Paris, Germer Baillière, 1881 in-8, 48 pp., broché. Mouillure et rousseurs.
- - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
08/09/1870 En pleine guerre franco-prussienne et quelques jours après l'abdication de l'empereur Napoléon III (le 2 septembre), Vacherot affirme sa volonté de ne pas baisser les bras : ...Notre ami Delacour vient de me dire quil vous a parlé dun changement de personnel auquel il aurait indiscrètement mêlé mon nom. Je len ai grondé très fort. Je vous approuve tout à fait de navoir rien changé dans votre ministère, et je trouve, (...) que dautres, sauf les changements urgents, auraient bien fait dimiter votre sagesse. En ce moment, il ne sagit que de sauver le pays, et toute la tâche du gouvernement provisoire se borne à organiser la défense. (...). Paris et la France meurent et ne se rendent pas ; voilà le mot dordre que je prêche à tous dans le quartier que jhabite. Je mefforce denseigner le mépris de la vie à notre jeunesse du pays latin... Il simagine ...au jour du combat, je prendrai non un fusil (...) mais lépée de lInstitut qui ma été léguée par notre ami Damiron, et jirai sur les remparts aux premiers rangs de la garde nationale avec mon fils. La circulaire de J. Favre est admirable et admirée de tous...Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologie catholique et démocratique. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers. Il mentionne dans cette lettre plusieurs philosophes de son époque, comme Paul Janet, Charles de Rémusat, Félix Ravaisson ou Jean-Félix Nourrisson.
In-12, broché, couverture factice, vi, 184 p., qqs rousseurs. Paris, Germer Baillière, 1870.
Edition originale de ce recueil d'articles publiés en 1869, dans la 'Revue des Deux Mondes'. "La métaphysique de Vacherot justifiée à partir d'une vision morale du monde" (Jean Lefranc, 'Philosophie en France au XIXe s.', p.97)."Vacherot manifeste par cet ouvrage qu'il entend rester uni à l'Ecole spiritualiste dans la revendication des droits de la philosophie en face de la science" (Emile Boutroux, 'Notice sur la vie et les uvres de M. Étienne Vacherot lue 21 mai 1904). (Dictionnaire des philosophes, PUF, 2844).
Phone number : 33 01 47 07 40 60
31/12/1869 En revoyant la notice de son correspondant, il comprend ...que vous deviez la lire le 9 janvier à la réunion annuelle, comme cela se fait habituellement. Si vous ne pouvez assister à cette réunion, je crois quil est convenable que la notice soit lue tout de même. Si vous y consentez, renvoyer la moi et je me chargerai de la faire lire par quelquun, ayant déjà moi-même à lire celle de mon pauvre Bergert. (...). Jaurai voulu vous voir mercredi dernier. Mais vous étiez absent... Après lui avoir souhaité ses vœux pour la prochaine année, il ajoute ...Celle qui vient de finir a été cruelle pour moi. Le malheureux Olivier, mon défenseur (...) est tombé bien bas. Et bien, mon ami, il ira plus bas encore jusquà ce quil touche le fond. O vaniteuse personnalité, voila de tels [sic] défaillances...Après avoir étudié à lÉcole normale sup., Étienne Vacherot devient maitre de conférences de philosophie, en 1837. La publication de son ouvrage la Démocratie (1859) le condamne à un an de prison, une amende et la privation de ses droits politiques. Jugé pour attaque contre les droits et lautorité de lEmpereur, le principe de propriété et la religion, son avocat, Émile Ollivier, réussit à réduire sa peine à trois mois de prison.
23/10/1873 Après être revenu de la campagne, il sempresse de répondre à la lettre de son ami …vous avez bien raison de dire que ce serait me faire injure que de me supposer la moindre hésitation, alors quil sagit de voter la république ou la monarchie. Nul ne sait mieux que vous que mon choix est fait depuis longtemps. Jétais du nombre des députés républicains qui, avec Mr Thiers, ont reconnu le pouvoir constituant de lAssemblée, convaincus quelle ne pouvait constituer que la République avec lassentiment manifeste du pays. Quant à faire la Monarchie, eussé-je la conviction que cest le salut de la France, je ne croirais pas pouvoir prendre la responsabilité de sauver le pays malgré lui…Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologies catholiques et démocratiques. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers. Avocat, conseiller municipal et sénateur, Ferdinand Hérold se passionne pour le parti républicain. Cet intérêt lui vaut dêtre mêlé au « Procès des 13 » en 1864. Il est condamné à 500 francs damende pour avoir participé à une réunion républicaine non autorisé avec Garnier-Pagès, Lazare Carnot et trente-deux autres hommes politiques. Il finit par être préfet de Seine en 1879 et tente dappliquer le principe de laïcité dans sa forme la plus rigoureuse.
21/09/1870 Il sait que son ami na pas le temps de causer, il lui écrit donc pour …vous soumettre une idée. Je crains que le décret du gouvernement provisoire, relativement à lélection dune Constituante ne soit pas exécutable, dans les circonstances actuelles. Et dune autre part, je comprends que le gouvernement provisoire ne puisse résoudre, à lui tout seul, la grande question de la paix ou de la guerre… Il lui demande …Que faire alors ? Ne pourrait-on pas, (…) convoquer une simple réunion de délégués, un par département, qui naurait à soccuper que des questions de défense nationale, de paix et de guerre (…). Si Paris fait la défense que nous espérons, nul, en province, ne trouvera trop forte cette part dans la représentation nationale. Mais que pourrez-vous constituer avec une représentation aussi mutilée et aussi irrégulièrement élue même dans les départements non occupés. Que pensez-vous de mon idée ? Cela ne vaudrait-il pas mieux quun ajournement des élections peut être nécessaire, sil sagit dune vraie Constituante…Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologie catholique et démocratique. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers. Philosophe et journaliste, Jules Simon écrit plusieurs ouvrages philosophiques, économiques et politiques. Il défend les principes de laïcité, de liberté et déducation. Ministre de linstruction publique, des cultes et des beaux-arts, il tente de rendre lenseignement primaire obligatoire et crée en 1877 le concept du Livre de famille.
16/11/1870 Il le remercie de sa sollicitude : …Je désire que mon nom ne soit pas mis en avant pour lécole normale, pas plus que pour tout autre position universitaire. Je ne voudrais pas que le public put croire que nous songeons à nous, dans daussi graves circonstances… Il ajoute …Je ne suis dailleurs, pas décidé à accepter la direction de lécole. Je ne suis plus assez jeune pour des fonctions qui demandent beaucoup de mémoire et dactivité (…). Mais pour le moment, si javais une pensée personnelle, ce serait celle de ma retraite…Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologies catholiques et démocratiques. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers.
07/05 …Jai besoin de vous voir pour causer avec vous de mon fils et du Conseil dEtat. Je vois le moment venir où les nominations devront se faire. Votre appui et votre témoignage auprès de Mr Dufaure nous sera dun grand secours, le ministre étant un homme sérieux, qui aime la justice, et qui, dans ses choix, recherche les renseignements des hommes vraiment compétents… Il le prévient …Si je ne reçois pas davis de vous, jirai vous voir demain mercredi à 10h rue Godot de Mauroy 1…Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologies catholiques et démocratiques. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers. Avocat, conseiller municipal et sénateur, Ferdinand Hérold se passionne pour le parti républicain. Cet intérêt lui vaut dêtre mêlé au « Procès des 13 » en 1864. Il est condamné à 500 francs damende pour avoir participé à une réunion républicaine non autorisé avec Garnier-Pagès, Lazare Carnot et trente-deux autres hommes politiques. Il finit par être préfet de Seine en 1879 et tente dappliquer le principe de laïcité dans sa forme la plus rigoureuse.
…Je vous regardais hier, attendant toujours que [vous] prendriez la parole pour venir à notre secours. Si vous ne venez pas à notre aide, je crois que nous succomberons. Vous avez entendu M. Guizot. Quel intrigant ! Talent, distinction, conscience, vérité, tout lui est égal. Il a cent manières dagir et toujours une pour le moment quil expose avec son éloquence habituelle… Il lui demande …Ne trouvez-vous pas que Janet et Rémusat ont parlé avec à propos. Ce nest pas du cœur et du caractère de Ravaisson quil sagit ici, cest de son esprit. (...). Je sais bien quil ny a que les gens desprit qui sentent, sauf la passion et sentiment damitié qui les aveugles, comme il arrive à Mignet. Vous ne vous attendiez pas sans doute à pareille bataille, et vous avez dû trouver que je méchauffais beaucoup pour une affaire académique, au moment où la grande farce du plébiscite va se jouer. Cest votre présence qui nous eut été nécessaire pour faire réussir notre candidature. Mais où vous trouver ? Et comment vous parler délection académique quand vous étiez au plus fort de la mêlée. Mais cela va finir, et vous pouvez encore faire quelque chose pour nous. Jeudi, jirai (...) vous voir, à votre réception habituelle pour nous consoler, en compagnie de quelques amis, toujours vaincus, comme nous, mais toujours indomptés...Profondément athéiste et antimonarchiste, Étienne Vacherot montre son attachement au parti Républicain en participant au journal politique et littéraire LAvenir. A travers son travail, il démontre lincompatibilité entre les théologie catholique et démocratique. Il soutiendra jusquà la fin de sa carrière le gouvernement dAdolf Thiers. Il mentionne dans cette lettre plusieurs philosophes de son époque, comme Paul Janet, Charles de Rémusat, Félix Ravaisson ou Jean-Félix Nourrisson.
29/12 …Vous devez être un peu surpris de ne plus entendre parler de mois depuis 15 jours. Cette affaire, (…) et mon état de souffrance mont tenu renfermé et occupé, de manière à ne pouvoir ni visiter ni écrire… Il précise que son procès aura lieu le lendemain et quil est défendu par Mr Ollivier …Vous avez trop à faire pour y venir. Je sais combien vos journées sont laborieuses, et que vous navez jamais de temps à perdre. Si par hasard pourtant vous aviez quelquenvie et quelque loisir, je serai là à 11h précises pour faire entrer mes amis (…). Je voudrais allez chez vous ce soir, mais je ressens depuis quelques jours de légères atteintes dun mal qui ma cruellement tourmenté lété dernier… Il conclut …Je ne veux donc rien faire qui puisse réveiller cette terrible douleur pour le jour de mon procès…Après avoir étudié à lÉcole normale sup., Étienne Vacherot devient maitre de conférences de philosophie, en 1837. La publication de son ouvrage la Démocratie (1859) le condamne à un an de prison, une amende et la privation de ses droits politiques. Jugé pour attaque contre les droits et lautorité de lEmpereur, le principe de propriété et la religion, son avocat, Émile Ollivier, réussit à réduire sa peine à trois mois de prison.
28/02/1863 E. Vacherot regrette de ne pas avoir arrêté son ami …lautre jour, rue du petit Bourbon. Il est vrai que je nétais pas seul, et que nous étions pressés. Vous aviez bien lair de lêtre de votre côté… Il est donc passé sans lui faire …mon sincère et cordial compliment de votre entrée à lacadémie des sciences morales. Vous y avez eu la presquunanimité des suffrages, et cétait justice. Vous avez fait beaucoup dexcellents livres (…). Ce qui fait que tous vos amis se réjouissent de votre succès, cest quà lautorité de la science et du talent vous ajoutez celle du caractère et de lexemple…Philosophe et journaliste, Jules Simon écrit plusieurs ouvrages philosophiques, économiques et politiques. Il défend les principes de laïcité, de liberté et déducation. Ministre de linstruction publique, des cultes et des beaux-arts, il tente de rendre lenseignement primaire obligatoire et crée en 1877 le concept du Livre de famille.
In-8, demi-chagrin de l'époque, dos à nerfs orné d'un fleuron doré répété entre-nerfs et de filets à froid, auteur et titre dorés, viii, 388 p. Bruxelles, A. Lacroix et Leipzig, Aug. Schnée, 1860.
"Deuxième édition considérablement augmentée, suivie du texte des jugements rendus en France contre l'ouvrage".Considéré comme le "bréviaire du parti républicain" (G. Weill) sous l'Empire, l'ouvrage valut à Vacherot une condamnation à un an d'emprisonnement réduite en appel, une forte amende et la privation de ses droits politiques pour "attaques contre les droits et lautorité de lEmpereur, le principe de propriété, et la religion". Vacherot définit les conditions nécessaires à la fondation d'une démocratie durable: intellectuelles, économiques et sociales quant à l'individu, institutionnelles quant à l'organisation de l'Etat."Comme il le remarque, son livre expose un idéal (...). La démocratie doit accorder le droit individuel avec le droit social" (G. Weill, 'Hist. du parti républicain', p. 338-342). Cette deuxième édition a été publiée hors de France pour échapper à la censure.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Paris, Hachette, 1884 ; in-8 ; demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs, caissons à froid, titre doré (reliure de l'époque) ; (4), XV, (1 bl.), 400, (2) pp., (1) f. blanc.
EDITION ORIGINALE (Caillet, 10952). Né à Torcenay, près de Langres, philosophe et homme politique, il s'est intéressé à l'histoire de la philosophie d'Alexandrie, aux rapports entre science et métaphysique. Directeur d'Etudes à l'Ecole Normale Supérieure, il publie, en 1814, son étude sur l'Ecole d'Alexandrie quilui vaudra des attaques très vives du père Gratry ; il sera ensuite poursuivi et emprisonné sous le Second Empire en raison d'un ouvrage qui met en exergue l'incompatibilité de la Démocratie et de la Religion. Pour lui, la théologie est complètement dépassée face aux progrès de l'Humanité. Ecole de la spéculation, de la raison, de la tradition, de la conscience ; L'Ecole positiviste ; La Méthode scientifique ; La Méthode métaphysique ; La Matière, L'Ame, Dieu ; L'Immanence divine ; L'Evolution fatale et finale. Un coin inférieur usé, minuscule usure à un autre, absence de rousseurs, reliure solide et en bon état ; bon exemplaire dans l'ensemble.
Phone number : 06 60 22 21 35
02/05/1867 …Danton mapprend que vous songer [sic.] encore à moi pour lInstitut. Je reconnais là votre active et infatigable amitié. Je serais toujours heureux et flatté dêtre votre confrère, dans la noble assemblée. Mais je ne me fais là-dessus aucune illusion. Je ne regrette point ma laborieuse campagne dil y a deux ans, qui ne pouvait avoir dautre résultat quune protestation sérieuse contre une exclusion systématique. Maintenant cest du succès quil sagirait, je le crois bien difficile, pour ne pas dire plus. Mon élection serait toujours une lutte où je rencontrerais lopposition des amis du gouvernement, sauf une ou deux exceptions. Pour en triompher, il me faudrait être présenté seul en première ligne par la section de philosophie, et appuyé par tous les membres indépendants, y compris les amis de lillustre défunt (…) Tout à vous de cœur… dans la seconde partie de sa lettre, il ajoute …A part les affaires de lAcadémie, je voulais aller vous voir pour vous féliciter et vous remercier, au nom de la démocratie, de votre courageux contre-projet. Quoiquon en puisse dire, cest aussi possible en pratique que juste en principe. Jentends dire autour de moi que cest un acte peu politique. Quimporte ? Il était bon, urgent même de convertir au projet de loi les idées qui nous sont chères, et qui nétaient pas sorties jusquici de nos livres. Il faut que le peuple connaisse enfin ces idées. Vous avez adopté pour cela un excellent moyen. Le gouvernement en haussait les épaules. Mr Thiers, qui nest guère radical, en sourira. Cest au peuple que vous vous adresser, et cest pour lavenir que vous travailler….
Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] (1868), 15,5x25cm, agrafé.
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] 1870, 15,5x25cm, agrafé.
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Chamerot 1863 Complet en 3 tomes: lv,339 + 443 + 416pp., 2e édition revue corrigée et augmentée, signé avec dédicace par l'auteur sur couverture du 3e tome, br.orig. (dos du 3e tome peu restauré), quelques rousseurs, 19cm., bon état, F80347
Librairie de F. Chamerot. 1863. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 338 pages pour le tome I et 442 pages pour le tome II. Pièces de titre vertes sur les dos. Auteur, titre, tomaison, fleurons et filets dorés sur les dos. Etiquettes de code sur les dos. Tampons et annotations de bibliothèque en pages de titre.. . . . Classification Dewey : 110-Métaphysique
2e édition revue et augmentée. Classification Dewey : 110-Métaphysique
LACROIX, VAN MEENEN ET CIE / C. MUQUARDT. 1860. In-8. Broché. A relier, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 386 pages. Ouvrage débroché.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Extrait de la Revue des deux mondes, (Paris) 1874, 15,5x25cm, agrafé.
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
F. Chamerot, Paris 1863, 12x19cm, 3 volumes reliés.
Deuxième édition en partie originale car revue, corrigée et augmentée. Reliure en demi basane menthe, dos légèrement passé à cinq nerfs comportant de petites traces de frottements, plats de papier marbré (deux plats comportant de légers manques de peau et une tache en pied), gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs essentiellement en début et fin des volumes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Bruxelles et Leipzig, Lacroix, 1860, in-8°, 388 pp, reliure demi-toile rouge, dos sali (rel. de l'époque), bon exemplaire
Etienne Vacherot (1809-1897), philosophe, homme politique. Manuscrit autographe, sd [1883], 4p in-8. Manuscrit avec corrections lu lors d'une séance de l'Académie des Sciences morales et politiques. Intéressante note de présentation de l'ouvrage d'Athanase Cucheval-Clarigny publié en 1883, L'Instruction publique en France. Il présente donc rapidement l'auteur puis très longuement l'ouvrage, probablement en vue d'un prix. Citons uniquement la conclusion : « Ce livre est une ouvre de liberté et de véritable progrès, bien que certains titres de chapitres semblent présenter une apparence de réaction. Sur la plupart des questions qu'il traite un peu sommairement, il est difficile à un esprit libéral de ne pas être de son avis ». Ce manuscrit provient des papiers d'Arthur Mangin qui rédigeait les comptes rendus de l'académie. Les manuscrits de Vacherot sont rares. En effet, comme le voit notamment dans ce catalogue avec les correspondances de Delaunay et Block, Vacherot ne donnait que difficilement ses manuscrits et semble avoir fait des pieds et des mains pour les récupérer ensuite. [303-2]
Etienne Vacherot (1809-1897), philosophe, homme politique. Manuscrit autographe, séance du 17 août 1878, 12pŒ in-8. Manuscrit lu lors d'une séance de l'Académie des Sciences morales et politiques. Manuscrit avec nombreuses corrections lu lors de séance de l'Académie des Sciences morales et politiques du 17 août 1878 (d'après une note de Mangin). Il s'agit ici de l'oraison funèbre de Joseph Naudet (1786-1878), mort le 12 août et qui avait refusé le discours sur sa tombe. Naudet était un érudit, historien, administrateur de la bibliothèque royale. Il fut aussi membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (et en fut aussi le secrétaire perpétuel). Ce manuscrit est d'autant plus intéressant qu'il y a peu de biographies de Naudet. Notons aussi que l'Académie est créée en 1832 et que Naudet était la première personne à occuper le 3e fauteuil de la section Histoire et Géographie. Il était même l'avant-dernier fondateur qui restait. François-Auguste Mignet (1796-1884) devint alors le dernier fondateur encore vivant. Ce manuscrit provient des papiers d'Arthur Mangin qui rédigeait les comptes rendus de l'académie. Les manuscrits de Vacherot sont rares. En effet, comme le voit notamment dans ce catalogue avec les correspondances de Delaunay et Block, Vacherot ne donnait que difficilement ses manuscrits et semble avoir fait des pieds et des mains pour les récupérer ensuite. Très beau document. [303-2]
34. edition Paris, F. Chamerot, Libraire Editeur, 1860. l'auteur ETIENNE VACHEROT Ancien Directeur des Etudes à l'Ecole normale supérieure. En 1859, Vacherot publie un ouvrage intitulé La Démocratie qui vaut à son auteur un an de prison ramené à trois mois en appel (Vacherot fera ses trois mois à Sainte-Pélagie), une forte amende et la privation de ses droits politiques. Bien que défendu par Émile Ollivier, le philosophe est condamné pour attaques contre les droits et l'autorité de l'Empereur, le principe de propriété, et la religion. Ce livre peut être considéré comme le « bréviaire du parti républicain » sous l'Empire. Reliure demi chagrin marron, interieur bien conserve, photos possible
Pas de frais de port