Saint-Barthélémy, Mairie et Centre culturel, 1995, in-8°, 169 pp, reliure toile bleue de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
L'île de Saint-Barthélemy (appelée aussi Saint-Barth) fait partie des îles Sous-le-Vent dans les Petites Antilles. Elle est située à 25 km à l’est de Saint-Martin, une autre île française des Antilles, et à 200 km au nord-ouest de la Guadeloupe. Saint-Barth constitue un archipel, puisqu'il compte plusieurs îlots : île Chevreau, île Coco, île Fourchue, île Frégate, île de La Tortue, île Le Boulanger, Les Grenadins, Pain-de-Sucre, île Pelée, île Petit-Jean, île Toc Vers. L'île principale, Saint-Barthélemy, fait environ 10 km de long sur 2 km de large. La ville principale de l'île est Gustavia, la capitale. En 1785, Louis XVI vendit l'île de Saint-Barthélemy au roi de Suède, Gustave III ou plutôt l'échangea contre un droit d'entrepôt à Göteborg. Près d'un siècle plus tard, lors du traité du 10 août 1877 (effectif au 16 mars 1878), l’île de Saint-Barthélemy fut rétrocédée à la France par Oscar II, roi de Norvège et de Suède, après consultation des habitants de l'île... Dès le moment de l'acquisition en 1784, la Couronne suédoise dut donner à la population de Saint-Barthélemy des garanties pour maintenir le système esclavagiste en vigueur dans l'île qui se trouvait au centre du commerce des esclaves. La Suède se trouvait ainsi responsable d'une « colonie esclavagiste » et appliqua des règlements similaires à ceux des îles britanniques, françaises, hollandaises et danoises. À partir du tout début du régime suédois, l'île connut une véritable explosion démographique. Dès 1785, la population de l'île était passée à 542 Blancs et 408 esclaves (43 %), et ce n'était que le commencement...