Dijon, Impr. de Simonnot-Carion, 1842, in-8°, 96 pp, reliure demi-basane noire, dos lisse avec auteur doré en long et filets à froid (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Par l'avocat Jean-Baptiste-Victor Versigny (1819-1872). Après un brillant parcours en droit à Dijon (sa thèse, soutenue en 1841, lui vaut le premier prix de doctorat de la faculté de droit de Dijon), il s’inscrit ensuite au barreau de Besançon. Aux lendemains de Février 1848, Versigny préside à Gray (Haute-Saône) le « Club indépendant », où, avec son frère Agapite, il intervient « en faveur de la doctrine fouriériste et du travail attrayant ». Il se fait élire représentant de la Haute-Saône à l’Assemblée législative en mai 1849. De 1849 à 1851, siégeant à gauche, c’est un des députés actifs de la Montagne. Opposant au Second Empire, il est exilé en Suisse après le coup d’État du 2 décembre 1851, et se consacre à la construction de chemins de fer, donnant des consultations juridiques remarquées. Il rentre en France en 1864 et reprend son métier d'avocat à Paris. En septembre 1870, sa réputation de juriste le fait nommer à la commission qui remplaçait provisoirement le Conseil d’État, mais son nom est rayé lors de la désignation de celui-ci par l’Assemblée de Bordeaux. Son “De l’influence du criminel sur le civil” (1842) faisait autorité.