Tire de l'anglois de M. Jean Bartlet, chirurgien par M. Dupuy Demportes.
Reference : 195
(1756)
Le Gentilhomme Maréchal, Où l'on a raffemblé tout ce que les Auteurs les plus diftingués ont rapporté de plus utile pour la confervation des chevaux, & où l'on traite fort au long de la caftration & d'une nouvelle machine inventée en Angleterre, pour leur couper la queue et suite du Gentilhomme Maréchal, Contenant les moyens de conserver la santé des chevaux, tant en route que dans l'écurie; les précautions qu'il faut prendre dans leur éducation, d'après les meilleurs Auteurs qui ont écrit sur cette matière, & beaucoup d'autres découvertes aussi utiles que curieuses; avec un Dictionnaire des termes de Maréchalerie & de manège Tire de l'anglois de M. Jean Bartlet, chirurgien par M. Dupuy Demportes chez Charles-Antoine Jombert, Imprimeur-Libraire en 1756/7. Les livres sont illustrés de 2 planches dépliantes. Les livres mesurent 11x17 cm et pèsent 0,500 kg (c) pour XVI+364 XX+259 pages. Reliure d'époque cartonnée. Le livre est en très bon état, coiffe basse avec un petit manque T2, 3 signatures manuscrites, une page déchirée sans manque, un coin manquant sur une page de garde. Bel exemplaire.
Préface. IL eft étonnant que la No bleffe fe plaigne continuelle ment de l'ignorance des Maréchaux, & qu'elle ne fe mette point en état de n'être plus leur dupe : une étude fuperficielle des maladies des chevaux lui fuffiroit cependant pour fe décider avec difcernement fur le choix des perfonnes auf quelles elle pourroit confier la cure de ces animaux ; ils font fi utiles, & (l'on peut même le dire) contribuent fi particuliérement à la gloire que la Nobleffe acquiert au fervice, qu'elle devroit bien par intérêt s'inftruire & acquérir des connoiffances propres à fe délivrer des raifonnemens abfurdes de certains Maréchaux, gens fans principes, & parconféquent expofés à chaque inftant à rendre cet animal précieux la victime de leur ignorance. Il femble que la médecine ait rougi par la ridicule vanité de ceux qui l'excrcent, d'étendre fes lumieres jufques fur un animal qui réunit l'agréable & l'utile. Pour moi, après les re cherches profondes que M. Gibfon & plufieurs autres ont faites fur cette matiere trop long-tems négligée...