1697 basane brune, dos à nerfs. in-8, (11ff.), 504pp., P. Louis Roulland 1697
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P., Louis Roulland, 1693, in-8, basane havane, dos à nerfs, caissons décorés, tr. mouchetées rouge (rel. de l'ép.), 2 ff.n.ch.-488 pp. (CN49)
Par un oratorien (1619-1695), auteur de nombreux livres très érudits. Coins très émoussés, petit manque de cuir aux deux coiffes, mors légèrement fendus.
Goa, 19 janvier 1784. 3 pp. in-folio (43 x 27,4 cm) sur une feuille double, pliée.
L’approvisionnement des comptoirs français en Inde. Officier de marine, Peynier relate son passage dans différents ports (Colombo, Galles, Cochin, Mahé, Goa) afin d’y acheter des denrées destinées aux comptoirs français de la côte de Coromandel, ainsi qu’aux vaisseaux de son escadre. Il est essentiellement question de blé, de riz, d’animaux (bœufs, cochons) et de salaisons. Peynier mentionne les négociants qui servent d’intermédiaires, les quantités achetées ou disponibles, les règlements par lettres de change ainsi que les monnaies utilisées, leur valeur variant d’une ville à l’autre. Il évoque aussi l’état sanitaire des marins dont certains sont soignés à terre. Extraits : « A Colombo ou à Galles, il y a cinq cents milliers de riz dont une grande partie a été reçue par la Compagnie […]. A Galles il y a de 4 à 5 cents milliers de bled, que je voudrais faire passer à la côte de Coromandel et que je crains fort de ne pas pouvoir prendre dans nos vaisseaux, il y a également un peu de biscuit avarié. A Cochin il y avait cent bœufs et mille cochons au Roy, les vaisseaux en ont pris pour leur journalier et rafraîchissements pendant le temps que j’y ai resté et y en reprendront à mon retour. J’ai passé 24 heures à Mahé où j’ai vu M. de Cossigni […]. Vous avez dû recevoir de ses nouvelles par des officiers qu’il vous a envoyés, il y a très longtemps qu’il n’en a reçu de vous. De Mahé je suis venu à Goa où j’ai mouillé le premier janvier et où nous nous sommes tous réunis… » (p. 1). « J’ai trouvé à Goa 118 316 L. de bled que j’ai fait embarquer dans les vaisseaux. M. le gouverneur en a pris 50 000 L. qu’il me rendra à mon retour de Surate […]. Toutes ces provisions provenant des approvisionnements faits par feu M. de Beaubrun et non de celles que je devais trouver ici pour l’entière exécution du contrat passé à Colombo par M. Louis Monneron avec M. de Riboira - que vous me marquez devoir être de 1 000 000 L. de bled, 115 000 L. de bœuf salé et de 40 000 L. de cochon salé […]. En arrivant ici j’y ai trouvé une quarantaine d’hommes qui y sont entretenus par le Roy depuis près de 6 mois […]. J’ai embarqué tous les biens portants dans les vaisseaux. J’ai été obligé de mettre plusieurs malades à terre, il y en a actuellement environ 60 presque tous scorbutiques et plaies graves… » (p. 2). Né à Aix-en-Provence, Louis-Antoine de Thomassin de Peynier (1731-1809) appartenait à une importante famille de la noblesse provençale. Entré dans l'armée à 14 ans, il fut nommé lieutenant en 1747, puis passa dans la marine. Devenu capitaine de vaisseau, il participa à la guerre d'indépendance américaine avant d’effectuer, de 1782 à 1785, une longue campagne dans les mers de l'Inde. En 1789-1790, il fut gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Il était le fils de Louis de Thomassin, marquis de Peynier (1705-1794), intendant de la Guadeloupe en 1763, puis intendant de la Martinique de 1765 à 1771. Son correspondant, Charles-Joseph de Bussy-Castelnau (vers 1720 - 1785) était à l’époque gouverneur des Etablissements français en Inde. Il avait effectué l’essentiel de sa carrière militaire dans ce pays, travaillant successivement avec La Bourdonnais, Dupleix et Lally-Tollendal, puis avec le bailli de Suffren qui venait de quitter l’Inde à la fin de 1783. Document bien conservé, sauf quelques petites déchirures sans gravité.
Paris, Montalant, 1725, 1 pleine basane, dos à nu, coiffes manquantes, plats frottés, coins émoussés (reliure à restaurer). in-folio, f.t., titre, 1 ff.n.c., 1863-44 pp., texte sur 2 colonnes ;
Tome 1 seul (complet en 3 tomes).Cet ouvrage considérable, fit la réputation de son auteur. Cette édition a été rédigé sur l'édition latine, par le Père Bougerel, il a changé quelques termes devenus, hors d'usage; il a coupé plusieurs phrases, qui fatiguaient par leur excessive longueur. Il a mis des tables trés utiles à la fin de chaque volume, et il a ajouté la Vie de l'auteur.Louis Thomassin, né à Aix en Provence, il enseigne à Pèzenas ou il adopte la méthode platonicienne, pour l'enseignement de la théologie. Partisan du jansenisme, il l'abandonnera, sans passer dans le parti opposé.
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1693 basane brune, dos à n. (mq. coiffe sup., petit mq. de cuir à un caisson). in-8, (4ff.), 488pp., P. Louis Roulland 1693
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1693 basane brune marbrée, dos à nerfs (usagée mais bon état intérieur). 2 vol. in-8, titre, (28ff.), 700pp. (1f.) et (5ff.), 764pp., (2ff. catal. librairie Roulland), P. Louis Roulland 1693
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Paris, chez Louis Roulland 1702 xvi + 902pp., 26cm., reliure plein-cuir d'époque avec qqs. traces d'usage (qqs. trous de ver dans le dos, coins peu abimés), dos à cinq nerfs avec titre et décorations dorées, texte frais et en bon état, R96638
Paris, chez Jean de Nully ,1717 , petit in quarto,,xxxv et 631 pp, reliure d'époque en plein veau marbré, dos à cin nerfs,caissons ornés de motifs,traces de restauration aux coiffes et charnières, et sur les plats,
Quelques annotations en marge.
Venetiis [Venice], typis Petri Savioni 1773 Complete in 3 volumes: [26],495 + 537 + 387,[75],70 pp., with extensive indices, "Editio postrema cum Parisiensi accuratissime collata", engraved vignette on title pages, title of 1st volume in red and black, 40cm., uniform contemporary blind cart. bindings (with some normal traces of use), text clean and bright with only few occasional foxing, text in Latin, text printed in 2 columns, good condition, [Late Latin edition of Thomassin's original French work on ecclesiastical Benefices; "Discipline de l'église touchant les benefices et les benficiers" (1679). This present edition includes, in fine, Caesarius Maria Shguanin's work "Tractatus Beneficiarius"], weight: 6kg., R96632
L. GUERIN. 1844. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 546 pages. Portrait gravé en noir et blanc en frontispice avec serpente. Texte sur 2 colonnes. Manques au dos, morceau partiellement détaché.. . . . Classification Dewey : 270-Histoire et géographie de l'Eglise
Classification Dewey : 270-Histoire et géographie de l'Eglise
Jean Adibert, 1711, 1 volume de 110x175 mm environ, (1) f., (13) ff., 444 pages, (1) f. (errata), (1) f., reliure pleine basane fauve mouchetée, dos à 4 nerfs orné, tranches rouges mouchetées. Ex-libris raturé sur la première garde. Légers manques de papier sur la p. 87 et sur la dernière garde blanche dans la marge inférieure, petites épidermures et frottements sur le cuir , sinon bon état.
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Port-au-Prince, Paris, 1789-1790 in-4 et in-folio, Qqs lettres sont froissées.
Intéressant ensemble sur la colonie au début de la Révolution. 14 octobre 1789. La Luzerne recommande M. de Monglat, avocat, qui résidera au Port-au-Prince… 25 avril 1790. Peinier raconte ses difficultés pour maintenir l'ordre dans la colonie : révolte de la compagnie du Drozaire, condamnation des rebelles par un conseil de guerre, fuite de mulâtres soupçonnés de complot vers la partie espagnole de l'île… 26 avril. Peinier raconte la réaction de députés de l'Assemblée coloniale, aux décrets de l'Assemblée nationale concernant les colonies ; l'assemblée qui siège à Saint-Marc se considère comme pratiquement souveraine… 9 mai. Peinier informe le ministre que l'Assemblée coloniale a rejeté des propositions de reconnaître les Droits de l'Homme et de déclarer l'égalité des gens de couleur et des Blancs… 6 juin. La Luzerne envoie un mémoire lu à l'Assemblée nationale sur l'indiscipline de certains régiments… 11 juin. La Luzerne fait part de l'interdiction royale de faire usage d'aucune cocarde, sauf la cocarde nationale… Juin. La Luzerne informe le gouverneur de mesures prises ou à prendre pour la fédération des troupes de terre avec les milices nationales… 21 août. Peinier avise le ministre du refus de la province du Nord de fournir des troupes pour en imposer à l'attroupement de Léogane… 3 septembre. Peinier envoie copie de sa proclamation aux paroisses concernant la conduite de l'assemblée ci-devant séant à Saint-Marc, et la formation d'une nouvelle… 17 octobre. Peinier expose les difficultés rencontrées pour mettre en œuvre les décrets de l'Assemblée nationale relatifs aux municipalités ; ils n'ont pas prévu de traiter avec des nations riveraines… Etc.On joint la copie d'époque d'une lettre de La Luzerne au marquis de La Galissonnière, mars 1790. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l., ler et 11 février 1765. 2 manuscrits à lui adressés, 6 et 11 pp. in-folio.
Intendant de la Guadeloupe depuis 1763, le marquis de Peinier fut nommé, l'année suivante, intendant de la Martinique. À cette occasion, il reçut deux rapports détaillés, l'un sur les membres du Conseil supérieur de la colonie, et l'autre sur ceux de 1a Chambre d'agriculture. Ces rapports fuent rédigés par un proche de l'ancien intendant, Pierre Le Mercier de La Rivière, économiste de l'Ecole des physiocrates, qui venait d'être rappelé en France pour avoir tenté de favoriser le commerce de la Martinique avec les pays étrangers. Le premier rapport, consacré au Conseil supérieur, dresse un portrait sans complaisance des 14 membres qui le composent; ainsi, "M. Dubochet, Doyen. Il a le malheur d'être rarement de sang-froid, on s'en aperçoit davantage aux audiences de l'après-dîner... M. Mainant. Sous-doyen. C'est un homme âgé, excessivement borné, et qui n'a jamais été magistrat. Voilà les deux personnages qui sont à la tête du Conseil. Cela est affligeant". Mais la plupart sont des "honnêtes hommes" : "M. Perinelle. Conseiller. Il est très instruit, plus magistrat que ne le sont nos conseillers des Colonies. Nous en avons été fort contens M. de La Rivière et moy... M. Le Vacher Desepinais. Conseiller. I1 a beaucoup d'esprit : il est Subdélégué de l'Intendance dans la partie du Pêcheur. C'est un homme qui cherche à capter la bienveillance des gens en place... M. de Beuve Ste Catherine. Conseiller. C'est un de Mrs les Conseillers dont j'estime le plus la droiture, l'amour du bien et de la règle : excellent habitant d'ailleurs, et d'un caractère ennemi de l'intrigue...". Certains ont obtenu leur poste grâce à leurs appuis à la Cour : "M. Aubepin, assesseur (Na. Il se nomme de l'Aubepine). Il nous est arrivé avec la plus forte recommandation de feue Mme de Pompadour, voilà tout ce que j'en puis dire : nous ne l'avons pas encore vü à la besogne... M. Bourdin, greffier en chef. Il n'a d'autre mérite que la protection de Mr le Duc de Penthièvre; sa famille est attachée à cette maison. C'est un homme qui n'a pas bonne réputation : il est en France, et il a laissé la Caisse des Nègres justiciés dont il étoit chargé, dans un désordre qui ne lui fait pas honneur". Considérant les membres de ce Conseil "peu munis des grands principes de jurisprudence", l'auteur du rapport constate qu'ils sont"plus habitants que magistrats", et qu'ils ont "des (liens) d'intérêt, d'amitié et de parenté qui peuvent être, dans l'administration de la justice, la porte à de grands abus...". Le portrait des 8 membres de la Chambre d'agriculture est encore moins flatteur. Cette assemblée, qui se tient à Saint-Pierre "a cherché à se mêler beaucoup plus du gouvernement de la Colonie et de tous les objets qui ne la regardent pas, qu'elle n'a été occupée de ceux que l'ordonnance lui prescrit de traiter... Il y a eu jusqu'à présent beaucoup d'irrégularités dans sa marche. C'est M. Dubucq de Ste Preuve qui la mène comme il veut et où il veut... je le regarde comme l'ennemi personnel de M. La Rivière et le mien, comme 1'antagoniste de toutes nos opérations". "M. de Ste Preuve dans toutes les occasions décèle malgré lui un esprit républicain et d'indépendance qui depuis 50. ans a toujours été le caractère distinctif de ce qui porte son nom... IL est préoccupé du système de l'imposition sur la sortie de la denrée, il vouloit aussi imposer de même l'entrée de celles de France. Il a de bonnes raisons et les siens aussi pour être amoureux de ce système là : possesseurs de presque tous les biens-fonds de La Trinité où la tribu des Dubucq est très nombreuse, ils ont tant de facilité pour faire entrer et sortir ce qu'ils voudront...". "M. Girardin. Il a été proposé par M. de La Rivière plutôt à raison du zèle et des bonnes intentions que luy et sa famille ont toujours témoigné, qu'à raison des qualités qu'il peut avoir pour cette place... M. de Surirey. Il est moins que rien; il n'a point d'opinion à luy; hors de la Chambre, il ne pense pas comme M. de Ste Preuve, mais quand il y est, les sophismes et le faux-brillant de celuy-ci l'étourdissent... MM. Marraud & Leiritz sont d'abord les plus honnêtes gens de la colonie, la tête bien faite l'un et l'autre, bons habitans et capables... mais ils sont un peu foibles. M. Brunet, Secrétaire. C'est une créature et dans le fait âme damnée de M. de Ste Preuve. C'est lui qui l'a placé là, et pour cause, il tient les registres de toutes les délibérations de la Chambre, c'est luy qui tient la plume, et par qui toute la correspondance avec la Cour passe". L'auteur de ce rapport, qui demande son rappel, conclut : "Au reste il faut s'attendre que cette Chambre ayant la prérogative de nous juger, croit avoir celle de nous tenir en bride... Je plains M. de Peinier : il regrettera la tranquilité de la Guadeloupe. M. de Ste Preuve et la Chambre lui donneront de la peine". Bon état de conservation.
Paris, Roulland, 1695. In-8 en plein veau de l'poque au dos à nerfs orné de fleurons et filets dorés. 10 feuillets non chiffrés dont faux-titre titre, épître, privilèges et table des matières, 506 pp, 1 f. de catalogue de l'auteur. Coiffes arasées, coins usés, papier très légèrement jauni mais très lisible.
"Louis Thomassin (1619-1695), controversistes français, entra dans la congrégation de l'oratoire et professa la littérature et la philosophie dans divers collèges de province puis fut chargé de 1656 à 1666 d'enseigner la théologie positive au séminaire de Saint-Magloire. Ce fut à cette époque qu'il résolut d'apporter la paix dans l'Eglise en s'efforçant de concilier les doctrines jansénistes et celles des molinistes, et, dans ce but il composa,deux ouvrages, qui au lieu d'être bien accueilli, excita contre lui les clameurs de tous les partis, du clergé, du parlement, de l'archevêque de Paris... Ce qui l'obligea à rentrer au collège de l'oratoire où il écrivit les ouvrages pour lesquels il fut reconnu, dont celui-ci qui fait parti de "Traitez historiques et dogmatiques sur divers points de la discipline de l'Eglise & de la Morale Chrétienne."
1681 basane brune, dos à nerfs. 3 vol. in-8, P. François Muguet 1681-1682
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