<p>Seul commentaire de José Tomás après sa corrida du 16 septembre 2012, qui avait épuisé tous les superlatifs : Les dieux de la tauromachie étaient avec nous ! Et tous ceux qui furent dans les arènes de Nîmes ce matin-là de penser qu'il ne leur serait plus jamais donné d'assister à pareil miracle. Faut-il croire que les dieux n'acceptèrent pas de se résigner et voulurent partager encore avec les mortels quelques-uns de ces instants d'éternité dont eux-mêmes n'avaient pas le secret ? Quoi qu'il en soit, il en fut ainsi à Grenade, le 22 juin 2019, passé les fatidiques 5 heures du soir. A nouveau, la grâce aérienne et profonde. A nouveau, le duende, vertige ascendant qui fait de l'inouï une émotion fatale. A nouveau, une plaza de sable et de ciel subjuguée, et José Tomas qui torée sur une nuage de terre ferme. </p> Paris, 2020 Actes sud 82 p., broché à rabats. 16,5 x 19
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