Collège de Pataphysique, Paris S.d (1983), 17,5x24,5cm, broché.
Edition originale, un des 11 exemplaires numérotés sur Grand-Papyrus blanc de Pizuku, tirage de tête. Une des rares supercheries littéraires dont le véritable auteur n'est pas encore officiellement dévoilé. les oeuvres de Julien Torma, prétendu écrivain surréalliste mort en 1933, furent révélée par le Collège de Pataphysique. Mais lorsqueHenri Béhar tenta d'attribuer ces oeuvres à quelques pataphysiciens comme Noël Arnaud,Eugène Ionesco,Jacques Prévert,Boris Vianou Raymond Queneau, ce dernier lui répondit :«... Je puis vous affirmer que je ne suis pour rien dans l'élaboration du personnage de Torma. Pas plus d'ailleurs que les autres auteurs que vous citez (à l'exception peut-être d'un seul). Torma n'est pas la création de simplessatrapes. Je n'en dirai pas plus.» En réalité il s'agit d'Emmanuel Peillet, écrivain pataphysicien, dont l'identité a été révélée par suelques très rares documents dont deux lettres à Jacques Bonnefoy, décrites par Claude Oterelo : «Dans ces deux lettres écrites à l'encre verte, l'une étant signée E, Emmanuel Peillet propose à Jacques Bonnefoy - qui l'aidera - une stratégie pour mystifier certains éditeurs en indiquant des codes de façon méticuleuse et secrète pour que personne ne puisse soupçonner l'identité de Julien Torma, personnage mythique créé par Emmanuel Peillet. Mardi 20 mai à 14 heures 125 Emmanuel Peillet décide de mystifier Marc Barbezat éditeur de l'Arbalète pour cela il convient d'un code avec Jacques Bonnefoy « ...je me vous nous félicite et nous vous félicitons de votre heureuse initiative barbezanne laquelle il va falloir exploiter à fond. Aussi sans attendre même votre missive et pour ne pas laisser refroidir votre feu sacré je vous adresse instructions de la sainte trinité. Premièrement à titre informatif relever une citation intéressante dans un article des Taons Modernes (de monsieur J. Pouillon, profane mais sympathique)... » « Deuxièmement il reste à Monsieur B. de jouer les Léon Vanier. Voilà l'argumentation de votre lettre reprenant votre conversation de samedi. Soit en langage mathématique L. Vanier = Barbeze. Verlaine = J. T. Dans la mesure où il n'est pas blasphématoire de rabaisser J. T. jusqu'au niveau verlainien ». « Nous avons eu ici sur Jules Laforgue par Madame Guy une petite conférence qui fut véritablement exequise. Son plus grand charme à mes yeux fut que je n'y assistais pas, ayant rencart ce soir là avec certain Julien... ». « Ci-jointe copie des dédicaces à garder précieusement dans vos archives »... Emmanuel Peillet joint pour Jacques Bonnefoy dans la lettre de février 1948 une page de dédicaces adressées à René Daumal, Peillet change complètement son écriture pour signer Julien Torma. Peillet s'arrangera pour que l'on puisse imaginer que Daumal a bien connu Julien Torma.» Très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Collège de Pataphysique, Paris S.d, 12x17,5cm, broché.
Edition originale, un des 33 exemplaires numérotés sur Grande Charte de Porte-Plume de Paradisier, tirage de tête. Une des rares supercheries littéraires dont le véritable auteur n'est pas encore offciellement dévoilé. les oeuvres de Julien Torma, prétendu écrivain surréalliste mort en 1933, furent révélée par le Collège de Pataphysique. Mais lorsqueHenri Béhar tenta d'attribuer ces oeuvres à quelques pataphysiciens comme Noël Arnaud,Eugène Ionesco,Jacques Prévert,Boris Vianou Raymond Queneau, ce dernier lui répondit :«... Je puis vous affirmer que je ne suis pour rien dans l'élaboration du personnage de Torma. Pas plus d'ailleurs que les autres auteurs que vous citez (à l'exception peut-être d'un seul). Torma n'est pas la création de simplessatrapes. Je n'en dirai pas plus.» En réalité il s'agit d'Emmanuel Peillet, écrivain pataphysicien, dont l'identité a été révélée par suelques très rares documents dont deux lettres à Jacques Bonnefoy, décrites par Claude Oterelo : «Dans ces deux lettres écrites à l'encre verte, l'une étant signée E, Emmanuel Peillet propose à Jacques Bonnefoy - qui l'aidera - une stratégie pour mystifier certains éditeurs en indiquant des codes de façon méticuleuse et secrète pour que personne ne puisse soupçonner l'identité de Julien Torma, personnage mythique créé par Emmanuel Peillet. Mardi 20 mai à 14 heures 125 Emmanuel Peillet décide de mystifier Marc Barbezat éditeur de l'Arbalète pour cela il convient d'un code avec Jacques Bonnefoy « ...je me vous nous félicite et nous vous félicitons de votre heureuse initiative barbezanne laquelle il va falloir exploiter à fond. Aussi sans attendre même votre missive et pour ne pas laisser refroidir votre feu sacré je vous adresse instructions de la sainte trinité. Premièrement à titre informatif relever une citation intéressante dans un article des Taons Modernes (de monsieur J. Pouillon, profane mais sympathique)... » « Deuxièmement il reste à Monsieur B. de jouer les Léon Vanier. Voilà l'argumentation de votre lettre reprenant votre conversation de samedi. Soit en langage mathématique L. Vanier = Barbeze. Verlaine = J. T. Dans la mesure où il n'est pas blasphématoire de rabaisser J. T. jusqu'au niveau verlainien ». « Nous avons eu ici sur Jules Laforgue par Madame Guy une petite conférence qui fut véritablement exequise. Son plus grand charme à mes yeux fut que je n'y assistais pas, ayant rencart ce soir là avec certain Julien... ». « Ci-jointe copie des dédicaces à garder précieusement dans vos archives »... Emmanuel Peillet joint pour Jacques Bonnefoy dans la lettre de février 1948 une page de dédicaces adressées à René Daumal, Peillet change complètement son écriture pour signer Julien Torma. Peillet s'arrangera pour que l'on puisse imaginer que Daumal a bien connu Julien Torma.» Très bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Collège de Pataphysique, Paris 1983, 15,5x24cm, une feuille.
Prière d'insérer imprimé sur papier vert pour l'édition originale de "Le Bétrou" parue dans les cahiers du Collège de Pataphysique en 1983. Une des rares supercheries littéraires dont le véritable auteur n'est pas encore officiellement dévoilé. les oeuvres de Julien Torma, prétendu écrivain surréalliste mort en 1933, furent révélée par le Collège de Pataphysique. Mais lorsqueHenri Béhar tenta d'attribuer ces oeuvres à quelques pataphysiciens comme Noël Arnaud,Eugène Ionesco,Jacques Prévert,Boris Vianou Raymond Queneau, ce dernier lui répondit :«... Je puis vous affirmer que je ne suis pour rien dans l'élaboration du personnage de Torma. Pas plus d'ailleurs que les autres auteurs que vous citez (à l'exception peut-être d'un seul). Torma n'est pas la création de simplessatrapes. Je n'en dirai pas plus.» En réalité il s'agit d'Emmanuel Peillet, écrivain pataphysicien, dont l'identité a été révélée par suelques très rares documents dont deux lettres à Jacques Bonnefoy, décrites par Claude Oterelo : «Dans ces deux lettres écrites à l'encre verte, l'une étant signée E, Emmanuel Peillet propose à Jacques Bonnefoy - qui l'aidera - une stratégie pour mystifier certains éditeurs en indiquant des codes de façon méticuleuse et secrète pour que personne ne puisse soupçonner l'identité de Julien Torma, personnage mythique créé par Emmanuel Peillet. Mardi 20 mai à 14 heures 125 Emmanuel Peillet décide de mystifier Marc Barbezat éditeur de l'Arbalète pour cela il convient d'un code avec Jacques Bonnefoy « ...je me vous nous félicite et nous vous félicitons de votre heureuse initiative barbezanne laquelle il va falloir exploiter à fond. Aussi sans attendre même votre missive et pour ne pas laisser refroidir votre feu sacré je vous adresse instructions de la sainte trinité. Premièrement à titre informatif relever une citation intéressante dans un article des Taons Modernes (de monsieur J. Pouillon, profane mais sympathique)... » « Deuxièmement il reste à Monsieur B. de jouer les Léon Vanier. Voilà l'argumentation de votre lettre reprenant votre conversation de samedi. Soit en langage mathématique L. Vanier = Barbeze. Verlaine = J. T. Dans la mesure où il n'est pas blasphématoire de rabaisser J. T. jusqu'au niveau verlainien ». « Nous avons eu ici sur Jules Laforgue par Madame Guy une petite conférence qui fut véritablement exequise. Son plus grand charme à mes yeux fut que je n'y assistais pas, ayant rencart ce soir là avec certain Julien... ». « Ci-jointe copie des dédicaces à garder précieusement dans vos archives »... Emmanuel Peillet joint pour Jacques Bonnefoy dans la lettre de février 1948 une page de dédicaces adressées à René Daumal, Peillet change complètement son écriture pour signer Julien Torma. Peillet s'arrangera pour que l'on puisse imaginer que Daumal a bien connu Julien Torma.» Bel exemplaire sans pliure. - Photos sur www.Edition-originale.com -