Théodore Pelloquet (1820-1868), journaliste et écrivain. L.A.S., 26 juin 1862, 3p in-8. Longue lettre de critiques à Scholl suite à un entrefilet dans le Figaro du 25 juin 1862. Scholl s'était moqué de Pelloquet dont la maîtresse, « une petite biche théâtrale » avait un autre amant en racontant un épisode cocasse sur le sujet. Pelloquet regrette que ce genre de chose arrive et en plus sous la plume de Scholl. Belle et longue lettre. [209]
Théodore Pelloquet (1820-1868), journaliste et écrivain. Lot de 2 L.A.S., 7 avril 1864, 3p in-8. La première lettre (1p) est adressée à Aurélien Scholl à qui il demande de publier une note dans Le Nain Jaune qui est écrite sous la forme d'une lettre à Francisque Sarcey. La deuxième lettre (2p) est cette note. Il s'agit en fait d'une sorte de droit de réponse (ça n'existait pas avant 1881) à article de Sarcey sur l'affaire Lissagaray qui mêlait Pelloquet à celle-ci. Le 29 février 1864, Prosper-Olivier Lissagaray (1838-1901), socialiste, futur communard, fait une conférence houleuse sur Musset, qui sera publiée en brochure. Sarcey publie donc un article sur cette brochure en nommant Pelloquet. Ce dernier dit ici : « ce qui me regarde, c'est que vous mêliez mon nom à cette affaire où je n'ai rien à voir. Je n'ai pas entendu le discours, je n'ai rien lu de la brochure dont il s'agit, je ne suis ni l'ami ni l'adversaire de Mr Lissagaray, je n'ai donc à blâmer ou à défendre ni lui ni son ouvre ». Beaux documents. [209]