Discourse"" of 1751). Some of the most influential passages of the work are probably those on Bacon (who Voltaire sees as the founder of modern experimental science), Newton, and Descartes. Letters XIV, on Descartes and Newton, XV, on attraction, and XVI, on Newton's Optics (from 1704), are among the most influential essays of the work. In XVI Voltaire reflects upon Newton's ""Optics"" and the way that he rejected Descartes' theory and set out his own account of the properties of light. In XV he presents the first account of Newton and the falling apple: ""As he was walking one Day in his Garden, and saw some Fruits fall from a Tree, he fell into profound Meditation on that Gravity, the Cause of which had so long been sought, but in vain, by all the Philosophers, whilst the Vulgar think there is nothing mysterious in it. He said to himself, that from what height soever, in our Hemisphere, those Bodies might descend, their Fall wou'd certainly be in the Progression discover'd by Galileo" and the Spaces they run thro' would be as the Square of the Times. Why may not this Power which causes heavy Bodies to descend, and is the fame without any sensible Diminution at the remotest Distance from the Center of the Earth, or on the Summits of the highest Mountains" Why, said Sir Isaac, may not this Power extend as high as the Moon?..."" (pp. 127-28).But perhaps the most famous passage in the volume is the opening of Letter XIV: ""A Frenchman who arrives in London, will find Philosophy, like every Thing else, very much chang'd there. He had left the World a ""plenum"", and he now finds it a ""vacuum"". At Paris the Universe is seen, compos'd of Vortices of subtile Matter" but nothing like it is seen in London. In France, 'tis the Pressure of the Moon that causes the Tides but in England 'tis the Sea that gravitates towards the Moon" so that when you think that the Moon should make it Flood with us, those Gentlemen fancy it should be Ebb, which, very unluckily, cannot be prov'd..."" (pp. 109-10).
London, C. Davis and A. Lyon, 1733. 8vo. Lovely contemporary full Cambridge-style binding with five raised bands to spine and blindstamped ornamental borders to boards. . Double gilt line-borders to boards. All edges of boards with gilt borders. Gilt title to spine. Hinges neatly and professionally re-inforced. Internally very nice, clean, and fresh. A lovely, crisp, and large copy with good margins, printed on heavy, fine paper. (16, -including preface, contents, advertisements), 253, (1), (18, -Index) pp.
The important actual first edition of this highly celebrated key work of the Enlightenment, in which the anecdote of how Newton discovered gravity (the story about Newton and the falling apple) appeared for the first time, together with the description of the difference between the physical world view of the English and the French (the ""plenum"" and the ""vacuum""). This seminal work, in which Voltaire famously depicts British philosophy, science, society and culture, in comparison to French, can be viewed as the Enlightenment equivalent to Tocqueville's ""Democracy in America"". This series of essays, which is based on Voltaire's experiences when living in England, was actually written by Voltaire mostly in English, which he mastered to perfection. It has often been presumed that the first edition of the work was that published in French in 1734, but actually, the present English edition constitutes the actual first appearance of the work as well as the version that is closest to Voltaire's intention, as the French language version is the re-written one, and the English version the original. Curiously, almost all modern English versions are translations into English of the French edition, instead of the original English version, making this edition of the utmost importance.After the original English edition of 1733, two French editions soon followed (the first in 1734). Unlike the British, the French resented the book, and already in 1734, the French Parliament issued an order for the author's arrest and condemned the work, causing the impact of it in France to be delayed. The book was burned for being ""dangerous to religion and civil order"". At the same time, the work became a bestseller in Britain, and as much as 14 editions of the work were published in the eighteenth century. ""Inspired by Voltaire's two-year stay in England (1726-8), this is one of the key works of the Enlightenment. Exactly contemporary with Gulliver's Travels and The Beggar's Opera, Voltaire's controversial pronouncements on politics, philosophy, religion, and literature have placed the Letters among the great Augustan satires. Voltaire wrote most of the book in English, in which he was fluent and witty, and it fast became a bestseller in Britain. He re-wrote it in French as the Lettres philosophiques, and current editions in English translate his French."" (Nicholas Cronk, Introduction to the Oxford's Classics edition from 1999).The great French philosopher Voltaire was greatly impressed by the philosophical and scientific achievements of the English, especially those of Newton, Locke, and Bacon. As a disseminator of scientific knowledge, Voltaire came to play a great rôle in the popularization of Newtonian science and its discoveries, the present work being a prime example. Although the work was condemned by the French authorities, it still came to play a great rôle in the spreading of Newtonian ideas in France. The present work generally came to play a dominant rôle in Enlightenment accounts of the history of science and philosophy. The work focuses on British science and thought and uses the accounts of these to emphasize what is lacking in French society and French thought. The work is generally very critical towards the French ""ancient régime"", and when Voltaire here discusses the emergence of empiricism, it is viewed as an English tradition that stands in opposition to the French rationalist tradition (with Descartes as the prime example). This view is taken over by the following Enlightenment historians of science and philosophy, e.g. d'Alembert (see for instance his ""Preliminary Discourse"" of 1751). Some of the most influential passages of the work are probably those on Bacon (who Voltaire sees as the founder of modern experimental science), Newton, and Descartes. Letters XIV, on Descartes and Newton, XV, on attraction, and XVI, on Newton's Optics (from 1704), are among the most influential essays of the work. In XVI Voltaire reflects upon Newton's ""Optics"" and the way that he rejected Descartes' theory and set out his own account of the properties of light. In XV he presents the first account of Newton and the falling apple: ""As he was walking one Day in his Garden, and saw some Fruits fall from a Tree, he fell into profound Meditation on that Gravity, the Cause of which had so long been sought, but in vain, by all the Philosophers, whilst the Vulgar think there is nothing mysterious in it. He said to himself, that from what height soever, in our Hemisphere, those Bodies might descend, their Fall wou'd certainly be in the Progression discover'd by Galileo" and the Spaces they run thro' would be as the Square of the Times. Why may not this Power which causes heavy Bodies to descend, and is the fame without any sensible Diminution at the remotest Distance from the Center of the Earth, or on the Summits of the highest Mountains" Why, said Sir Isaac, may not this Power extend as high as the Moon?..."" (pp. 127-28).But perhaps the most famous passage in the volume is the opening of Letter XIV: ""A Frenchman who arrives in London, will find Philosophy, like every Thing else, very much chang'd there. He had left the World a ""plenum"", and he now finds it a ""vacuum"". At Paris the Universe is seen, compos'd of Vortices of subtile Matter" but nothing like it is seen in London. In France, 'tis the Pressure of the Moon that causes the Tides but in England 'tis the Sea that gravitates towards the Moon" so that when you think that the Moon should make it Flood with us, those Gentlemen fancy it should be Ebb, which, very unluckily, cannot be prov'd..."" (pp. 109-10).
VOLTAIRE (François-Marie AROUET, dit) - BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin CARON de, imp. par) - CONDORCET (Nicolas, Marquis de).
Reference : 30620
(1785)
S.l. [Kehl], de l'Imprimerie de la Société littéraire typographique, 1785 (1789 pour le dernier volume). 92 vol. au format in-12 (178 x 108 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 527 pp. ; 2 ff. n.fol. et 492 pp. ; 2 ff. n.fol. et 484 pp. ; 2 ff. n.fol. et 504 pp. ; 2 ff. n.fol. et 544 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 466 pp. ; 2 ff. n.fol. et 500 pp. ; 2 ff. n.fol., 526 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol., 462 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol. et 471 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 452 pp. ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 451 pp. ; 2 ff. n.fol. et 460 pp. ; 2 ff. n.fol. et 461 pp. ; 2 ff. n.fol. et 498 pp. ; 2 ff. n.fol. et 444 pp. ; 2 ff. n.fol. et 396 pp. ; 2 ff. n.fol. et 368 pp. ; 2 ff. n.fol. et 412 pp. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 412 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 538 pp. ; 2 ff. n.fol. et 437 pp. ; 2 ff. n.fol. et 535 pp. : 2 ff. n.fol. et 428 pp. ; 2 ff. n.fol. et 399 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol. et 328 pp. ; 2 ff. n.fol. et 384 pp. ; 2 ff. n.fol. et 438 pp. ; 2 ff. n.fol. et 367 pp. ; 2 ff. n.fol., 379 pp. et 1 f. bl. ; 2 ff. n.fol. et 413 pp. ; 2 ff. n.fol. et 340 pp. ; 2 ff. n.fol., 312 pp. xiv planches dépliantes in fine ; 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 390 pp. ; 2 ff. n.fol. et 504 pp. ; 2 ff. n.fol. et 444 pp. ; 2 ff. n.fol. et 368 pp. ; 2 ff. n.fol. et 360 pp. ; 2 ff. n.fol. et 539 pp. ; 2 ff. n.fol. et 538 pp. ; 2 ff. n.fol. et 502 pp. ; 2 ff. n.fol. et 526 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 515 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 559 pp. ; 2 ff. n.fol. et 476 pp. ; 2 ff. n.fol. et 383 pp. ; 2 ff. n.fol. et 396 pp. ; 2 ff. n.fol. et 356 pp. ; 2 ff. n.fol. et 311 pp. ; 2 ff. n.fol. et 312 pp. ; 2 ff. n.fol. et 398 pp. ; 2 ff. n.fol. et 394 pp. ; 2 ff. n.fol. et 461 pp. ; 2 ff. n.fol. et 491 pp. ; 2 ff. n.fol. et 524 pp. ; 2 ff. n.fol. et 519 pp. ; 2 ff. n.fol. et 488 pp. ; 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol. et 467 pp. ; 2 ff. n.fol. et 487 pp. ; 2 ff. n.fol. et 528 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 479 pp. ; 2 ff. n.fol. et 527 pp. ; 2 ff. n.fol. et 547 pp. ; 2 ff. n.fol. et 515 pp. ; 2 ff. n.fol. et 478 pp. ; 2 ff. n.fol. et 468 pp. ; 2 ff. n.fol. et 467 pp. ; 2 ff. n.fol. et 480 pp. ; 2 ff. n.fol. et 442 pp. ; 2 ff. n.fol. et 464 pp. ; 2 ff. n.fol. et 429 pp. ; 2 ff. n.fol. et 439 pp. ; 2 ff. n.fol. et 406 pp. ; 2 ff. n.fol. et 451 pp. ; 2 ff. n.fol. et 452 pp. ; 2 ff. n.fol. et 432 pp. ; 2 ff. n.fol. et 403 pp. ; 2 ff. n.fol. et 372 pp. ; 3 ff. n.fol. et 582 pp. Reliures uniformes sans doute très légèrement postérieures de pleine basane mouchetée émeraude, filet gras et double filet maigres dorés encadrant les plats, dos lisses richement ornés d'un filet d'encadrement doré, filets gras dorés, doubles filets en pointillés dorés, roulettes fleuronnées dorées, larges fleurons dorés, semis de points et de pointillés dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vieux-rouge, titre doré, tomaison dorée, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées.
Ensemble complet de ses 92 volumes ; recelant 2 frontispices gravés et de 14 planches dépliantes. Edition en partie originale. Célèbre édition, dite de Kehl, établie par les soins et aux frais de Beaumarchais. ''On y a donné pour la première fois la volumineuse correspondance de l'auteur ainsi que plusieurs pièces de théâtre et autres morceaux curieux qui étaient restés inédits.'' (in Brunet). ''Cette célèbre édition était la plus complète, la plus belle et la mieux ordonnée qui eût paru jusqu'alors des Oeuvres de Voltaire. C'est sous le point de vue typographique que Beaumarchais mérite des éloges''. (in Brunet). « Chef-d’œuvre de l’art typographique ». La Société littéraire typographique de Kehl fut fondée par Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais et Nicolas de Condorcet dans le seul but de publier une édition des Œuvres complètes de Voltaire ; laquielle eût rassemblé tous les textes inédits, publiés anonymement ou sous pseudonyme, ainsi que sa correspondance et ses textes autobiographiques.Le projet est ouvertement militant : il s'agit, contre les adversaires de la raison et du progrès de l'esprit humain, de diffuser la pensée de Voltaire, de défendre et perpétuer sa mémoire, comme d'« élever un monument à la gloire de ce beau génie. » L'établissement de Kehl fut l'un des premiers mettant en œuvre toutes les étapes de la fabrication du livre, depuis les opérations de papeterie jusqu'à l'impression, l'assemblage et la reliure. ''Pour l'impression de ce monument digne de l'auteur, Beaumarchais acheta les caractères de la veuve du grand typographe anglais John Baskerville, ainsi que trois papeteries dans les Vosges, où il fabriqua lui-même un papier de grande qualité, suivant les procédés d'élaboration des Hollandais, qu'il fit espionner par des agents''. ''L’apport, au sein de la présente édition d’une correspondance monumentale livre l’image de l’homme privé et même intime, à côté de son œuvre littéraire. Le dernier volume, intitulé Vie de Voltaire, est le texte qui lie les deux ensembles. Pour Condorcet, Voltaire a fait de sa vie un chef d’œuvre, qu’il s’agit d’offrir à la postérité pour sa valeur morale et politique. '' (Linda Gil). L'Oeuvre imprimé de Voltaire à la Bibliothèque nationale, 189 - Bengesco IV, Bibliographie des Oeuvres de Voltaire, p. 123 - Graesse VII, Trésor de livres rares et précieux, p. 390 - Brunet V, Manuel du libraire et de l'amateur de livres, 1353 - Cioranescu III, Bibliographie de la littérature française du XVIIIème siècle, 63884 - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 679 - Lemaire, Dictionnaire Voltaire. Angles et quelques coiffes élimés. Discret manque superficiel en tête du dos d'un des volumes. Reliures pouvant présenter quelques abrasions ou petits manques superficiels épars. Dos présentant parfois un éclat légèrement altéré. Une pièce de titre lacunaire. Trois mors fendillés. Rares et claires rousseurs dans les corps d'ouvrages. Un feuillet désolidarisé. Deux autres souffrent d'un petit manque angulaire. Petite déchirure en marge de deux autres. Infime travail de ver en marge supérieure des derniers feuillets d'un des volumes. Quelques cahiers parfois légèrement oxydés.