Paris, Jules Renouard et Cie., 1840. 2 tomes en 1 vol. in-8 de VIII-448 pp. (mal chiffrées 458), (4)-451 pp., demi-veau havane, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale. L'Académie des Sciences morales et politiques reçut Villermé en 1832, et le chargea de « constater aussi exactement qu'il est possible l'état physique et moral des classes ouvrières ».Volontairement, Villermé restreignit son champ d'études aux départements d'industrie textile. Il commença son voyage à travers la misère ouvrière par Mulhouse et les villes cotonnières du Haut-Rhin. Les ouvriers de Mulhouse, ces « nègres blancs », esclaves comme des nègres, blancs comme les bourgeois de Mulhouse, qui ne mangent de la viande et ne boivent du vin que le jour ou le lendemain de la paie, c'est-à-dire deux fois par mois (tome I, p 44). Et sur leurs conditions de logement: j'ai vu des maisons ou deux familles couchaient chacune dans un coin, sur de la paille jetée sur le carreau et retenue par deux planches (tome I, p. 27). Le retentissement de son oeuvre fut immense. L'ouvrage devait contribuer à l'adoption de la loi sociale sur la limitation du travail des enfants (1841).Très bon exemplaire. Quelques rousseurs. En français dans le texte, 256.
Paris, Jules Renouard, 1840 2 tomes en 1 vol. in-8, viij-458 pp. ; [2] ff. n. ch., 451 pp., demi-veau blond à coins, dos à nerfs Les pages de faux-titre et de titre sont en fac-similé ainsi que les feuillets d'introduction, la page de titre (il n'y a pas le faux-titre est en fac-similé au tome 3, traces d'humidité dans les marges, manque de papier sur le premier plat et sur les coupes.
Edition originale peu commune de cette enquête célèbre qui, pour se limiter à quelques catégories du monde ouvrier de l'époque, connut un écho considérable, et initia le début d'une prise de conscience sur les conditions épouvantables de travail et de vie des "gueux", et notamment des enfants. La première loi de protection du travail de l'enfance (1841) peut en être considérée comme la conséquence directe.Louis-René Villermé (1782-1863), ancien chirurgien de la Grande-Armée, devint médecin à la Restauration et s'employa, à partir de 1819, à plusieurs activités philanthropiques. Quand l'Académie des sciences morales et politiques lança, en 1835, son enquête sur le travail des enfants, c'est à Villermé que fut confiée entre juin 1835 et août 1837 la visite des départements où les industries du coton, de la laine et de la soie occupaient le plus de main-d'oeuvre. C'est ainsi qu'il se rendit à Mulhouse, Lille, Roubaix, Tourcoing, Nîmes, Carcassonne, Lyon et Saint-Etienne. En français dans le texte, 256.Supra-libris Ed. Blaghe en pied. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Jules Renouard, 1840 2 vol. in-8, viij-458 pp. ; [2] ff. n. ch., 451 pp., cartonnage papier vert à la Bradel (reliure de l'époque). Petites usures du papier du cartonnage (mors, coiffes et coins), qqs rousseurs.
Edition originale peu commune de cette enquête célèbre qui, pour se limiter à quelques catégories du monde ouvrier de l'époque, connut un écho considérable, et initia le début d'une prise de conscience sur les conditions épouvantables de travail et de vie des "gueux", et notamment des enfants. La première loi de protection du travail de l'enfance (1841) peut en être considérée comme la conséquence directe.Louis-René Villermé (1782-1863), ancien chirurgien de la Grande-Armée, devint médecin à la Restauration et s'employa, à partir de 1819, à plusieurs activités philanthropiques. Quand l'Académie des sciences morales et politiques lança, en 1835, son enquête sur le travail des enfants, c'est à Villermé que fut confiée entre juin 1835 et août 1837 la visite des départements où les industries du coton, de la laine et de la soie occupaient le plus de main-d'oeuvre. C'est ainsi qu'il se rendit à Mulhouse, Lille, Roubaix, Tourcoing, Nîmes, Carcassonne, Lyon et Saint-Etienne. En français dans le texte, 256. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Jules Renouard et Cie., 1840. 2 vol. in-8 de VIII-448 pp. (mal chiffrées 458) ; (4)-451 pp., demi-veau havane, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Édition originale. L'Académie des Sciences morales et politiques reçut Villermé en 1832, et le chargea de « constater aussi exactement qu'il est possible l'état physique et moral des classes ouvrières ». Volontairement, Villermé restreignit son champ d'études aux départements d'industrie textile. Il commença son voyage à travers la misère ouvrière par Mulhouse et les villes cotonnières du Haut-Rhin. Les ouvriers de Mulhouse, ces « nègres blancs », esclaves comme des nègres, blancs comme les bourgeois de Mulhouse, qui ne mangent de la viande et ne boivent du vin que le jour ou le lendemain de la paie, c'est-à-dire deux fois par mois (tome I, p 44). Et sur leurs conditions de logement: j'ai vu des maisons ou deux familles couchaient chacune dans un coin, sur de la paille jetée sur le carreau et retenue par deux planches (tome I, p. 27). Le retentissement de son oeuvre fut immense. L'ouvrage devait contribuer à l'adoption de la loi sociale sur la limitation du travail des enfants (1841).Précieux exemplaire provenant de la bibliothèque de Charles Dunoyer de Segonzac (1786-1862), économiste français fondateur du Censeur en 1814 (ex-libris). Rousseurs. Envoi autographe signé de l'auteur : Hommage de l'auteur, à son ami et confrère Mr Dunoyer.En français dans le texte, 256.
1930 Paris, Editions SPES, 1938, volume in-12 broché, 268 pages, très bon état
In-16, broché, couverture bleue imprimée, (4), 104 p. Paris, Pagnerre, Paulin et Cie, 1849.
Edition originale publiée dans les "Petits Traités" édités par l'Académie des Sciences Morales et politiques. Après avoir dressé un historique de l'émancipation des "classes défavorisées" depuis 1789, Villermé étudie les modalités de cette évolution, en particulier à travers les organisations ouvrières. Appuyant son essai sur des statistiques et des enquêtes de terrain, il conclut par une défense du mutualisme et par la mise en garde contre une substitution générale et forcée de l'association qui aboutirait à l'omnipotence de l'Etat. (Coquelin & Guillaumin, II, 833. M. Perrot, 'Enquête sur la condition ouvrière', p. 63).Bon exemplaire, frais, non rogné.
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1840 Paris, Renouard, 1840, in 8° broché, 451 pages ; couverture effrangée.
Tome second seul de l'édition originale. ...................... Photos sur demande ..........................
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