(Toulon. An IV (septembre-octobre 1795). In-4 (ca 185 x 275 mm) en feuilles, titre et texte manuscrits. Ecriture très lisible malgré les assez nombreuses abréviations. Les Révolutions que la Ville de Toulon a subies sont si multipliées qu'il est nécessaire de remonter à son origine pour faire connaître les malheurs dans lesquels l'ont plongée, l'ambition qu'ont toujours eu les étrangers de la posséder. Ces quelques lignes d'introduction donnent l'idée de l'angle sous lequel notre auteur anonyme relate l'histoire de Toulon. Rare, sans doute unique.
[circa 1700]. 245 x 324 mm
Belle carte manuscrite, à l'encre et au lavis, sans nom ni légende, montrant la rade de Toulon avec la presqu’île de Saint-Mandrier. Elle figure les contours de la côte avec indication des hauts fonds, et situe les nombreux forts qui entourent et protègent la rade. L’on voit également très bien la silhouette de la ville de Toulon avec ses fortifications et les deux grands bassins de l’arsenal. Cette carte provient d’un recueil et porte au verso la légende manuscrite de la carte qui la suivait. L'encadrement de cette légende est visible au recto. Petite déchirure dans la partie supérieure restaurée.
MANUSCRIT original Joseph BERARD,Commissaire de Marine a Toulon,chargé de l’Inspection maritime au ministére de la Marine
Reference : 20801
IN Folio broché,10 Avril 1817,52 pages manuscrites numerotées,a 2 colonnes ,ratures et corrections,mouillures et taches sur quelques feuillets,lisible
S.l.n.d. (vers 1801) petit in-4, [15] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, appliquée et très lisible (environ 20 lignes par page), texte réglé au crayon, en feuilles, cousu.
Extraordinaire récit d'un fusillé rescapé.Le récit se déroule durant les fusillades du Champ-de-Mars qui marquèrent l'entrée des troupes républicaines dans Toulon repris aux Anglais les 20 et 21 décembre 1793 : menés par les quelques 300 "patriotes" qui avaient été détenus dans les flancs du vaisseau Le Thémistocle, les soldats massacrèrent sans discernement les habitants qui leur étaient désignés, avant même que les représentants de la Convention pussent installer une commission judiciaire.Arrêté avec son fils aîné agé de seize ans dans la première charette destinée au Champ-de-Mars, le narrateur prétend avoir fait partie des fusillés ET avoir subi les coups de grâce au sabre, sans recevoir de blessures fatales, et avoir pu ensuite quitter le lieu de l'exécution, se reposer dans une maison de campagne dévastée dans le quartier de Siblas, et se réfugier chez des parentes : "Nous essuyâmes cinq décharges et aucune ne nous atteignit quoique la troupe tira presque à bout-portant. Tous ceux qui étaient auprès de nous ayant été tués, l'Etre suprême qui voulait manifester sa toute-puissance, et nous conserver nos jours, m'inspira sans doute de dire à mon fils, tombons au premier coup de feu qu'on tirera, - peutêtre serons-nous assés heureux de nous sauver en contrefesant les morts ; ce que nous exécutâmes de suite. La troupe fit encore plusieurs décharges et aucune ne porta sur nous. Je me croyais sauvé ainsi que mon fils, mais jugés quelle fut ma perplexité, lorsque j'entendis faire le commandement de sabrer toutes ces victimes, afin qu'aucune n'échappât à la mort. Nous essuyâmes encore cette exécution, dans laquelle nous reçûmes plusieurs coups de sabres, dont les blessures, quoiqu'assés profondes, ne furent cependant point mortelles.Etendus sur la place, on nous crut morts, nous fûmes déshabillés tous nuds (...)."L'auteur de cette étrange narration, dont les détails sont noyés dans un babil mélodramatique bien dans le genre de l'époque, se présente comme commissaire de marine, en service depuis 1779 pour la comptabilité des bâtiments civils de la marine, favorablement connu de Malouet, puis employé dans les bureaux du contrôle à partir de 1787. Il était chargé d'une opération de vérification du magasin général de l'arsenal au moment où les Anglais pénétrèrent dans Toulon. Evoquées à la fin du manuscrit, la reprise de son service et la continuation de sa carrière comme si de rien n'était, sans trop de détails de nouveau, laissent assez sceptique le lecteur critique. Certes, les quelques noms de supérieurs cités sont cohérents : outre Malouet, on rencontre le commissaire Thivend, et l'administrateur de la marine Benoît-Georges de Najac (1748-1826), qui fut le principal organisateur de la logistique de l'Expédition d'Egypte ; il n'en demeure pas moins que l'aventure est un peu forte -même si on imagine mal la raison qui pousserait à inventer pareil récit-, en dépit de quelques exemples régulièrement cités, y compris dans les conflits récents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
10 Avril 1778. 1 cahier in-folio, relié par deux rubans verts. (8) ff. dont 1 p. bl.
Arrêt de règlement datant du 27 mai 1762, en 30 articles, confirmant les privilèges de la communauté des patrons pêcheurs de Toulon.Manuscrit lisible et bien conservé, entrant dans les détails de cette corporation : "Aucun patron ne pourra assister aux assemblées avec des armes offensives ou défensives..."; "La communauté des patrons pêcheurs de Toulon est autorisée à dépenser 150 livres pour la célébration de la fête de Saint-Pierre à Toulon..."On y parle de multiples choses diverses... sauf de poissons et de pêche!
S.l. s.d. [vers 1770] in-folio (70 x 59 cm) en feuille
Esquisse en couleurs d'un des bastions du fort, avec échelle en toises.C'est en 1764 que débuta la construction, par Milet de Monville, du Fort de Lamalgue, sis sur la colline du même nom, et destiné à couvrir les approches terrestres de Toulon par terre, ainsi qu'à protéger le Fort Saint-Louis (Mourillon), qui avait été canonné et abandonné lors du siège de 1707. Les travaux durèrent jusqu'en 1792
S.l. 1775 in-4 oblong (30 x 47 cm) en feuille, bords pliés
Plan en noir, avec échelle en toises, de la partie nord du fort alors en construction.C'est en effet seulement en 1764 que débuta la construction, par Milet de Monville, du Fort de Lamalgue, sis sur la colline du même nom, et destiné à couvrir les approches terrestres de Toulon par terre, ainsi qu'à protéger le Fort Saint-Louis (Mourillon), qui avait été canonné et abandonné lors du siège de 1707. Les travaux durèrent jusqu'en 1792