<meta charset="utf-8"><div id="description-content" data-mce-fragment="1"><p data-mce-fragment="1">Quand le théâtre contemporain parle de la crise du personnage, de sa déconstruction, il n'est pas inutile de se pencher sur sa constitution à travers l'exemple fondateur de la tragédie grecque, pour y interroger la prétendue unicité du personnage.</p><p data-mce-fragment="1">C'est l'objet du livre de Lucie Thévenet. Il met au jour la tension qui, chez Eschyle, Sophocle et Euripide, se crée entre les différents éléments du mythe et le passage à la scène, puis, de pièce en pièce, dans les parcours que dessinent les réemplois des mêmes personnages mythologiques et les échos de leurs trajectoires.</p><p data-mce-fragment="1">Dans le labyrinthe du moi, un fil directeur: lire les passages dans lesquels le personnage énonce sa propre identité, avec l'idée que la parole sur l'identité personnelle, affirmée ou niée selon le type de scène, renseigne sur la construction du personnage, dans son trajet du mythe au théâtre, jusque dans l'élaboration de sa dimension tragique même.</p><p data-mce-fragment="1">Lucie Thévenet est titulaire d'un doctorat en Langue et Littérature grecques anciennes de l’Université de Caen. Ses travaux de recherche portent sur la tragédie grecque, ce qui l’a amenée à enseigner le théâtre antique en filière littéraire et en arts du spectacle. Agrégée de lettres classiques, elle donne actuellement des cours de français dans le secondaire et de grec à l’université.</p></div> Paris, 2009 Les Belles Lettres 366 p., broché. 15 x 21,5
Neuf
BELLES LETTRES EDITIONS -LES-
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782251452593
<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">« Phèdre à Hippolyte », trois mots pour évoquer l’aveu amoureux qui, à lui seul, concentre l’épisode joué par ces figures mythologiques. Toujours central au fil des variations, ses conséquences s’avèrent toujours fatales.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Au-delà des références que sont les tragédies d’Euripide et de Sénèque, des repères pourtant contradictoires, la démultiplication des trames s’enclenche dès que l’on ouvre sur les pièces perdues du même Euripide et de Sophocle, à travers les fragments ou un résumé récemment révélé par deux papyrus.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">L’ajout d’un texte ancien peu connu, la</span><em data-mce-fragment="1">Description d’une oeuvre d’art</em><span data-mce-fragment="1">de Procope de Gaza, entraîne une nouvelle mise en perspective de l’aveu et une relecture de ces sources à travers la version inédite qu’il propose, mêlant références théâtrales et iconographiques. On le suivra au prisme chronologique de ses temps forts : l’amour / l’aveu / la mort, en élargissant encore à un choix éclectique de trois autres pièces –</span><em data-mce-fragment="1">Phèdre</em><span data-mce-fragment="1">de Tsvetaeva,</span><em data-mce-fragment="1">Phèdre</em><span data-mce-fragment="1">de Ritsos,</span><em data-mce-fragment="1">Gibiers du temps</em><span data-mce-fragment="1">de Gabily – qui servent de révélateur aux potentialités antiques de la trame mythique.</span><br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">Une vaste enquête autour de la scène d’aveu et de ses possibles, théâtraux et figurés, voilà l’invitation des pages de Phèdre à Hippolyte, dans un pont entre l’antique et le contemporain qui fait le pari de leur enrichissement réciproque.</span> Paris, 2022 Les Belles Lettres 512 p., broché. 15 x 25
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Paris, 2009 Belles Lettres 365 p., broché. 15 x 21
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