Bouillon, De l'Imprimerie de la Société typographique, et se trouve à Paris, chez les marchands de nouveautés, 1783. In-8 de VIII-148-(2) pp. maroquin olive, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, filet à froid d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Édition originale rare imprimée à Bouillon.Plan de réforme de l'enseignement élaboré en 1783 selon la théologie naturelle qui porte essentiellement sur le latin, la scolastique et la grammaire française « faite de telle sorte que puisse y être substituée, pour le latin une grammaire pareille». Selon le comte de Vauréal « une éducation nationale est une nécessité absolue : que c’est presque la seule porte ouverte à la réforme des moeurs des lois (…) le gouvernement semble avoir le plus grand intérêt, non seulement à la refonte des moeurs qui sont l’oreiller sur lequel l’enfant qui va naître doit reposer sa tête ; mais à opérer cette refonte par l’établissement d’une éducation nationale ».« L’accaparement des établissements jésuites par l’État renvoie surtout à un désir d’uniformisation de l’éducation scolaire, à une nationalisation de l’enseignement, idée de plus en plus présente dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, par exemple dans les textes de La Chalotais, de Rolland d’Erceville, Baudeau, Ménard et du comte de Vauréal. (…) A la veille de la Révolution, les collèges attachés à l’Université de Paris gardent un certain succès, avec une nouvelle relance réformatrice menée par le comte de Vauréal, qui condamne les collèges dans la suite de La Chalotais » (Florian Reynaud, L’éducation dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert (1751-1765) Université de Caen, 2004).Exemplaire probable de l'auteur, complet du feuillet d'errata relié entre l'explicit (p. 135) et la "Table des Prix du Septier de Bled" (pp. 137-148), comportant de nombreuses corrections dans le texte à l'encre du temps (pp. 15, 25, 33, 74, 75, 78, 79, 95, 96, 97, 124, 127).Très bon exemplaire en maroquin d'époque.Buisson, Dictionnaire de Pédagogie, I, p. 200 ; inconnu à l'INED.