Paris. Le Divan. 1924. In-8° broché. Couverture bleue. 111 pages. E.O. 1/900 sur alfa [50 madagascar / 100 japon / 900 alfa]. Dos déteint, comme souvent. Bon état.
" Pour se réaliser pleinement, il faudrait [à Toulet] cette sécurité matérielle qu'il a compromise à plaisir. Un être se trouve sur son chemin qui médite de s'employer à cet effet. Mais allez parler sagesse à un petit-neveu de Don Quichotte, eût-on tout le charme de Jacques Vontade ou de Fmina du " Figaro ". C'est sous ces deux pseudonymes qu'écrit Mme Bulteau, Toche pour ses familiers. Son salon de l'avenue Wagram où, dès l'entrée, vous accueille une chaude odeur d'ambre et de santal, est un havre accueillant avec ses instruments de musique anciens, ses verreries insignes et ses nobles laques incrustés d'or. [] J.-L. Vaudoyer reste persuadé que pour elle, pour elle seule peut-être, Toulet a dénoué le masque. [] Celui-ci va souvent presser le nombril du petit dieu oriental qui sert de sonnette au petit hôtel de Mme Bulteau. La compagnie de cette charmante femme lui est un tel refuge ! Elle s'essaye à lui ouvrir les portes de certains journaux. [] Faire antichambre dans les rédactions est intolérable à Toulet. [] Il se décourage, laisse aller sa vie à vau-l'eau. L'opium et l'alcool le reprennent. Mme Bulteau lutte autant qu'elle peut, mais elle aussi se lasse. Quelle belle et noble amitié fut pourtant la leur ! " (Jacques Dyssord, " L'Aventure de Paul-Jean Toulet, gentilhomme de lettres ", 1928, pp. 164-165) DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE SUR " PAUL-JEAN TOULET ET LES ÉDITIONS DU DIVAN ".
Dans la revue " Le Portique ", n° 6, 4e trimestre 1947. Editions Rombaldi. In-4° broché. Couverture rempliée, illustrée par Albert Marquet. En parfait état.
L'article de Philippe Chabaneix - intéressante et utile étude bibliographique - occupe les pages 35 à 54. 23 illustrations in et hors texte : fac-simile de manuscrits, lettres et dédicaces de Toulet ; dessins de Laboureur, Carlègle, Hermine David, Mariano Andreu, Charles Martin, Roger Chastel, Jean Moral, Robert Bonfils, illustrant des uvres de Toulet ; faire-part de décès de Paul-Jean Toulet. DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE SUR " PAUL-JEAN TOULET ET LES ÉDITIONS DU DIVAN ".
Sans date 1 page et demi in-12 (90 x 140)
Très intéressante carte postale manuscrite de Paul-Jean Toulet.Recto de la carte présentant le gardien du poste sémaphorique examinant l’horizon à Guéthary, ville où il s’installa avec son épouse Marie Vergon en 1916. Les deux faces de la carte postale sont couvertes de la fine écriture serrée de Paul-Jean Toulet, au crayon violet.Cette carte postale est visiblement adressée à son compère de toujours Maurice-Edmond Saillant plus connu sous le pseudonyme de Curnonsky le prince des gastronomes. Toulet lui demande de lui faire parvenir divers journaux : « On ne s’embête pas trop. J’espère que vous penserez à me mettre de côté pour me les porter ici au retour les gazettes que vous achèterez à St Jean - et qu’avant d’y partir vous m’enverrez un dernier ballot de Paris. Vous savez quel plaisir vous me faites avec ces journaux. »Il est également question d’un problème avec l’éditeur Méricant « Il ne faut pas renouveler pour la Bourse, il faut la retirer. Le bouquin ayant paru, pourquoi Méricant ne paye-t-il pas ? - Si ça vous ennui d’en faire l’envoi (de la Bourse) gardez-la jusqu’à votre passage. » Toulet et Curnonsky participèrent à l’écriture de deux ouvrages publiés chez Méricant : Demi-veuve en 1905 paru sous le nom de Curnonsky et Maugis en Ménage en 1910 paru sous le nom de Willy.
Paris, Méricant [sd] (1905). Petit in-8°, reliure romantique en chagrin brun à coins, dos à cinq nerfs et titrage au petit fer, tête dorée. 28 compositions hors-texte de Florane, couverture ill. en couleurs et dos conservés, 342 pp. Menus frottements. Bel exemplaire. Édition Originale parue sous le seul nom de Curnonsky mais dont près des deux tiers sont l'oeuvre de Paul-Jean Toulet, ainsi qu'en fait foi le très interessant article intitulé "Les collaborateurs de Toulet" paru dans le N°127, mars, de la revue littéraire Le Diva, publiée par Henri Martineau, particulièrement informé sur tout ce qui regarde la littérature contemporaine. Ce roman fut publié primitivement en feuilleton dans "La Vie Parisienne" sous le pseudonyme de PERDRICCAS ( Pseudonyme commun à Toulet & Curnonsky). Toulet ayant désaprové les dessins de Florane, à cause de leur facture trop osées à son goût, n'a pas souhaité que son nom figure à ce roman léger dont il prit cependant une large part. En raison de cet incident, la quasi totalité des exemplaires furent mis en vente après la suppression des compositions les plus osées. Complet et agréable. Peu courant.
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Sans date. 1 page in-12 (137 x 87).
Intéressante carte postale manuscrite de Paul-Jean Toulet.Le recto de la carte représente le Minaret de Chella à Rabat au Maroc. Le verso est couvert de la petite écriture serrée de Toulet au crayon de couleur mauve.Cette carte postale est visiblement adressée à son compère de toujours Maurice-Edmond Saillant plus connu sous le pseudonyme de Curnonsky le prince des gastronomes. Il est tout d’abord étonné d’apprendre que Curnonsky ne reçoit aucune de ses lettres : « Cher ami, il paraît que vous n’auriez pas reçu de lettre de moi. Je vous ai pourtant écrit à Saint-Jean de Luz. »Il lui propose de venir faire un séjour au château de la Rafette : « Il y a une chambre à la Rafette. Vous pourrez donc y passer quelques jours ».Il lui demande également de ne pas oublier ses journaux car « impossible de me procurer le Temps ». Il semble que le manque de journaux soit la principale préoccupation de Toulet lorsqu’il ne se trouve pas dans la capitale.
[vers 1905] 1 page et demi in-18 oblong (110 x 75)
Toulet est en villégiature chez sa sœur au château de la Rafette à Saint-Loubès en Gironde. Il demande à un ami de lui rendre un service. Il s’agit de passer au journal La Vie Parisienne, de trouver et de lui envoyer deux lettres « que j’attends, que tu y trouverais peut-être et pourrais m’envoyer (toi-même) » il précise que « Curnonsky que j’en avais chargé ne se grouille non plus qu’une solive. » L’ami en question, qui n’a pu être identifié, fait probablement partie des collaborateurs de Toulet au journal La Vie Parisienne, ainsi lui précise-t-il : « Si tu trouves vraiment quelque chose, tu pourras remercier du zèle qu’on met dans cette maison à obliger les anciens collaborateurs. » Toulet contribuait régulièrement à cette revue mondaine sous le pseudonyme de Maxy.
S.n., s.l. [Vassincourt] s.d. (circa 1915), 14x9cm, une carte postale.
Carte postale photographique autographe signée de Paul-Jean Toulet (17 lignes à l'encre noire) adressée à son neveu Pierre-Henri de la Blachetai et représentant l'église Vassincourt dans la Meuse pendant la bataille de la Marne. Le poète lui donne des nouvelles de sa santé précaire avant qu'ils ne se retrouvent au château de La Rafette, propriété familiale située à Saint-Loubès, au nord-ouest de Bordeaux dans laquelle Paul-Jean Toulet habita après son définitif départ de Paris en 1912 : "... tu n'y trouveras rien de changé, qu'un compagnon nouveau pour tes vacances..." Paul-Jean Toulet poursuit en évoquant la santé des membres de la famille : "... La santé de ta bonne maman ne s'est malheureusement guère améliorée. Mais Solange a beaucoup engraissée - d'une joue..." Dandy opiomane et alcoolique invétéré, poète méconnu du grand public mais admiré par ses pairs, notamment par José Luis Borges, Paul-Jean Toulet fut un romancier (Monsieur du Paur, Mon amie Nane) mais surtout un maître de la prose poétique. Son chef-d'oeuvre Contrerimes, recueil de quatrains publié après sa mort et combinantrimes embrassées et structure métrique croisée, lui assura un succès posthume et inspira ses amis poètes dont Francis Carco et Tristan Derème qui, le prenant pour modèle, s'autoproclamèrent "poètes fantaisistes". Confessant que ce qu'il avait le plus aimé au monde, c'étaient les femmes, l'alcool et les paysages, ilmourut d'une overdose de laudanum, substance dérivée de l'opium. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris. Le Divan. 1934. In-8° broché. Couverture vert pâle. 56 pages. E.O. 1/433 sur alfa. [7 vieux japon / 35 Rives maïs / 433 alfa]. Envoi autographe de Francis Carco au " Mercure de France ". Bon état.
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Paris, Le Divan, Collection La Vie de P. J. Toulet, 1959. In-12, broché, non coupé, 90 pp.
Édition originale. Un des 800 exemplaires numérotés sur papier Offset. Photos sur demande.
1921 Paris, Editions du Divan, 1921. Un volume in-8 broché, 125 pp., illustrations hors-texte en n&b. Dos bruni, néanmoins bel exemplaire sur alfa vergé, l'un des 1000 (n° 372). Envoi de l'auteur à Edmond Pilon.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Pau. Académie des Lettres Pyrénéennes. 1980. Grand in-8° broché. Couverture illustrée. 279 pages. E.O. Contient un chapitre sur " La décennie paloise de Paul-Jean Toulet " par François Marchetti.
Enrichi d'une lettre de François Marchetti au poète et critique suisse, spécialiste de Paul-Jean Toulet, Pierre Olivier Waltzer, sur bristol à en-tête de l'Académie des Lettres Pyrénéennes. Bon état.
Paris, Le Divan, Collection " La vie de P.J. Toulet ", 1957. In-12, broché, 90 pp, non coupé.
Edition originale. Un des 800 exemplaires numérotés sur papier Offset. Photos sur demande.
Paris. Emile-Paul frères, éditeurs. 1920. In-8° broché. 316 pages. E.O. sur papier ordinaire. Exemplaire justifié 107 à la presse. [15 chine / 30 japon / 100 hollande / 40 papier vert]. Très bon état.
" Ce roman avait précédemment paru en six fascicules, comme supplément à la revue " les Ecrits nouveaux ", 1918-1919. Et cette première version était conforme au manuscrit de 1901. Tandis que l'édition de 1920 suit un manuscrit entièrement remanié en 1918 et 1919 : les corrections ne portant que sur le style et non sur l'ordonnance du roman. " (Henri Martineau, " Vie de P.-J. Toulet ", 1921, pp. 116-117). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE SUR " PAUL-JEAN TOULET ET LES ÉDITIONS DU DIVAN ".
Paris. Editions Georges Crès & Cie. " Maîtres et jeunes d'aujourd'hui ". 1920. Grand in-8° broché. Nombreux dessins hors texte par Georges de Traz. 321 pages. Première édition collective, en partie originale. 1/750 sur vélin anglais (non numéroté). [5 japon impérial / 750 vélin anglais]. Très légers défauts à la couverture, sans manque ; bon exemplaire.
Un seul conte, " L'Eventail ", parmi la vingtaine que contient ce recueil, est inédit. Les autres avaient paru, entre 1902 et 1919, dans " la Vie parisienne ", " le Matin ", " Paris-Journal ", " le Chroniqueur de Paris ", " le Gaulois du Dimanche ", " Oui ", " la Grande Revue" " L'intelligent et courtois François Fosca, dont la discrétion et la réserve un peu froides contrastaient de la façon la plus savoureuse avec le physique amène, faisait de la peinture sous son vrai nom de Georges de Traz ; il disparaissait quelques mois chaque année, car il avait entrepris de décorer à lui seul une église " (Jacques Boulenger, " Toulet au bar et à la poste ", Le Divan, 1935, p. 25). DEMANDEZ NOTRE CATALOGUE SUR " PAUL-JEAN TOULET ET LES ÉDITIONS DU DIVAN ".
Paris. Le Divan. " Les Soirées du Divan ", n° 5. 1923. In-8° broché. Couverture orange. 175 pages. E.O. 1/800 sur alfa bouffant. [15 japon impérial (comportant chacun une page autographe de Toulet) / 100 vélin de Rives / 800 alfa bouffant]. Bon état.
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Paris. Le Divan. Collection " Saint-Germain-des-Prés ". 1929. Grand in-8° broché. Couverture brique. 132 pages. E.O. 1/1.000 sur alfa. [15 japon / 100 vergé d'Arches / 1.000 alfa]. Très bon état.
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[Coulonges-sur-l'Autize]. Editions du Divan. 1921. In-8° broché. 125 pages. E.O. 1/1.000 sur alfa vergé. [20 japon impérial / 180 vélin teinté de Rives / 1.000 alfa vergé]. Bon état.
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Paris. Le Divan. 1957. In-8° broché. 90 pages. E.O. 1/750 sur offset. [60 vergé d'Arches / 800 offset]. Très bon état.
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Paris. Le Divan. 1958. In-8° broché. 129 pages. E.O. 1/800 sur offset. [60 vergé d'Arches / 800 offset]. Très bon état.
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Paris. Le Divan. 1959. In-8° broché. 90 pages. E.O. 1/750 sur offset. [60 vergé d'Arches / 800 offset]. Très bon état.
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Paris ÉDITIONS DU DIVAN 1922 1 Paris, éditions du Divan, 1922, in-12, broché, couverture losangée vert et blanc, 168 pp.
Edition originale. Tirage limité. Un des 1300 numéros sur papier alpha, justifié à la main n° 546. En petites stances piquantes, l'auteur revisite avec esprit et finesse l'amour, la femme et les amants. Un index alphabétique suggère d'autres possibilités de lectures. Infimes usures.
1906 1 page et demi, in-12 (172 x 130)
Belle lettre de Paul-Jean Toulet à son ami l’écrivain Joseph Casanova (186. - 19..). Il lui demande de lui procurer « quelques numéros » du Chroniqueur de Paris : « Ce n’est pas non plus que je sois d’humeur très active, et presque tout le peu que je puis faire s’en va à la Vie Parisienne. Je suis venu me reposer à la campagne et compte y achever l’hiver. » Il commencera à publier pour Le Chroniqueur de Paris en avril 1907 après avoir mis fin à sa collaboration avec La Vie parisienne.Déchirure avec manque à l’enveloppe.
Sans date 1 page in-12
Carte postale publicitaire « chocolat Louit » contenant au verso une missive manuscrite de Paul-Jean Toulet, adressée à son compère de toujours Maurice-Edmond Saillant plus connu sous le pseudonyme de Curnonsky le prince des gastronomes.Le recto de la carte représente l’Abside de l’Église Saint-Laurent à Eu. « Cher ami, je voudrais savoir […] si vous avez reçu, et à temps, le mot où était jointe la version ou varietur des Curnonskas - et quelques questions où vous n’avez point répondu. » Les deux compères avaient en effet régulièrement des projets littéraires en commun.Il le relance ensuite à propos d’un éventuel séjour, probablement au château de de la Rafette à Saint-Loubès en Gironde : « Je voudrais (savoir) aussi /que vous veniez / si vous viendrez passer quelques jours ici. Votre chambre vous attend ([ ?] ac loquitur) et c’est une chance pour vous de capter mon héritage. »Il lui demande enfin de lui garder tous les exemplaires du journal Les Débats et de les lui apporter.
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1929 150 pages
S.n., s.l. [Montfort-en-Chalosse] 10 Novembre 1906, 14x9cm, une carte postale.
Carte postale photographique autographe signée de Paul-Jean Toulet (19 lignes à l'encre noire) adressée à sa soeur Jane à laquelle il donne des nouvelles de la famille. La carte postale représente l'entrée de la grande-rue de Monfort-en-Chalosse dans les Landes. Dandy opiomane et alcoolique invétéré, poète méconnu du grand public mais admiré par ses pairs, notamment par José Luis Borges, Paul-Jean Toulet fut un romancier (Monsieur du Paur, Mon amie Nane) mais surtout un maître de la prose poétique. Son chef-d'oeuvre Contrerimes, recueil de quatrains publié après sa mort et combinantrimes embrassées et structure métrique croisée, lui assura un succès posthume et inspira ses amis poètes dont Francis Carco et Tristan Derème qui, le prenant pour modèle, s'autoproclamèrent "poètes fantaisistes". Confessant que ce qu'il avait le plus aimé au monde, c'étaient les femmes, l'alcool et les paysages, ilmourut d'une overdose de laudanum, substance dérivée de l'opium. - Photos sur www.Edition-originale.com -