Chez Jean Desaint & Charles Saillant, Paris 1741, In-4 (20x27,2cm), (4) xxiv, 616pp. lvij (1).
Edition originale rare illustrée de 25 planches dépliantes de diagrammes. Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Pièce de titre en maroquin brun. Coiffe de tête en partie arrachée sur 1,5 cm. Un manque en queue, un autre au mors supérieur en queue. Mors inférieur ouvert en queue. 2 trous le long du mors inférieur. Coins émoussés. Plats frottés. Trabaud identifie ce qu'il appelle la physique mathématique à la Science du mouvement , objet de son livre, la définissant comme celle qui vise à "déterminer les loix qui règlent les mouvemens qui subsistent dans cet univers". Comme le sous-titre l'indique, il s'agit de donner les «principes» permettant de développer un discours sur les Mécaniques et la Physique, cette dernière portant sur tout ce qui appartient à l'univers sensible qui résulte d'une combinaison de matière et de mouvement?. Les "Mécaniques" renvoient manifestement aux machines. Ainsi, Trabaud note que "la plûpart des Sciences & des Arts" comme l'astronomie et la navigation "supposent" la Science du mouvement, ou en font partie, comme la Mécanique. Il prend par ailleurs pour synonymes la Statique ou la Mécanique des solides. La bipartition entre le mouvement seul et l'équilibre est un des principes de la physique de cette première moitié du XVIIIe. (Cette analyse emprunte des passages de l'article de Christophe Schmidt MECHANIQUE, STATIQUE, DYNAMIQUE. Répartition du savoir et définitions dans l'Encyclopédie, inRecherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, N049, 2014.) - Photos sur www.Edition-originale.com -