Paris, Denys Thierry, Claude Barbin, 1669. in-8, 4ff.n.ch.-134pp.-5ff.n.ch. Reliure de l'époque veau brun granité, dos à nerfs, caissons jeux de filets dorés ornés de fleurons aux petits fers dorés, tranches rouges.
Édition originale. Une édition légèrement augmentée paraîtra en 1702. Chaque page est ornée de bandeaux typographiques et de culs-de-lampe gravés sur bois, certains répétés. Ces traductions en vers de passages des Écritures sont l'œuvre d'un prêtre de cour qui fréquentait les salons et les assemblées féminines. Ami intime de l'abbesse de Fontevrault, mesdames de Montespan, de Thiange, de Maintenon intercédèrent en sa faveur auprès du roi pour lui obtenir un évêché, sans succès. Mme de Caylus, la comtesse de Sévigné le décrivent, et le rédacteur de sa notice in Larousse du XIX°s. le classe parmi les libertins. Il fut le deuxième occupant du quinzième fauteuil de l'Académie Française. - Coiffes élimées, feuillets légèrement froissés, quelques rares rousseurs claires.
Paris, Ballard, 1696; in-12, maroquin rouge, encadr. fil. dor., tr. dor. (Reliure de l'époque). "Titre, 249 pp., (1 p.), 6 ff. n.ch. EDITIOIN EN GRANDE PARTIE ORIGINALE. Cioranesco 64342. C'est le seul recueil de vers de l'abbé Testu ( 1626-1706). ""Il avait une telle tendance vers les dames, dit René Peter ( Dict. des lettres françaises), que parfois il en prenait honte et courait se punir dans un monastère (…) Il se montrait bizarre et mélancolique. Son chagrin, selon Madame de Sévigné fut tel qu'il se livra aux oublis malfaisants de l'opium jusqu'à ne plus en sentir les effets"". Testu se lia d'amitié avec l'abbé de Rancé. Titon du Tillet lui accorda une place dans son Parnasse.- Voir Lachèvre II, p. 485 et III, 550.- Graffin (R.). J. Testu, abbé de Belval ( Revue historique ardennaise VIII ( 1901)). Exemplaire en maroquin, petits accrocs et fentes aux charnières infér."
A Paris, chez Denis Thierry et Claude Barbin, 1688. 2 parties reliées en un vol. au format in-12 (165 x 98 mm) de 1 f. n.fol., 173 pp., 5 ff. n.fol., 33 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau moucheté havane, plats jansénistes, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, titre doré, palette dorée en tête et queue, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
L'ouvrage s'agrémente de nombreux tout autant que délicats bandeaux et culs-de-lampe. ''Testu traduisit en vers les plus beaux endroits de la Bible, sous le titre de Stances chrétiennes. Ces Stances furent très accueillies par les âmes pieuses à qui elles étaient destinées ; elles furent même jugées dignes d'être citées dans l'Académie comme des modèles de sensibilité et d'onction. Il faut toujours se souvenir que les finesses de l'art étaient alors un secret que deux ou trois grands poètes s'étaient réservés''. (D'Alembert, In Oeuvres I, p. 385). Barbier IV, Dictionnaire des ouvrages anonymes, 562 (pour une édition de 1669) - Quérard IX, La France littéraire, p. 385 (pour une édition de 1703). Quelques frottements au dos. Infimes marques d'usage affectant les plats. Quelques rousseurs dans le texte. Cerne claire dans le corps d'ouvrage ayant pu entraîner une irisation en marge de quelques feuillets. Du reste, bonne condition. Peu courant.
Paris, Denys Tierry et Claude Barbin, 1669 ; in-8 de [4] ff., 134 pp., [5] ff., reliure ancienne veau brun, dos à nerfs orné, pièce rouge, tranches mouchetées.
Édition originale peu commune. L'auteur fut le deuxième occupant du quinzième fauteuil de l'Académie française. Il était aumônier du Roi et poète. Les stances portent surtout sur la vanité du monde. Chaque page est ornée d'un bandeau et d'un cul-de-lampe gravé sur bois (12 modèles différents). Coiffes élimées, charnières frottées.