Librairie de Charles Gosselin, Paris. 1841. In-12. Broché. Etat passable, Plats abîmés, Dos abîmé, Rousseurs. 506 pages. Titre et filets dorés sur le dos. Manque important sur le mors droit et le 1er plat. Mouillures en début d'ouvrage.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Revu, corrigé et mis en meilleur ordre, publié pour la 1re fois avec un Commentaire historique et philologique, Accpompagné de Notices par Paul L. JACOB. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Paris, Charpentier et Cie, 1873. In-12, demi-reliure cuir.
Edition de Paul L. Jacob, bibliophile. [8591]
BEROALDE de VERVILLE (François) - JACOB (Paul, commentaires de).
Reference : 24390
(1868)
Paris, Libraire de Charles Gosselin, 1841 [1842 sur le premier plat de la couverture papier originelle]. Un fort vol. au format in-12 (188 x 123 mm) de 1 f. bl., xxix pp., 1 f. n.fol., 506 pp. et 2 ff. bl. Reliure postérieure (début XXème) de demi-chagrin glacé carmin, filet vertical à froid porté sur les plats, dos lisse orné de doubles filets à froid, fleurons romantiques dorés, titre doré, tête mouchetée, couvertures conservées.
Edition originale des Commentaires de Paul Lacroix ; dit le Bibliophile Jacob. François Béroalde de Verville (de son vrai nom Vatable Brouard) s’intéressa à la science et à l’alchimie avant de faire paraître - sous le sceau de l'anonymat - le présent ouvrage. Lequel - digne de Rabelais du point de vue formel - fut aussi imprimé sous les titres Salmigondis, Coupe-cu [sic] de la Mélancolie, ou bien encore Vénus en belle humeur. Oeuvre satirique au style licencieux et plein de verve, où toutes traces de sérieux y est bannie, elle se caractérise par le goût des mots sous toutes leurs formes. En outre, chaleur des propos, incessantes inventions verbales (patois, argot, lapsus, amphibologies, jeux de mots...) font de cet ouvrage une véritable officine du langage. Coquebin - pauvre de lui - est ainsi ''celui qui n'a point vu le con de sa femme''. Pourtant l'un des plaisirs du mariage... Affaire trop importante d'ailleurs que celle du mariage, pour que l'on s'y aventure trop légèrement... Ainsi, la femme se doit d'être pucelle. Et il est aisé de le déterminer : ''de la main gauche passée entre les jambes , on empoigne le con, de la droite, des deux premiers doigts, vous ouvrez le troufignon en éloignant les fesses , puis, l'ouverture capable, soufflez de toute votre force. Si d'aventure le vent passe outre et que vous le sentiez à la main gauche, c'est donc que la garce ne sera pas pucelle''. A en croire cet original, la bonne ménagère est celle qui ''s'étant torché le cul, resserre le papier en sa pochette, le gardant pour une autre fois ou pour empaqueter des confitures''. Le bon mari doit être quant à lui pourvu des cymbales de la concupiscence... Tel pauvre, en effet, était doté d'un membre si menu qu'il dût avoir recours à une fourchette pour dépuceler sa belle... Un autre luron se trouve grimé en femme enceinte et feint d'être en proie à de vives douleurs. Il souffle, sue, soupire, suffoque... La sage-femme accourt alors et saisissant à pleines mains le grand persuasif, s'écrie : ''Courage, je tiens le bras''. De graves questions agitent l'assemblée des moines... Savoir : ''le troufignon barbotte-t-il quand on pète ?'', ''Lequel aimeriez-vous mieux baiser ? une fille au dernier noeud de l'échine ou à l'entonnoir du cul ?'' Oeuvre oscillant en somme entre fiente joyeuse et foutre sanctifié... Vicaire I, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 432 - Pia - Dictionnaire des oeuvres érotiques, p. 336. Quelques claires rousseurs dans le texte ; quoique davantage marquées aux premiers et derniers feuillets. Nonobstant, bonne condition.