Paris, L. Duprat-Duverger, imprimerie de Baudouin, an XIII-1805 ; 6 tomes in-8 et Atlas grand in-4° (338 mm), demi-veau fauve et petits coins de vélin, pièces de titre décorées rouge-orangé et de tomaison décorées vert-empire, plat de papier rouge à l’époque, tranches mouchetées (reliure de l’époque); XI, 88, 332 pp., frontispice de Girodet, gravé par Robert De Launay, [1] f. serpente imprimée de l’explication de l’estampe ; [2] ff. (Table et Errata) ; 446 pp., [1] f. (Errata) ; 444 ; 410 ; 372 ; 372; 360 pp. ; Atlas : [1] f. Titre, IV pl. pour les Mémoires ; 35 planches sur le cerveau (XXXII et II bis, V bis et XXIIbis), dont 8 doubles.
Edition originale collective des travaux de Vicq d’Azyr avec un discours de Moreau sur sa vie et ses ouvrages, très remanié et augmenté par rapport à celui qu’il avait précédemment publié ; Moreau fut le collaborateur et le continuateur de l’ouvrage “Médecine” en 13 volume in-4° publié de 1787 à 1830. Fondateur de l’anatomie comparée, il mena des recherches fondamentales sur le cerveau et donna son nom au “faisceau de Vicq d’Azyr”, le tractus mamillothalanicus; il a collaboré à l’Encyclopédie ; il a imaginé la laryngotomie intercrico-thyroïdienne; et ses travaux ont conduit à plusieurs découvertes et progrès médicaux par la suite. Il fut le premier médecin de Marie-Antoinette et médecin consultant de Louis XVI, à ce titre, il soigna le jeune dauphin qui était malade alors qu’il était détenu dans la prison du Temple, mais décéda lui-même juste avant le jeune prince. Enfin, il faut noter que Vicq d’Azyr fonda la société Royale de Médecine avec Lassone, il en devint même le Secrétaire perpétuel ; il fut membre de l’Académie des Sciences et fut le premier médecin élu à l’Académie Française, en 1788, au siège de Buffon. Bel exemplaire, bien frais d’intérieur et dans une belle reliure uniforme du temps.
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VICQ-D’AZYR (Félix) médecin et anatomiste français. Il fut le premier médecin de la reine Marie-Antoinette (1748-1794)
Reference : 188C30
Il lui demande d’être son interprète auprès de cette société pour l’honneur qui lui est rendu. « Je viens de m’apercevoir avec un très grand regret, en retrouvant cette lettre, que je n’ai point encore témoigné à cette illustre Compagnie les sentiments de reconnaissance dont j’ai été pénétré en recevant de sa part cette marque glorieuse de son estime […] agréez les remerciements particuliers que je vous dois du soin que vous avez eu de me faire parvenir mon diplôme… ».