Bookking International 1997 1997. Verlaine : Verlaine aspirait à une « vie simple et tranquille » mais n'a finalement connu qu'une existence précaire et la déchéance progressive due à l'alcoolisme et aux exigences de sa sensualité. Sa poésie reflète cette dualité: parfois brutalement érotique le plus souvent empreinte d'un lyrisme confidentiel musical doucement triste tout en nuances avec des mots choisis pour leur simplicité et leurs sonorités subtiles. Quelques oeuvres à connaître: Poèmes saturniens (1866); Fêtes galantes (1869); La Bonne Chanson (1870); Sagesse (1880)
FASQUELLE 1928 1928. Choix de Poésies de Paul Verlaine/ Charpentier-Fasquelle 1928 . Choix de Poésies de Paul Verlaine/ Charpentier-Fasquelle 1928
Bon état
1940 1940. Paul Verlaine: Romances sans paroles-Dédicaces-Epigrammes/ Cluny Volume 37 1940 . Paul Verlaine: Romances sans paroles-Dédicaces-Epigrammes/ Cluny Volume 37 1940
Bon état
1956 1956.
Très bon état - légères marques de lecture et/ou de stockage mais du reste en très bon état- expédié soigneusement depuis la France
Bordas / L'oeuvre au clair 1993 94 pages in8. 1993. Broché. 94 pages.
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Couyba Charles-Maurice Boukay Maurice Verlaine Paul Herriot Edouard
Reference : 300007198
(1933)
Henri François 1933 1972 pages 1933. 1972 pages.
Editions Messein 1955 471 pages 1955. 471 pages.
Librio Sans date. Paul Verlaine - Romances Sans Paroles / Librio
Très bon état
1992 1992. Paul Verlaine: Poèmes/ Classiques Éternels Maxi-Livres 1992
Bon état
Sans date. 5 PAUL VERLAINE - ROMANCES SANS PAROLES DEDICACES ÉPIGRAMMES
Etat correct
Sans date. 5 PAUL VERLAINE - POEMES SATURNIENS PREMIERS VERS
Etat correct
Sans date. 5 PAUL VERLAINE - LA BONNE CHANSON AMOUR BONHEUR CHANSONS POUR ELLE
Etat correct
1975 1975. Paul Verlaine - Sagesse Amour Bonheur / Gallimard 1975
Bon état
1889 1 page in-8 à l'encre noire (21,7 x 14 cm) sur papier d'hôpital (Broussais), 15 juillet 1889. Papier très légèrement effrangé en marge gauche avec petits manques de papier aux angles, sans atteinte au texte. Aux lendemains de la parution de Parallèlement (juin 1889), Verlaine fulmine contre son éditeur qui a placé à son insu le poème inédit "Chasteté" pour annoncer la parution d'un recueil à venir."Mon cher Edmond, cette saloperie de Vanier t’a-t-il envoyé Parallèlement et la réédition de Sagesse ? Moi je n’ai plus de rapport avec lui et m’apprête à le faire danser. Si tu n’as pas reçu ces deux livres, réclame les lui vertement (il se pourrait d’ailleurs que je le priasse un jour d’insérer telle lettre mienne qui ne lui plairait que mal)." Sa jambe le "taquine affreusement" et il espère, à sa sortie de Broussais, faire un séjour à Aix-les-Bains. Dans le besoin, il compte sur son ami d'enfance pour lui dégotter un "passe de chemin ferrugineux" mais surtout le sollicite pour placer une nouvelle dans l'Echo de Paris. "Je t’envoie une toute petite nouvelle que je voudrais bien voir passer dans l'Echo le plus tôt possible, payée le plus tôt possible, si possible. Voilà bien des possibles, mais c’est hélas ! comme çà. (Tu sais que je te rembourserai les sommes que te dois dès que – ce dont je ne doute pas, c'est-à-dire bientôt – j’aurai surmonté la merde présente." Edmond Lepelletier ne répondra que tardivement au poète, intriguant pour faire publier le travail de Verlaine qui "n'était pas toujours d'un placement aisé dans un grand quotidien". [Paul Verlaine sa vie son oeuvre, Mercure de France, 1907]Et Verlaine de saluer son camarade de toujours d'un "vieux fanandel". On joint : - Edmond LEPELLETIER. Lettre autographe signée adressée à Jules Bois alors vice-président de la Société des Gens de Lettres. (1 p. in-8, Rueil, 13 décembre 1908). Lettre de remerciement pour le soutien apporté à son livre Paul Verlaine, sa vie son oeuvre dans la course au prix décerné par la Société des Gens de Lettres. "Tâchez, par égard pour "Paul Verlaine" qu’il soit, comme vous le souhaitez dans votre lettre, aussi important que possible. J’ai tenu à vous remercier, avant le résultat, qui, je crois, doit avoir lieu dans la séance du comité de demain lundi 14. Je n’ai pas fait de démarches auprès d’aucun de vos collègues (sauf auprès de Mme Daniel Lesueur, à qui j’ai envoyé mes livres) je vous prie de m’excuser auprès d’eux, si l’un s’étonnait de ne pas avoir reçu de mes volumes, je vous avouerai que je n’en ai plus, et qu’il m’est assez difficile d’en avoir."- divers documents de Léon VANIER provenant des archives du critique littéraire et historien Jean-Louis Debauve :1. Une note autographe (1 p. in-12, 5 août 1896) citant des propos de Jean Moréas sur Verlaine. "Il est mort de marasme. Cette Krantz éloignait ses amis, l’empêchait de boire, le rendait malheureux. C’est elle qui l’a tué ! Il fallait le laisser boire avec ses amis. Il était alcoolique. C’était la mort que de l’empêcher de boire. On m’a demandé communication des lettres de Verlaine. Je m’y suis formellement refusé parce que les lettres que je possède ne sont pas à sa louange." 2. Une note autographe (1 p. in-16 obl., 1896). "Trois jeunes gens à plusieurs reprises me désignant dans mon magasin disent : « Voilà l’assassin de Paul Verlaine ! » à 2 reprises."3. Une note autographe (1/4 de page in-8, s.d). Copie d’un envoi de Fernand Severin à Verlaine."Dédicace de Fernand Séverin, poète belge, en envoyant un volume de vers « Le Lys » à Verlaine : Janvier 1888. « à Paul Verlaine, au grand poète de Sagesse, le plus beau livre lyrique de ce temps, à notre maître à tous / hommage d’un admirateur Fernand Séverin. » ". 4. Copie manuscrite d'une lettre de Victor Hugo (24 décembre 1870) et d'une lettre de Leconte de Lisle (1er janvier 1871) , les deux adressées à Verlaine. 5. Un portrait de Leconte de Lisle par Verlaine paru dans Le Courrier d’Epidaure de janvier 1937)6. Un dessin original à la plume de Ferdinand Lunel (1857-1933) pour un projet de marque d’éditeur de Léon Vanier ; une enveloppe à l’adresse de Pierre-Paul Plan de la main de Paterne Berrichon, beau-frère de Rimbaud.
avec les vignettes de Carlègle recueil de poésie exquis qui célèbre la vie et l'œuvre du célèbre poète français Paul Verlaine. Écrit par un admirateur dévoué de Verlaine, ce recueil est une déclaration passionnée d'amour et d'admiration envers l'artiste tourmenté et talentueux. Les "Odes en Son Honneur" présentent une série de poèmes qui capturent la sensibilité poétique propre à Verlaine. L'auteur de ce recueil rend hommage à la poésie verlainienne en imitant le style, la musicalité et l'esthétique si caractéristiques de l'œuvre originale. Les poèmes explorent une gamme d'émotions, allant de la mélancolie et de la nostalgie à l'extase et à l'émerveillement, tout en suivant les thèmes et les motifs chers à Verlaine. Chaque poème dans le recueil "Odes en Son Honneur" est une immersion profonde dans l'univers de Verlaine. Les vers exquis évoquent des images vives et des paysages émotionnels riches, tout en rendant hommage à la complexité des sentiments humains que Verlaine a si habilement explorés. L'auteur de ce recueil puise dans sa propre passion et son admiration pour Verlaine pour donner vie à des poèmes qui semblent à la fois nouveaux et familiers, honorant l'héritage littéraire du poète tout en apportant une perspective personnelle unique. Les poèmes sont imprégnés d'une profondeur émotionnelle qui résonne avec les lecteurs qui sont familiers avec l'œuvre de Verlaine, tout en offrant une porte d'entrée aux néophytes qui découvriront peut-être le poète à travers cette exploration poétique passionnée. En somme, "Paul Verlaine: Odes en Son Honneur" est un recueil poétique qui célèbre l'héritage littéraire de Paul Verlaine d'une manière passionnée et artistique. L'auteur de ce recueil parvient à capturer l'essence de Verlaine tout en y apportant sa propre touche personnelle, créant ainsi une expérience poétique immersive et émouvante pour les lecteurs. vol broché, 280x170, couvertures rempliées, 70pp. Très bel exemplaire à l'état neuf. Exemplaire sur vélin à la cuve des papeteries d'Arches, 477/490 Paris, Chez L'Imprimeur Léon Pichon, 1921 ref/20
Recueil de divers textes de Paul Verlaine réunis en un seul volume relié :Les Amies. Extrait de La Revue indépendante, 1ère série, vol. 1, n° 6, octobre 1884, de 6 pages. Deuxième édition (voir notice ci-dessous). Notes de nuit jetées en chemin de fer. Extrait de La Revue indépendante, 1ère série, vol. 2, n° 1, novembre 1884, pp. 16-18, de 3 pages. Pré originale.À propos du livre de M. Catulle Mendès. Sur le Parnasse contemporain. Extrait de La Revue indépendante, 1re série, vol. 2, n° 2, décembre 1884, de 10 pages. Pré originale.Une pendule. Extrait de La Revue indépendante, 1ère série, vol. 2, n° 3, janvier 1885, de 3 pages. Pré originale.Mon hameau. Extrait de La Revue indépendante, 1ère série, vol. 2, n° 5, mars 1885, de 2 pages. Pré originale.Suivi de :Les derniers romantiques de Louis Desprez. Première partie sur Paul Verlaine. Extrait de La Revue indépendante, 1ère série, vol. 1, n° 3, juillet 1884, de 17 pages. Un volume reliure demi maroquin bordeaux, dos lisse, titre doré en long. Reliure signée Claes. Exemplaire en parfait état malgré un manque angulaire de papier sur une page du dernier texte de Louis Desprez.
La Revue indépendante est un périodique mensuel français consacré aux arts et à la littérature, fondé à Paris en mai 1884 et animée dans un premier temps par le critique Félix Fénéon. Elle devient ensuite le fer de lance du mouvement symboliste, avant de disparaître en 1895. « Les Amies » est une plaquette de poèmes que Paul Verlaine publie clandestinement sous le pseudonyme de Pablo de Herlagnez en décembre 1867. Elle rassemble six sonnets, la plupart érotiques, consacrés à l'homosexualité féminine. C'est le deuxième recueil publié par Verlaine après « Poèmes saturniens » paru en 1866. Le recueil est imprimé en Belgique par Auguste Poulet-Malassis, connu pour publier des écrits alors considérés comme licencieux, comme « Les Fleurs du mal ». La plaquette est tirée à 50 exemplaires dont huit, destinés à l'auteur, ne parviennent pas immédiatement à Verlaine, ayant été saisis par la douane à la frontière ; Verlaine les récupère un peu plus tard au cours d'un voyage en Belgique. Le recueil est condamné à la destruction par le tribunal correctionnel de Lille le 6 mai 1868, pour « outrages à la morale publique et religieuse ainsi qu'aux bonnes moeurs ». Poulet-Malassis lui-même n'est pas poursuivi en justice, mais le libraire bruxellois chargé de vendre le livre en France, Charles Sacré-Duquesne, est condamné par la justice à un an d'emprisonnement et à 2000 frs d'amende, tandis que son épouse est condamnée à quatre mois d'emprisonnement et 500 frs d'amende, le tout pour « colportage sans autorisation ». Un second tirage est malgré tout imprimé début 1869 avec de très légères corrections. En 1870, une deuxième édition puis une troisième édition paraissent, mais ce sont des contrefaçons auxquelles Verlaine n'a pas collaboré. En 1872-1873, Verlaine pense à nouveau au recueil et demande à son éditeur et ami Lepelletier de les lui envoyer à Londres où il voyage avec Rimbaud ; mais son altercation avec le poète et sa condamnation à la prison l'empêchent de mener à bien ce qui était peut-être un projet de réédition. Un projet de réédition est lancé par son ami Léo d'Orfer en 1883, mais n'aboutit pas. Le recueil est finalement publié à nouveau en 1884, dans « La Revue indépendante » du mois d'octobre. Verlaine décide ensuite de regrouper les poèmes des « Amies » dans son recueil « Jadis et naguère », mais ils n'y sont pas insérés, peut-être en raison des réticences de l'éditeur Vanier ; c'est dans « Parallèlement » qu'elles sont finalement rééditées en 1889.
...Vous recevrez en même temps que ceci 2 petits poèmes qui, je pense, plairont là-bas. Veuillez en avoir soin et prendre souci d'eux et de leur destinée, s'il vous semble possible... J'espère que votre santé est meilleure que la mienne moi toujours alité, mais ça va mieux, un peu... Verlaine a noté en tête : ...16 rue St Victor (aux bons soins de Mlle Krantz)... [Verlaine s'était installé chez Eugénie Krantz en 1891. Il mena auprès d'elle une vie mouvementée. En février 1895 on le retrouve de nouveau chez Mlle Krantz qui avait déménagé au 16 rue Saint-Victor (comme indiqué ici), avant de s'établir rue Descartes (au 39) où mourut Verlaine le 8 janvier 1896] Verlaine fit de nombreux séjours en Angleterre et y rencontra de jeunes artistes britanniques. Mais, de ces rencontres, il demeure un mystère dans la correspondance, puisque seules neuf lettres (ou fragments) nous sont connus par la Correspondance (tome III) établie par Van Bever. Cependant, nous connaissons l'amitié qui unissait Verlaine au poète anglais Arthur Symons (il fut le premier à traduire Verlaine), qui publia dans la revue The Savoy en avril 1896, la dernière relation de voyage de Verlaine en Angleterre. Invité par Symons, il s'était rendu à Londres et à Oxford pour des conférences avec son ami le peintre William Rothenstein en novembre 1893. C'est probablement par l'intermédiaire de Symons que Verlaine fit la connaissance de l'éditeur du jeune poète anglais, William Heinemann (il fut également l'éditeur de Conrad) qui venait de fonder sa maison d'édition à Londres en 1890.
VERLAINE Paul / CAZALS Frédéric-Auguste / MOREAS Jean / MALLARME Stéphane / RETTE Adolphe
Reference : 9359
Revue bi-mensuelle illustrée, huitième année, numéro 163-164 ( numéro double ), du 1er au 28 février 1896, format 254x185mm, cahiers agrafés, 136 pages, nombreuses illustrations sur l'ensemble de la revue, exemplaire un peu défraîchi et usagé.
Numéro spécial sur Paul Verlaine : Le Congrès des Poètes, 180 opinions sur PAUL VERLAINE, " CHAIR " volume de vers posthumes inédits de PAUL VERLAINE, l'iconographie à peu près complète de PAUL VERLAINE, Une étude critique, signée Adolphe Retté, sur l'oeuvre de PAUL VERLAINE et enfin le compte-rendu complet des obsèques de PAUL VERLAINE ( L'Iconographie VERLAINE publiée dans ce fascicule est due aux soins du poète dessinateur Frédéric-Auguste CAZALS ) .
Paris, Très bon état. Tirage argentique contrecollé sur carton souple (740 x 550 mm) réalisé vers 1896 d'après le tirage original de 1876-1877 et retiré à quelques exemplaires à l'occasion du décès du poète. À la fin de 1876, Verlaine s'était fixé en Angleterre à Boston près de Stickney avec le désir d'y vivre en donnant des leçons particulières. Mais faute d'élèves il cherche un établissement d'instruction où il pourrait entrer comme professeur et trouve un poste à Bournemouth. En 1876 ou 1877, Verlaine est photographié à St. Aloysius, où il enseigne le français, le latin et le dessin. Le portrait est pris par son élève W. Clifford : le poète pose en train de lire en compagnie d’un autre de ses élèves, Alfred Spring. L’épouse du directeur du collège a ainsi légendé la photographie originale : "M. Verlaine et Alfred Spring, quand il était à St. Aloysius, Bournemouth, instituteur chez M. Remington en 1876, 1877. La photo était prise par un des élèves, Hon. W. Clifford, fils de Lord Clifford". Pierre Petitfils décrit Verlaine "raide comme un clergyman, à côté d’un de ses élèves, Alfred Schnid [sic], dont les traits évoquent curieusement ceux d’Oscar Wilde jeune". Voir Album Verlaine, Pléiade, reproduit p. 152 (n° 251). -- P. Petitfils, Verlaine, Julliard, p. 232 et sq. Sources : SOTHEBY'S Vente Livres et Manuscrits 24 mai 2018. Provenance Ader Tajan 20 mai 1992 Bibliothèque Jacques Guérin. Joint au tirage un feuillet manuscrit ancien évoquant le séjour de Paul Verlaine en Grande-Bretagne et quelques détails sur cette photo et sur les pièces écrites lors de son séjour qui figureront dans son recueil Sagesse.