Paris, Alphonse Lemerre, 1870. in-12° broche de 58 pages, broche, couv. E.O.
Bel exemplaire. [CA2]
Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1961. in-12°, 375 pp., broché, couv.
Bel exemplaire. [MI-2]
S.l., Jacques-Marie Laffont (" Demain et son doubl in-8, 174 p., broché, couverture plastifiée.
Bon exemplaire [CA2/3]
[Félicien Rops] - Villiers de l'Isle-Adam / Félicien Rops
Reference : DMI-1172
(1890)
Comte de Villiers de l'Isle-Adam, Chez les passants (Fantaisies, Pamphlets et Souvenirs), couverture et frontispice de Félicien Rops, Paris, Comptoir d'Édition, Librairie de l'Art Indépendant, 1890, 320 p., relié, 11,8 x 18,5 cm. Édition originale sur papier d'édition après 15 exemplaires sur papier Japon. Charmante reliure de l'époque en demi-percaline chinée bleue, pièce de titre brune avec nom de l'auteur et titre dorés, dos lisse avec fleuron et date de publication en queue dorés, relié à la Bradel. Couvertures et dos bien conservés. Couverture bien conservée avec le médaillon ovale du graveur belge Félicien Rops, répété sur le catalogue de la librairie de l'art indépendant en fin d'ouvrage (p. 307), encadrant la figure d'une sirène avec la devise : Non hic piscis omnium (ce n'est pas le poisson de tous). Il s'agit du cartouche intitulé Poisson rare (Exsteens 422). Selon Hélène Védrine : "La réussite de cette devise [...] tient sans doute à la singularité de la figure qui prend à contre-pied le précepte horacien de la monstruosité d'une imagination incontrôlée. [...] Poisson rare propose la représentation d'une muse étrange, bigarrée, inutile et nuisible, incarnant le principe de l'hétérogénéité, où se mêle l'inspiration débridée du peintre et du scripteur. En elle se combinent sous un mode logogriphique les espèces inattendues de la sirène, du vampire et de la sphinge féline, que le texte du motto ne vient en rien élucider en la désignant sous le terme de "piscis". Ce texte ajoute au dévoiement, faisant allusion à l'interprétation idéogrammatique du terme désignant le poisson, ἰχθύς, dans se liraient les différents noms du Christ. Là se réalise le principe de confuse complémentarité de la sentence et de la figure, de l'âme et du corps de la devise. [...] En ce sens, le Poisson rare de Rops constitue une impresa artistique et restitue, conformément à la dimension héroïque de la devise, le projet élitiste, intime et esthétique du graveur." Extrait de l'ouvrage Anamorphoses décadentes / L'Art de la défiguration (1880-1914), Études offertes à Jean de Palacio, sous la direction d'Isabelle Krzykowski et de Sylvie Thorel-Cailleteau, Presses Universitaires de Paris-Sorbonne, 2002, p. 96-97. Le frontispice de Félicien Rops représente un personnage squelettique déposant la tête coupée de Villiers de l'Isle-Adam au tombeau sur lequel est inscrit "Tribulat Bonhomet RIP" en référence au personnage du docteur du recueil de nouvelles éponyme de Villiers paru en 1887. Il représente les armes du comte Villiers de l'Isle-Adam et reprend l'inscription du tombeau de l'ancêtre du comte Philippe Villiers de l'Isle-Adam, grand maître de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, mort à Malte en 1534 : Hic jacet virtus victrix fortunae. Selon Félicien Rops, le frontispice de Chez les passants est sa pire réalisation en la matière. Sa correspondance révèle toutes les difficultés et empressements qu'il a eu à réaliser cette illustration à la demande de la veuve de Villiers de l'Isle-Adam pour que paraisse cette édition posthume préparée par Stéphane Mallarmé et Joris-Karl Huysmans. Dans une lettre à Armand Rassenfosse du 17 novembre 1889, Félicien Rops évoque d'abord de nombreux problèmes liés au vernis utilisé et au manque de temps : "Je devais faire au galop & même au triple galop, pour venir en aide à la veuve de Villiers de l’Isle-Adam, un bout de frontispice pour son livre : Chez les Passants et j’ai voulu le faire avec notre nouveau vernis. J’ai décalqué mon croquis avec un crayon dur, puis j’ai fait mordre le trait. J’ai reverni à nouveau après la morsure, qui était d’ailleurs un peu trop forte, pour un simple trait, et j’ai ensuite ajouté au crayon tous les travaux. À la remorsure tous les travaux premiers ; le trait, se sont mis à remordre partout, même sur la pierre tombale o[ù] vous pourrez lire : Tribulat Bonhomet, car je vous envoie une épreuve du 2e État et une épreuve du 3e état. Dans ce troisième état, la planche a été a peu prèssauvée à l’aide de la pointe sèche et de la roulette." Puis, dans une lettre du 24 décembre au même, ce jugement sévère sur son oeuvre sur l'impression réalisée par Nys qui a fini d'achever le mauvais traitement accordé au fronstipice : "Je vous envoie le frontispice du livre : Chez les Passants de Villiers. C’est fort mauvais, et même l’un des plus mauvais frontispices de mon œuvre. Ce malheureux cuivre a éprouvé tous les accidents possibles, et pour comble, Nys, pressé, l’a fort mal tiré. Mais enfin, puisque vous en désirez une épreuve, je vous l’expédie. Remarquez que la tête qui se trouve dans la main du fantôme est presqu’illisible. C’est encore un accident de la dernière heure. En coupant les marges, l’ouvrier avait enlevé d’un coup de burin le nez et un des verres des lunettes du Bonhomet ! C’etait complet !!" Jugement sévère que l'on retrouve dans une lettre adressée à Eugène Demolder le 4 février 1890 : "– Mon opinion sur mon Bonhomet ? frontispice de chez les Passants ? – Très mauvais ce frontispice : voilà. C’est lourd, veule & l’idée est quelconque. Un mauvais Rops !!" L'ouvrage a paru sous la direction de Stéphane Mallarmé et J.-K. Huysmans au Comptoir d'Édition dont on confie au poète Henri de Régnier l'évocation : "Il y avait en 1890, au numéro 9 de la Chaussée d'Antin, une étroite boutique dont la devanture offrait au passant un étalage de livres, accompagnés de tableaux et de gravures d'un symbolisme qui ne laissait aucun doute sur les tendances de la maison. Cette boutique avait d'ailleurs déjà un passé littéraire. Edouard Dujardin y avait installé les bureaux de la Revue Indépendante, et ces bureaux avaient reçu plus d'une fois la visite de Stéphane Mallarmé, de Villiers de l'Isle-Adam, de Paul Verlaine, de Jules Laforgue. Cette brillante collaboration n'avait pas cependant suffi à assurer la durée de la publication d'Edouard Dujardin qui, passée aux mains de François de Nion, avait abandonné la Chaussé natale où l'éditeur Edmond Bailly avait établi son « Comptoir d'édition » devenu bientôt la « Librairie de l'Art Indépendant », d'où sortirent plusieurs volumes maintenant non sans rareté et qui portent pour marque un médaillon ovale encadrant la figure d'une sirène dessinée par Félicien Rops, avec la devise : Non hic piscis omnium. Cette boutique de la Chaussée d'Antin n'était pas un lieu ordinaire. La porte poussée, on se trouvait en présence d'une forte dame à cheveux blancs, d'un petit homme à lunettes d'or, Edmond Bailly lui-même. Or Edmond Bailly, personnage singulier, n'était pas seulement éditeur, il était occultiste et musicien. Il composait des mélodies et rédigeait une revue de science ésotérique. J'ajoute qu'il était poète et qu'on le disait ancien artilleur de la Commune, mais il n'était resté révolutionnaire qu'en poésie et en musique et c'était pour satisfaire ce goût qu'il publiait des ouvrages de symbolistes. Aussi fus-je un de ses auteurs, et les auteurs d'Edmond Bailly entretenaient avec lui d'excellentes relations, de même qu'il en avait de fort bonnes avec l'au-delà ! La boutique de la Chaussée d'Antin servait souvent de point de réunion et de lieu de rencontre à un petit groupe d'écrivains au nombre desquels je me trouvais. On allait chez Bailly causer de littérature. Parfois on y interrogeait les esprits au moyen d'une sorte de trépied en bois auquel les mains imposaient des soubresauts alphabétiques. Edmond Bailly dirigeait les expériences tout en caressant la chatte Aziza. Parfois, il se dérangeait pour satisfaire un client qui s'en allait en emportant sous son bras l'Upanishad du grand Aranyaka, traduit du sanscrit par Ferdinand Hérold, soit l'Antre des Nymphes, de Porphyre, traduit du grec par Pierre Quillard, soit les Chansons de Bilitis, de Pierre Louys, soit la Damoiselle élue, de Claude-Achille Debussy, que Bailly avait luxueusement éditée." Magnifique exemplaire, parfaitement conservé.
Paris, Comptoir d'Edition, 1890. In-12 de frontispice, [4]-312 pages, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés.
Frontispice de Félicien Rops gravé, tiré sur vergé. Villiers de L’Isle Adam, condamné par son cancer à l'estomac, fut transporté en juillet 1889 du logement insalubre où il vivait avec Marie Dantine, au 19 rue Oudinot, pour être hospitalisé chez les Frères Saint-Jean de Dieu, où il mourut un mois plus tard, le 18 août. Peu après paraissait Chez les passants. Mallarmé et Huysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec LéonDierx, au profit de la veuve de l'écrivain et de leur fils Victor. En effet, alors que Villiers était à l’article de la mort, Mallarmé hâta avec Huysmans le mariage du poète avec Marie Dantine, le 12 août, pour assurer l’avenir de leur fils Victor. Edition originale posthume, comportant un bel envoi autographe de Mallarmé: "A Mademoiselle Read, en souvenir de la Maison de Saint Jean-de-Dieu [puis signature de] J. K. Huysmans Léon Dierx et Stéphane Mallarmé". Louise Read fut la muse, "l'ange noir" de Barbey d'Aurevilly. Fervente admiratrice, elle fut la légataire universelle de Barbey d'Aurevilly, décédé quatre mois plus tôt. On joint à l'exemplaire un carton du Collège Chaptal, pour le concours de 1898, où l'élève [Victor] de Villiers de l'Isle-Adam est admis à concourir en composition française. Sans les quatre derniers feuillets du catalogue de l'éditeur.Frontispiece of Félicien Rops engraved.Villiers de L'Isle Adam, condemned by his cancer in the stomach, was transported in July 1889 from the insalubrious housing where he lived with Marie Dantine, 19 rue Oudinot, to be hospitalized at the Frères Saint-Jean de Dieu, where he died a month later, August 18. Shortly after appeared "Chez les passants". Mallarmé and Huysmans, testamentary executors of Villiers, took care to establish this edition with Leon Dierx, for the benefit of the writer's widow and their son Victor. Indeed, while Villiers was at the point of death, Mallarmé and Huysmans hastened the marriage of the poet with Marie Dantine, August 12, to ensure the future of their son Victor. First posthumous edition, including a beautiful autograph by Mallarmé: "À Mademoiselle Read, à la mémoire de la Maison de Saint Jean-de-Dieu [and signed] Huysmans, Leo Dierx et Stéphane Mallarmé". Louise Read was the muse, "the black angel" of Barbey d'Aurevilly. Fervent admirer, she was the sole leagy of Barbey d'Aurevilly, who died four months earlier. A copy of a cardboard from Collège Chaptal is attached to the copy for the 1898 competition, where the pupil [Victor] de Villiers de l'Isle-Adam is admitted to compete in French composition. Without the last four pages of the publisher's catalog.
Paris,Londres,N.York J.M. Dent et Fils, Collection Gallia, sd (vers 1910) , 1 Volume,petit in-8, pleine reliure cuir souple, dos à filets,tete dorée,portrait frontispice, 273pp, bon état.
Jean-Marie-Mathias-Philippe-Auguste de Villiers de L'Isle-Adam (1838-1889), dit le comte puis le marquis de Villiers de L'Isle-Adam, est un écrivain français. Appelé Mathias par sa famille, simplement Villiers par ses amis, il utilisait le prénom d'Auguste sur la couverture de certains de ses livres. Il joua un rôle essentiel dans la naissance du symbolisme français: grand admirateur de Poe et de Baudelaire, passionné de Wagner et grand ami de Mallarmé, cet aristocrate qui défendit la monarchie fut en fait résolument moderne en esthétique. Idéaliste impénitent, le rêve seul l'inspirait, non sans s'accompagner d'une ironie sombre qui reste sa marque.Son oeuvre la plus célèbre aujourd'hui est les Contes cruels (1883), auxquels il faut ajouter L'Ève future (1886), roman dans lequel il met en scène le génial Edison, inventeur d'une femme artificielle censée racheter l'Ève déchue. C'est d'ailleurs dans cet ouvrage fondateur pour la science-fiction que Villiers utilise le mot « Andréide » pour désigner une créature artificielle.
Montpellier et Paris, Fata morgana, 1990. In-4 (285 x 225 mm), 8 ff. n. ch. En feuilles, couverture grise imprimée en noir et violet.
Edition originale dÕun sonnet in_dit de Villiers de l'Isle-Adam. L'édition ne fut tirée qu'à 60 exemplaires sur vélin pur fil du moulin de Pombié. Le portrait original de l'auteur, en noir et ici en sanguine, est numéroté et signé par l'artiste. Ce sonnet de jeunesse inédit est dédié à Hyacinthe du Pontavice de Heussey (Tréguier, 1814-Londres, 1876), poète considéré comme le mentor de Villiers de l'Isle Adam. L'épigraphe est empruntée à son poème Le Sacrifice publié dans Etudes et aspirations en 1857. Villiers lui dédia également son premier roman Isis en 1862. Le manuscrit autographe du sonnet est passé en vente chez De Baecque & Associés le 11 mai 2011. Il permet de rectifier la date donnée par l'éditeur : 1er février 1857 et non 1859. Un des 20 exemplaires de tête (n°14) enrichi d'un état en sanguine de la gravure de Jean Messagier représentant Villiers de l'Isle-Adam. Formé à l'Ecole des arts décoratifs de Paris, Jean Messagier (1920-1999) fit partie de l'Ecole de Paris d'après-guerre. Ce peintre aux talents multiples, célèbre dans les années 1950, a toujours refusé la dualité abstraction-figuration et a trouvé dans la nature une profonde source d'inspiration. Bel exemplaire.
Le Passeur, 1989. In-8 broché (21 x 13 cm), 107 pages. Très bon état.
Comte de Villiers de l'Isle-Adam - Pascal Rannou - Daniel Compère - Suzanne Allaire - Yannick Lemarié.
Reference : 10130
Les Cahiers de L'Imaginaire n° 30 de 1991. In-8 agrafé de 88 pages au format 21 x 15 cm. Couverture illustrée. Fanzine entièrement consacré à Villiers de l'Isle-Adam avec nombreuses études, bibliographie, photos et documents. Publication dirigée par Daniel Couegnas. Textes de Pascal Rannou, Daniel Compère, Suzanne Allaire et Yannick Lemarié. Nouvelle inédite du Comte de Villiers de l'Isle-Adam : A s'y méprendre !. Etat superbe. Micro-tirage hors commerce, à quelques exemplaires. Rare édition originale.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Paris, Comptoir d'Edition (et) Alphonse Lemerre. 1890, 1870. 12°. (4)-320 (et) (2)-58-(4) pages, frontispice de Félicien Rops gravé sur vergé. Demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée, couvertures conservées pour les deux ouvrages.
Edition originale posthume de Chez les passants. Villiers de L’Isle Adam, condamné par son cancer à l'estomac, fut transporté en juillet 1889 du logement insalubre où il vivait avec Marie Dantine, au 19 rue Oudinot, pour être hospitalisé chez les Frères Saint-Jean de Dieu, où il mourut un mois plus tard, le 18 août. Peu après paraissait Chez les passants. Mallarmé et Huysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec Léon Dierx, au profit de la veuve de l'écrivain et de leur fils Victor. En effet, alors que Villiers était à l’article de la mort, Mallarmé hâta avec Huysmans le mariage du poète avec Marie Dantine, le 12 août, pour assurer l’avenir de leur fils Victor. La Révolte est ici en édition originale. Villiers de l'Isle Adam y dénonce l'esprit bourgeois de son époque. Créant un scandale, elle disparait de l'affiche après cinq représentations seulement. Dans l'excellente préface, l'auteur règle ses comptes avec la critique. - Beaux exemplaire
Paris, Comptoir d'Edition [et] Alphonse Lemerre, 1890 [et] 1870. In-12 de frontispice, [4]-320 [et] [2]-58-[4] pages, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs orné de filets dorés, tête dorée, couvertures conservées pour les deux ouvrages. Beaux exemplaires.
Frontispice de Félicien Rops gravé sur vergé. Edition originale posthume de Chez les passants. Villiers de L’Isle Adam, condamné par son cancer à l'estomac, fut transporté en juillet 1889 du logement insalubre où il vivait avec Marie Dantine, au 19 rue Oudinot, pour être hospitalisé chez les Frères Saint-Jean de Dieu, où il mourut un mois plus tard, le 18 août.Peu après paraissait Chez les passants. MallarméetHuysmans, exécuteurs testamentaires de Villiers, se chargèrent d'établir cette édition avec LéonDierx, au profit de la veuve de l'écrivain et deleur fils Victor. En effet, alors que Villiers était à l’article de la mort, Mallarmé hâta avec Huysmans le mariage du poète avec Marie Dantine, le 12 août, pour assurer l’avenir de leur fils Victor. La Révolte est ici en édition originale. Villiers de l'Isle Adam y dénonce l'esprit bourgeois de son époque. Créant un scandale, elle disparait de l'affiche après cinq représentations seulement. Dans l'excellente préface, l'auteur règle ses comptes avec la critique.
Coll. "Les Beaux Romans" n° 13, Paris, éd. Henri Jonquières, 8 mai 1925, expl. n° 37/40 sur Vélin du Marais, 2e grand papier après 1 expl sur le même papier avec une suite des gravures, fort in-8, demi-chagrin brun "havane" à gds. coins, plats papier marbré dans les bruns, identique avec les gardes, filets dorés de séparation, auteur et titre dorés, double encadrement doré avec fleurons dorés dans les coins sur dos à 5 nerfs, tranche de tête dorée, couverture d'origine conservée (dos et plats), papier non ajusté avec gds. marges, reliure d'époque mais malheureusement non signée, (2) - 357 - (7) pp., ill. par 8 gravures de Raphaël Drouart, dont 1 en frontispice, serpentes sans rousseurs, table, justificatif du tirage, "Auguste de Villiers de l'Isle-Adam, dit le « comte », puis (à partir de 1846) le « marquis » de Villiers de l'Isle-Adam, est un écrivain français d'origine bretonne, né le 7 novembre 1838 à Saint-Brieuc et mort le 18 août 1889 à Paris 7e. Appelé Mathias par sa famille, simplement Villiers par ses amis, il utilisait le prénom d'Auguste sur la couverture de certains de ses livres imprimés. Ce roman fantastique, également considéré comme l'une des œuvres fondatrices de la science-fiction, paraît d'abord en feuilleton dans La Vie moderne du 18 juillet 1885 au 27 mars 1886 avant d'être publié en volume chez M. de Brunhoff en 1886. Raphaël Drouart (1884 – 1972) fut graveur, peintre et illustrateur français". TRES RARE sur ce grand papier. Très bon état de la reliure et du papier
MICHELET (Victor-Emile) - [VILLIERS de L'ISLE-ADAM (Auguste de)].
Reference : 23641
(1910)
Paris, Librairie Hemrétique, 1910. Un vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 99 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin glacé prune, dos lisse, titre doré en long, tranches mouchetées, couvertures conservées.
Edition originale ; sous agréable reliure du temps. L'exemplaire s'ouvre sur un frontispice photographique figurant Villiers de L'Isle-Adam et renferme en outre un fac-similé du même. ''Il n'est pas, dans la langue française, de prose plus belle, plus puissamment aimantée du pouvoir mystérieux de résonner jusqu'au fond des âmes. La magique vertu du Verbe y descendit. Villiers a laissé des pages qui deviendront classiques''. Dos légèrement passé. Rares rousseurs dans le texte. Du reste, très belle condition. Rare.
P., Mercure de France, 1939, in-8, br., non rogné, 59 pp., index. (DE26)
Avec un portrait inédit de Villiers de l'Isle-Adam par P. Puvis de Chavannes. Un des 11 ex. sur vergé pur fil Lafuma, seul grand papier, celui-ci n° 4. Envoi de l'auteur : "à André Dubois, avec mon meilleur souvenir, Joseph Bollery". Joint coupures de presse.
DE BOISGOBEY, CLARETIE, COPPÉE, ÉTINCELLE, MARY, MONSELET, MORTIER, RICHARD, VILLIERS DE L'ISLE-ADAM. [MYRBACH].
Reference : 000312
(1885)
DE BOISGOBEY, CLARETIE, COPPÉE, ÉTINCELLE, MARY, MONSELET, MORTIER, RICHARD, VILLIERS DE L'ISLE-ADAM. [MYRBACH]. CONTES DE FIGARO. Illustrations de Myrbach. 1885, Ed. Monnier, collection Monnier, Paris. 1 vol. in-8 relié de 130, 12 ff. n.ch. pages. Reliure à la Bradel demi-maroquin bleu canard à coins exécutée et signée par CARAYON, dos lisse orné d'une fleur, du titre, et de la date en queue, frappés à l'or fin. Couverture et dos d'origine conservés. Bon état, intérieur frais, quelques infimes frottements. Belle édition illustrée de ces 9 contes rédigés par des collaborateurs du journal le Figaro. Titre et 18 compositions in-texte par Félician MYRBACH, ainsi qu'une belle couverture en couleurs, avec rehauts d'or. UN DES 30 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR PAPIER JAPON, seul grand papier, numéroté et signé par l'éditeur. Vicaire, II, 856. Bel exemplaire, très rare en grand papier. Très bon
Villiers de L'Isle-Adam Auguste de Longuet Marcel
Reference : CEG92AP
ISBN : B001D6GUZO
Les Oeuvres représentatives Broché D'occasion bon état 01/01/1933 179 pages
Villiers de L'Isle-Adam Auguste de Castex Pierre-Georges Raitt Alan William
Reference : DAC42RT
ISBN : B0014OEWGO
J. Corti Rennes Impr. réunies Broché D'occasion bon état 01/01/1965 223 pages
"1928. Paris Éditions du Mercure de France 1928 tiré à 609 ex. 1/559 (n°229) sur pur fil - Broché pleines marges 15 cm x 20 cm 288 pages - Textes de Villiers de l'Isle-Adam - Très bon état"
Barbey d'Aurevilly Jules,Nerval Gérard de,Villiers de l'Isle-Adam
Reference : wq412
(1974)
Editions André Vial Reliure d'éditeur sous emboîtage 1974 "Trois volumes in-4 (22,2 x 29,7 cm), reliure d'éditeur sous emboîtages, dos à nerfs, encadrement estampé à froid aux plats, décors estampés à froid aux dos, décor doré aux premiers plats, ensemble de trois oeuvres classiques du fantastique : ""Contes cruels"" de Villiers de l'Isle-Adam (1974, 195 pp.) // ""Les Diaboliques"" de Jules Barbey d'Aurevilly (1974, 295 pp.) // ""Aurelia"" et ""Sylvie"" par Gérard de Nerval (1975, 217 pp.), illustrations en couleurs hors texte de Gilbert l'héritier, 1 de 500 exemplaires sur vélin ; petits frottements aux dos plus ou moins insolés selon le volume, par ailleurs bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Le Nyctalope, 1980 - un volume broché (14x19 cm) sous couverture rempliée, 33 pages - un portrait gravé en frontispice de Villiers de l'Isle-Adam - tirage limité à 342 exemplaires : 1/333 sur vergé ivoire - couverture légèrement passée sinon bon état -
Ces pages proviennnent d'un dossier de brouillons de Villiers de l'Isle-Adam, elles ne sont ni datées, ni numérotées et le titre a été donné par E. Drougard qui présentait le texte dans la revue l'Arche de 1946 -
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1923 150 pages
Paris, Librairie illustrée, 1888. In-12 (156 x 98 mm), 150 pp., 1 f. n. ch. Demi-maroquin vert janséniste à coins, dos à nerfs, titre et auteur date en doré, non rogné, tête dorée, couvertures conservées, dos passé (Vermorel).
Édition originale. Nouveaux contes cruels est le dernier ouvrage paru du vivant de l'auteur. Il fait suite au recueil Contes cruels paru en 1883, qui demeure l'œuvre la plus célèbre de Villiers de L'Isle-Adam. Placées sous le signe de la cruauté, ces nouvelles sont souvent imprégnées d'éléments fantastiques. Ces Nouveaux Contes cruels, qui furent salués par Huysmans, ajoutent huit récits à cet ensemble. Un écrivain qui a inspiré le symbolisme. Villiers de L'Isle-Adam a joué un grand rôle dans la naissance du symbolisme français; il fut un grand admirateur de Poe et de Baudelaire, un passionné de Wagner et un grand ami de Mallarmé. Idéaliste impénitent, le rêve seul l'enchante et l'exalte, non sans s'accompagner d'une ironie sombre qui reste sa marque. Cette conception du rêve (et une grande part de sa philosophie), il la tient de ses connaissances sur l'oeuvre d'Edgar Poe. En effet, par le rêve, Poe pensait pouvoir retrouver un état d'intégrité et de liberté intuitives. De la bibliothèque de l'écrivain François Heysh, avec son ex-libris illustré. Bon exemplaire en reliure de Vermorel, avec ses couvertures. Clouzot, Guide du bibliophile français. XIXe siècle, p. 277. Vicaire, Manuel de l'amateur de livres du XIXe siècle, VII, col. 1092.
1914 Crès 1914 Villiers de L'Isle Adam. CHEZ LES PASSANTS- Fantaisies,pamphlets et souvenirs.Suivi de: Pages inédites. P, Crès, 1914, in12 broché, 302pp. Exemplaire numéroté sur alfa teinté. Couverture légèrement défraichie, corps d'ouvrage en excellent état. France et pays limitrophes :Les envois de moins de 0,500 kg sont expédiés par voie postale. Les autres par Mondial relay. Si vous désirez néanmoins la Poste, merci de nous contacter . Reste du monde : par envoi postal "livres" sans suivi( sous votre responsabilité) . Pour un envoi suivi, merci de nous contacter.
VILLIERS DE L'ISLE ADAM, La Sombra de Meyerbeer [L’Ombre de Meyerbeer], escolio y version de Julio Cortázar, apéndice por Daniel Devoto, dibujo de Otano, Buenos Aires, Ediciones Gulab y Aldabahor, Cuadernos del Eco, N° 5, 1949, 56 p., broché, 24,5x16,5cm. [Couverture illustrée] Se acabó de imprimir este quinto cuaderno de la Colección del Eco en casa de don Francisco A. Colombo, Hortiguera 552, Buenos Aires, el 28 de abril de 1949. El tiraje consta de 20 ejemplares en papel Pergament, numerados de I a XX ; 80 en papel Nacional numeras de 21 a 100 ; y 500 en papel pluma Livian. Ejemplar n°93 en papel Nacional (2e grand papier) La Sombra de Meyerbeer est la traduction originale en espagnol d'un texte inachevé de Villiers de l'Isle Adam, probablement écrit vers 1884 et publié de manière posthume, en 1946, par Émile Drougard dans la revue L’Arche, sous le titre « L’Ombre de Meyerbeer » à partir de 7 fragments retrouvés. Rappelons que L’Arche, revue mensuelle dirigée par Jean Amrouche, fondée en 1944 sous le patronage d’André Gide, avait pour comité de rédaction Maurice Blanchot, Albert Camus et Jacques Lassaigne. Cortázar s'y intéressa vers 1947, à l'époque où il traduisit L’immoraliste d’André Gide. Cette édition espagnole comporte un important texte introductif de Cortázar, sous le titre « Noticia » (p.9 à 12), qui met en doute l'ordre des fragments publiés par Émile Drougard, tout comme Alan Raitt et Pierre-Georges Castex le feront dans l'édition des Œuvres de Villiers à la Pléiade. Cortázar propose donc sa propre version et imagine la possibilité d’une autre combinaison des fragments que celle proposée par Drougard, ce qui n'est pas sans rappeler les expériences de permutation narrative que l’auteur de Rayuela mettra en oeuvre dans ce livre dont la particularité est justement de pouvoir se lire dans deux ordres différents. Outre le texte de Villiers traduit par Cortázar (p. 13 à 32), on trouve en appendice deux textes de Daniel Devoto : « Villiers músico » (p. 33 à 36) et « Fortuna de Meyerbeer » (p. 37 à 56), qui se subdivise en trois parties (« I. El Hombre y su Obra » ; « II. Intérpretes » ; « III. La ficción »). Exemplaire fort rare, surtout en grand papier, que les amateurs de Villiers, de la fin-de-siècle et de Julio Cortázar, auront grand plaisir à posséder.
Tusson Les Usines Réunies - Du Lérota 2011 1 vol. broché in-8, broché, 76 pp., index, fac-similé en frontispice. Tirage limité à 220 exemplaires numérotés sur vergé pur fil de Hollande, celui-ci l'un des 20 hors commerce justifiés HC. Avec des notes inédites sur sa maison natale et sur sa sépulture, une lettre de J.-K. Huysmans, etc. Excellent état.