P., Ollendorff, 1896, gr. in-8°, ix-275 pp, mention de 2e édition, préface d'Etienne Macdonald, duc de Tarente, reliure demi-percaline ocre, dos lisse, pièce de titre basane noire, 2 feuillets tachés (p. 48-49), bon état, ex-libris Jean-Claude Lachnitt. Peu courant (Bourachot, 423)
Par le colonel baron Jacques Albert Verly (1815-1883). Né à la Jamaïque, il est simple élève-cavalier à l'école de cavalerie de Saumur de 1833 à 1834, puis gravit progressivement tous les grades de sous-officier avant d'être nommé sous-lieutenant au 6e régiment de chasseurs en 1843. Devenu lieutenant, il entre aux guides d'état-major, puis est promu capitaine en 1852 avant d'être nommé capitaine-commandant des cent-gardes le 21 février 1856. Il termine sa carrière au grade de colonel dans cette unité. Il reçoit le titre de baron en 1867 et est élevé au grade de commandeur de la Légion d'honneur le 24 décembre 1869. Fait prisonnier avec l'empereur le 2 septembre 1870 à Sedan, il est mis en retraite d'office durant sa captivité, en totale contravention avec les lois en vigueur à l'époque. Le colonel Verly était très apprécié... — "De Notre-Dame au Zululand : juin 1856 à juin 1879, vingt-trois ans d'étapes, joyeuses en France, et courtes, celles-là, effroyables pendant l'invasion, douloureuses dans l'exil pour parvenir au sommet du calvaire glorieux, tout là-bas, face à l'ennemi, sous le soleil d'Afrique, sous le vent de Sainte-Hélène !", conclut l'auteur au terme de son récit.