Paris Imprimerie royale 1844 in-8 demi-basane fauve, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées [Rel. de l'époque], dos frotté et épidermé
[2] ff. n. ch. (faux-titre et titre), IV et 132 pp.Hage Chahine, 1583. Nouvelle édition des Rudimenta linguae arabicae de l'orientaliste néerlandais Thomas Van Erpe, dit Erpenius (1584-1624) : parus originellement en 1620, ils forment comme un compendium de la grande Grammatica arabica de 1613, la première de quelque valeur à paraître en Occident, et furent écrits à la veille du premier voyage que l'auteur fit en France à la demande des Etats des Provinces-Unies
Précieuse réunion de trois rares éditions originales reliées en vélin souple de l’époque. Leyde, in officina Raphelengiana, 1613. - [Avec]: II/ Rous, Francis. Archaeologiae Atticae libri tres. Three bookes of the Attick Antiquities. Containing The description of the Citties glory, government, division of the People, and Townes within the Athenian Territories, their Religion, Superstition, Sacrifices,… Oxford, Printed by Leonard Lichfield for Edward Forrest, 1637. - [Avec]: III/ Crinesius, Christoph. Babel Sive Discursus de confusion linguarum, tum orientalium: Hebraicae, Chaldicae, Syriacae, Scripturae Samariticae, Arabicae, Persiae, Aethiopicae: tum Occidentalium, nempe, Graecae, Latinae, Italicae, Gallicae, Hispanicae,… Nuremberg, Simon Halbmayer, 1629. Soit 3 ouvrages relies en 1 volume in-4 de : I/ (4) ff., 192 pp., (2) ff. d’errata; II/ (4) ff., 149 pp.; III/ (6) ff., 144 pp., (2) ff. Vélin souple de l’époque, mention «Arabic grammar» inscrite à l’encre sur le plat supérieur, dos lisse. Reliure de l’époque. 186 x 147 mm.
I/ «Première édition de cette grammaire arabe, la première méthode raisonnée composée par un Européen, la grammaire de Kirsten publiée en 1608 n’étant qu’une traduction de l’Al-djarumia, du moins quant à la syntaxe. – Le passage arabe transcrit en lettres hébraïques et en lettres syriaques (page 13) n’a pas été reproduit dans les éditions suivantes». (Bibliothèque de Monsieur le Baron Sylvestre de Sacy, n°2762). ESTC S116252 ; Madan, I, p.202 ; STC 21350 ; Schnurrer, 49 ; Brunet, II, 1050; Zenker I, 168; Fuck 59 ff. First edition of the Arab Grammar by Thomas Erpenius (1584-1624), "the first native European to achieve true greatness in Arabic" (Toomer, Eastern Wisdom and Learning, 1996), published in the year he was appointed Professor of Oriental Languages at Leiden. «Pendant deux siècles, la Grammaire d’Erpenius fut le livre de base dans l’étude de l’arabe, rééditée sans changement substantiel, mais augmentée de toutes sortes de morceaux choisis. » (Mélanges de l’Université Saint-Joseph) Dès l’âge de dix ans, Thomas van Erpe (1584-1624) s'adonna à l'étude des langues orientales à Leyde. Célèbre orientaliste hollandais de son temps, il publia de nombreuses grammaires orientales et fut titulaire de la chaire d'arabe et de langues orientales de l'université de Leyde de 1613 à 1624. On créa même une chaire d'hébreu en sa faveur. Courtisé par les grandes places d'Europe, il ne quitta jamais Leyde. La Grammatica contient des fables et des sagesses traduites en latin, avec le texte arabe. "Nous lui devons une grammaire pour l'enseignement et la connaissance de l'arabe que l'on peut considérer comme la première utilisable en Europe" (Josée Balagna, L'Imprimerie arabe en Occident, Paris, Maisonneuve, 1984, p. 53). "First edition of the first scientific Arabic Grammar written by a European scholar". Smitskamp 68b This work introduced generations of Europeans to the rudiments of Arabic grammar. II/ Edition originale. STC 21350; Madan 18. Francis Rous entered Broadgates Hall Oxford in 1593 at the young age of 12, afterwards studying at Leyden and the Middle Temple (1601). In 1626 he was elected to Parliament for Truro, where he served for many years. He was an Independent and a member of Cromwell's Council of State (1653), and a much despised as the provost of Eton College during the Interregnum (1643). Rous's translation of the Psalms went through many editions. III/ Rare édition originale. “Crinesius (1584-1629) whose biography is rehearsed in the preface was born in 1584 in Bohemia, the son of a cleric and schoolmaster of the same name and his mother Anna Günther. Educated first in his father’s school, in 1603 he went to Jena and then Wittemberg, and graduated in philosophy in 1607. He then devoted himself to theology and linguistic studies. He married in 1615 Regina Dörffliner, a widow with children. In 1624 he was forced to migrate to Nuremberg, where he taught and ministered. He died around five in the morning on 28 August 1629. In this work Crinesius, who was the author of several works on Syriac grammar and texts, treats Hebrew as the first or origin of languages, a not uncommon belief, and then goes on to discuss the languages which are cognate with Hebrew or have some validity in the establishment of the scriptural text. He passes on to Samaritan, a chapter on Hebrew vocalization and from this we pass to the other languages stemming from Hebrew – Chaldacan, Syriac, Arabic and Ethiopic, with Persian also discussed. Crinesius tells us he is still a novice in Arabic, but is studying the grammars of Petrus Kirsten of Breslau and Erpenius. From Crinesius we learn also of a complete interlinear Latin translation of the Qu’ran together with marginal refutations of Muhammadan doctrine, which now ‘needs nothing except a printer, properly trained in the setting of Arabic’… Unexpectedly there is an interesting account of the pronunciation of French pp. 88-101 with shorter paragraphs on Italian and Spanish, and again the Lord’s Prayer is given. The penultimate chapter is a discussion of the divine name and its forms, and the last chapter is a series of eight scriptural linguistic ‘praxeis’, each one devoted to a different language… The work includes several sets of liminary verses, including one in Hebrew by Daniel Schwenter, Syriac, Greek and one in Arabic by Zechendorff. This is engraved (not printed) together with some in Samaritan characters by the engraver Herreman, and dated 3 October 1628. This work, like all the various works on Syriac of Crinesius, is not common”. (Maggs Bros, Further Books from the Library of The Earls of Macclesfield, 2012, n°58). Précieuse réunion de trois rares éditions originales reliées en vélin souple de l’époque.
Genève, chez Jean de Tournes,1627, 1 plein velin d'époque, manque sur 1 coin. in-12 de 318 pp. + 40 feuillets d'index, ex-libris manuscrit, quelques rousseurs dans les marges ;
Grammaire ebraïque en usage chez les juifs d'Orange.
Phone number : 06 80 15 77 01
Ioannem Maire, Lugduni Batavorum (Leyde) ,1636, in-4 (14,5x20cm), (4) 172pp., 60pp. (1), 2 parties reliées en un volume, vélin époque , dos lisse avec titre à la plume (effacé), charnière fendue , écritures en marge,réparation au titre.
La seconde édition de cette grammaire, corrigée et augmentée, d'après un exemplaire chargé des notes manuscrites de l'auteur, parut à Leyde en 1636 . L'éditeur, y a ajouté ,pour la première fois en second titre ,les fables de Luqman et quelques adages arabes avec la traduction latine d'Erpenius, Les voyelles et les signes orthographiques sont marqués dans le texte arabe. Les fables de Luqman auraient circulé à partir du XIIIe siècle, mais ne sont mentionnées par aucun écrivain arabe. C’est cet ouvrage qui a fait connaître Luqman dans le monde occidental. À son retour , en 1612, à Leyde, Thomas Van Erpe fut nommé professeur d'arabe à l'université de Leyde. Dès lors il se livra tout entier à l'enseignement de ces langues, à en faciliter l'étude et à en propager les connaissances par ses ouvrages , il fit graver à grands frais de nouveaux caractères arabes et forma une imprimerie dans sa maison. P1-13