Paris, Librairie Léon Vanier, 1900 et 1899. 3740 g 5 volumes in-8, demi maroquin brun, dos à faux-nerfs, têtes dorées, couvertures conservées.. Les volumes sont datés de 1900 sauf le tome III qui est de 1899. Seconde édition des tomes I et II; éditions originales collectives des tomes III à V. Clouzot, 269. Petits frottements. . (Catégories : Littérature, )
Paris, Les Editions du Balancier, 1947. 195 g In-8, broché, 68-[1] pp., [2] ff.. Illustrations de Roger Duterme. Un des 1000 exemplaire numérotés sur Alfa. Ouvrage peu courant. . (Catégories : Littérature, Poésie, Livres illustrés, )
1889 1 page in-8 à l'encre noire (21,7 x 14 cm) sur papier d'hôpital (Broussais), 15 juillet 1889. Papier très légèrement effrangé en marge gauche avec petits manques de papier aux angles, sans atteinte au texte. Aux lendemains de la parution de Parallèlement (juin 1889), Verlaine fulmine contre son éditeur qui a placé à son insu le poème inédit "Chasteté" pour annoncer la parution d'un recueil à venir."Mon cher Edmond, cette saloperie de Vanier t’a-t-il envoyé Parallèlement et la réédition de Sagesse ? Moi je n’ai plus de rapport avec lui et m’apprête à le faire danser. Si tu n’as pas reçu ces deux livres, réclame les lui vertement (il se pourrait d’ailleurs que je le priasse un jour d’insérer telle lettre mienne qui ne lui plairait que mal)." Sa jambe le "taquine affreusement" et il espère, à sa sortie de Broussais, faire un séjour à Aix-les-Bains. Dans le besoin, il compte sur son ami d'enfance pour lui dégotter un "passe de chemin ferrugineux" mais surtout le sollicite pour placer une nouvelle dans l'Echo de Paris. "Je t’envoie une toute petite nouvelle que je voudrais bien voir passer dans l'Echo le plus tôt possible, payée le plus tôt possible, si possible. Voilà bien des possibles, mais c’est hélas ! comme çà. (Tu sais que je te rembourserai les sommes que te dois dès que – ce dont je ne doute pas, c'est-à-dire bientôt – j’aurai surmonté la merde présente." Edmond Lepelletier ne répondra que tardivement au poète, intriguant pour faire publier le travail de Verlaine qui "n'était pas toujours d'un placement aisé dans un grand quotidien". [Paul Verlaine sa vie son oeuvre, Mercure de France, 1907]Et Verlaine de saluer son camarade de toujours d'un "vieux fanandel". On joint : - Edmond LEPELLETIER. Lettre autographe signée adressée à Jules Bois alors vice-président de la Société des Gens de Lettres. (1 p. in-8, Rueil, 13 décembre 1908). Lettre de remerciement pour le soutien apporté à son livre Paul Verlaine, sa vie son oeuvre dans la course au prix décerné par la Société des Gens de Lettres. "Tâchez, par égard pour "Paul Verlaine" qu’il soit, comme vous le souhaitez dans votre lettre, aussi important que possible. J’ai tenu à vous remercier, avant le résultat, qui, je crois, doit avoir lieu dans la séance du comité de demain lundi 14. Je n’ai pas fait de démarches auprès d’aucun de vos collègues (sauf auprès de Mme Daniel Lesueur, à qui j’ai envoyé mes livres) je vous prie de m’excuser auprès d’eux, si l’un s’étonnait de ne pas avoir reçu de mes volumes, je vous avouerai que je n’en ai plus, et qu’il m’est assez difficile d’en avoir."- divers documents de Léon VANIER provenant des archives du critique littéraire et historien Jean-Louis Debauve :1. Une note autographe (1 p. in-12, 5 août 1896) citant des propos de Jean Moréas sur Verlaine. "Il est mort de marasme. Cette Krantz éloignait ses amis, l’empêchait de boire, le rendait malheureux. C’est elle qui l’a tué ! Il fallait le laisser boire avec ses amis. Il était alcoolique. C’était la mort que de l’empêcher de boire. On m’a demandé communication des lettres de Verlaine. Je m’y suis formellement refusé parce que les lettres que je possède ne sont pas à sa louange." 2. Une note autographe (1 p. in-16 obl., 1896). "Trois jeunes gens à plusieurs reprises me désignant dans mon magasin disent : « Voilà l’assassin de Paul Verlaine ! » à 2 reprises."3. Une note autographe (1/4 de page in-8, s.d). Copie d’un envoi de Fernand Severin à Verlaine."Dédicace de Fernand Séverin, poète belge, en envoyant un volume de vers « Le Lys » à Verlaine : Janvier 1888. « à Paul Verlaine, au grand poète de Sagesse, le plus beau livre lyrique de ce temps, à notre maître à tous / hommage d’un admirateur Fernand Séverin. » ". 4. Copie manuscrite d'une lettre de Victor Hugo (24 décembre 1870) et d'une lettre de Leconte de Lisle (1er janvier 1871) , les deux adressées à Verlaine. 5. Un portrait de Leconte de Lisle par Verlaine paru dans Le Courrier d’Epidaure de janvier 1937)6. Un dessin original à la plume de Ferdinand Lunel (1857-1933) pour un projet de marque d’éditeur de Léon Vanier ; une enveloppe à l’adresse de Pierre-Paul Plan de la main de Paterne Berrichon, beau-frère de Rimbaud.
VERLAINE Paul / CAZALS Frédéric-Auguste / MOREAS Jean / MALLARME Stéphane / RETTE Adolphe
Reference : 9359
Revue bi-mensuelle illustrée, huitième année, numéro 163-164 ( numéro double ), du 1er au 28 février 1896, format 254x185mm, cahiers agrafés, 136 pages, nombreuses illustrations sur l'ensemble de la revue, exemplaire un peu défraîchi et usagé.
Numéro spécial sur Paul Verlaine : Le Congrès des Poètes, 180 opinions sur PAUL VERLAINE, " CHAIR " volume de vers posthumes inédits de PAUL VERLAINE, l'iconographie à peu près complète de PAUL VERLAINE, Une étude critique, signée Adolphe Retté, sur l'oeuvre de PAUL VERLAINE et enfin le compte-rendu complet des obsèques de PAUL VERLAINE ( L'Iconographie VERLAINE publiée dans ce fascicule est due aux soins du poète dessinateur Frédéric-Auguste CAZALS ) .
Texte définitif collationné sur les originaux et sur les premières éditions, avertissement de Charles Morice, 8 vol. in-12 reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs ornés, Albert Messein, Paris, 1922-1930 : Oeuvres complètes de Paul Verlaine ( 5 Tomes - Complet) [ Avec : ] Oeuvres Posthumes de Paul Verlaine (3 Tomes - Complet) [Contient : ] Tome 1 : Poèmes saturniens - Fêtes galantes - Bonne chanson - Romances sans paroles - Sagesse - Jadis et Naguère ; Tome 2 : Amour - Bonheur - Parallèlement - Chansons pour elle - Liturgies intimes - Odes en son honneur ; Tome 3 : Elégies - Dans les limbes - Dédicaces - Epigrammes - Chair - Invectives ; Tome 4 : Les poètes maudits - Louise Leclerq - Les Mémoires d'un veuf - Mes hopitaux - Mes prisons ; Tome 5 : Confessions - Quinze jours en hollande - Les Hommes d'aujourd'hui ; Posthumes I : Vers de jeunesse - Varia - Parallèlement (additions) - Dédicaces (additions) - Souvenirs - Histoires comme ça ; Posthumes II : Charles Baudelaire - Voyage en France par un français - Souvenirs et Promenades - Quelques vers inédits - Critique et Conférences - Dessins de Paul Verlaine ; Posthumes III : Vers inédits - Critique et Conférences - Appendice
Exemplaire bien complet des 8 tomes, à savoir 5 tomes des "Oeuvres complètes" et 3 tomes des "Oeuvres Posthumes". Etat très satisfaisant (qq. coiffes sup. lég. frottées, bon exemplaire par ailleurs).
Paris S.d (Circa 1893), 19,2x22,5cm, une feuille sous marie-louise.
Portrait à l'encre et à l'aquarelle du poète Paul Verlaine par son amie Marie Crance, portant la signature de l'artiste et la mention manuscrite «?Paul Verlaine à l'hôpital?». Une feuille sous cadre et marie-louise. Une inscription au dos du cadre «?écrit en marge (par l'encadreur)?: «?Pour Messieurs Thénot et Lercey, 25 avril 1894?» indique le probable terminus post-quem du dessin. Marie Crance (1860-1945), surnommée Marie-aux-fleurs, était à l'époque la compagne du dessinateur Frédéric-Auguste Cazals, qui l'épousera en 1912. Tour à tour blanchisseuse, bonne, et chanteuse dans les tripots préférés du poète, elle fut pour Paul Verlaine une amie et une protectrice dévouée. Elle lui pansait sa jambe malade lorsque le poète se dérobait aux médecins pour s'installer seul dans des hôtels des faubourgs parisiens. Gaie, simple et pétillante, elle lui rendit également visite durant ses séjours hospitaliers à Broussais, Tenon, Cochin, ou Saint-Antoine où elle réalisa ce portrait en buste de Verlaine, au regard perçant du poète, raidi par d'antiques rhumatismes. Verlaine lui consacra un sonnet dans la deuxième édition des Dédicaces qu'il accompagne aussi d'un charmant dessin (Verlaine, Lettres inédites [...], éd. Georges Zayed, 1976, p. 45)?: «?Je veux donc dire de ma voix la mieux timbrée, Et les tracer du bec de ma meilleure plume, Vos mérites et vos vertus dans l'amertume Douce de vous savoir d'un autre énamourée Mais d'un autre...?» Émouvant portrait du poète vagabond étrangement robuste, dont la silhouette se noie dans les douceurs de l'aquarelle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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In : La Plume. Huitième année, nos 163-164 du 1er au 28 février 1896. Revue bi-mensuelle illustrée publiée à Paris. Directeur Léon Deschamps. In-8 (25.3 cm) pages (65)-136 suivi de 16 pages de catalogue. L'iconographie Verlaine publiée dans ce fascicule est due aux soins du poète dessinateur F.-A. Cazals. Broché. Couverture illustrée avec rousseurs éparses et traces de 3 rubans gommés au dos. Intérieur frais. Van Bever & Monda 60 mentionne: " Le véritable texte original de ce premier recueil posthume (i.e. " Chair ") a paru dans un numéro double de «La Plume » consacré à Verlaine ". Vicaire VII, 1005.
Ce numéro spécial contient : Le Congrès des poètes, 180 opinions sur Paul Verlaine, «Chair», volume de vers inédits de Verlaine, l'iconographie à peu près complète de Paul Verlaine, une étude critique signée A. Retée sur l'œuvre et le compte-rendu complet des obsèques de Paul Verlaine .
Paris s.d. [1890], 21,3x14cm, 3 pages in-8 au verso de 4 feuillets de l'Assistance publique de Paris.
Manuscrit autographe complet signé de Paul Verlaine d'une des Chroniques de l'hôpital, 90 lignes serrées à l'encre noire, au verso de feuillets de l'Assistance publique de Paris. Chronique de l'une des hospitalisations de Paul Verlaine, se produisant entre septembre 1889 et février 1890. La mention «?III?» a été rayée au crayon bleu de typographe. Dans leur recueil définitif, le texte se trouve en effet en seconde position. Dans la version publiée par Le Chat noir, le 5 juillet 1890, on ne constate pas de variante avec notre manuscrit. Il s'agit donc du dernier état du texte remis à l'imprimeur. Jacques Borel situe la rédaction de cette chronique lors d'un passage à l'hôpital Cochin en juin 1890. Verlaine a passé de longs jours hospitalisés au cours de sa vie et plus particulièrement à cette époque. Durant ces séjours, il compose les Chroniques de l'Hôpital, des poèmes en prose en huit parties. Il y mêle l'anecdote, les observations de la vie des malades ainsi qu'une fine analyse poétique du milieu hospitalier. Verlaine débute par un constat troublant et désabusé?: «?Décidément, tout de même, il noircit l'Hôpital, en dépit du beau mois de juin [...] Oui, l'Hôpital se fait noir malgré philosophie, insouciance et fierté.?» Malgré le beau temps, la rigidité du système, la misère et la maladie assombrissent la vision du poète?: «?Réprimons toutes objections sous peine d'expulsions toujours dures, même en ce mois des fleurs et du foin, des jours réchauffants et des nuits clémentes, pour peu que l'on loge le diable dans sa bourse et la dette et la faim à la maison.?» La sortie, par expulsion ou pour guérison et la vie à l'extérieur n'offrent pas plus de réconfort que le séjour?: «?Évidemment nous sortirons tôt ou tard, plus ou moins guéris, plus ou moins joyeux, plus ou moins sûrs de l'avenir, à moins que plus ou moins vivants. Alors nous penserons avec mélancolie [...] à nos souffrances morales et autres, aux médecins inhumains ou bons.?» Un sentiment déjà éprouvé lors de ce qu'il appelle «?mes entractes?», temps où il n'est pas hospitalisé. Car à la sortie de l'hôpital, c'est une vie de misère qui l'attend, malgré sa reconnaissance déjà acquise. Sa misère, Verlaine la met en parallèle de celle de la classe ouvrière qui partage ses séjours dans des hôpitaux. Le poète appelle à la résignation ses «?frères, artisans de l'une et de l'autre sorte, ouvriers sans ouvrage et poètes... avec éditeurs, résignons-nous, buvons notre peu sucrée tisane ou ce coco, avalons bravement qui son médicament, qui son lavement, qui sa chique?! Suivons bien les prescriptions, obéissons aux injonctions, que douces nous semblent les injections et suaves les déjections, et réprimons toutes objections?». Avec eux, le poète souhaite profiter de la beauté du mois de juin en reprenant deux vers de la Chanson sentimentale de Xavier Privas?: «?Nous nous plairions au grand soleil. Et sous les rameaux verts des chênes, nous, les poètes, aussi bien qu'eux, les ouvriers, nos compagnons de misère.?» Égaux devant le malheur, qu'ils soient actifs ou oisifs, pourraient-ils ressentir de la nostalgie une fois dehors?: «?Et peut-être un jour regretterons-nous ce bon temps où vous travailleurs, vous vous reposiez, où nous, les poètes, nous travaillions, où toi l'artiste, tu gagnais ton banyuls et tes tods??» Malgré cette rêverie, Verlaine est «?las de tant de pauvreté (provisoirement, croyez-le, car si habitué, moi, depuis cinq ans?!)?» et il conclut, amer par le constat d'une médecine moderne sans humanité?: «?l'Hôpital avec un grand H, l'idée atroce, évocatrice d'une indicible infortune, de l'Hôpital moderne pour le poète moderne, qui ne peut, à ses heures de découragement, que le trouver noir comme la mort et comme la tombe et comme la croix tombale et comme l'absence de charité, votre Hôpital moderne tout civilisé que vous l'ayez fait, hommes de ce siècle d'argent, de boue et de crachats?!?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1896 deux exemplaires différents reliés ensemble un volume, reliure bradel (bradel half binding and corners) demi-toile marron petit in-quarto (25x19 cm) à coins, dos long (spine without raised band) décoré or (gilt decoration) filets or (gilt line) fleuron au fer plein ( floweret with full blocking stamp) - titre frappé or (gilt title) - pièce de titre à filets sur fond marron foncé (label of title with gilt line) , date or, papier peigné aux plats (cover with painting paper), reliure signée CARAYON, tête lisse (top edge smooth), dos et couverture gris-jaune foncé conservés (spine and cover preserved), ex-libris (book-plate) envoi autographe manuscrit de l'Auteur à l'Ecrivain Yveling Rambaud : "....à mon cher Yveling Rambaud...signé Félix Régamey Mars 96...", + autographe d'Yveling Rambaud : "Regamey était l'ami Intime de Verlaine" signature Y.R., 1ER EXEMPLAIRE : Edition originale "Titre en Rouge", un des 600 ex numérotés sur vélin, seul tirage avec 12 Japon et 18 Whatman (n°31 tiré encore sur papier Whatman) orné de nombreuses illustrations in et hors-texte en noir par Félix Regamey + 7 dessins et autographes de Paul Verlaine, 48 pages + 2EME EXEMPLAIRE : Titre en noir sur velin : exemplaire de l'auteur signé H.F. (l'éditeur Henri Floury) 18 P sur 696, orné de nombreuses illustrations in et hors-texte en noir par Félix Regamey + 7 dessins et autographes de Paul Verlaine, 48 pages avec en plus les cartons du sonnet Pensionnaires (CENSURE) et l'épreuve complète du dessin des trois avec la légende "..un peu vive, effacée de la présente édition..." : "...Merde alors...!.." , 1896 Paris Floury Editeur,
Double Edition Originale avec en plus les cartons du sonnet leste " Pensionnaires" (CENSURE) et l'épreuve complète du dessin des trois avec la légende "..un peu vive, effacée de la présente édition..." : "...Merde alors...!.."....plus le triple autographe, de toute rareté, en bon état (good condition).
Paris 10 Avril 1894, 11,5x17,5cm, un feuillet.
Reçu autographe daté et signé de la main d'Eugénie Krantz, pour Paul Verlaine, confirmant la bonne réception d'un paiement par son éditeur Léon Vanier. Petits trous de punaise au niveau du "R" de Reçu. "10 Avril 1894, Reçu de M. Vanier éditeur la somme de cinq francs pour droit exclusif de publier la pièce de vers ci-joint "anniversaire" Paris 10 Avril 94 autorisé par M. Verlaine Mlle Krantz." A la fin de sa vie, Paul Verlaine, pourtant élu Prince des Poètes par ses contemporains, mène une vie de misère entre alcoolisme et clochardisation au point de céder, pour la misérable somme de cinq francs, ce poème à son éditeur. Le poète rencontre Eugénie Krantzdite «Nini-Mouton» en 1891. Tour à tour bonnetière, prostituée et cocotte de cabaret, Krantz partagea les dernières années de déchéance de Paul Verlaine, jusqu'à sa mort le 8 janvier 1896. Désargnetée, vagabonde, et abandonnée de tous, elle meure en 1897. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1976 Vlaardingen, Van Dooren, 22 octobre 1976, 1 plaquette 355 x 230 mm, en feuilles sous couverture de papier type Canson jaune à rabats, illustrée dune linogravure en noir titrée au plat supérieur. Très bon état.
7 reproductions de linogravures libres de Theo Dobbelmann pour illustrer Les Amies de Paul Verlaine, dont 1 en couverture et 6 en hors-texte.Fac-similé, tiré à 520 exemplaires, d'une édition parue chez l'artiste en 1957 à 6 exemplaires seulement. Celui-ci est un exemplaire de passe, non numéroté, correspondant aux 500 sur papier couché machine mat.Le fac-similé a été fait sur lexemplaire N°2, et a été réalisé à loccasion dune rétrospective du travail de lartiste en 1976, au Musée de la Céramique de Princessehof à Leeuwarden (Pays-Bas). Il comporte le texte calligraphié des poèmes de Verlaine en regard des linogravures.Les six poèmes de Paul Verlaine ayant inspiré les illustrations sont : Sur le balcon Pensionnaires Per amica silencia Le Printemps Eté Sappho.Cette publication a été inspirée par Dobbelmann, lors de sa rencontre amicale avec lartiste Nicole Louvier, nouée à loccasion dun séjour sur lIle de Port Cros en août 1957.Theodorus Antonius Hubertus Maria, dit Theo Dobbelman (Nimègue, 1906 - Montalivet-les-Bains, 1984), sculpteur, céramiste et peintre néerlandais.Dobbelman (aussi orthographié Dobbelmann) était le fils du savonnier et homme politique Pierre Dobbelmann. Diplômé en chimie, il s'installe à Amsterdam, où il se lie d'amitié avec le céramiste Just van Deventer.À partir de 1941, il travaille avec lui dans son entreprise Tanagra Pottery. Après la Seconde Guerre mondiale, Dobbelman quitte l'entreprise et travaille comme artiste indépendant. En 1956, il devient le chef d'une division expérimentale de De Koninklijke Porceleyne Fles à Delft. Le département s'est concentré sur le renouveau de la céramique comme forme d'art. Il a aussi enseigné à lInstitut des Arts appliqués et à lAcadémie Royale des Beaux-arts dAmsterdam, et a été président de la Saint Luke Artist Association et membre d'Arti et Amicitiae.Au fil des ans, Dobbelman réalise de nombreux dessins pour la céramique, le bronze et la terre cuite, ainsi que des publications, des commandes et des illustrations. Dobbelman est mort en France et enterré au cimetière de Zorgvlied.
Vanier Léon Cartonné 1904 In-12 (12 x 19 cm), cartonnage à la Bradel, dos lisse, couverture conservée. Première édition. Les 89 pièces qui composent ce recueil sont extraites de : 'Sagesse' (18), 'Amour' (15), 'Bonheur' (25), 'Liturgies intimes' (24) et 'Oeuvres posthumes' (7). intéressante préface de J. K. Huÿsmans, en édition originale : 'Mon intention n'est pas, en ces quelques pages, de parler du point de vue littéraire de l'oeuvre de Verlaine. Cette étude a été maintes fois faite et moi-même, il y a bien longtemps en 1884, dans 'À Rebours', alors que personne ne se souciait de l'écrivain disparu dans une tourmente, j'ai noté et tâché d'expliquer l'oeuvre singulière de cet homme qui, après Victor Hugo, Baudelaire et Lecomte de Lisle, est un de ceux dont l'influence fut la plus décisive sur la génération des poètes de notre temps... Aujourd'hui à propos de ce recueil de vers exclusivement religieux (...) je voudrais simplement m'occuper de Verlaine, au point de vue catholique...' Exemplaire émouvant portant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ du FILS DU POÈTE à Angelo Mariani. Ce dernier est le célèbre inventeur d'une boisson tonifiante, le 'Vin Mariani', fabriqué à partir de vin de bordeaux et d'extraits de feuilles de coca. Il confiait souven,t ses publicités aux célébrités littéraires (Zola, Bloy, Duchesne...) Ce vin passe pour être l'ancêtre du fameux Coca-Cola. Angelo Mariani reçoit ce modeste ouvrage de Georges-Auguste Verlaine, l'enfant sacrifié de cette union malheureuse, que le poète cherchera toujours à revoir en vain. Verlaine lui dédia 'Amour'. Georges travailla un temps pour Edmond Lepelletier, puis au Métropolitain. Il resta soucieux et attentif à l'oeuvre et à la mémoire de son père (Cf. sa lettre au comte Henry Carton de Wiart, du 26 février 1897). Provenance : Angelo Mariani. Réf. : Fischer - Galantaris 'Verlaine, Rimbaud, Mallarmé' n°195 ('15 exemplaires sur papier vergé de Hollande et tirage indéterminé sur papier vélin ordinaire') et n°178 ('Pour un exemplaire de 'Chair' dédicacé par Georges-Auguste Verlaine à M. Henri Carton de Wiart') ; Montel 'Bibliographie de Paul Verlaine', p.129. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
...Je nai pu lire vos 2 autres romans Si vous saviez quels affolants soucis jai ! Mais dès ce soir je ferai connaissance avec vos exquis bouquins que je juge tels après Songes lu...Installé avec sa mère à la ferme de Malval dans les Ardennes, Verlaine sabandonne à livrognerie. Elisa Verlaine, soucieuse de protéger son fils, lui fait don de la ferme en y associant une clause dinsaisissabilité. Verlaine ne lui épargne pas ses excès de brutalité qui le conduisent tout droit au tribunal de Vouziers (en février 1885). Le 8 mars 1885, Verlaine met un terme définitif à cette parenthèse ardennaise et vend la maison avant de regagner Paris.Songes, est un roman de Francis Poictevin (1854-1904), dédié à Maupassant et paru chez Kistemaeckers à Bruxelles en 1884. F. Poictevin avait précédemment publié La Robe du moine (1882) et Ludine (1883). Dandy, esthète, disciple dEdmond de Goncourt, Poictevin dériva peu à peu vers la folie. Tombé dans loubli, il suscita plus tard ladmiration de Louis Aragon, Paul Eluard et André Breton. Verlaine lui consacra une monographie dans la revue Les Hommes daujourdhui, n° 424, 1894.
Albert messein, 1923. In-12 broché, 431 pages, dessins de Verlaine en fin de volume, bon état.
Paris, Charpentier, 1912, 1 vol. in-12, relié, IV-360 p. Portrait de Paul Verlaine par Eugène Carrière sur papier fort en frontispice, préface de François Coppée. Reliure postérieure, pleine basane bleue, dos lisse avec titre doré, couvertures et dos conservés, emboîtage rigide assorti, mention de 50e mille sur la couverture.
Superbe exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
...Vous recevrez en même temps que ceci 2 petits poèmes qui, je pense, plairont là-bas. Veuillez en avoir soin et prendre souci d'eux et de leur destinée, s'il vous semble possible... J'espère que votre santé est meilleure que la mienne moi toujours alité, mais ça va mieux, un peu... Verlaine a noté en tête : ...16 rue St Victor (aux bons soins de Mlle Krantz)... [Verlaine s'était installé chez Eugénie Krantz en 1891. Il mena auprès d'elle une vie mouvementée. En février 1895 on le retrouve de nouveau chez Mlle Krantz qui avait déménagé au 16 rue Saint-Victor (comme indiqué ici), avant de s'établir rue Descartes (au 39) où mourut Verlaine le 8 janvier 1896] Verlaine fit de nombreux séjours en Angleterre et y rencontra de jeunes artistes britanniques. Mais, de ces rencontres, il demeure un mystère dans la correspondance, puisque seules neuf lettres (ou fragments) nous sont connus par la Correspondance (tome III) établie par Van Bever. Cependant, nous connaissons l'amitié qui unissait Verlaine au poète anglais Arthur Symons (il fut le premier à traduire Verlaine), qui publia dans la revue The Savoy en avril 1896, la dernière relation de voyage de Verlaine en Angleterre. Invité par Symons, il s'était rendu à Londres et à Oxford pour des conférences avec son ami le peintre William Rothenstein en novembre 1893. C'est probablement par l'intermédiaire de Symons que Verlaine fit la connaissance de l'éditeur du jeune poète anglais, William Heinemann (il fut également l'éditeur de Conrad) qui venait de fonder sa maison d'édition à Londres en 1890.
Léon Vanier 1896 In-8 En feuilles, couverture illustrée
Portrait en couleurs de Verlaine par Emile Cohl. Notice par Verlaine lui-même, augmentée de notes ajoutées après sa mort par l'éditeur pour ce second tirage. Petites fentes. Un feuillet plié en deux, 29,7 x 20,5 cm. Assez bon 0
Édition originale, tirée à 500 exemplaires, du « dernier ouvrage important du ‘pauvre Lélian’ ». Paris, Léon Vanier, 1889.In-8 de (2) ff.bl., (3) ff., 116 pp., (1) f.bl. Cahier volant comprenant le recueil de vers « Chasteté », exemplaire truffé d’un billet autographe signé de Paul Verlaine au crayon. Conservé dans sa couverture beige clair imprimée d’origine, non rogné, sur témoins. Etui-chemise en demi-maroquin signé Pierre-Lucien Martin.187 x 122 mm.
Édition originale, tirée à 500 exemplaires, du « dernier ouvrage important du ‘pauvre Lélian’ ».« Certains exemplaires possèdent une pièce supplémentaire : ‘Chasteté’, ce qui leur donne une forte plus-value ». (Clouzot, p. 267).« Quelques exemplaires contiennent, encartée, une poésie, ‘Chasteté’ (2 ff.), offerte aux lecteurs ; elle devait paraître, sans titre, dans Bonheur ». (Carteret, II, 425).Exemplaire bien complet de la pièce Chasteté encartée par Léon Vanier, qui paraîtra dans Bonheur.« Recueil poétique de Paul Verlaine (1844-1896). Paru en 1889, c’est le dernier ouvrage important du ‘pauvre Lélian’. Il est formé de pièces écrites à diverses époques. Quelques poèmes de jeunesse, d’autres écrits à la prison de Mons et pris dans la manuscrit de Cellulairement jamais publié, enfin des compositions inspirées par des épisodes sentimentaux et sexuels, normaux ou non (1885-1888). Si l’érotisme semble le lien qui a présidé à la composition de ‘Parallèlement’ et lui évite – assez mal- une allure chaotique, on peut s’interroger sur le dessein qu’a eu l’auteur en exhumant et en collant bout à bout des pièces vieilles déjà de vingt ans parues dans diverses revues ou restées à l’état de manuscrit. Selon ses propres mots, ‘il feint de communiquer avec le diable’ ; il veut donner ‘un recueil en vers des sensations des plus sincères, mais bien osées’. [...] On peut y voir une œuvre tout entière dominée par la sensualité, ‘parallèle’ au mysticisme de ‘Sagesse’ et ‘Amour’, ou une évocation des amours ‘parallèles’ du poète, une manifestation de ses deux courants d’inspiration, Arthur le compagnon infernal, Mathilde l’épouse légitime. Datant d’époques très différentes de la vie de Verlaine, ces poèmes donnent une allure générale de son talent poétique. L’influence de Baudelaire s’y fait jour, tout comme ailleurs celle de style argotique et familier... » (Dictionnaire des Œuvres, V, 123).Très bel exemplaire conservé broché et bien complet de la pièce Chasteté.
Messein Albert Poésies de Paul Verlaine Broché 1914 Grand in-8 (16,5 x 25,5 cm), broché, couverture rempliée, 96 pages. Magnifique volume de la collection des poésies de Paul Verlaine, publiée au début du XXe siècle et illustré par les grands illustrateurs de l'époque. Ce volume-ci porte des têtes de chapitre et des culs-de-lampe de Paul Guignebault. Tirage total de 550 exemplaires numérotés, le nôtre (n°166) sur Vélin à la forme. Brochage à peine lâche, intérieur très frais, très bel état général pour cette belle et rare publication. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Messein Albert Poésies de Paul Verlaine Broché 1924 Grand in-8 (16,5 x 25,5 cm), relié dans une charmante reliure en demi-chagrin rouge à coins, dos sans nerfs orné de quatre fleurs, couvertures et dos conservés, 117 pages. Magnifique volume de la collection des poésies de Paul Verlaine, publiée au début du XXe siècle et illustré par les grands illustrateurs de l'époque. Ce volume-ci porte des têtes de chapitre et des culs-de-lampe de Paul Baudier. Tirage total de 550 exemplaires numérotés, le nôtre (n°178) sur Vélin à la forme. Dos à peine insolé, mors un peu frottés, intérieur très frais, très bel état général pour cette belle et rare publication. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
1890 1 page in-8 à l'encre brune (22 x 13.9 cm) sur papier d'hôpital, sous chemise demi-maroquin noir. Trace d'un ancien montage sur onglet. Beau poème libre paru dans le recueil Femmes, imprimé "sous le manteau" en 1890 à Bruxelles chez Kistemaeckers [Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1880 et 1920, p.138]. Verlaine rend gloire à la chair féminine et d'abord à ses représentantes, les prostituées (on relèvera la subtilité de cette mise en bouche décrite uniquement en rimes féminines dans le premier quatrain) : "Je veux m’abstraire vers vos cuisses et vos fesses,Putains, du seul vrai dieu seules prêtresses vraies,Beautés mûres ou non, novices et professesO ne vivre plus qu’en vos fentes et vos raies !"Cette ouverture donne le ton, et Verlaine décline en neuf strophes sa passion pour le corps féminin : pieds, bouches, seins, bras, mains, sexes... Les putains sont "soeurs", "seules prêtresses vraies". Il compose une adoration incarnée et pornographique. Verlaine, amant inassouvi, chante la femme non en spectateur attendri, mais en acteur mu par la hantise charnelle :"Et vos seins, double mont d'orgueil et de luxureEntre quels mon orgueil viril parfois se guindePour s'y gonfler à l'aise et s'y frotter la hure :Tel un sanglier ès vaux du Parnasse et du Pinde."Si l'oeuvre de Verlaine est empreinte de volupté, ses derniers productions érotico-pornographiques ont une force brute, nourries d'une spontanéité et d'une urgence flamboyante libérées de tout impératif d'élégance ou moral... une poésie, par la même, profondément humaine. Le manuscrit comporte quelques ratures et une variante : "Prêtresses" au lieu de "compagnes" (vers 34).
Revue, Coll. "Portraits d'hier" n° 17, Paris, éd. à la Revue, 15 novembre 1909, EDITION ORIGINALE, in-8, br. non coupé, couv. ill. du portrait de Verlaine par Louis Triquigneaux, de la page 131 à la page 158, Très belle étude sur le personnage et l'œuvre de Paul Verlaine. RARE. Bon état; la couverture présente quelques salissures
Typographie Monnoyer, Le Mans 1889, 22,5x33cm, relié.
Edition originale imprimée à 30 exemplaires sur Japon de ce tiré à part de l'artiste de novembre 1890. Reliure à la bradel en plein cartonnage beige, dos lisse, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de Paul Verlaine à Edmond Bonnaffé à la justification du tirage in-fine, "Exemplaire de Monsieur E. Bonnaffé. P. Verlaine".Edmond Bonnaffé (1825-1903)était un riche collectionneur et un historien de l'art renommé, très proche des mouvements artistiques de son époque. Ces pages de Verlaine sont un compte-rendu critique du livre de Roger Marx qui porte le même titre (Paris, 1890). Le poète y évoque les grands noms de l'Art Nouveau, tels que Bapst, Chaplet ou encore Gallé. Mais surtout, il y écrit sa célèbre condamnation de la Tour Eiffel : "ce squelette de beffroi, qui ne survivra pas, bien et mille fois au contraire, aux archi-centenaires des Flandres françaises et belges..." En effet,le 14 février 1887, Paul Verlaine avait signé un manifeste de protestation publié parLe Tempsavec d'autres personnalités du monde des arts et des lettres parmi lesquelles Charles-Marie-René Leconte de Lisle, Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Sully Prudhomme... Ouvrage illustré de figures dans le texte. Rare et agréable exemplaire. Provenances:bibliothèques Edmond Bonnaffé (ex-dono), André Lefèvre (vente à Paris le 16 novembre 1966), Colonel Daniel Sickles (vente à Paris les 28 & 29 octobre 1992), Edouard-Henri Fischer. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Gallimard, 1968, 1 volume, fort in-12, relié, XLIV-1493 p.. 47e volume de la "Bibliothèque de la Pléiade". Texte établi et annoté par Y.-G. Le Dantec, édition révisée, complétée et présentée par Jacques Borel. Chronologie de Verlaine en tête de volume, bibliographie et trois index en fin de volume. Reliure éditeur, plein chagrin vert, dos lisse avec filets et titre dorés, jaquettes et rhodoïd, sans l'emboîtage de protection.
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