Victoire Babois (1760-1839), femme de lettres, poétesse. L.A.S., Bourges, 14 thermidor an 3 [1er août 1795], 3p 1/2 in-4. A Louise Heurtin (1771-1850), « citoyenne Saladin », épouse de son cousin-germain. Belle lettre dans laquelle elle s'épanche sur la douleur toujours présente de la perte de ses enfants, tout ce qui lui rappelle ce manque, sa vie à Bourges où elle reçoit les lettres de sa famille, etc. Il est aussi question de l'envoi d'une pélisse pour l'hiver. Babois, aujourd'hui fort oubliée, eut sa renommée avec ses Elégies maternelles écrites suite à la mort de son dernier enfant et son divorce en 1793. Elles parurent en 1804. Peu commun. [362]