Paris, Hachette, 1884 ; in-8 ; demi-chagrin vert foncé, dos à nerfs, caissons à froid, titre doré (reliure de l'époque) ; (4), XV, (1 bl.), 400, (2) pp., (1) f. blanc.
EDITION ORIGINALE (Caillet, 10952). Né à Torcenay, près de Langres, philosophe et homme politique, il s'est intéressé à l'histoire de la philosophie d'Alexandrie, aux rapports entre science et métaphysique. Directeur d'Etudes à l'Ecole Normale Supérieure, il publie, en 1814, son étude sur l'Ecole d'Alexandrie quilui vaudra des attaques très vives du père Gratry ; il sera ensuite poursuivi et emprisonné sous le Second Empire en raison d'un ouvrage qui met en exergue l'incompatibilité de la Démocratie et de la Religion. Pour lui, la théologie est complètement dépassée face aux progrès de l'Humanité. Ecole de la spéculation, de la raison, de la tradition, de la conscience ; L'Ecole positiviste ; La Méthode scientifique ; La Méthode métaphysique ; La Matière, L'Ame, Dieu ; L'Immanence divine ; L'Evolution fatale et finale. Un coin inférieur usé, minuscule usure à un autre, absence de rousseurs, reliure solide et en bon état ; bon exemplaire dans l'ensemble.
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Etienne Vacherot (1809-1897), philosophe, homme politique. Manuscrit autographe, sd [1883], 4p in-8. Manuscrit avec corrections lu lors d'une séance de l'Académie des Sciences morales et politiques. Intéressante note de présentation de l'ouvrage d'Athanase Cucheval-Clarigny publié en 1883, L'Instruction publique en France. Il présente donc rapidement l'auteur puis très longuement l'ouvrage, probablement en vue d'un prix. Citons uniquement la conclusion : « Ce livre est une ouvre de liberté et de véritable progrès, bien que certains titres de chapitres semblent présenter une apparence de réaction. Sur la plupart des questions qu'il traite un peu sommairement, il est difficile à un esprit libéral de ne pas être de son avis ». Ce manuscrit provient des papiers d'Arthur Mangin qui rédigeait les comptes rendus de l'académie. Les manuscrits de Vacherot sont rares. En effet, comme le voit notamment dans ce catalogue avec les correspondances de Delaunay et Block, Vacherot ne donnait que difficilement ses manuscrits et semble avoir fait des pieds et des mains pour les récupérer ensuite. [303-2]
Etienne Vacherot (1809-1897), philosophe, homme politique. Manuscrit autographe, séance du 17 août 1878, 12pŒ in-8. Manuscrit lu lors d'une séance de l'Académie des Sciences morales et politiques. Manuscrit avec nombreuses corrections lu lors de séance de l'Académie des Sciences morales et politiques du 17 août 1878 (d'après une note de Mangin). Il s'agit ici de l'oraison funèbre de Joseph Naudet (1786-1878), mort le 12 août et qui avait refusé le discours sur sa tombe. Naudet était un érudit, historien, administrateur de la bibliothèque royale. Il fut aussi membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (et en fut aussi le secrétaire perpétuel). Ce manuscrit est d'autant plus intéressant qu'il y a peu de biographies de Naudet. Notons aussi que l'Académie est créée en 1832 et que Naudet était la première personne à occuper le 3e fauteuil de la section Histoire et Géographie. Il était même l'avant-dernier fondateur qui restait. François-Auguste Mignet (1796-1884) devint alors le dernier fondateur encore vivant. Ce manuscrit provient des papiers d'Arthur Mangin qui rédigeait les comptes rendus de l'académie. Les manuscrits de Vacherot sont rares. En effet, comme le voit notamment dans ce catalogue avec les correspondances de Delaunay et Block, Vacherot ne donnait que difficilement ses manuscrits et semble avoir fait des pieds et des mains pour les récupérer ensuite. Très beau document. [303-2]