Théodore Desorgues, Epitre sur l'Italie suivie de quelques autres poésies relatives au même pays. Paris, s.n., an V [1797]. Petit in-8, 48p. Edition originale de ce recueil de poésies sur l'Italie. Desorgues fut, selon Nodier, le plus grand poète lyrique de la Révolution. Il fut en effet choisi à la place de Marie-Joseph Chénier pour écrire l'Hymne à l'être suprême. Il est alors un fervent révolutionnaire, républicain, robespierriste. Signalons en particulier, pour cet ouvrage, que sa longue Epitre sur l'Italie de près de 300 alexandrins est une analyse à la fois historique et didactique. Ce recueil ne contient bien que des poésies sur l'Italie contrairement à ce qu'affirment certaines sources. L'Hymne à l'être suprême n'est donc pas dans cet ouvrage. L'auteur finira sa vie dans l'asile de Charenton, avec le célèbre marquis de Sade. Il meurt en 1808, à presque 44 ans. Provenance : PE Camart, gravé par Cami, sur le second contreplat. Demi-maroquin, dos à nerfs, tranches marbrées. Petite mouillure angulaire. Rarissime plaquette d'un des plus grands poètes de la révolution.
Paris, An V-An VIII in-8, Broché sous couverture d'attente factice de papier bleu postérieur.
Poète de Robespierre, auteur de l' "Hymne à l'être suprême", transporté à Charenton comme aliéné par le régime impérial, Désorgues était pour Charles Nodier le "premier des poètes lyriques de la Révolution française".Ce parcourt de républicain fidèle a ses idéaux a été magistralement étudié dans l'ouvrage de Michel Vovelle, Théodore Desorgues ou la désorganisation (Paris, Seuil, 1985).Dès l'an II, Désorgues a chanté la République, et le premier de ses principes, La Liberté. Ses poèmes s'inscrivent dans le cycle des fêtes civiques. A partir de l'an VII, M. Vovelle discerne le glissement vers ce qu'il appelle la désorganisation : au nom de l'anticléricalisme, il s'en prend à la papauté et à la cour romaine, ce qui l'emmène dans un délire verbal. Le régime napoléonien exacerbe sa révolte contre l'autorité et c'est à ce titre qu'il est conduit à CharentonRecueil composé des pièces suivantes :I. Rousseau ou l'Enfance, poême. Suivi des Transtéverins et de poesies lyriques. Paris, H. J. Jansen et Comp., s.d., 88 pp., grav. en front. par Hulk, datée de 1794.Seconde édition, l'originale étant de 1794.II. Epître sur l'Italie, suivie de quelques autres poésies relatives au même pays. Paris, an V de la République françoise [1797], 48 pp. (Avec une pièce en langue italienne : Primavera). III. Les Fêtes du génie, précédées d'autres poésies lyriques. Paris, Bertrandet, an VIII [1800], [2]-II-42 pp. IV. Les Jeux d'Elbéquier [= Aboukir]. Nilienne. Paris, Bertrandet, an VIII [1800], 16 pp. - V. Chant de guerre, contre l'Autriche, précédé des Trois soeurs. Paris, marchands de nouveautés, an VII [1799], [2]-28 pp. - VI. Voltaire, ou Le Pouvoir de la philosophie, poëme. Paris, marchands de nouveautés, an VII [1799], 38 pp. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT