Brindejonc Marie-Christine Bruant Valérie Flammant Thierry Gaudin Josiane Hébert Valérie
Reference : GFL51RT
ISBN : 9782210166516
Valérie Lemercier Lambert Wilson Catherine Deneuve Michel Aumont Mathilde Seigner Denis Podalydès Valérie Lemercier Valérie Lemercier Lambert Wilson
Reference : 78714
(2006)
ISBN : 3333297938518
Gaumont Columbia Tristar 2006 19x14x2cm. 2006. DVD.
ZONE 2 EUROPE - Le dvd présente des marques d'utilisation mais reste en tres bon état d'ensemble - Expédition soignée sous blister dans une enveloppe à bulles depuis la France
The Olympia Press, New York 1968, 10,5x18cm, broché.
Édition originale après l'introuvable première version ronéotypée réalisée par l'autrice. Inévitables petites traces d'usure en marges des plats et sur le dos, restauration en angle supérieur gauche du premier plat, coupure de presse jointe. Etiquette de prix Barnes & Noble encollée sur le premier plat. Commentaire par Paul Krassner. Ce sulfureux pamphlet, publié par la marginale et modeste maison d'édition Olympia Press, tout juste réinstallée à New-York, ne fut tiré qu'à un petit nombre d'exemplaires. Discrimination de genre, discours de haine et appel au génocide, passage à l'acte avec une tentative de meurtre rageur, prémédité et sans repentir sur l'un des plus célèbres artistes du XXè, promotion d'une anarchie violente dans un grand rire scatologique, élimination ou humiliation programmée de la moitié du genre humain... Dans son pamphlet misandre, Scum manifesto («?Society for Cutting Up Men?»), Valerie Solanas ne témoigne d'aucune empathie, ne laisse aucune place à la modération ou à la réconciliation, n'accorde aucune exception à son projet de suppression de tous les hommes sinon pour «?les hommes qui s'emploient méthodiquement à leur propre élimination [...] [comme] les travelos qui, par leur exemple magnifique, encouragent les autres hommes à se démasculiniser et à se rendre ainsi relativement inoffensif?». Le premier manifeste du féminisme radical ne s'adresse pas qu'aux femmes, il englobe également dans son combat les identités sexuelles rejetées par la société phallocrate que Solanas veut mettre à bas avec une rage inédite pour un tel combat. «?Life in this society being, at best, an utter bore and no aspect of society being at all relevant to women, there remains to civic-minded, responsible, thrill-seeking females only to overthrow the government, eliminate the money system, institute complete automation and destroy the male sex.?» Introduction qu'en 1971, Emmanuèle de Lesseps, s'attelant à une version française, traduira par?: «?Vivre dans cette société, c'est au mieux y mourir d'ennui. Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu'à renverser le gouvernement, en finir avec l'argent, instaurer l'automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin.?» À la fois programme politique insurrectionnel, délire paranoïaque et texte poétique, le manifeste de Solanas dérange par son refus de se laisser enfermer dans un genre, sérieux, utopiste ou satirique. Car la question que pose un tel ouvrage n'est peut-être pas celle de sa moralité, mais du droit de son autrice à revendiquer l'excès. Publié après sa tentative de meurtre sur Andy Warhol, le terrible manifeste de Solanas est l'affirmation littéraire et littérale que l'homme n'a pas le monopole de la violence. Bien qu'il s'offre comme un cri de colère rédigé dans l'urgence, SCUM est en réalité le fruit de deux années de réflexion et d'écriture avant d'être, à défaut d'éditeur, ronéotypé par Solanas en 1967 et vendu dans la rue (1 pour les femmes et 2 pour les hommes), sans rencontrer aucun succès. En quête de reconnaissance, Valérie Solanas évolue alors dans le milieu underground new-yorkais et se lie d'amitié avec le pape de la contre-culture, Andy Warhol, dont elle fréquente la Factory. À défaut de pouvoir faire éditer son manifeste, «?le meilleur texte de toute l'histoire, qui ne sera surpassé que par mon prochain livre?», Solanas s'attèle à sa première uvre littéraire?: Up your Ass, une pièce de théâtre qu'elle veut faire produire par son mentor. Malheureusement, Warhol refuse la pièce et en égare l'unique manuscrit. En compensation, il offre à son amie un rôle dans deux de ses films. Solanas ne se satisfait pas de ce petit succès artistique et, le 3 juin 1968, fera feu à trois reprises sur Andy Warhol, blessant grièvement l'artiste et accédant du même coup à la célébrité. La jeune femme ne cache pas que son geste meurtrier, plus qu'une vengeance contre l'artiste, est surtout un acte politique et une nécessité artistique pour lui permettre de diffuser son uvre. Ainsi, interrogée sur les motivations de sa tentative criminelle, elle soumet à la justice et aux médias cette réponse laconique?: «?Lisez mon manifeste, vous saurez qui je suis?». Maurice Girodias, le sulfureux éditeur d'Olympia Press, condamné à plusieurs reprises notamment après la publication de Lolita et du Festin Nu, avait déjà remarqué Solanas l'année précédente. Il avait alors rejeté son manifeste mais lui avait proposé un contrat pour ses uvres à venir. Après l'attentat, il décide finalement de publier également le pamphlet féministe de cette criminelle atypique qui déclare la toute-puissance des femmes et la nocivité du sexe masculin. Comble de la provocation, Girodias reproduit en second plat de couverture la une du New-York Post, relatant la tragique hospitalisation de Warhol. Le livre de Solanas est-il l'uvre de cette femme malade, enfant violée, lycéenne et étudiante prostituée, adulte diagnostiquée schizophrène paranoïde, échappée de plusieurs asiles, et qui finira ses jours dans une solitude et une pauvreté extrême? Ou cette interprétation est-elle justement la démonstration de l'interdiction pour une femme de revendiquer toutes les extrémités du délire et de l'utopie anarchiste que l'on accorde aux hommes? En 1968, au cur de l'interminable guerre du Vietnam, la violence n'est plus l'apanage des oppresseurs et la colère montante des minorités contre les discriminations endémiques des États-Unis se manifeste par de violents affrontements et la naissance de groupes radicaux tels que les Black Panthers. Mais les femmes restent exclues des revendications et leurs droits sont niés par les deux camps, comme le dénonceront également Angela Davis et Ella Baker. Cependant, contrairement à elles, Solanas n'adhère à aucun combat d'émancipation et refuse toutes les utopies en vogue qui ne libèrent, d'après elle, que l'homme?; la femme restant, au mieux, une récompense?: «?Le hippie [...] est follement excité à l'idée d'avoir tout un tas de femmes à sa disposition. [...] L'activité la plus importante de la vie communautaire, celle sur laquelle elle se fonde, c'est le baisage à la chaîne. Ce qui allèche le plus le hippie, dans l'idée de vivre en communauté, c'est tout le con qu'il va y trouver. Du con en libre circulation?: le bien collectif par excellence?; il suffit de demander?». «?Laisser tout tomber et vivre en marge n'est plus la solution. Baiser le système, oui. La plupart des femmes vivent déjà en marge, elles n'ont jamais été intégrées. Vivre en marge, c'est laisser le champ libre à ceux qui restent?; c'est exactement ce que veulent les dirigeants?; c'est faire le jeu de l'ennemi?; c'est renforcer le système au lieu de le saper car il mise sur l'inaction, la passivité, l'apathie et le retrait de la masse des femmes?». Véritable déflagration dans les milieux contestataires, S.C.U.M. divise les mouvements féministes émergeant comme NOW ou Women's Lib et donne naissance au féminisme radical. Pourtant, Solanas refuse toute affiliation et rejette même l'aide de l'avocate militante Florynce Kennedy en plaidant coupable à son procès alors que Warhol n'a pas voulu porter plainte contre elle?: «?Je ne peux pas porter plainte contre quelqu'un qui agit selon sa nature. C'est dans la nature de Valerie, alors comment pourrais-je lui en vouloir?». (Fascinant témoignage de l'emprise psychologique qu'exerçaient mutuellement ces deux êtres contraires). Dans un grand feu d'artifice d'obscénité et d'extrémisme rigolard, l'ouvrage de Solanas déconstruit toutefois méthodiquement les propositions des intellectuelles progressistes autant qu'elle dévoile la structure irrémédiablement machiste d'une société faussement moderne. «?S.C.U.M. se dresse contre le système tout entier, contre l'idée même de lois et de gouvernement. Ce que S.C.U.M. veut, c'est démolir le système et non obtenir certains droits à l'intérieur du système?». Cinquante ans après, le manifeste de Solanas reste d'une acuité mordante, et la verve parfois délirante de son autrice ne saurait justifier l'effacement progressif de sa mémoire dans l'histoire sociale, à l'image de sa propre mère détruisant à sa mort tous ses manuscrits. Outré(e), convaincu(e) ou abasourdi(e) par la cathartique violence du texte, nul(le) ne prétend ressortir indemne de l'expérience S.C.U.M. . Cela est sans doute lié à la force littéraire presque célinienne de la plume de Solanas mais peut-être également à l'indéniable actualité de sa révolte?: «?Celles qui, selon les critères de notre «?culture?», sont la lie de la terre, les S.C.U.M. ... sont des filles à l'aise, plutôt cérébrales et tout près d'être asexuées. Débarrassées des convenances, de la gentillesse, de la discrétion, de l'opinion publique, de la «?morale?», du «?respect?» des trous-du-cul, toujours surchauffées, pétant le feu, sales et abjectes, les S.C.U.M. déferlent... elles ont tout vu - tout le machin, baise et compagnie, suce-bite et suce-con - elles ont été à voile et à vapeur, elles ont fait tous les ports et se sont fait tous les porcs... Il faut avoir pas mal baisé pour devenir anti-baise, et les S.C.U.M. sont passées par tout ça, maintenant elles veulent du nouveau?; elles veulent sortir de la fange, bouger, décoller, sombrer dans les hauteurs. Mais l'heure de S.C.U.M. n'est pas encore arrivée. La société nous confine encore dans ses égouts. Mais si rien ne change et si la Bombe ne tombe pas sur tout ça, notre société crèvera d'elle-même.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Olympia & La Société Nouvelle, Paris 1971, 11x18cm, broché.
Édition originale de la traduction française établie par Emmanuelle de Lesseps . Bel et très rare exemplaire. Présentation de Christiane Rochefort. Discrimination de genre, discours de haine et appel au génocide, passage à l'acte avec une tentative de meurtre rageur, prémédité et sans repentir sur l'un des plus célèbres artistes du XXè, promotion d'une anarchie violente dans un grand rire scatologique, élimination ou humiliation programmée de la moitié du genre humain... Dans son pamphlet misandre, Scum manifesto («?Society for Cutting Up Men?»), Valerie Solanas ne témoigne d'aucune empathie, ne laisse aucune place à la modération ou à la réconciliation, n'accorde aucune exception à son projet de suppression de tous les hommes sinon pour «?les hommes qui s'emploient méthodiquement à leur propre élimination [...] [comme] les travelos qui, par leur exemple magnifique, encouragent les autres hommes à se démasculiniser et à se rendre ainsi relativement inoffensif?». Le premier manifeste du féminisme radical ne s'adresse pas qu'aux femmes, il englobe également dans son combat les identités sexuelles rejetées par la société phallocrate que Solanas veut mettre à bas avec une rage inédite pour un tel combat. «?Life in this society being, at best, an utter bore and no aspect of society being at all relevant to women, there remains to civic-minded, responsible, thrill-seeking females only to overthrow the government, eliminate the money system, institute complete automation and destroy the male sex.?» Introduction qu'en 1971, Emmanuèle de Lesseps, s'attelant à une version française, traduira par?: «?Vivre dans cette société, c'est au mieux y mourir d'ennui. Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu'à renverser le gouvernement, en finir avec l'argent, instaurer l'automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin.?» À la fois programme politique insurrectionnel, délire paranoïaque et texte poétique, le manifeste de Solanas dérange par son refus de se laisser enfermer dans un genre, sérieux, utopiste ou satirique. Car la question que pose un tel ouvrage n'est peut-être pas celle de sa moralité, mais du droit de son autrice à revendiquer l'excès. Publié après sa tentative de meurtre sur Andy Warhol, le terrible manifeste de Solanas est l'affirmation littéraire et littérale que l'homme n'a pas le monopole de la violence. Bien qu'il s'offre comme un cri de colère rédigé dans l'urgence, SCUM est en réalité le fruit de deux années de réflexion et d'écriture avant d'être, à défaut d'éditeur, ronéotypé par Solanas en 1967 et vendu dans la rue (1 pour les femmes et 2 pour les hommes), sans rencontrer aucun succès. En quête de reconnaissance, Valérie Solanas évolue alors dans le milieu underground new-yorkais et se lie d'amitié avec le pape de la contre-culture, Andy Warhol, dont elle fréquente la Factory. À défaut de pouvoir faire éditer son manifeste, «?le meilleur texte de toute l'histoire, qui ne sera surpassé que par mon prochain livre?», Solanas s'attèle à sa première uvre littéraire?: Up your Ass, une pièce de théâtre qu'elle veut faire produire par son mentor. Malheureusement, Warhol refuse la pièce et en égare l'unique manuscrit. En compensation, il offre à son amie un rôle dans deux de ses films. Solanas ne se satisfait pas de ce petit succès artistique et, le 3 juin 1968, fera feu à trois reprises sur Andy Warhol, blessant grièvement l'artiste et accédant du même coup à la célébrité. La jeune femme ne cache pas que son geste meurtrier, plus qu'une vengeance contre l'artiste, est surtout un acte politique et une nécessité artistique pour lui permettre de diffuser son uvre. Ainsi, interrogée sur les motivations de sa tentative criminelle, elle soumet à la justice et aux médias cette réponse laconique?: «?Lisez mon manifeste, vous saurez qui je suis?». Maurice Girodias, le sulfureux éditeur d'Olympia Press, condamné à plusieurs reprises notamment après la publication de Lolita et du Festin Nu, avait déjà remarqué Solanas l'année précédente. Il avait alors rejeté son manifeste mais lui avait proposé un contrat pour ses uvres à venir. Après l'attentat, il décide finalement de publier également le pamphlet féministe de cette criminelle atypique qui déclare la toute-puissance des femmes et la nocivité du sexe masculin. Comble de la provocation, Girodias reproduit en second plat de couverture la une du New-York Post, relatant la tragique hospitalisation de Warhol. Le livre de Solanas est-il l'uvre de cette femme malade, enfant violée, lycéenne et étudiante prostituée, adulte diagnostiquée schizophrène paranoïde, échappée de plusieurs asiles, et qui finira ses jours dans une solitude et une pauvreté extrême? Ou cette interprétation est-elle justement la démonstration de l'interdiction pour une femme de revendiquer toutes les extrémités du délire et de l'utopie anarchiste que l'on accorde aux hommes? En 1968, au cur de l'interminable guerre du Vietnam, la violence n'est plus l'apanage des oppresseurs et la colère montante des minorités contre les discriminations endémiques des États-Unis se manifeste par de violents affrontements et la naissance de groupes radicaux tels que les Black Panthers. Mais les femmes restent exclues des revendications et leurs droits sont niés par les deux camps, comme le dénonceront également Angela Davis et Ella Baker. Cependant, contrairement à elles, Solanas n'adhère à aucun combat d'émancipation et refuse toutes les utopies en vogue qui ne libèrent, d'après elle, que l'homme?; la femme restant, au mieux, une récompense?: «?Le hippie [...] est follement excité à l'idée d'avoir tout un tas de femmes à sa disposition. [...] L'activité la plus importante de la vie communautaire, celle sur laquelle elle se fonde, c'est le baisage à la chaîne. Ce qui allèche le plus le hippie, dans l'idée de vivre en communauté, c'est tout le con qu'il va y trouver. Du con en libre circulation?: le bien collectif par excellence?; il suffit de demander?». «?Laisser tout tomber et vivre en marge n'est plus la solution. Baiser le système, oui. La plupart des femmes vivent déjà en marge, elles n'ont jamais été intégrées. Vivre en marge, c'est laisser le champ libre à ceux qui restent?; c'est exactement ce que veulent les dirigeants?; c'est faire le jeu de l'ennemi?; c'est renforcer le système au lieu de le saper car il mise sur l'inaction, la passivité, l'apathie et le retrait de la masse des femmes?». Véritable déflagration dans les milieux contestataires, S.C.U.M. divise les mouvements féministes émergeant comme NOW ou Women's Lib et donne naissance au féminisme radical. Pourtant, Solanas refuse toute affiliation et rejette même l'aide de l'avocate militante Florynce Kennedy en plaidant coupable à son procès alors que Warhol n'a pas voulu porter plainte contre elle?: «?Je ne peux pas porter plainte contre quelqu'un qui agit selon sa nature. C'est dans la nature de Valerie, alors comment pourrais-je lui en vouloir?». (Fascinant témoignage de l'emprise psychologique qu'exerçaient mutuellement ces deux êtres contraires). Dans un grand feu d'artifice d'obscénité et d'extrémisme rigolard, l'ouvrage de Solanas déconstruit toutefois méthodiquement les propositions des intellectuelles progressistes autant qu'elle dévoile la structure irrémédiablement machiste d'une société faussement moderne. «?S.C.U.M. se dresse contre le système tout entier, contre l'idée même de lois et de gouvernement. Ce que S.C.U.M. veut, c'est démolir le système et non obtenir certains droits à l'intérieur du système?». Cinquante ans après, le manifeste de Solanas reste d'une acuité mordante, et la verve parfois délirante de son autrice ne saurait justifier l'effacement progressif de sa mémoire dans l'histoire sociale, à l'image de sa propre mère détruisant à sa mort tous ses manuscrits. Outré(e), convaincu(e) ou abasourdi(e) par la cathartique violence du texte, nul(le) ne prétend ressortir indemne de l'expérience S.C.U.M. . Cela est sans doute lié à la force littéraire presque célinienne de la plume de Solanas mais peut-être également à l'indéniable actualité de sa révolte?: «?Celles qui, selon les critères de notre «?culture?», sont la lie de la terre, les S.C.U.M. ... sont des filles à l'aise, plutôt cérébrales et tout près d'être asexuées. Débarrassées des convenances, de la gentillesse, de la discrétion, de l'opinion publique, de la «?morale?», du «?respect?» des trous-du-cul, toujours surchauffées, pétant le feu, sales et abjectes, les S.C.U.M. déferlent... elles ont tout vu - tout le machin, baise et compagnie, suce-bite et suce-con - elles ont été à voile et à vapeur, elles ont fait tous les ports et se sont fait tous les porcs... Il faut avoir pas mal baisé pour devenir anti-baise, et les S.C.U.M. sont passées par tout ça, maintenant elles veulent du nouveau?; elles veulent sortir de la fange, bouger, décoller, sombrer dans les hauteurs. Mais l'heure de S.C.U.M. n'est pas encore arrivée. La société nous confine encore dans ses égouts. Mais si rien ne change et si la Bombe ne tombe pas sur tout ça, notre société crèvera d'elle-même.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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El Dorado Dilisco (5/2022)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782898170591
Valérie Chansel Editions ESI broché Bristol illustré Paris 2009 jardin pratique - 94 pages en format 13.5 - 16 cm - photographies en couleurs 2-35355-177-4
Très Bon État
"1 volume fort et grand in-4° relié plein satin original sous coffret acrylique titré. L’édition Stella McCartney limitée à 2.000 exemplaires numérotés (ici N°1415) est enveloppée dans un motif néon abstrait sur satin de coton issu de sa collection été 2013 — disponible en deux palettes différentes. 654 p. D’Azzedine Alaïa, Cristóbal Balenciaga et Coco Chanel, à Alexander McQueen, Yves Saint Laurent et Vivienne Westwood, ce volume en édition limitée met à l’honneur un siècle de trésors provenant du Fashion Institute of Technology. Plus de 500 pièces appartenant à la collection permanente du musée ont été photographiées pour illustrer le style de chaque créateur et sont agrémentées de 110 portraits dessinés par Robert Nippoldt; les conservateurs expliquent le rôle joué par chacun dans l’histoire de la mode et ce qui distingue les pièces choisies pour incarner leur style. Dans son essai introductif, la directrice et conservatrice en chef Valerie Steele évoque l’avènement des musées de la mode et le phénomène populaire mais controversé des expositions consacrées à la mode. Valerie Steele et Suzy Menkes relatent de quelle manière ce musée s’est inscrit dans l’histoire de la mode, son apprentissage et sa préservation. Très bel état, quelques rayures sur le coffret sans gravité. Épuisé chez l'éditeur. Prix éditeur : 600 euros"
Phone number : 06.31.29.75.65
Marie-Christine Brindejonc Valérie Bruant Thierry Flammant Josiane Gaudin Valérie Hébert
Reference : 500099981
(2006)
ISBN : 9782210166516
Magnard 2006 383 pages in4. 2006. Broché. 383 pages.
Bon état
Béal Valérie Laurent Denise Lorber Monique Moignau Anne-Laure Villemagne Valérie
Reference : 500094679
(2013)
ISBN : 9782216118045
Genève, Imp. W. Kündig & Fils, 1895, 126 p., broché, couverture insolée, haut et bas du dos un peu émoussés, intérieur propre, pages non coupées (jamais lu).
Contient : extrait du journal de Genève par Marc Debrit, extrait de la semaine religieuse par Francis Chaponnière et Souvenirs intimes par Alice Boissonnas.Pionnière des soins infirmiers modernes, militante protestante. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Denise Laurent, Valérie Beal, Monique Lorber, ...
Reference : RO20261281
(2013)
ISBN : 2216118044
FOUCHER. 2013. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 191 pages - quelques illustrations en noir/blanc/rose/rouge - quelques phrases surlignées sans conséquence sur la lecture. . . . Classification Dewey : 370-Education
Denise Laurent, Valérie Beal, Monique Lorber, Valérie Villemagne, Anne-Laure Moignau Classification Dewey : 370-Education
Valérie Damidot, Marie Vendittelli, godefroy caro
Reference : RO20261311
(2007)
ISBN : 2012358969
HACHETTE PRATIQUE / M6 EDITIONS. 2007. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 175 pages illustrées en couleur - couverture rempliée. . . . Classification Dewey : 698-Finitions (peintures, papiers peints, ...)
Valérie Damidot, Marie Vendittelli, Caroline Godefroy Classification Dewey : 698-Finitions (peintures, papiers peints, ...)
Ed. Léo Scheer, 2005. In-8 br. Texte de Elisabeth Lebovici. Photographies de V. Mréjen. Complet du DVD sur l'oeuvre de V. Mréjen, d'une durée de 39 minutes. E.O. Joli envoi autographe de Valérie Mréjen.
Le Livre de Poche 1983 1983. Valérie Valère - Le Pavillon des enfants fous / Le Livre de Poche 1983
Très bon état
Le Livre de Poche 1992 1992. Valérie Valère - Obsession blanche / Le livre de Poche 1992
Bon état
Grasset 2006 2006. Valérie Tong Cuong: Noir Dehors / Grasset 2006
Etat correct
Le Livre de Poche 1993 1993. Valérie Valère: Le pavillon des enfants fou / Le Livre de Poche 1993 . Marc Arno: Manœuvre d'intoxication/ Fleuve Noir Espionnage N°535 1966
Très bon état
2018 2018. Valérie Tong Cuong - Par amour / Le Livre de Poche 2018
Très bon état
1984 1984. Valérie Valére - Le pavillon des enfants fous / Le livre de poche 1984
Bon état
Carayol Valérie Lépine Valérie Morillon Laurent
Reference : RO80266098
(2020)
ISBN : 2858926050
Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine. 2020. In-8. Broché. Très bon état, Couv. fraîche, Dos impeccable, Intérieur frais. 234 pages.. . . . Classification Dewey : 300-SCIENCES SOCIALES
Classification Dewey : 300-SCIENCES SOCIALES
nord', revue de critique et de création littéraires du nord/pas-de-calais, n° 28, décembre 1996. In-8, broché sous couverture illustrée, 111 pp. Dossier Béatrix Beck : Lettre d'une inconnue, Gérard Mordillat - Chronologie bio-bibliographique, Valérie Marin La Meslée - Béatrix Beck et la Belgique, Paul Dirkx - Modestes remarques d'un linguiste sur les Contes à l'enfant né coiffé, Michel Arrivé - Barny ...
--- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Actes Sud (12 mars 1998). Exposition du 4 mars au 20 avril 1998 au Centre National de la Photographie à Paris.- In-4 broché à l'italienne + jaquette (21 x 26,5 cm), 56 pages, photographies en couleurs.- 290g. - Très bon état.
Ile de Vassivière Centre d'art contemporain de Vassivière 1999 1 vol. broché in-4, broché, couv. illustrée, non paginé, nombreuses photos en noir à pleine page. Très bon état.
<p>Dans ce manifeste résolument moderne et optimiste, Valérie Belmokhtar invite chacun à laisser entrer la création dans sa vie.<br>Que ce soit pour en faire une pratique professionnelle, pour s’y consacrer plusieurs heures par jour, ou bien pour lui donner une petite place dans sa vie, la création est une rencontre avec soi-même. Elle permet de sortir de « l’avoir » pour entrer dans « l’être », elle nous fait grandir et nous amène à plus de partage avec les autres. Un programme réjouissant et libérateur !<br>À partir de son expérience d’artiste et d’enseignante, l’auteure guide son lecteur sur les chemins de la création. Depuis la question de l’inspiration et de la confiance en soi jusqu’aux problématiques matérielles (installation d’un atelier, facturation de son travail…), en passant par les différentes méthodes créatives, Valérie Belmokhtar nous accompagne pas à pas tout au long de ce passionnant voyage.</p> Paris, 2019 Pyramyd 208 p., broché. 13 x 20
neuf
[A. Quantin, Imprimeur-Editeur] - FEUILLET, Octave ; FEUILLET Valérie
Reference : 59141
(1885)
Onze compositions par S. Rejchan gravées à l'eau-forte par Mme. Louveau-Rouveyre, MM. Daumont et Duvivier, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-maroquin à coins rouge, dos lisse orné en long, couverture conservée, tête dorée, collection Calmann-Lévy, A. Quantin, Imprimeur-Editeur, Paris, 1885, 311 pp. avec 4 L.A.S. sous 3 enveloppes
Jolie édition très bien reliée du chef-d'oeuvre d'Octave Feuillet, enrichie de 4 très intéressantes lettres autographes signées, dont 3 d'Octave Feuillet (8 pages au total) et une de son épouse Valérie Feuillet (8 pages), toutes adressées à M. Charles Sagnier, 41 rue de l'Observatoire à Paris. La première lettre de 3 pp., datée de Dijon"Hôtel de la Cloche", le 5 juillet 1886 évoque longuement la "vieille passion" d'Octave Feuillet pour Dijon : "Arrivé à Dijon par un ciel enchanté, dont j'avais complètement perdu l'habitude, je me suis cru en paradis, et j'y prolonge mon séjour au-delà de mes intentions premières. D'abord j'ai une vieille passion pour Dijon, et je vous dirai qu'il la mérite de plus en plus. A part ses vieux souvenirs historiques et ses vieilles maisons pittoresques, il a maintenant un quartier neuf, dont l'hôtel de la Cloche est un des plus beaux ornements et qui rappelle, avec son jardin public, les quais de Genève. [... ] J'avais du reste une autre raison que mon goût personnel pour m'arrêter quelques joursà Dijon. [... ] le spleen de Vittel pour ne pas parler d'un gros ennui que j'y ai eu à la veille de mon départ m'avaient beaucoup fatigué ! [ ... ] Il m'eût été difficile, partant par telle chaleur, de continuer dès le lendemain ma route sur Paris. [ ... ] Mais ma maison solitaire de Versailles m'attire peu, et Dijon, en tant que séjour, me plaît hélas ! infiniment davantage. Mon seul regret et de perdre la chance de nous revoir avant votre départ". Octave Feuillet tente de dissuader son correspondant de partir pour Nîmes et l'invite à venir à Dijon. Puis il évoque sa femme "qui n'est pas mécontente de son séjour. La présence concurrente de sa belle-soeur ne l'a nullement incommodée comme elle le craignait. Elle ne l'a même pas aperçu une seule fois". Un second billet autographe signé d'Octave Feuillet daté du 27 janvier 1887 donne rendez-vous à Charles Sagnier Hôtel de Rivoli. Enfin, une lettre non datée (évoquée dans la lettres suivante de Mme Feuillet et que l'on peut dater d'août 1887) de 4 pp., sur papier à en-tête du 38 Avenue de St Cloud, Versailles, commence ainsi : "J'ai donné à Sagnier la peine de copier la lettre que je lui avais écrite de Contrexéville pour qu'il pût juger lui même à tête reposée combien cette lettre pleine de confiance et d'abandon amical justifiait peu la réponse amère et boudeuse qu'il y a faite. En cette circonstance, il a obéi, avant tout, j'en suis sûr, à sa sollicitude pour nos intérêts sur lesquels j'ai été souvent très heureux de prendre ses bons conseils, mais il aurait peut-être dû se souvenir que l'intérêt matériel n'est pas la seule règle des actions d'un homme. Il aurait dû voir que dans ma lettre je lui faisais la confidence affectueuse d'une résolution arrêtée sur laquelle je n'avais à demander de conseils à personne puisque cette résolution m'était impérieusement dictée, comme je le lui disais, par les sentiments d'un homme de coeur et d'un homme d'honneur. Dès ce moment, il ne me devait, comme ami, ni conseils, ni reproches ! Il ne me devait que de l'approbation et du soutien. En supposant, ce qui n'est pas, que notre départ de Versailles fût pour moi personnellement un sacrifice douloureux, était-ce le fait d'un ami de me le rendre plus pénible, en insistant sur les amertumes qu'il pouvait m'offrir ? En supposant encore que ma femme eût à mon insu et en secret cherché des appartements à Paris (au lieu d'en chercher comme elle l'a fait en réalité d'accord avec moi) était ce le rôle d'un ami de me révéler en détail, au risque de m'irriter contre ma femme et de mettre un élément de trouble dans mon ménage ? Je n'insiste par sur le ton et les expressions de cette réponse qui devaient justement froisser un homme de mon âge de la part d'un jeune ami à qui je venais d'écrire avec tant de courtoisie, de confiance et d'expansion. Je ne veux plus toucher qu'un seul point. Sagnier m'avait vu au commencement de l'hiver aussi opposé que personne à l'idée de quitter Versailles. Rien n'était plus naturel que ce premier mouvement de résistance et de révolte pour un projet si soudain, qui engageait gravement mes intérêts. Mais rien de plus naturel non plus que le revirement qui s'est opéré dans mes idées à ce sujet, quand j'ai vu les souffrances de ma femme se prolonger et s'aggraver. C'est alors que la pensée de l'emprisonner dans cette maison funeste, contre l'avis des médecins les plus autorisés, serait devenue criminelle. Sagnier a cru sentir à ce moment quelque refroidissement dans mon amitié. [ ... ] Mais je le répète, nous avons été gravement froissé par sa lettre [ malgré cela, en raison de leur longue amitié, il ne souhaite pas rompre ]. La dernière lettre, de la main de l'épouse d'Octave Feuillet, datée de Versailles, le 17 août (1887) est également adressée à Charles Sagnier. Elle y évoque ses souffrances, et sa tristesse d'avoir vu son correspondant les dédaigner trop longtemps. La cure à Vichy ne le lui fait aucun bien,"j'ai beaucoup maigri et je n'ose plus me regarder dans la glace. La présence de mes enfants m'empêche de trop songer à ce qui pourrait advenir d'un tel changement, mais quand je ne les ai plus autour de moi, j'y songe. Mon mari vous aurait écrit s'il n'était pas repris depuis 4 jours de ses affreuses névralgies de la face. Dieu lui épargne le retour complet des tortures qu'il a subies il y a quelques années. Il me charge de vous remettre les lignes suivantes, que vous pourrez à peine déchiffrezr car elles ont été écrites au milieu de grandes souffrances. Vous voyez que le bonheur ne nous hante pas plus qu'à l'ordinaire. Mais mon mari est comme moi. Il veut aussi oublier. Lui et moi vous embrassons de tout coeur, ne voulant plus nous souvenir que des preuves de dévouement que vous nous avez donnés depuis tant d'années. Nous vous demandons, comme preuve d'amitié, de n'y pas revenir vous-même. Qu'il n'y soit plus fait aucune allusion ni par lettre, ni dans les conversations du retour, enfin ni demain ni jamais. Nous quittons Versailles dans les premiers jours d'octobre. [ Ils vont s'installer à Paris près du Parc Monceau, 6 rue Gounod : ] "nous avons deux appartements superposés communicant par un escalier intérieur. C'est simple mais suffisant". Bon exemplaire (qq. petits frott. et qq. rouss., très bon état par ailleurs).