Garnier 1970 in12. 1970. Broché.
dos et bords légèrement frottés intérieur propre bonne tenue
Librairie aristide quillet 1960 525 pages in12. 1960. Relié. 525 pages.
Bon Etat
Librairie Aristide Quillet. 1960. In-8. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 450 pages. Photo en noir et blanc en frontispice. Illustré de photos en noir et blanc hors texte. Auteurs, titre et filets dorés ainsi que motifs en dorure à froid sur le dos.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Coll. encyclopédique des Classiques Quillet, sous la dir. de Paul Penciolelli. Hernani. Ruy Blas. Chatterton. Les Caprices de Marianne. On ne badine pas avec l'amour. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur à sa cousine la comtesse de Clérembaut revêtu d’une fine et élégante reliure romantique. Paris, Urbain Canel, 1826. 2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (1) f.bl., (2) ff., 411 pp., (1) p.; II/ (2) ff., 491 pp., (1) p. Reliés en plein veau glacé, filet doré et diverses roulettes à froid encadrant les plats, large motif décoratif frappé à froid au centre des plats, dos à nerfs finement ornés, coupes décorées, tranches dorées, rares rousseurs. Reliure de l’époque. 202 x 125 mm.
Edition originale de cet «ouvrage extrêmement rare» d’Alfred de Vigny, le «premier roman historique français». (Carteret, II, p. 452). Vicaire, VII, 1053; Clouzot, p. 274. « Peu commun» souligne Clouzot. Cinq-Mars, publié en 1826, fut considéré comme le premier grand roman historique français. Vigny place les hommes illustres au premier plan, procédé qui contribue à créer un genre hybride entre le roman et l'histoire, mais aussi à créer un décalage entre le fait historique et l'action. Cinq-Mars cristallise l'épineux problème du rapport entre histoire et fiction. Vigny défend l'idée d'un récit qui « perfectionne l'évènement pour lui donner une grande signification morale ». Répondant aux critiques qui lui reprochent ses écarts d'imagination et de poésie, il affirme que la liberté qu'il prend avec l'histoire est « la liberté que les Anciens portaient dans l'histoire même », car «à leurs yeux l'histoire était aussi une œuvre d'art ». L'action du roman se situe au début du XVIIe siècle et a pour cadre la cour du roi Louis XIII. Il relate l'histoire du marquis de Cinq-Mars qui, homme de bravoure et de fermeté, sut gagner l'estime du roi en organisant un mouvement d'opposition au cardinal de Richelieu. Cependant, des manipulations, des complots, des trahisons diverses amenèrent finalement le roi à abandonner son champion et permirent à Richelieu de triompher. En choisissant cet épisode historique et en magnifiant le personnage de Cinq-Mars, Vigny prenait délibérément partie en faveur d'une aristocratie restée fidèle à l'idéal chevaleresque. Cinq Mars, favori du roi, y incarne l’ancienne noblesse sacrifiée par Richelieu à la monarchie absolue et unitaire. En faisant revivre cette authentique conjuration ourdie en 1639, Vigny réalise un désir d’enfant : «Apres avoir lu les ‘Mémoires’ du Cardinal de Retz, il me vint dans l’esprit d’écrire une Histoire de la Fronde. J’avais quatorze ans… Il me sembla depuis acquitter une véritable dette d’amitié lorsque j’écrivis ‘Cinq-Mars’.. et en 1824 à Oloron dans les Pyrénées, je composai entièrement et écrivis sur une feuille de papier le plan entier de ‘Cinq-Mars’. Il n’y a pas de livre que j’ai plus longtemps et plus sérieusement médité… Ce ne fut qu’n 1826 que je me mis à écrire le livre d’un bout à l’autre, et, comme on dit, d’une seule encre». (Vigny, Journal d’un poète, mai 1837). L’éclatant succès littéraire de «Cinq-Mars» allait museler les critiques qui qualifiaient l’écrivain d’amateur et permettre à celui-ci de s’imposer au public français. Hugo écrivit dans la Quotidienne du 30 juillet 1826 un article élogieux sur le présent roman : « Admirable ! La foule le lira comme un roman, le poète comme un drame, l'homme d'État comme une histoire!» Précieux exemplaire offert par l’auteur sa cousine, la comtesse de Clérembaut, portant cet envoi signé sur le faux-titre: «A Madame la Comtesse de Clérembaut. Témoignage d’attachement. Alfred de Vigny». La comtesse de Clérembaut est la femme du Colonel comte de C., le cousin de Vigny. Vigny et la comtesse étaient très proches et entretenaient une correspondance épistolaire régulière. Bel exemplaire de cette édition originale d’une grande rareté, d’une émouvante provenance, revêtu d’une fine et élégante reliure romantique. Les exemplaires en reliure de l’époque sont de toute rareté. D’après nos recherches, seules 3 Institutions publiques françaises possèderaient cette rare originale : B.n.F., Bibliothèque de Lille et Bibliothèque Sainte-Geneviève de Paris. Le dernier exemplaire répertorié sur le marché international, l’exemplaire Hayoit, pourtant en reliure très postérieure, fut vendu il y a 22 ans 5000 € (Paris, Sotheby’s, vente Hayoit du 29 juin 2001, lot 330).
Paris, Charpentier, 1845. In-12, (4)-280 pp., reliure postérieure demi-basane à coins, dos orné (dos passé, rousseurs, tête rognée un peu court).
ENVOI autographe signé et daté d'Alfred de Vigny ("de la part de l'auteur, Alfred de Vigny, 23 mars 1848"). * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Précieux exemplaire A. Claudin, Jules Claretie et P. Villeboeuf cité et décrit par Carteret. Paris, au Bureau du Conservateur littéraire, 1819-20. 3 volumes in-8 de : I/ (1) f., 404 pp., 2 portraits hors-texte dont un à double page ont été ajoutés au début du volume ; II/ (2) ff., 404 pp. mal ch. 504 ; III/ 416 pp. Relié en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses ornés d’un motif romantique doré en long, filets dorés sur les plats. V. Champs. 197 x 125 mm.
Edition originale « extrêmement rare » (Clouzot, Guide du Bibliophile Français, p. 142) contenant notamment l’édition originale de Bug-Jargal. En 1819, par le conseil de Chateaubriand, qui avait deviné le talent littéraire des trois frères Hugo et qui s’intéressait à leur avenir, Abel fonda, de concert avec Eugène et Victor, Le Conservateur littéraire. Cette revue devait être, dans sa pensée, le complément indispensable du Conservateur politique, auquel la collaboration de Chateaubriand avait donné tant de vogue et tant d’éclat. Les trois frères qui vivaient dans une touchante harmonie, et qui n’avaient pas d’autre rivalité que l’amour des lettres, étaient à peu près les seuls rédacteurs du Conservateur littéraire, dans lequel chacun d’eux reparaissait continuellement sous différents pseudonymes et sous des initiales différentes. Chacun d’eux était tour à tour critique, poète, romancier, moraliste, pour varier la rédaction des livraisons hebdomadaires, qui produisaient toujours beaucoup d’effet dans le petit monde des écrivains, sans amener les abonnés à l’aide desquels le recueil aurait pu continuer. Enfin après dix-huit mois de persévérance et d’effort, il fallut renoncer à une publication qui ne faisait pas ses frais. « Il n’a paru de cette Revue que trente livraisons formant trois volumes in-8, Paris, A. Boucher, 1819-20. On lit dans une note du ‘Catalogue de livres provenant de la bibliothèque de M. de N***’ (1856) ‘Victor Hugo écrivait sous son nom et sous diverses initiales pseudonymes la plupart des articles de critique littéraire qu’il n’a pas recueillis dans ses Mélanges. On y trouve aussi la première édition de Bug-Jargal et des pièces de vers qui manquent encore à ses œuvres complètes. Victor Hugo signe tantôt V., tantôt H., tantôt V. d’Auverney, tantôt M., et quelquefois il ne signe pas du tout. Son frère Abel signe A. ; son frère Eugène, E. Parmi les rédacteurs, on reconnaît Theodore Pavie, Ader, J. Sainte-Marie, etc. Il faut signaler la fameuse épître Les Vous et les Tu, signée Aristide ; la Lettre de Publicola Petissot, les traductions de Virgile, de Lucain et d’Ossian, qu’on voudrait voir ajoutées aux œuvres de Victor Hugo’. » Cette revue, dit Charles Asselineau, dans sa Bibliographie romantique, 2ème édition, p. 265, « a été fondée par Eugène et Victor Hugo et rédigée, pour la plus grande partie, par celui-ci. Alfred de Vigny collabora à cette revue. » Cette édition originale est infiniment rare. Vicaire dans le Manuel de l’Amateur imprimé en 1895, ne cite qu’un seul exemplaire, incomplet, adjugé cependant 810 F Or à la Vente Noilly de 1886, enchère considérable pour l’époque. « Paul Lacroix avait acheté son exemplaire du Conservateur littéraire 80 fr. à une vente de la salle Silvestre ; cet ex. avec une nouvelle reliure en maroquin myrte jans. tr. dor. (Marius Michel) a été adjugé 810 fr., Noilly » Il était incomplet de la table du tome Ier. Carteret, dans Le Trésor du bibliophile imprimé en 1924, ne cite que deux exemplaires complets dont le nôtre « Claretie, 1918 , 3 vol. in-8, demi-maroquin de Champs vendu 3 055 F en 1918 » et un second exemplaire, dédicacé à Juliette Drouet, adjugé 46 000 F il y a 50 ans, en 1972, enchère alors considérable ; proche du prix obtenu cette même année 1972 par le superbe exemplaire des Œuvres de Louise Labé imprimées à Lyon en 1556 revêtu d’une reliure doublée aux écussons pour Charles Nodier (références : Bibliothèque R. Esmerian. Première partie, 6 juin 1972. Paris, n°82). Un tel exemplaire se négocierait aujourd’hui 300 000 €. Superbe exemplaire cité par Carteret dans lequel on a relié en tête deux portraits de Victor Hugo : l’un à la manière noire par Célestin Nanteuil, daté 1832, l’autre lithographié sur double page par V. Ratier, provenant des bibliothèques A. Claudin, célèbre bibliographe, enrichi de deux billets autographes qui lui furent adressés en juin 1900 par le romancier Paul Meurice (1818-1905), ami intime de Victor Hugo. Paul Meurice emprunte ces volumes à Claudin - son propre exemplaire étant prêté pour « l’exposition centenale du livre » - puis le complimente sur son « précieux exemplaire… avec sa reliure dans le goût du temps et les deux portraits… il est parfait » ; Jules Claretie (vendu 3 055 F en 1918) et P. Villeboeuf, éminent bibliophile du siècle dernier avec ex-libris.
PUF, Centre de correspondances du XIXe siècle, 1989, 410 pp., broché, couverture décolorée, bon état.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
( Ayuso ) - Arthur Rimbaud, Charles Marie Leconte de Lisle, Jules de Ressseguier, Alfred de Musset, Léon Dierx, Alfred de Vigny, Stéphane Mallarmé, Xavier Forneret, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Marceline Desbordes-Valmore, Victor Mirabeau, Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Gérard de Nerval, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Jules Barbey d'Aurevilly, Théophile Gautier, Charles Cros.
Reference : 8844
(1985)
Paris / Editions du Club du Livre 1985. In-4 en feuilles de 44 pages au format 18,5 x 27,cm. Couverture rempliée illustrée. Livre glissé sous chemise et double emboitâge en feutrine bordeaux au format 19 x 3,5 x 28 cm. Poèmes d'Arthur Rimbaud, Charles Marie Leconte de Lisle, Jules de Ressseguier, Alfred de Musset, Léon Dierx, Alfred de Vigny, Stéphane Mallarmé, Xavier Forneret, Paul Verlaine, Charles Baudelaire, Marceline Desbordes-Valmore, Victor Mirabeau, Victor Hugo, Alphonse de Lamartine, Gérard de Nerval, Charles-Augustin Sainte-Beuve, Jules Barbey d'Aurevilly, Théophile Gautier, Charles Cros, accompagnés de 4 magnifiques gravures originales sur cuivre de Ayuso, sous serpente, signées par l'artiste. Magnifique édition originale illustrée, tirée uniquement à 966 exemplaires numéroté sur vélin de rives ( n° 287 ), après 14 du tirage de tête. Etat proche du neuf. Rare.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Alfred de VIGNY - Illustrations de Christian Frain de la Gaulayrie
Reference : 81146
(1942)
1942 Editions Jacques Vautrain 1942 - In-8 broché avec jacquette éditeur - 97 pages - illustrations de Christian Frain de la Gaulayrie - exemplaire 519/890 - sur velin du Marais
Assez bon état - Dos légèrement voilé - Déchirure au bas du dos sur 2cm sans manque - Coins très légèrement émoussés
En feuilles sous portefeuille, 30X23 cm, 1901, 334 pages, illustrations en noir de Georges Scott, un des 130 exemplaires numérotés sur papier de Chine (second papier, tirage total 500 ex), société artistique du livre illustré. Portefeuille très défraichi, bon état.
Editions Kra, Paris, 1929. In/8 (20 x 15 cm) broché, couverture imprimée et rempliée, frontispice : fac-similé d'en extrait de lette, 127 pages. Exemplaire numéroté (n°470/600). Lettres inédites publiées avec une introduction et des commentaires de Louis Gillet.
Reliure toile rouge de l'éditeur, 22X15 cm, 1963, un des 8000 exemplaires numérotés sur alfa clairefontaine, illustrations hors-texte, 444 pages, La guilde du livre Lausanne. Titre légerement effacé au dos sans gravité, bon exemplaire.
Reliure toile de l'éditeur ornée d'une illustration contre-collée au premier plat, 21X15 cm, 1961, 298 pages, collection classiques pour notre temps, éditions alpina. Très bon état.
Paris et Londres, Revue des deux mondes, (1833), 1834, 1835. 3 fascicules in-8 reliés en un volume, pp. 393 à 420, (4) pp., pp. 5 à 46, pp. 5 à 66, reliure début XXe bradel demi-maroquin à coins (Pierson). Monogramme H.M. (Henry Monod) doré sur le coin supérieur du plat supérieur.
Editions pré-originales de ces trois nouvelles qui composeront le recueil Servitudes et grandeurs militaires (1835). Joint : un portrait gravé de Vigny d'après Champollion. * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
En feuilles sous emboitage, 28X23 cm, 1947, 227 pages, un des 800 exemplaires numérotés sur pur chiffon corvol l'orgueilleux, illustrations (burins) in et hors-texte de Décaris, collection le florilège des chefs-d'oeuvre français, édition de la maison française. Fentes en bords de l'étui, bon exemplaire.
Angoulème.1932.In-4 br,couv.illustrée en vert et noir.104 p.Ex.n° G sur Madagascar.Fac-similé de lettre.Planche d'un perroquet en vert.BE.Infimes rousseurs.
Paris. Librairie Nouvelle. 1859. In-12. Demi-chagrin. 5 nerfs au dos. Titre et fleurs dorés. Fac-Similés dépliants H.T. 434 p. Ex-Libris en page de garde de Gérard de Chapel d'Espinassoux. BE.
Paris, Librairie Garnier Frères, 1925. Coll. "Selecta" des classiques Garnier. In-8 broché, LII-353 p. Introduction et notes par Auguste Dorchain. Portrait en frontispice. Exemplaire N° 474 / 1500 sur pur fil Lafuma. Très bon état. Anthologie.
Bordeaux, Mounastre-Picamilh, 1913. In-8, br, 53p.Avec une dédicace de De borde de Fortage. Exemplaire sur papier à bras N° 33/198.
Paris, H. Piazza, Le Livre Français, vol.8, 1926. In-8 broché, couverture rempliée, XXIII-233 p. Préface d' Edmond Pilon. Exemplaire N° 3030 / 4000 sur vélin du Marais. Bon état.
Alfred de Vigny, Trois Poèmes - La Maison du Berger, La Mort du Loup & La Bouteille à la Mer. Bruxelles, s.n., 1914. Petit in-4, 40p. Edition tirée à 72 exemplaires sur papier hollande, n°27, sans éditeur, sans mention d'imprimeur. Cette édition était vraisemblablement hors commerce et réservée aux bibliophiles belges. La Maison du Berger est un poème publié en 1844. Les deux autres sont publiés en 1843 et 1854 dans la Revue des Deux-Mondes en 1854. Exemplaire truffé de deux autographes d'Alfred de Vigny offert par Louis Ratisbonne à une demoiselle en 1881 (lettre jointe). Le premier autographe est une note paru dans la Revue des Deux-Mondes le 30 avril 1841 : "Après avoir écouté M. Henry Mondeux, ce prodigieux enfant qui a deviné les mathématiques transcendantes en gardant les troupeaux, M. Alfred de Vigny, frappé de cette sorte d'intuition qui fait que Henri Mondeux avait résolu déjà , étant seul et inconnu dans les champs , des problèmes par les équations, sans savoir encore poser les chiffres et les nommer correctement, vient d'écrire hier, sur lui, les vers suivans". Ce texte est censé être la présentation que fait du poème Victor de Mars. Vigny lui aura donc rédigé la présentation ! Le second autographe est une citation de Luiz de Camoëns (1525-1580) : « Camoëns dit : La lune reçoit sa clarté du soleil, le visage reçoit la sienne du cour. » Provenance : Christian Fettweis, bibliophile belge, qui a acquis cet ouvrage le 10 mai 1944. Reliure signée Charles de Samblanx, demi-maroquin aubergine à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures conservées. Coins usés, mors supérieur fendu en bas sur 3cm. Très bel ouvrage avec autographes d'Alfred de Vigny.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
VIGNY (Alfred de) (1797-1863). LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE À LYDIA. [Pau, décembre 1824], huit pages sur deux bifeuillets, 12,2 × 9,7 cm — bords irréguliers —, deux feuillets joints avec notes autographes de Lydia et Alfred de Vigny. Première lettre conservée de Vigny à sa future épouse, accompagnée de très émouvantes notes du poète écrites à la mort de cette dernière. « Ne nous affligeons plus, chère Lydia, je vais tenter un nouvel effort pour mon bonheur ; après tant d'obstacles surmontés je ne serai pas arrêté au moment d'obtenir votre main[,] ce que je désire le plus au monde. Je vais écrire à ma mère, mais comme elle n'a pas le même cœur que moi pour vous, je ne lui dirai pas la dureté avec laquelle Mr votre père a refusé un mot d'écrit qui attestât la part que vous auriez à son héritage. Vous avez vu aussi qu'elle ignore que vous n'avez aucun revenu actuel. — Il faut éviter de le lui faire savoir et que j'obtienne son consentement qu'elle a fait légaliser par devant notaire comme elle me l'a dit. Envoyez-moi donc comme nous avons dit la lettre que vous venez de recevoir je mettrai vos nègres en avant comme je pourrai. — Il faudrait traduire seulement les lignes qui vous regardent, et dire si la moitié de ces pauvres noirs qui travaillent tant est à votre frère. — Je ne dirai pas cela par exemple. Ensuite, chère amie, écrivez ce que nous avons dit sur le nom de l'homme d'affaires qui a entre les mains le papier où votre père vous fixe un héritage. J'enverrai tout cela à ma mère ; j'en ferai quelque chose de bien beau et j'espère que j'aurai en échange son consentement. Adieu, chère amie, je je [sic] vous en prie dites à Mme Bunbury qu'elle soit bien aimable comme avant-hier et qu'elle ne boude pas, car certainement c'est à nous de pleurer, de nous fâcher, de crier et de frapper du pied par terre, nous que tout le monde querelle de tous les côtés ; mais elle qui n'a plus rien à faire qu'à mettre des fleurs sur sa tête, à donner des bals et se moquer de nous deux, elle serait bien bonne de se fâcher. La tristesse est faite pour ceux qui s'aiment et que l'on veut séparer, pour elle, n'est-elle pas entourée de tout ce qu'elle aime ? Et si je lui suis devenu odieux, qu'elle supporte encore quelque tems ma présence, bientôt, quelque chose qui arrive elle ne me verra plus, nous partirons ensemble je l'espère encore chère amie et je suis toujours votre Alfred. Vraiment lorsque je viens à penser que Mr Bunbury avec un trait de plume qui n'est rien pour moi et tout pour sa fille pourrait tout terminer, je ne puis m'empêcher de sentir que si j'étais père je n'agirais pas ainsi, que d'inquiétudes encore, que de tourmens il va nous causer ! Est-ce pour moi que ma mère lui demandait quelque chose ? Vous le savez ? Elle est de son avis. » À cette lettre se trouvent joints deux documents particulièrement émouvants : — Un feuillet sur lequel la destinataire de cette lettre a écrit « Déc 24 », date probable de réception de la missive. — Un feuillet sur lequel le poète a écrit, sur un côté : « Janvier 1863 — — Douces reliques. Ma Lydia avait en secret conservé dans son nécessaire le plus cher pour elle de mes premiers billets en 1825 [sic] à Pau, celui par lequel je la priai à l'aider à cacher à ma mère qu'elle était dépouillée de sa fortune par sa belle-mère et que je l'aimais pour elle-même et sans rien attendre de sa fortune arrachée par ruse. » De l'autre côté : « 22 janvier 1863 Secrets et tendres souvenirs du cœur de Lydia. Laissés dans son nécessaire de voyage et retrouvés par moi. A de V[ign]y » Vigny mourra cette même année 1863. Le consentement sous réserves de Madame de Vigny pour le mariage de son fils est daté du 27 décembre 1824. Provenance : archives Sangnier (cachets). Lettre publiée dans Correspondance d'Alfred de Vigny, tome 1, sous la direction de Madeleine Ambrière, Presses universitaires de France, 1989, lettre 24-31, pages 188-189.
Alfred de Vigny (1797-1863), poète, écrivain. L.A.S., sd [fin octobre ou début novembre 1822], 1p in-8. A l'écrivain Sophie Gay (1776-1852). « Comment voulez-vous, Madame, que tout ce que vous désirez, je ne m'empresse pas de le faire. J'ai déjà un pied sur la grande route, mais j'espère, avant d'y mettre l'autre, vous voir un moment et vous porter cette Dolorida et son époux qui vaut mieux que vous ne croyez. Alfred de Vigny ». Très intéressante lettre autour d'un de ses meilleurs poèmes (selon Sainte-Beuve) : c'est l'époque où Sophie Gay espère encore que Vigny épouse sa fille Delphine. Quand il écrit cette lettre, il s'apprête à partir à Orléans et il semble que Sophie Gay voulait avoir le texte de ce poème que Vigny leur avait déjà lu, probablement dès avril 1822. André Jarry a très bien expliqué la chronologie permettant de mieux dater l'écriture de ce poème et de situer cette lettre (Alfred de Vigny, Etapes et sens du geste littéraire. Genève, Droz, 1998. Tome I, p.74-76). Très belle et importante lettre. [370]
Phone number : +33 6 30 94 80 72
Paris, Urbain Canel, 1826. In-8 de [4]-91 pages, demi-maroquin marron à long grain, dos lisse, titre et décor romantique, couverture conservée. Reliure signée Noulhac.
Edition en partie originale. Le Trappiste avait paru séparément en 1822. D'autres pièces, telles La Neige, Dolorida ou Le Cor, avaient auparavant connu une publication en revue. Bel exemplaire dans une reliure de Noulhac. Carteret 2, 452.