COLLECTIF. [CARDINAL DE ROHAN, COMTESSE DE LA MOTTE-VALOIS, COMTE DE CAGLIOSTRO, RETAUT DE VILLETTE, FAGES, LE GUAY D'OLIVA, VAUCHER, LOQUE, BETTE D'ETIENVILLE, ETC.]
Reference : AMO-3060
(1786)
1. Mémoire pour Dame Jeanne de Saint-Remy de Valois épouse du Comte de La Motte. De l'imprimerie de Cellot, 1786 (1)-46 pages. 2. Mémoire pour le Comte de Cagliostro, accusé ; contre M. le Procureur Général, accusateur ; en présence de M. le Cardinal de Rohan, de la Comtesse de La Motte, et autres Co-assusés. De l'imprimerie de Lottin l’aîné, 1786 (février 1786). (3)-51 pages. 3. Requête au Parlement, [...], par le Comte de Cagliostro, [...] le 24 février 1786. De l'imprimerie de Lottin, Février 1786 7 pages. 4. Recueil de pièces authentiques, secrètes et intéressantes, pour servir d'éclaircissement à l'affaire concernant le Cardinal Prince de Rohan. s.l.n.d. (1786) 32 pages. 5. Mémoire pour la demoiselle Le Guay d'Oliva, fille mineure, émancipée d'âge, accusée, contre le Procureur Général, en présence de M. le Cardinal-Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur de Cagliostro, et autres tous co-accusés. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, 1786 (1)-46 pages. 6. Défense à une accusation d'escroquerie. Mémoire à consulter et consultation. De l'imprimerie de L. Cellot, s.d. (1786) 30 pages. 7. Second Mémoire à consulter et Consultation pour Jean-Charles de Bette d'Etienville, bourgeois de Saint-Omer, en Artois ; détenu ès prisons du Châtelet, de Paris, accusé. De l'imprimerie de Cailleau, (Paris, 1786) (1)-29 pages. 8. Mémoire pour le sieur de Bette d'Etienville servant de réponse à celui de M. de Fages. A Paris, de l'imprimerie de Cailleau, 1786 (1)-30 pages. 9. Mémoire pour M. le Baron de Fages-Chaulnes, garde du corps de Monsieur, Frère du Roi, accusé, contre les sieurs Vaucher et Loque, marchands bijoutiers, accusateurs, et encore contre Monsieur le Procureur-Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, s.d. (1786) (1)-30 pages. 10. Réponse pour la Comtesse de Valois-La Motte, au mémoire du Comte de Cagliostro. A Paris, de l'imprimerie de Cellot, 1786 48 pages. 11. Second mémoire pour la Demoiselle Le Guay d'Oliva. Analyse et résultat des récolements et confrontations. A Paris, chez P. G. Simon et Nyon, s.d. (1786) 35 pages. 12. Requête au Parlement, par M. le Cardinal de Rohan. S.l.n.d. (1786) 35 pages 13. Mémoire pour les sieurs Vaucher, horloger, et Loque, bijoutier, accusateurs. Contre le sieur Bette-d'Etienville, le Baron de Fages-Chaulnes, et autres accusés. En présence de M. le Procureur Général. A Paris, de l'imprimerie de Prault, 1786 80 pages. 14. Mémoire pour Louis-René-Edouard de Rohan, Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, évêque et prince de Strasbourg, landgrave d'Alsace, prince-état d'Empire, grand aumonier de France, commandeur de l'Ordre du Saint-Esprit, Proviseur de Sorbonne, etc., accusé, contre M. le Procureur Général, en présence de la Dame de La Motte, du sieur de Villette, de la Demoiselle D'Oliva, et du Comte de Cagliostro, co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Lottin, 1786 112 pages. 15. Sommaire pour la Comtesse de Valois-La Motte, accusée, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal de Rohan, et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de L. Cellot, 1786 49 pages 16. Réflexions rapides pour M. le Cardinal de Rohan, sur le Sommaire de la Dame de La Motte. De l'imprimerie de Cl. Simon, s.d. (1786) 24 pages. 17. Requête pour le sieur Marc-Antoine Rétaux de Villette, ancien gendarme, accusé, contre M. le Procureur Général, accusateur, en présence de M. le Cardinal Prince de Rohan, de la Dame de La Motte-Valois, du sieur Cagliostro, de la Demoiselle d'Oliva et autres co-accusés. A Paris, de l'imprimerie de Simon & Nyon, 1786 14 pages. 18. Requête à joindre au Mémoire du Comte de Cagliostro. De l'imprimerie de Lottin, Mai 1786 8 pages. 19. Arrêt du Parlement du 31 mai 1786. A Paris, de l'imprimerie de Caude Simon, 1786 20 pages. Soit un ensemble de 19 pièces imprimées au format in-4. 2 volumes in-4 (24,5 x 18,5 cm), reliures pleine basane fauve de l'époque, dos à nerfs, pièces de titre et tomaison de maroquin vert. Reliure solides avec quelques petits défauts d'usage (coiffes, coins, épidermures sur les plats, petites galeries de vers). Intérieur du premier volume très frais. Le deuxième volume présente des mouillures marginales claires sans gravité (l'intégrité du papier n'est pas touchée). Collationné complet des pièces énumérées. Les pièces imprimées qui ne comportent pas de page de titre ne doivent pas en avoir.
Résumé de l'affaire : L'enfance de la comtesse de La Motte avait été des plus misérables. Depuis Henri II, la lignée était descendue au plus bas. Son père avait épousé une paysanne, qu’il laissa bientôt veuve. Jeanne était envoyée mendier sur les chemins par sa mère, en demandant « la charité pour une pauvre orpheline du sang des Valois ». Une dame charitable, la bonne marquise de Boulainvilliers, étonnée par cette histoire, prit des renseignements, et vérifications faites, entreprit les démarches pour lui obtenir une pension du roi, et lui fera donner une bonne éducation dans un couvent situé près de Montgeron. En 1780, Jeanne épouse à Bar-sur-Aube, un jeune officier d’apparence fort recommandable, Nicolas de La Motte, qui sert dans les gardes du corps du comte d’Artois, second frère du roi. Le ménage, peu après, se délivre de sa propre autorité le titre de comte et comtesse de La Motte. Jeanne ne se fait plus désormais appeler que comtesse de La Motte-Valois. À cette date, elle fait un voyage à Saverne, rejoindre Mme de Boulainvilliers qui lui présente son ami le cardinal Louis de Rohan-Guéménée, auquel elle fait appel financièrement pour sortir de la misère avec laquelle elle continue de se débattre plus ou moins. C’est là aussi qu’elle rencontre le mage Giuseppe Balsamo, qui se fait appeler comte de Cagliostro. Celui-ci gravite aussi autour du cardinal de Rohan, en lui soutirant de l’argent en échange de prétendus miracles. Il changerait, entre autres, le plomb en or et la silice en diamant ! Profitant de ce que Versailles est largement accessible au public, Mme de La Motte tente de se mêler à la Cour. Elle parvient à convaincre le cardinal qu’elle a rencontré la reine Marie-Antoinette et qu’elle en est même devenue l’amie intime. Et l’amant de Mme de La Motte, Marc Rétaux de Villette (un ami de son mari), possédant un utile talent de faussaire, imite parfaitement l’écriture de la reine. Il réalise donc pour sa maîtresse de fausses lettres signées Marie-Antoinette de France (alors qu’elle ne signait, bien sûr, que Marie-Antoinette, les reines de France ne signaient que de leur prénom, et en tout état de cause, Marie-Antoinette n’était pas de France mais de Lorraine d’Autriche...). La comtesse va ainsi entretenir une fausse correspondance, dont elle est la messagère, entre la reine et le cardinal dont le but serait de les réconcilier. La reine et le cardinal ont, en effet, un vieux contentieux : en 1773 le cardinal, qui était alors ambassadeur de France à Vienne, s’était aperçu que l'Impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette, jouait un double jeu et préparait en sous main le démantèlement de la Pologne, de concert avec la Prusse et la Russie. Il avait écrit une lettre à Louis XV pour l’en avertir, lettre qui avait été détournée par le duc d’Aiguillon, ministre des Affaires Étrangères, qui l’avait remise à la comtesse du Barry, favorite de Louis XV, détestée par Marie-Antoinette. La comtesse l’avait lue publiquement dans un dîner, et circonstance aggravante, le ton de cette lettre était ironique et très irrespectueux envers l’Impératrice (le cardinal la dépeignait notamment, « tenant d’une main un mouchoir pour essuyer les larmes qu’elle versait à propos du démantèlement de la Pologne, et de l’autre main un couteau pour couper sa part du gâteau »...). D’autre part, la vie dissolue du cardinal à Vienne, ses dépenses effrénées, ses maîtresses affichées, ses parties de chasse fastueuses en tenue laïque, avaient scandalisé la pieuse Marie-Thérèse horrifiée de voir un représentant du Roi Très-Chrétien et surtout un prince de l’Eglise se comporter de cette façon. On l’avait même vu un jour couper à cheval une procession de la Fête-Dieu. L’Impératrice avait demandé à Versailles le rappel de cet ambassadeur peu convenable et l’avait obtenu. Depuis ces épisodes, la reine, fidèle à la mémoire de sa mère, était plus qu’en froid avec le cardinal. Ce dernier se désespérait de cette hostilité. La comtesse de La Motte fit espérer au cardinal un retour en grâce auprès de la souveraine. Ayant de gros besoins d’argent, elle commença par lui soutirer au nom de la reine 60 000 livres (en deux versements), qu’il était trop heureux d’accorder tandis que la comtesse lui fournissait des fausses lettres reconnaissantes, de plus en plus bienveillantes, de la reine, annonçant la réconciliation espérée, tout en repoussant indéfiniment les rendez-vous successifs demandés par le cardinal pour s’en assurer. Or, le comte de la Motte a très opportunément découvert qu’une prostituée, Nicole d’Oliva, opérant au Palais Royal, s’est forgé une jolie réputation due à sa ressemblance étonnante avec Marie-Antoinette. Ses clients l’ont d’ailleurs surnommée la petite reine. Mme de La Motte la reçoit et la convainc de bien vouloir, contre une généreuse somme, jouer le rôle d’une grande dame recevant en catimini un ami, dans le but de jouer un tour. Le 11 août 1784, le cardinal se voit donc enfin confirmer un rendez-vous au Bosquet de Vénus à onze heures du soir. Là, Nicole d’Oliva, déguisée en Marie-Antoinette, le visage enveloppé d’une gaze légère, l’accueille avec une rose et lui murmure un « Vous savez ce que cela signifie. Vous pouvez compter que le passé sera oublié ». Avant que le cardinal ne puisse poursuivre la conversation, Mme de La Motte apparaît, signalant que les comtesses de Provence et d’Artois, belles-soeurs de la reine, sont en train d’approcher. Ce contretemps abrège l’entretien. Le lendemain, le cardinal reçoit une lettre de la « reine », regrettant la brièveté de la rencontre. Le cardinal est définitivement conquis, sa reconnaissance et sa confiance aveugle en la comtesse de La Motte deviennent plus que jamais inébranlables. Jusqu’ici, la comtesse de la Motte se bornait, on le voit, à l’abus de confiance d’assez petite envergure. Mais, désormais toute-puissante sur l’esprit du cardinal, et jouant sur la réputation de passion de la reine pour les bijoux, Mme de La Motte va entreprendre le coup de sa vie, en escroquant cette fois le cardinal pour la somme fabuleuse de 1,6 million de livres. Le 28 décembre 1784, se présentant toujours comme une amie intime de la reine, elle rencontre le bijoutier qui lui montre le collier. Tout de suite elle imagine un plan pour entrer en sa possession. Elle déclare au joaillier qu’elle va intervenir pour convaincre la reine d’acheter le bijou, mais par le biais d’un prête-nom. De fait, le cardinal de Rohan reçoit bientôt une nouvelle lettre, toujours signée « Marie-Antoinette de France », dans laquelle la reine lui explique que ne pouvant se permettre d’acquérir ouvertement le bijou, elle lui fait demander de lui servir d’entremetteur, s’engageant à le rembourser en versements étalés dans le temps – quatre versements de 400 000 livres – et lui octroyant pleins pouvoirs dans cette affaire. En outre la comtesse s’est ménagé la complicité de Cagliostro, dont le cardinal est fanatique (il ira jusqu’à déclarer « Cagliostro est Dieu lui-même! »). Devant le cardinal, le mage fait annoncer par un enfant médium un oracle dévoilant les suites les plus fabuleuses pour le prélat s’il se prête à cette affaire. La reconnaissance de la reine ne connaîtra plus de bornes, les faveurs pleuvront sur la tête du cardinal, la reine le fera nommer par le roi premier ministre. Le 1er février 1785, convaincu, le cardinal signe les quatre traites et se fait livrer le bijou qu’il va porter le soir même à Mme de La Motte à Versailles. Devant lui, elle le transmet à un prétendu valet de pied portant la livrée de la reine (qui n’est autre que Rétaux de Villette). Pour avoir favorisé cette négociation, l’intrigante bénéficiera même de cadeaux du joaillier. Immédiatement les escrocs ont démonté le collier et commencé à revendre les pierres. Rétaux de Villette a quelques ennuis en négociant les siennes. Leur qualité est telle, et, pressé par le temps, il les négocie si en-dessous de leur valeur, que des diamantaires juifs soupçonnent le fruit d’un vol et le dénoncent. Il parvient à prouver sa bonne foi et part à Bruxelles vendre ce qui lui reste. Le comte de La Motte part de son côté proposer les plus beaux diamants à deux bijoutiers anglais de Londres. Ceux-ci, pour les mêmes raisons que leurs collègues israélites, flairent le coup fourré. Ils envoient un émissaire à Paris: mais aucun vol de bijoux de cette valeur n’étant connu, ils les achètent, rassurés. Les dernières pierres sont donc vendues à Londres. Pendant ce temps, la première échéance est attendue par le joaillier et le cardinal pour le 1er août. Toutefois, l’artisan et le prélat s’étonnent de constater qu’en attendant, la reine ne porte pas le collier. Mme de La Motte les assure qu’une grande occasion ne s’est pas encore présentée, et que d’ici-là, si on leur parle du collier, ils doivent répondre qu’il a été vendu au sultan de Constantinople. En juillet cependant, la première échéance approchant, le moment est venu pour la comtesse de gagner du temps. Elle demande au cardinal de trouver des prêteurs pour aider la reine à rembourser. Elle aurait, en effet, du mal à trouver les 400 000 livres qu’elle doit à cette échéance. Mais le bijoutier va précipiter le dénouement. Ayant eu vent des difficultés de paiement qui s’annoncent, il se rend directement chez la première femme de chambre de Marie-Antoinette, Mme Campan, et évoque l’affaire avec elle. Celle-ci tombe des nues et naturellement va immédiatement rapporter à la reine son entretien avec Boehmer. Marie-Antoinette, pour qui l’affaire est incompréhensible, charge le baron de Breteuil, ministre de la Maison du Roi, de tirer les choses au clair. Le baron de Breteuil est un ennemi du cardinal de Rohan. Découvrant l’escroquerie dans laquelle le cardinal est impliqué, il se frotte les mains, et compte bien lui donner toute la publicité possible. La prétendue comtesse, sentant les soupçons, s’est entre-temps arrangée pour procurer au cardinal un premier versement de 30 000 livres. Mais ce versement, d’ailleurs dérisoire, est désormais inutile. L’affaire va éclater aux yeux de la Cour ébahie. Le roi est prévenu le 14 août. Le 15 août, alors que le cardinal – qui est également grand-aumônier de France – s’apprête à célébrer en grande pompe la messe de l'Assomption dans la chapelle de Versailles, il est convoqué dans les appartements du roi. Il se voit sommé d’expliquer le dossier constitué contre lui. Le naïf prélat est atterré de comprendre qu’il a été berné depuis le début par la comtesse de La Motte. Il envoie chercher les lettres de la «reine». Le roi explose: « Comment un prince de la maison de Rohan, grand-aumônier de France, a-t-il pu croire un instant à des lettres signées Marie-Antoinette de France! ». La reine ajoute: « Et comment avez-vous pu croire que moi, qui ne vous ai pas adressé la parole depuis 15 ans, j’aurais pu m’adresser à vous pour une affaire de cette nature ? ». Le cardinal tente de s’expliquer. « Mon cousin, je vous préviens que vous allez être arrêté. », lui dit le roi. Le cardinal supplie le roi de lui épargner cette humiliation, il invoque la dignité de l’Église, le souvenir de sa cousine la comtesse de Marsan qui a élevé Louis XVI. Le roi est assurément ébranlé par cet appel à la clémence, mais se reprend devant les larmes de la reine. Il se retourne vers le cardinal: « Je fais ce que je dois, et comme roi, et comme mari. Sortez. » (Cf. Funck-Brentano, op. cit.) Le cardinal quitte le cabinet du roi et repasse, chancelant et « pâle comme la mort », dans la galerie des Glaces. Au moment où le cardinal paraît, le baron de Breteuil lance : « Qu’on arrête Monsieur le cardinal ! ». La stupéfaction et le scandale sont immenses. Le cardinal est emprisonné à la Bastille. Il commence immédiatement à rembourser les sommes dues, en vendant ses biens propres, dont son château de Coupvray (à la fin du XIXe siècle, les descendants de ses héritiers continueront de rembourser sporadiquement par fractions les descendants du joaillier). La comtesse de La Motte est arrêtée, son mari s’enfuit à Londres avec les derniers diamants, Rétaux de Villette étant déjà en Suisse. On interpelle aussi Cagliostro et Nicole d’Oliva. Le roi laisse au cardinal le choix de la juridiction qui aura à se prononcer sur son cas: ou bien s’en remettre directement au jugement du roi, ou être traduit devant le Parlement de Paris. Ce qui s’avère fort malhabile de la part de Louis XVI: le cardinal décidant de mettre l’affaire dans les mains du Parlement qui est toujours, plus ou moins, en fronde contre l’autorité royale. Le 22 mai 1786, le procès s’ouvre devant le Parlement, qui le 30 rend son verdict. Le cardinal est acquitté. La prétendue comtesse de La Motte, condamnée à la prison à perpétuité à la Salpétrière, après avoir été fouettée et marquée au fer rouge sur les deux épaules du « V » de « voleuse » (elle se débattra tant que l’un des « V » sera finalement appliqué sur son sein). Son mari est condamné aux galères à perpétuité par contumace, et Rétaux de Villette est banni. Enfin, Nicole d’Oliva et Cagliostro sont mis hors de cause, Cagliostro étant cependant invité à quitter le territoire français dans les plus brefs délais. Marie-Antoinette est au comble de l’humiliation. Elle prend l’acquittement du cardinal comme un camouflet. De la part des juges, cet acquittement signifie qu’on ne saurait tenir rigueur au cardinal d’avoir cru que la reine lui envoyait des billets doux, lui accordait des rendez-vous galants dans le parc de Versailles et achetait des bijoux pharaoniques par le biais d’hommes de paille en cachette du roi. C’était sous-entendre que de telles frasques n'auraient rien eu d'invraisemblable de la part de la reine. Et c’est bien dans cet esprit que le jugement fut rendu, et pris dans l’opinion. La reine obtient donc du roi qu’il exile le cardinal de Rohan à l'abbaye de la Chaise-Dieu, l’une des abbayes en commende du cardinal, après l’avoir démis de son poste de grand aumônier. Il restera trois mois dans cette abbaye, après quoi il ira sous des cieux plus cléments, à l’abbaye de Marmoutier près de Tours. Ce n’est qu’au bout de trois ans, le 17 mars 1788, que le roi l’autorisera à retrouver son diocèse de Strasbourg. On ne saurait mieux résumer le résultat de cette affaire que par l'exclamation d'un magistrat du Parlement de Paris au lendemain du verdict : "Un cardinal escroc, la reine impliquée dans une affaire de faux ! Que de fange sur la crosse et le sceptre ! Quel triomphe pour les idées de liberté !"... Bien que Marie-Antoinette ait été, d’un bout à l’autre, absolument étrangère à toute cette affaire, l’opinion publique ne voulut pas croire à l’innocence de la reine. Accusée depuis longtemps de participer, par ses dépenses excessives, au déficit du budget du royaume, elle subit à cette occasion une avalanche d’opprobres sans précédent. Les libellistes laissèrent libre cours aux calomnies dans des pamphlets où la reine se faisait offrir des diamants pour prix de ses amours avec le cardinal. Bien pire, Mme de la Motte, parvenue à s'évader de La Salpêtrière, publie à Londres un immonde récit, dans lequel elle raconte sa liaison avec Marie-Antoinette, la complicité de celle-ci depuis le début de l'affaire et jusqu'à son intervention dans l'évasion. Par le discrédit qu'il jeta sur la Cour dans une opinion déjà très hostile, ce scandale aura indirectement sa part de responsabilités dans la chute de la royauté quatre ans plus tard et dans le déclenchement de la Révolution. "Cet évènement me remplit d'épouvante", écrit Goethe dans sa correspondance, "comme l'aurait fait la tête de Méduse". Peu après, développera-t-il : "Ces intrigues détruisirent la dignité royale. Aussi l’histoire du collier forme-t-elle la préface immédiate de la Révolution. Elle en est le fondement...", (Cf. Le Grand Cophte (1790), pièce inspirée à Goethe par l’histoire de Cagliostro). L'ensemble des pièces imprimées relatives à l'affaire du collier ont fait l'objet de tirages au format in-8 et in-4. Les pièces imprimées au format in-4 sont les plus recherchées et forme une collection intéressante. Bon exemplaire de cet ensemble relatif à l'affaire du collier de la reine Marie-Antoinette.
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Paris Charles Chappellain 1628 Deuxième édition. Reliure en vélin. Le vélin est sain, mais les couvertures sont assez foncées. Pas de titre au dos. L'intérieur est généralement propre et bien rangé, avec une annotation au crayon à papier à l'intérieur de la première page. Le bord supérieur des 15 dernières pages est endommagé par des vers, ce qui n'affecte pas le texte et s'aggrave vers les dernières pages. Il y a un papier de garde à l'avant, mais pas à l'arrière. Nous pensons qu'il s'agit d'une deuxième édition (publiée la même année que la première) mais avec un fleuron différent sur la page de titre. Il n'y a pas de privilège (ce qui semble correct pour la deuxième édition). Publié par Auger de Mauléon, Seigneur de Granier. [iv], 362 pages. Exemplaire en bon état. 160 par 110mm (6Œ par 4Œ pouces). Conforme à FirstSearch / OCLC : 562183791. Marguerite de Valois (1553-1615), communément appelée La Reine Margot, est une princesse française de la dynastie des Valois qui devint reine de Navarre par son mariage avec Henri III de Navarre, puis reine de France lors de l'accession de son mari au trône français sous le nom d'Henri IV en 1589. Marguerite était la fille du roi Henri II de France et de Catherine de Médicis et la sur des rois François II, Charles IX et Henri III. Son union avec le roi de Navarre, qui devait contribuer à la réconciliation des catholiques romains et des huguenots en France, fut ternie six jours après la cérémonie de mariage par le massacre de la Saint-Barthélemy et la reprise des guerres de religion en France. Dans le conflit qui oppose Henri III de France aux Malcontents, elle prend le parti de François, duc d'Anjou, son frère cadet, ce qui provoque une profonde aversion d'Henri à son égard. En tant que reine de Navarre, Marguerite joue également un rôle pacificateur dans les relations houleuses entre son mari et la monarchie française. Faisant la navette entre les deux cours, elle s'efforce de mener une vie conjugale heureuse, mais sa stérilité et les tensions politiques inhérentes au conflit civil conduisent à la fin de son mariage. Malmenée par un frère prompt à s'offusquer et rejetée par un mari volage et opportuniste, elle prend le chemin de l'opposition en 1585. Elle prend le parti de la Ligue catholique et est contrainte de vivre en Auvergne un exil qui durera 20 ans. En 1599, elle consent au divorce royal et à l'annulation du mariage, mais seulement après le versement d'une généreuse indemnité. Femme de lettres réputée, esprit éclairé et mécène extrêmement généreuse, elle joue un rôle considérable dans la vie culturelle de la cour, surtout après son retour d'exil en 1605. Elle est un vecteur du néoplatonisme, qui prône la suprématie de l'amour platonique sur l'amour physique. Elle profite de son emprisonnement pour rédiger ses Mémoires, première femme à l'avoir fait. Elle fut l'une des femmes les plus à la mode de son époque et influença par ses vêtements de nombreuses cours royales d'Europe. Après sa mort, les anecdotes et les calomnies qui circulent à son sujet créent une légende, qui se consolide autour du surnom de La Reine Margot, inventé par Alexandre Dumas. Elles se sont transmises au fil des siècles sur le mythe d'une femme nymphomane et incestueuse. À la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle, des historiens ont examiné les nombreuses chroniques de sa vie et ont conclu que de nombreux éléments de sa réputation scandaleuse provenaient de la propagande anti-Valois et d'un factionnalisme qui dénigrait la participation des femmes à la politique et qui avait été créé par les historiens de la cour de la dynastie des Bourbons au XVIIe siècle.
Second Edition. Full vellum binding. The vellum is sound, but is quite darkened to the covers. No title to spine. Internally generally clean and tidy, with a pencilled annotation to the inside front board. The final 15 pages have worm damage to the top edge, not affecting text, which gets worse towards the last few pages. There is a front end paper but no rear end paper. We gather that this is a second edition (published in the same year as the first) but with a different fleuron to the title page. There is no privilege (which seems to be correct for the second edition). Published by Auger de Mauléon, Lord of Granier. [iv], 362 pages. A sound copy. 160 x 110 mm (6Œ x 4Œ inches). Conforms to FirstSearch / OCLC: 562183791. Margaret of Valois (1553-1615), popularly known as La Reine Margot, was a French princess of the Valois dynasty who became Queen of Navarre by marriage to Henry III of Navarre and then also Queen of France at her husband's accession to the French throne as Henry IV in 1589. Margaret was the daughter of King Henry II of France and Catherine de' Medici and the sister of Kings Francis II, Charles IX and Henry III. Her union with the King of Navarre, which had been intended to contribute to the reconciliation of Roman Catholics and the Huguenots in France, was tarnished six days after the marriage ceremony by the St Bartholomew's Day massacre and the resumption of the French Wars of Religion. In the conflict between Henry III of France and the Malcontents, she took the side of Francis, Duke of Anjou, her younger brother, which caused Henry to have a deep aversion towards her. As Queen of Navarre, Margaret also played a pacifying role in the stormy relations between her husband and the French monarchy. Shuttling back and forth between the two courts, she endeavoured to lead a happy conjugal life, but her infertility and the political tensions inherent in the civil conflict led to the end of her marriage. Mistreated by a brother, who was quick to take offense, and being rejected by a fickle and opportunistic husband, she took the path of opposition in 1585. She took the side of the Catholic League and was forced to live in Auvergne in an exile that lasted 20 years. In 1599, she consented to a royal divorce and the annulment of the marriage, but only after the payment of generous compensation. A well-known woman of letters, an enlightened mind as well as an extremely generous patron, she played a considerable part in the cultural life of the court, especially after her return from exile in 1605. She was a vector of Neoplatonism, which preached the supremacy of platonic love over physical love. During her imprisonment, she took advantage of the time to write her Memoirs, the first woman to have done so. She was one of the most fashionable women of her time and influenced many of Europe's royal courts with her clothing. After her death, the anecdotes and slanders circulated about her created a legend, which was consolidated around the nickname La Reine Margot, invented by Alexandre Dumas. They were handed down through the centuries on the myth of a nymphomaniac and incestuous woman. In the late twentieth and the early twenty-first centuries, historians have reviewed the extensive chronicles of her life and concluded that many elements of her scandalous reputation stemmed from anti-Valois propaganda and a factionalism that denigrated the participation of women in politics and was created by Bourbon dynasty court historians in the seventeenth century. .
à Paris, chez Florentin & Pierre Delaulne, devant l'eglise de Sorbonne, à l'Empereur, M. DC. XCIIII. 1694 In-16 15,5 x 8,5 cm. Reliure de l’époque veau havane raciné, dos à nerfs encadrés de fers dorés, pièce de titre maroquin grenat, [38]-234-91 pp., en frontispice, portrait de l’auteur gravé sur cuivre par Trouvain d'après P. Mérelle et 1 planche repliée. Ex-libris Jacques Laget. édition originale.
Contient parmi les pièces liminaires : "Éloge de M. de Valois" par le président Cousin, extrait du "Journal des savants", 28 juillet 1692 ; "Epicedion in Hadrianum Valesium historiographum regium", poème de l'éditeur Charles de Valois ; "Hadriani Valesii historiographi regii icon", poème d'Adrien de Valois, neveu de l'auteur. Bon état d’occasion
Editions Orphée. Ete 2007. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Itinéraire d'un commissaire de bord par Paule Valois, Furtivité : comment se faire tout petit par Paule Valois, Deuxième porte-avions par Paule Valois, Les sous-marins italiens a Bordeaux par Alain Pigeard, La bataille de Guadalcanal par Jean Secardin Classification Dewey : 386-Marine
Editions Orphée. Printemps 2008. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Pêcheur français : profession en voie de disparition ? par Paule Valois, Déchets en mer : 20% provient des bateaux par Paule Valois, Le prince of Wales et le Repulse par Jean Sécardin, Courriers de mer par Paule Valois, 21 juin 1919 : Scapa Flow par François Tonic Classification Dewey : 386-Marine
Coll. "Essais d'histoire politique", Nanterre, éd. Erasme, 1990, in-8, cartonnage souple, couv. photo en noir éditeur, 328 pp., bibliographie, table des matières, "Le destin politique de Georges Valois se mêle à la première moitié du XXe siècle. Après avoir côtoyé les milieux anarchistes, Valois trouve à partir de 1906 son assise politique à l'Action Française. Mais la guerre devait ébranler bien des certitudes. En novembre 1925, Valois jugeant l'Action française incapable de provoquer un changement de régime, fonde le Faisceau, qui sans être une simple imitation du Fascio italien, entend poursuivre selon ses propres méthodes un objectif identique : conquérir, ou tout au moins participer au pouvoir, afin de mener une politique nationale. Ce sera un échec". Très bon état
Editions Orphée. Automne 2005. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Tahia, la princesse qui danse sur les vagues par Paule Valois, Georges Pernous, Thalassa, Jules Verne, la littérature et la mer par Grégoire Alexandre, Piraterie : l'histoire au présent par Paule Valois, Le futur porte-avions : encore des questions par Paule Valois, La fin du Bismack par François Tonic Classification Dewey : 386-Marine
Editions Orphée. Printemps 2006. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Propulsion de l'avenir, l'incertitude par Paule Valois, La zone économique exclusive par Paule Valois, Le repaire des corsaires allemands par Alain Pigeard, La guerre de Sécession américaine par François Tonic, Le Graf Spee par Jean Secardin, La douane maritime par Raphaël Schneider, Marine marchande : des femmes dans un monde d'hommes par Paule Valois Classification Dewey : 386-Marine
1780 reliure plein maroquin rouge in-douze (binding full red morocco in-12), (10,6 x 14,6 cm), dos 5 nerfs (spine with raised bands) décoré "or", compartiments à fleuron or au centre avec des cercles or aux angles, titre frappé or cernée d'un double filet or (label of title with double gilt line), double filet or de par et d'autre des nerfs, plats ornés d'un encadrement à triple filets, roulette et dentelle "or" avec un fleuron à chaque coin et un vase plein de fleurs "or" au centre, filet or sur les coupes (gilt line on the cuts) et dentelle sur les chasses (lace-like decoration on the turn-ins), toutes tranches dorées, plats frottés avec coins écornés, gardes de soie bleu-roi, texte manuscrit à l'encre brune dans un encadrement à double filets à l'encre brune avec lavis marron-clair entre les deux, ex-libris manuscrit à l'encre brune : "Ce livre appartient à Marie Thérèse de Sereac " + EX-Libris manuscrit à la mine de plomb : "...Ce Volume entièrement fait par Marie Thérèse Le Valois de Seréac, Mariée à Mr de Graslin, qui se fait appeler Graslin-de Séréac pour se distinguer de son frère (Jean-Joseph-Louis Graslin ) passée à sa fille Thérèse Frederic de la Biliais qui m'en fait aimablement cadeau, le 17 Juin 1890...signé Baron Gaëtan de Wismes...", orné d'une page de titre illustrée en couleurs + 23 pages ornées de dessins originaux en couleurs par Marie Thérèse Le Valois de Sereac, sans pagination (44 pages), sans date (1780) Muzillac,
magnifique manuscrit merveilleusement illustré...par Marie Thérèse Le Valois de Sereac, femme de Antoine-Louis Graslin-Sereac, frère de Jean-Joseph-Louis Graslin (le fondateur du quartier et du Théatre du même nom à Nantes) ....en bon état général (good condition).intérieur parfait...
[Procès] – VALOIS (Georges), ses témoins, ses avocats et ses adversaires.
Reference : 103748
(1927)
P., Librairie Valois, 1927, fort in-8°, xlvi-696 pp, index, broché, bon état, envoi a.s. de Jacques Marx
La rupture de l'ancien syndicaliste révolutionnaire Georges Valois (Alfred-Georges Gressent, 1878-1945) avec l'Action Française dont il fut un moment un compagnon de route, eut lieu en 1925. Bien sûr, le mouvement royaliste et les journalistes de l'Action française se déchaînèrent d'autant plus contre lui que la fondation du nouveau mouvement "Le Faisceau des combattants" (en 1925 également) créait une concurrence à droite. D'où ce procès pour calomnie.
Editions Orphée. Hiver 2005-2006. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Loïc Peyron dans la légende par Paule Valois, Marie Babey par Philippe Wendling, La tragédie du Minerve par Paule Valois, Quand la Jeanne d'Arc s'appelait Résolue par Luc Guillerm, Malouines 1982 par Philippe Varnoteaux, Mers El-Kébir : la chute de la flotte française par Jean Sécardin Classification Dewey : 386-Marine
Editions Orphée. Automne 2006. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : La Calypso du commandant Cousteau a un propriétaire par Paule Valois, Le drone : l'avenir de l'aéronavale par François Tonic, Rafale Marine par François Tonic, Stratégie de Mahan par Paule Valois, L'aspect et les enjeux maritimes de la guerre Iran-Irak par Philippe Varnoteaux Classification Dewey : 386-Marine
Editions Orphée. Hiver 2006. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Cherbourg - Philadelphie a grande vitesse par Paule Valois, Etats Unis - Chine : le futur combat des titans par Paule Valois, 1882 : les Anglais prennent le canal de Suez par François Tonic, Les batailles du Pacifique par Jean Secardin Classification Dewey : 386-Marine
Editions Orphée. Hiver 2008. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Dissuasion nucléaire face maritime par Paule Valois, Passages du Nord par Paule Valois, La bataille de Tsushima par Raphaël Schneider, Une petite marine dans la Grande Guerre par F. Mosseray, Noël en mer par L.C. Guillerm, L'arme sous marine pendant la guerre froide par Philippe Varnoteaux Classification Dewey : 386-Marine
MIS EN BEAU LANGAGE ACCOMMODE AU GOUT DE CE TEMPS, ET ENRICHIS DE FIGURES EN TAILLE-DOUCE . A AMSTERDAM chez George Gallet 1698, 2 volumes en maroquin rouge (reliure signée de Quinet ) plats avec de nombreux filets dores avec blasons aux angles dentelles interieure, tranches dorées superbe dos à nerfs richement decorés dans les caissons , ex libris de Mr Gransire
EDITION RECHERCHEE POUR LES GRAVURES ATTRIBUEES A ROMAIN DE HOOGHE et qui sont ici en premier tirage , elles seront , par la suite copiée en 1700 et 1708 chez le même éditeur ) Ray vitrine galerie
Montreal Beauchemin & Valois, wholesale stationers
sans date (1876-1886?), in-folio, 33 x 27 cm, 1f. (titre) et 32 planches couleurs. Cartonnage de l'éditeur, toile brique ornée, titrée : The Imperial Atlas. :: Les cartes sont dues à John Bartholomew, Edinburg, ou publiées par Williams Collins, (London & Glasgow pour celle du Canada, Glasgow & London pour les autres), la majorité avec un numéro de planche imprimé. Un seul exemplaire localisé à BAnQ. :: Atlas composite réalisé pour Beauchemin & Valois très probablement par William Collins (London & Glasgow), éditeur des "Collins' series of high-class atlases" au cours des années 1870-1880. La page de titre pourrait également avoir été imprimée par Collins, la raison sociale " wholesale stationers " n'étant apparue sur aucune autre publication de Beauchemin & Valois qui utilisaient plutôt " booksellers and printers " pour des publications en anglais [entre 1876 et 1886]. Les 32 cartes ne portent pas toujours leur numéro propre. Contient : 1. The World; 2. North America (no 6, Bartholomew); 3. South America (no 7, Bartholomew); 4. Canada (William Collins, Sons & Co, London & Glasgow); 5. New Brunswick, Nova Scotia, etc. (no 36, Bartholomew); 6. Province of Quebec (no 37, Bartholomew); 7. Province of Ontario (no 38, Bartholomew); 8. Manitoba (no 39. William Collins, Sons & Co, Limited, Glasgow & London); 9. British Columbia (no 39 b., William Collins); 10. United States (no 40, Bartholomew); 11. Northern States (no 41, Bartholomew); 12. Southern States (no 42, Bartholomew); 13. Europe (no 3, William Collins); 14. British Isles (William Collins); 15. France (no 12, Bartholomew); 16. Holland and Belgium (no 13, Bartholomew); 17. German Empire (no 19, Bartholomew); 18. Switzerland (no 14, Bartholomew); 19. Austria and Hungary (no 20, Bartholomew); 20. Russia (no 21, William Collins); 21. Turkey in Europe (no 22, William Collins); 22. Italy (no 16, Bartholomew); 23. Spain and Portugal (no 15, Bartholomew); 24. Asia (no 4, Bartholomew); 25. Turkey in Asia (no 29, William Collins); 26. Persia, Afghanistan, and Beloochistan (no 30, Bartholomew); 27. Chinese Empire and Japan (no 31, Bartholomew) ; 28. India (no 23, Bartholomew); 29. Africa (no 5, William Collins); 30. Oceania (William Collins); 31. Arabia, Egypt, Nubia, & Abyssinia (no 33, Bartholomew); et 32. Australasia [sic] (no 46, Australia, Bartholomew). :: Aucun exemplaire répertorié dans nos collections publiques (Amicus ou Zportal), aucun exemplaire répertorié dans OCLC. :: On retrouve une peu partout des Atlas similaires comprenant 32 cartes pour le monde " moderne " gravées par John Bartholomew (1831-1893) et/ou publiées par Collins, qui ont 33 cm de hauteur : The Academic Atlas, New York, Putnam's, vers 1880; John Heywood's National Atlas, Manchester, 1889; etc. :: Au Canada, un Imperial Atlas for the Dominion of Canada constructed and engraved by John Bartholomew, fut publié par Collins en 1871 avec 16 cartes pliées, mais au format de 28 cm de hauteur. Deux exemplaires connus : Universités Queen's et de Montréal, avec ce titre de couverture : Canadian portable atlas. :: L'autre atlas que l'on retrouve dans nos bibliothèques et qui se rapproche du nôtre est : The student's atlas, consisting of thirty-two maps of modern geography, embracing all the latest discoveries and changes in boundaries and six maps of ancient and historical geography, Constructed and engraved by John Bartholomew, With a copious index. London, W. Collins [1873-77?], mais aussi au format de 28 cm de hauteur. Egalement deux exemplaires connus : Université de l'Alberta et Toronto Public Library, avec ce titre de couverture: Students Atlas containing thirty eight maps and consulting index, et cet en-tête au titre : Collins' series of atlases. :: Le fait qu'il n'y ait aucun exemplaire localisé de cet atlas destiné probablement aux maisons d'enseignements, m'incite à croire que Beauchemin, après avoir mis en circulation quelques copies d'un " prototype ", a laissé tomber le projet, n'ayant pas réussi à remplir son carnet de commandes. Quelques exemplaires ont quand même du circuler puisque celui-ci porte la signature de Jos. Beauchamp, Collège de l'Assomption. :: Cartonnage défraichi, insolé, mouillure au dos et au creux des cahiers, ex-libris manuscrits. Coins et coiffes très frottés. Petites déchirures marginales dues à la manipulation. Un coin de la première garde déchirée. Etat très moyen. Rare.
Phone number : 1 514 820 2324
"16. Parisiis ( Paris ) , apud Fredericum Leonard, 1675, in-folio, 36 x 23 cm, (8)nn pp (title with larger woodcut printer's mark, engraved head-piece) + xxvii pp + (1)(bl) + 632 pp + (46)(indices) + (1)(errata) + (1)(bl) (complete). Bound in comtemporary full calf, raised gilt back, sprinkled edges, binding worn, joints and extremeties expertly restored, interior fine except for a very few pages which are slightly browned. Still a fine copy of a rare book. Adrien de Valois, brother of Henri de Valois, both ''historiographer'' to the French king, compiled here a real geographical dictionary of France, written in Latin and based on Latin authors like Caesar, Ptolemaeus, Strabon... but also with the use of mediaeval and Merovigian sources; Gregory of Tours, Sugar abbot of Saint-Denis etc. The book's preface is a toponymical essay avant la lettre and gives some general ideas about the coming about of place names. (en Français). Relié en plein veau d'époque, mors et coins avec des traces d'usure mais avec des petites restaurations professionelles, intérieur bon sauf qq. pages légèrement brunies. Un bon exemplaire d'un ouvrage rare. Adrien de Valois, frère d'Henri de Valois, tous les deux historiographes du roi, publiait avec ce travail en Latin le premier dictionnaire topographique '' avant la lettre''. Il se basait sur des auteurs latins comme César, Ptolemé, Strabon mais aussi sur les sources médiavales et mérovingiennes comme Grégoire de Tours, Sugar, abbé de Saint-Denis. La longue introduction du livre est un petit traité de toponymie avant même que le mot existait."
Jeanne de Valois-Saint-Rémy, comtesse de La Motte, Mémoires justificatifs de la comtesse de Valois de La Motte, écrits par elle-même. Londres, s.n., 1788. In-8, 232-46p. Edition originale de ces fameux mémoires, enrichie de la signature autographe de l'auteur (p.232). La comtesse de La Motte est connue pour son rôle dans l'Affaire du Collier qui vit sa condamnation à perpétuité. Elle parvint néanmoins à s'évader et s'enfuit à Londres où elle fut rejointe par son mari. Elle fit alors paraître ces mémoires, bourrés de mensonges, où elle prétend notamment avoir été une intime de Marie-Antoinette. La seconde partie (les pièces justificatives) prétend publier la correspondance entre la reine Marie-Antoinette et le cardinal de Rohan. Tous les exemplaires de cette édition en sont pas signés. Provenances : Armes d'alliance de la famille hollandaise Paravicini Di Capelli (à gauche) avec leur devise « Candidior nive » et d'une autre famille non identifiée avec la devise « Candore » ; Ex-libiris manuscrit J Johnston, caché sous le suivant ; Ex-libris armorié « Lord Blayney », probablement Cadwallader Blayney (1802-1874), noble irlandais membre de la chambre des Lords. On notera que l'arrière-grand-tante de Blayney, Elizabeth, avait épousé le capitaine Joshua Johnston. Il est possible que l'ouvrage provient d'un de leurs enfants ou petits-enfants avant d'arriver chez Blayney. Plein veau (reliure anglaise ou hollandaise), dos lisse, armes au centre des plats, petits défauts d'usage, coiffe supérieure arasée. Rare exemplaire en reliure aux armes, belle signature de l'auteur.
Phone number : +33 6 30 94 80 72
A Paris chez Jules Renouard et Cie 1842. In-8 broché XVIII 490pp dont index des noms cités pages 481 à 489 imprimées sur 2 colonnes. Petits manques en bordure de la couverture et du dos, pratiquement sans rousseurs. *1re partie: mémoires de Marguerite de Valois; *2e partie: un mémoire justificatif pour Henri de Bourbon Roi de Navarre. *3e partie: choix de lettres.
Editions Orphée. Automne 2007. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 98 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 386-Marine
Sommaire : Sécurité maritime : les questions sensibles par Paule Valois, La France et la mer, le moyen age : les premières flottes royales par Raphaël Schneider, La marine française du XVIe siècle : gloire et décadence par François Tonic, XVIIe-XVIIIe siècles : l'état marin dans une France terrienne par Paule Valois Classification Dewey : 386-Marine
1927 Paris, Librairie Valois, 1927 - un volume in-8 broché de 696 pages -
Edition originale - Envoi de l'auteur, manuscrit à l'encre sur la page de faux-titre. Traces de scoch aux coiffes - Quelques rousseurs sur la page de titre, sinon bon état -
P., Valois, 1927, fort in 12 broché, XLVI-696 pages.
PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
1713 Liège chez François Broncart 1713 [1] , [4] f.,459 p., [8] f. portrait en frontispice, cul de lampe , In-8 reliure plein- veau brun, dos orné à cinq nerfs, tranches marbrée , pièce de titre en maroquin rouge,
Bon etat: plats impecables , coins propres photos sur demande Ray PF2*
N° 459, samedi 1er octobre 1938. Une grande feuille imprimée recto-verso. Exemplaire propre, plié en quatre.
"Il faut en finir avec la guerre", par Georges Valois. "On peut abattre le fascisme ; le veut-on ?", par Gustave Rodrigues.
N° 469, mercredi 26 octobre 1938. Une grande feuille imprimée recto-verso. Exemplaire propre, plié en quatre.
"IExamen critique des diverses propositions contre la guerre et pour la paix", par Georges Valois. "A quand la réaction de l'opinion publique ?", par Gustave Rodrigues.