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‎Les moeurs par Panage, mot tiré du grec, répondant à celui de Toussaint. 4e édition‎

‎S.n., s. l., MDCCXLIX 1749 In-16 16 x 9 cm. Reliure de l’époque veau havane marbré, dos à nerfs encadrés de fers dorés, XXXVIII-390 pp., illustrée d'un frontispice, une vignette de titre, table des chapitres. Exemplaire en bon état.‎

‎Un essai sur les vertus, dont on sait qu'il furent innombrables au XVIIIe, celui-ci renfermant des qualités particulières, se rangeant d'emblée dans le mouvement des Lumières en rejetant le fait que les vertus soient l'apanage d'une seule religion, François-Vincent Toussaint (1715-1772) s'adresse à tous les hommes, stigmatisant les nantis, la position sociale et le modèle de l'honnête homme du XVIIe, car l'ouvrage est une critique de la société contemporaine sur fond d'essai sur les vertus. Bon état d’occasion ‎

‎Anecdotes curieuses de la Cour de France sous le règne de Louis XV.‎

‎Paris Plon 1908 1 vol. broché in-8, broché, 351 pp. (petite tache claire au dos), index, bibliographie. Texte original publié avec une notice sur Toussaint et des annotations par Paul Fould. Bon exemplaire.‎

‎Les moeurs. ‎

‎S.l., s.e., 1766 ; in-12, 28-528 pp. + frontispice, reliure d'époque plein veau, dos lisse orné (coiffes déchirées) tranches ocre rouge (quelques traces de mouillure). Livre divisé en trois parties. François-Vincent Toussaint était un avocat et un écrivain français. Il traduisit également de nombreux ouvrages de l'anglais dont A Medecinal Dictionnary de Robert James avec Denis Diderot. Il publia Les Moeurs en 1748, livre qui produisit un grand scandale. En 1757, après une tentative d'assassinat de Louis XV, on considéra l’ouvrage comme un livre conduisant au régicide. Toussaint dut alors s'exiler à Bruxelles et à Berlin. Il mourut pauvre en 1772. Certaines parties de l'ouvrage furent réutilisées dans l'Encyclopédie. Bon état.‎

‎Eclaircissements sur les Moeurs, par l'auteur des Moeurs.‎

‎ 1762 Amsterdam M.-M. Rey 1762 1 vol. in-12, demi-veau du temps, dos à 5 nerfs orné de compartiments à fleurons dorés, pièce de titre en mar. rouge, gardes au tourniquet. Bandeaux (dont un gravé par Caron), lettre ornée, cul-de-lampe. ‎

‎ Rare édition originale. C'est en quelque sorte la rétractation des Moeurs, ouvrage que Toussaint avait fait paraître en 1748. Manques de peau aux mors. Coiffe de tête élimée, coupes et coins râpés. Bon état intérieur. Lx pp. dont titre avec vignette, 333 pp., (3) pp. Ex-libris de la Bibliothèque du Château des Ormes gravé aux armes du marquis d'Argenson. Ex-libris ms. ancien en latin de P. (?) G. Coteres, prêtre parisien, maître à la Faculté des Arts de Paris. Brunet III, 1788. ‎

‎Les Moeurs. Nouvelle édition revue et corrigée.‎

‎A Berlin, , A Berlin, 1757 ; in-12, veau brun marbré, dos orné, tranches rouges. (Reliures de l’époque) 6 ff. n. ch., 343 pp.Cet ouvrage qui parut pour la première fois en 1748 rendit F. V. Vincent (1715-1772) célèbre. Publié anonymement sous le pseudonyme de Panage (traduction en grec de Toussaint : panagioi). Le livre fut condamné au feu et suscita de nombreuses réfutations.D’Argenson salue “un livre qui rendrait la société heureuse si elle pouvait le devenir par un livre.” “A défaut, dit J. P. de Beaumarchais dans Dict. des littératures, Toussaint entend donner à cette société bonne conscience. Avec le piment de quelques nouvelles clefs (Madame de Pompadour est Chloë et Marie Leczinska est Irène), des définitions simples et une rhétorique de candeur masquant les audaces de la pensée, il offre à un vaste public les thèmes et les modèles qu’il attend. Une éthique fondée sur une “loi naturelle” innée concilie un hédonisme prudent et le souci de ses semblables (...) Exaltant avant Diderot les “pères de famille vertueux”, une piété sentimentale et une voie moyenne entre la “morale du peuple” et celle des grands, Les Moeurs bâtissent le piédestal des futurs héros du drame bourgeois.” Cette édition fut publiée à Berlin où Toussaint avait été appelé pour Frédéric II pour enseigner la morale aux aristocrates prussiens.‎

‎Anecdotes curieuses de la Cour de France sous le règne de Louis XV. Texte original publié pour la première fois avec une notice et des annotations par Paul Fould.‎

‎Paris, Plon-Nourrit, 1905. 2 volumes in-folio, CXXIV-68, 238 pp., 32 héliogravures. Reliure demi chagrin bleu à coins, dos lisse orné de filets et fleurons rocaille, fleuron mosaîqué au centre du dos, double filet doré sur les plats, tête dorée, couverture conservée, non rogné.‎

‎Édition originale posthume. 1 des 250 exemplaires numérotés sur vélin de Cuve. Le tome 1 contient "Notice - Pièces justificatives - Bibliographie". François-Vincent Toussaint (1715-1772), avocat au Parlement, proche des Encyclopédistes mais sans jamais se départir de ses sentiments jansénistes. Son ouvrage célèbre, Les Moeurs, dans lequel il expose un plan de moral naturelle est condamné au feu dès sa publication en 1748. Cioranescu 62093. (un petit accroc sur une coiffe). Bel exemplaire et très belle publication.‎

‎Les Moeurs.‎

‎S.l. [Amsterdam], 1755 3 parties en un vol. in-12, [16] ff. n. ch. (titre, dédicace, avertissement, table des chapitres, explication des figures), 116 pp., titre de relais, pp. 117-372, titre de relais, pp. 373-528, avec un frontispice allégorique, et 3 vignettes en-tête, maroquin vert, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, encadrement de triple filet doré sur les plats avec fleurons d'angle, simple filet doré sur les coupes, tranches marbrées (reliure de l'époque). Dos un peu passé.‎

‎Même si cela nous demeure difficile à saisir, et dès sa première parution en 1748, le petit essai des Moeurs de François-Vincent Toussaint (1715-1772), fut un immense succès de librairie. L'année même de la publication vit fleurir 13 rééditions. Il faut dire que la promotion d'une "morale naturelle", donc précisée de tout rapport avec une révélation, plus une petite condamnation judiciaire la même année, toujours bien utile pour assurer la promotion d'un texte, formaient des ingrédients savoureux qui ne pouvaient qu'émoustiller le public du milieu du XVIIIe siècle.Quérard IX, 525. Cioranescu, XVIII, 62 094 (pour l'originale). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎ Les Murs. ‎

‎ Sans lieu, 1748.15,5 x 9,5 cm), 2 ff. (frontispice et titre gravé), 15 ff.et 474 pp. Trois parties reliées en un volume plein veau d'époque, dos lisse orné, encadrement de double filets sur les plats, tranches rouges. Reliure usée, mors fragiles et partiellement fendus, épidermures, coins émoussés, coiffe sup. absente, intérieur en bon état. Illustré d'un frontispice gravé représentant la Vertu foulant le Vice sous le regard de Dieu, ainsi que de culs-de-lampe en tête de chacun des trois livres et une gravure répétée sur le titre de chaque partie. François-Vincent Toussaint (Paris, 1715 - Berlin 1772) est un avocat, homme de lettres, traducteur et encyclopédiste français. Il est principalement connu pour cet ouvrage Les Murs, qui fut frappé d'interdiction dès sa parution en 1748 mais qui connut un succès considérable, malgré cette mise à l'index et sa condamnation par le Parlement de Paris à être brûlé par la main du bourreau. Il collabora aux premiers volumes de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, à laquelle il apporta des articles de jurisprudence. Barbier III, 322 décrit trois éditions parues en 1748, de collations différentes. Cohen 995 donne quant à lui 1747 pour date de l'originale et place cette édition de 1748 comme la seconde, identique à la première. ‎

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‎Les Moeurs.‎

‎, , 1748. 3 tomes en 1 vol. in-8 à pagination continue de 1 frontispice gravé, (32)-122 pp. ; (2)-123-386 pp. ; (2)-387-547 pp., maroquin vert, dos lisse orné à froid, filet à froid sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎

‎Deuxième édition publiée la même année que l'édition originale. Précieux exemplaire annoté à l'époque, restituant l'identité des pseudonymes choisis par Toussaint : Damis est l'abbé Aubourg, Lais, Mlle Gaussin de la Comédie française, Irène, reine de France élevée dans un couvent de Strasbourg, Cloé, la marquise de Pompadour, Cléon, feu le duc d'Orléans, Rosine, la duchesse du Maine, etc.Fernand Drujon, dans sa Bibliographie des livres à clefs, signale : « Il paraît que quelques contemporains essayèrent de lever les masques ; mais à moins de trouver un exemplaire annoté, nous ignorerons sans doute toujours qui étaient : Orgaste, Polydamas, Lysippe, Léonore, etc ».L'épitre dédicatoire est signé Panage, qui est la traduction de Toussaint en grec.« Les Moeurs, ouvrage qui parut sous le nom de Panage, en 1748, à Amsterdam, était accompagné d'une simple dédicace à Madame A.T.***. Il fut jugé par la Cour du Parlement de Paris comme « contraire aux bonnes moeurs, scandaleux, impie et blasphématoire » car « le but qu'on s'y propose est d'établir la Religion naturelle sur les ruines de tout culte extérieur et d'affranchir l'homme des lois divines et humaines, pour les soumettre uniquement à ses propres lumières ».Cette censure sévère eut pour conséquence de rendre le livre extrêmement populaire : « Je suis enfin parvenu à avoir le livre des Moeurs que l'arrêt du 6 mai a rendu bien rare et très cher », écrit Barbier. « Il faut dire que peu de personnes avaient songé à ce livre, au lieu qu'il n'y a personne à présent, dans un certain monde, hommes et femmes se piquant de quelque esprit qui n'ait voulu le voir. Chacun se demande : Avez-vous lu les Moeurs ? Un seul exemplaire passe rapidement dans cinquante mains » (t. III, p. 34) » (Dictionnaire des journalistes, 776).Toussaint est un avocat parisien qui en 1744, se consacre entièrement à l’activité littéraire. Outre la publication des Moeurs, il participe à la mise en oeuvre des premiers volumes de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert et il dirige aussi deux revues prestigieuses, le Journal étranger et les Observations périodiques sur la Physique, l’Histoire Naturelle, & les Beaux Arts. En 1764, il fut appelé à Berlin par Frédéric II pour être intégré dans l’Académie des Nobles et l’Académie des Sciences. À partir de ce moment-là, Toussaint devient également l’un des principaux médiateurs entre les littératures allemande et française, menant d’abord à terme la traduction en prose des fables de Gellert et n’entamant qu’ensuite la version des premiers chapitres de l’Histoire de l’art de Winckelmann.Frontispice gravé en regard du titre, vignette gravée en tête de chaque partie, fleuron répété sur chaque titre. Bel exemplaire.Cohen - De Ricci, 995 ; Drujon, Les Livres à clefs, 646 ; Brunet III, 1788 ; Barbier III, 322 ; Françoise Weill, Livres interdits, Livres persécutés, 554. ‎

‎Les Mœurs.‎

‎Sans lieu, 1748 3 parties en un volume in-12 de (16) ff., 1-122 pp., (2) ff., 123-386 pp., (2) ff., 387-548 pp., maroquin rouge, triple filet d'encadrement sur les plats, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, filet doré sur les coupes, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎Cinquième des seize éditions parues l'année de l'originale. Toutes ont été répertoriées par l'universitaire autrichien Martin Anton Müller. Frontispice, 3 vignettes aux 3 titres de chapitreset 3 en-têtes, le tout gravé en taille-douce. François-Vincent Toussaint, qui signe l'épître dédicatoire: Panage, transposition en grec de son nom, figura parmi les premiers rédacteurs de l'Encyclopédie où se retrouvent, d'ailleurs, des fragments du présent ouvrage. Les Mœurs causa à sa sortie un scandale retentissant, paraissant épingler sans les nommer certains personnages de haut rang, dont la reine Marie Leszczynska. Scandale mais aussi immense succès, l'ouvrage n'en restera pas moins un embarras pour son auteur jusqu'à la fin de sa vie: il livrera d'ailleurs des Éclaircissements sur les mœurs qui s'apparentent à une rétractation. Bon exemplaire en maroquin du temps. Néanmoins, petit début de fente à un mors et brunissures à la reliure.‎

‎Les Moeurs‎

‎Amsterdam Marc-Michel Rey 1748 ‎

‎3 parties reliées en un volume in-12 illustré d'un frontispice et d'une vignette de titre, xxxviii et 390p . :: Les Moeurs fut condamnée par le Parlement de Paris dès sa parution le 6 mai 1748. L'épître dédicatoire est signé Panage. :: 2e édition après celle de Paris. Emission spéciale (48aa) de la première édition publiée par Bousquet sous son nom à Lausanne (v. Toussaint-moeurs-48a), munie d'une page de titre au nom de Marc-Michel Rey, acquéreur probable d'une partie de l'édition. Après la condamnation de ce livre par le Parlement de Paris, le 6 mai 1748, c'est le libraire-éditeur lausannois qui reprend à son compte la publication de ce titre dont l'édition originale avait vu le jour à Paris. Il donnera au public plusieurs éditions successives de ce texte, dont trois en 1748 encore, la plupart anonymes en raison de l'interdiction portant sur ce titre. Il est probable que l'intérêt de Bousquet pour les Moeurs précède leur condamnation, ce qui expliquerait pourquoi la première édition donnée par ses soins porte son nom (48a) de même que cette partie de tirage au nom de Rey. (Bibliothèque de l'Université de Lausanne). :: Ouvrage illustré d'un frontispice gravé représentant le Vice que la Vertu foule aux pieds, d'une vignette de titre (deux génies). "Toussaint refuse de faire le moindre crédit à l'autorité et à la foi. Il ne croit qu'à la raison" (Mornet). Ouvrage qui eut beaucoup d'influence sur le développement des idées nouvelles. BARBIER 111, 322; JAMMES. Bûcher no.798 pour édition de 1752. QUÉRARD IX, 525; MORNET. Les origines intellectuelles de la Révolution française. p.74-75. :: Reliure de l'époque, veau marbré, dos orné de fleurons, 5 nerfs, pièce de titre rouge, tranches rouges. Coins et coiffes frottés. Cachets humides d'un amateur et des Etudes franciscaines. Ex-libris armorié. Bon exemplaire. ‎

‎Les Moeurs.‎

‎, , 1748. 3 tomes en 1 vol. de 1 frontispice gravé, (32)-106 pp. ; (2)-107-334 pp. ; (2)-335-474 pp.Les Moeurs appréciées, ou Lettre écrite a un bel esprit du Marais, à l'occasion de cet ouvrage. Sans lieu, 1748. 45 pp.Ensemble 1 vol. petit in-8, maroquin rouge, dos lisse orné, filet doré encadrant une large dentelle florale sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎

‎Édition originale. « Les Moeurs, ouvrage qui parut sous le nom de Panage, en 1748, à Amsterdam, était accompagné d'une simple dédicace à Madame A.T.***. Il fut jugé par la Cour du Parlement de Paris comme « contraire aux bonnes moeurs, scandaleux, impie et blasphématoire » car « le but qu'on s'y propose est d'établir la Religion naturelle sur les ruines de tout culte extérieur et d'affranchir l'homme des lois divines et humaines, pour les soumettre uniquement à ses propres lumières ». Cette censure sévère eut pour conséquence de rendre le livre extrêmement populaire : « Je suis enfin parvenu à avoir le livre des Moeurs que l'arrêt du 6 mai a rendu bien rare et très cher", écrit Barbier. Il faut dire que peu de personnes avaient songé à ce livre, au lieu qu'il n'y a personne à présent, dans un certain monde, hommes et femmes se piquant de quelque esprit qui n'ait voulu le voir. Chacun se demande : Avez-vous lu les Moeurs ? Un seul exemplaire passe rapidement dans cinquante mains » (t. III, p. 34) » (Dictionnaire des journalistes, 776).Toussaint est un avocat parisien qui, en 1744, se consacre entièrement à l’activité littéraire. Outre la publication des Moeurs, il participe à la mise en oeuvre des premiers volumes de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert et il dirige aussi deux revues prestigieuses, le Journal étranger et les Observations périodiques sur la Physique, l’Histoire Naturelle, & les Beaux Arts. En 1764, il fut appelé à Berlin par Frédéric II pour être intégré dans l’Académie des Nobles et l’Académie des Sciences. À partir de ce moment-là, Toussaint devient également l’un des principaux médiateurs entre les littératures allemande et française, menant d’abord à terme la traduction en prose des fables de Gellert et n’entamant qu’ensuite la version des premiers chapitres de l’Histoire de l’art de Winckelmann.Frontispice gravé en regard du titre, vignette gravée en tête de chaque partie (mais inversée à la 2e partie), fleuron répété sur chaque titre.Bel exemplaire.Cohen - De Ricci, 995 ; Drujon, Les Livres à clefs, 646 ; Brunet III, 1788 ; Barbier III, 322 ; Françoise Weill, Livres interdits, Livres persécutés, 554. ‎

‎Les moeurs. Nouvelle édition, revue et corrigée. 3 parties en 1 volume.‎

‎Amsterdam, La Compagnie, 1777, in-8°, XLVIII (dont le frontispice gravé et le titre) + 84 p.; 2 ff. + 235 p., 2 ff. + 142 p., non rogné, cartonnage muet (cartonnage d'attente), titre ms. sur pièce de titre en papier, bon exemplaire.‎

‎Un des textes-clé du siècle des Lumières, intéressante publication établissant une morale naturelle indépendante de toute croyance religieuse. Souvent réimprimé depuis sa première édition en 1748, «Les Moeurs» a été condamné par le parlement de Paris en mai 1748: le livre fut brûlé par le bourreau, ce qui, comme il est souvent arrivé, n'a fait que rendre plus célèbre l'ouvrage que l'on voulait anéantir. La critique de Toussaint selon laquelle seuls les préceptes de la religion naturelle sont universels et invariables attira les foudres de l'Eglise. Toussaint s'enfuit à Bruxelles, puis se retira à Berlin. Quérard IX/525; Barbier III/322a (première édition de 1748). ‎

‎Anecdotes curieuses de la cour de France sous le règne de Louis XV. Texte original publié pour la première fois avec une notice sur Toussaint et des annotations par Paul Fould. 2e édition.‎

‎ P., Plon, 1908. In-8 br., 351 pp. ‎

‎ Couv. défraîchie, bon état intérieur. - Frais de port : -France 6,9 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €) ‎

‎Les Moeurs. [Epitre dédicatoire signée : Panage (F.-V. Toussaint).]. [Ouvrage en 3 parties]‎

‎S. n. l. 1748 In-16 16,5 x 10 cm. Reliure de l’époque veau havane raciné glacé, dos à nerfs encadrés de fers dorés, pièce de titre maroquin grenat, [30]-474 pp., frontispice, vignette au titre, 3 vignettes, table des chapitres et des articles. Ex-libris collé sur la page de garde, marque de possession manuscrite en page de titre, .Exemplaire en très bon état. édition originale.‎

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‎Comprend : I. De la Piété ; II. De la Sagesse ; III. Des Vertus sociales. “Les Moeurs” paru sous le nom de Panage, en 1748, à Amsterdam, accompagné d'une simple dédicace à Madame A.T.***. Il fut jugé par la Cour du Parlement de Paris comme “contraire aux bonnes moeurs, scandaleux, impie et blasphématoire” car “le but qu'on s'y propose est d'établir la Religion naturelle sur les ruines de tout culte extérieur et d'affranchir l'homme des lois divines et humaines, pour les soumettre uniquement à ses propres lumières”. Cette censure sévère eut pour conséquence de rendre le livre extrêmement populaire : “ Je suis enfin parvenu à avoir le livre des Moeurs que l'arrêt du 6 mai a rendu bien rare et très cher", écrit Barbier. Très bon état d’occasion ‎

‎Anecdotes curieuses de la cour de France sous le règne de Louis XV.. Texte original publié pour la première fois avec une notice et des annotations par Paul Fould‎

‎Paris, Plon, 1905 2 vol. in-4, 238 pp. et CXXIV-68 pp., 29 planches et 3 ill. in-t., index, broché, couverture rempliée illustrée. Petits manques de papier au dos.‎

‎Le second volume est composé d'une notice sur Toussaint par P. Fould, de pièces justificatives et d'une bibliographie.Exemplaire numéroté sur papier de cuve. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎ Les Moeurs.‎

‎ 1748 sl 1748,3 parties en un volume in12, plein veau de l'époque, dos orné, tranches marbrees, frontispice gravé 3 titres gravés, et 3 bandeaux, 15 ff n ch +547 pp Edition originale de cet ouvrage condamné par le Parlement le 6 mai de la même année à être lacéré et brûlé comme contraire aux bonnes moeurs. Malgré cette condamnation, ou peut-être à cause d'elle, ce volume eut beaucoup de succès. C'est en effet l'un des tout premier ouvrage à proposer une morale indépendante de la religion. Toussaint, qui signe l'épître de ce livre "Panage" transcription en grec de son nom, fut invité ensuite à participer à l'Encyclopédie pour des articles de jurisprudence. Bel exemplaire,piece de titre maroquin vert, ‎

‎ bel exemplaire,nomde l'auteur et de Monique Auvray ajoutés a la plume sous le titre et l'épitre ‎

‎Anecdotes curieuses de la cour de france sous le regne de louis XV - texte original publie pour la 1ere fois avec une notice sur toussaint et des annotations par paul fould- 3eme edition‎

‎Plon. 1908. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. CXXXI +351 pages. Couverture artisanale.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia‎

‎ Classification Dewey : 944-Histoire de France varia‎

‎Anecdotes curieuses de la Cour de France sous le règne de Louis XV.‎

‎Paris, Plon-Nourrit, Editeurs, 1908. 14 x 23, 351 pp., broché, partiellement coupé, bon état (tranches roussies mais intérieur pur).‎

‎"Texte original publié pour la première fois avec une notice sur Toussaint et des annotations par Paul Fould; 3e édition."‎

‎Les Moeurs (...) Troisième édition.‎

‎S.l., 1748. 1 vol. in-12, veau fauve granité, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en veau fauve, encadrement d'une large roulette dorée sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches jaspées de rouge. Reliure de l'époque, accroc avec manque à la coiffe de tête, coins émoussés. Frontispice hors-texte gravé en taille-douce, titre en rouge et noir orné d'une vignette gravée en taille-douce, (1) f., XXVIII-390 pp. Trou de ver dans la marge de gouttière traversant le volume, qq. rousseurs.‎

‎L'une des seize éditions imprimées l'année de l'édition originale. Cet ouvrage, le plus célèbre de l'auteur, qui esquissait un système de morale naturelle dans lequel il affirmait l'existence d'une morale innée, indépendante de la religion, avait été condamné dès sa parution. Ce livre très audacieux pour l'époque, et qui égratignait au passage quelques personnalités célèbres, fut l'objet de nombreuses critiques et réfutations, en particulier celles de l'abbé Richard et du père Nonotte. Müller, Les Moeurs, Bibliography, n°14.‎

‎Eclaircissement sur les moeurs‎

‎chez Marc Michel Rey, 1762‎

‎In-8, demi basane fauve marbrée, dos lisse orné de caissons et pièce de titres, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Très bel exemaplaire.‎

‎Les Moeurs‎

‎s.l., s.n. 1798. XXXVI-546-II pages. 10x17 cm. Plein veau, dos à nerfs. Un frontispice, 3 vignettes de titre. Etat correcte, petit manque au dos en bas (voir photos pour l'état) La première édition de cet essai de vertus est paru en 1748. La première partie du livre : Epitre, Avertissement, Table, Explication du frontispice François-Vincent Toussaint (Paris, 21 décembre 1715 - Berlin, 22 juin 1772) est un avocat, homme de lettres, traducteur et encyclopédiste français. Il est principalement connu pour son ouvrage Les Mœurs, qui fut frappé d'interdiction dès sa parution en 1748 et sa collaboration aux premiers volumes de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers à laquelle il apporta des articles de jurisprudence‎

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‎Anecdotes curieuses de la cour de France sous le règne de Louis XV.. Texte original publié pour la première fois par P. Fould‎

‎Paris, Plon, 1908 in-8, CXXXI-350 pp., index, demi-chagrin vert, dos à nerfs orné (reliure de l'époque). Dos passé. Ex-libris J.-P. Vendroux.‎

‎ - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

‎Les moeurs. 3 partie en 1 volume: Discours préliminaire sur la vertue, 1ère partie: de la piété, 2ème partie: de la sagesse, 3ème partie: des vertues sociales. Illustré d'un frontispice, d'un fleuron sur chaque page de titre des 3 parties, et de 3 vignettes en tête de chaque partie, .‎

‎ 1748 Sans lieu ni éditeur, 1748, volume in-12 relié plein veau marbré de l'époque, XXXII (non paginé, épitre, avertissement, table, explication du frontispice, du fleuron et des vignettes)-528 pages, dos à 5 nerfs orné de caissons à fleurons dorés, pièce de titre bordeaux (les moeurs), roulette à froid encadrant les plats, sans défaut notable, très bon état‎

‎Les Mœurs.‎

‎Sans lieu, 1748 3 parties en un volume in-12 de (16) ff., 528 pp., maroquin rouge, 3 filets dorés en encadrement, dos à nerfs orné et doré, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure de l'époque).‎

‎"Deuxième édition publiée à la date de l'originale. Elle est illustrée d'un frontispice, de 3 vignettes de titre et de 3 en-têtes, le tout gravé à l'eau-forte. Célèbre traité de philosophie libérale : ""un livre qui rendrait la société heureuse si elle pouvait le devenir par un livre"", selon d'Argenson. En dépit d'une condamnation au feu par le parlement le 6 mai 1748, l'ouvrage connut un grand succès et trente-deux rééditions jusqu'en 1801. De la bibliothèque de Charles Cousin avec ex-libris (vente de 1891, n°105, où l'exemplaire est décrit à tort comme l'originale). Séduisant exemplaire en maroquin du temps. Paul Jammes, Le bûcher bibliographique, n° 798 pour une édition de 1752. - INED 4344. - Peignot, I, 162-163."‎