Amsterdam [Paris] 1747 2 vol. in-12° (146 x 96mm), [3] ff.- 247pp. [1] f. + [2] ff. - 319 pp. - [1] f., basane havane moucheté, dos à cinq nerfs orné, armes au centre des plats supérieurs, tranches rouges (reliure étrangère de l'époque)
UN DES GRANDS SUCCÈS LITTÉRAIRES FRANÇAIS DU XVIIIe RELIÉ AUX ARMES DU MAÎTRE GÉNÉRAL DES POSTES DE SAXE Édition originale rare du troisième et dernier roman de Madame de Tencin, qui connut un grand succès aussi bien en France quen Angleterre, où il fut traduit dès 1750. Loeuvre fut adaptée au théâtre en 1775 par Jean-Rodolphe Sinner de Ballaigues, puis continua de circuler au cours de la période révolutionnaire, retravaillée et rééditée à plusieurs reprises sous le titre de Louise de Valrose ou Mémoires dune Autrichienne. Louvrage continua dêtre réimprimé jusque dans la première moitié du XIXe siècle. Se revendiquant de lécole de Madame de Lafayette, la Marquise de Tencin compose avec Les Malheurs de lamour un « anti-roman sentimental », subversif aussi bien sur le plan politique que sur le plan religieux. Lintrigue met en scène les destins imbriqués de trois héroïnes : Pauline, une jeune héritière éprise du comte Barbasan ; Eugénie, une nonne dont elle fait sa confidente ; et Hipolyte, la rivale de Pauline qui, travestie en homme, escorte le comte Barbasan jusquà Francfort lorsquil sévade de prison. Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de lisle de Ré (1682-1749) et mère de Jean dAlembert, quitta la couvent en 1711 pour faire salon à Paris. Ses premiers habitués, spéculateurs de la Banque de Law et autres personnalités de la politique et de la finance, laissèrent place dès 1733 à une compagnie plus littéraire : Fontenelle, Marivaux (qui lui doit son fauteuil à lAcadémie), labbé Prévost, Charles Pinot Duclos et plus tard Marmontel, Helvétius, Marie-Thérèse Geoffrin et Montesquieu (elle financera la première édition de LEsprit des lois). Malgré une scintillante réputation dans le milieu des Lettres, Madame de Tencin (délivrée en 1712 de ses voeux prononcés sous la contrainte) fut beaucoup critiquée pour son ambition et pour ses conquêtes galantes. Le Maréchal de Villars la décrivit ainsi comme une « intrigante accoutumée à faire tous les usages de son corps et de son esprit pour parvenir à ses fins ». En plus des Malheurs de lamour, Madame de Tencin publia deux autres romans à succès : Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais, nouvelle historique (1739). PROVENANCE : 1. Adam Rudolph von Schönberg (Maxen : 1712 - Dresden : 1795), armes au centre des plats supérieurs. Maître général des postes de Saxe, seigneur de Purschenstein et de Reichstädt (dont il fit rebâtir les châteaux dans un style baroque), chevalier de lordre de Saint-Jean et de lordre royal danois de Dannebrog. 2. « A. Jouffray », ex-libris gravé à motif de monnaie à vers-revers à la devise « à laventure » contrecollé aux contre-plats supérieurs. Possiblement Colonel Antoine Jouffray (Lyon : 16 janvier 1848 - Morbihan : vers 1934). Une seule bibliothèque en France (BnF, Tolbiac, 2 ex. et Arsenal, 3 ex.) et un incomplet à Sainte Geneviève (première partie seule ?). Une seule aussi en Allemagne (DNB, 2 ex. Frankfurt et Leipzig). Aucun aux États-Unis. Gay III, 16 ; Barbier III, 23.
Amsterdam, , 1747. 2 vol. in-12 de (4)-247 pp. ; (2)-319 pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches mouchetées (reliure de l'époque).
Édition originale rare ornée d'une vignette de titre gravée répétée au titre. Troisième et dernier « roman-mémoires » (dont le récit fictif est présenté sous la forme de mémoires) de la marquise de Tencin (1682-1749) après les Mémoires du comte de Comminge en 1735, Le Siège de Calais, nouvelle historique en 1739, Les Malheurs de l’amour racontent les passions tumultueuses et contrariées de Pauline, riche héritière soumise à la volonté d'une mère ambitieuse. « On assure que Mme de Tencin a retracé dans ce joli roman sa propre histoire »(Gay) ; la contribution de son neveu Antoine de Fériol comte de Pont-de-Veyle, à l'écriture du roman reste débattue.« Conflits du c oeur, contrariétés du sort, coups de théâtre: l'univers romanesque de madame de Tencin s'y déploie tout entier. La romancière explore, à l'instar de Prévost et de Marivaux, les troubles de la conscience et les inquiétudes du sentiment, tout en jetant un regard critique sur les contraintes de la vie d'une femme au siècle des Lumières » (Erik Leborgne, Mme de Tencin, Les Malheurs de l'amour, Éditions Desjonquères). Très bon exemplaire de l'un des romans les plus lus au XVIIIe siècle. Coiffes et coins frottés, épidermure marginale (premier plat du tome 1).Gay III, 16 ; Barbier III, 23.
LA FAYETTE Marie-Madeleine Pioche de La Vergne (comtesse de) + TENCIN Claudine-Alexandrine Guérin (marquise de) + FONTAINES Marie Louise Charlotte de Pelard de Givry (comtesse de)
Reference : 22920
(1804)
Paris Colnet 1804 -in-8 plein-veau 5 volumes, reliure plein veau havane moucheté in-octavo (binding full calfskin flecked in-8)(20 x 13,2 cm), dos long (spine without raised bands), décorations "or" (gilt decoration), titre et tomaisons frappés "or" avec une roulette "or" et un filet "or" de part et d'autre, pièce de titre et de tomaison sur fond vert foncé, triple filets "or" en place des nerfs, entre-nerfs à fleuron "soleil" "or", dos frotté avec légers manques de dorure, plats décoré "or" d'un filet "or" en encadrement, roulettes "or" sur les coupes avec légers manques de dorure, toutes tranches lisses jaspées bleues, marque-page en tissu vert (bookmark in tissue), PROVENANCE : Duc de Cumberland, Ex-Libris gravé en noir au dos de la 1ère de couverture de chaque volume : « EDC » avec la devise royale: «Honi soit qui mal y pense», orné d'un portrait de Madame de La Fayette gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 1 + un portrait de Madame de Tencin gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 4,Reliures légèrement frottées, fines et trés légères rousseurs, restaurations anciennes à la reliure mais vraiment proprement, (XXIII + 424) + (414) + (426) + (374) + (370 + 2 p. de catalogue Editeur) pages, 1804 à Paris Colnet, Fain, Mongie, Debray, Delaunai Editeurs,
Autre auteur : Auger, Louis-Simon (1772-1829). Éditeur scientifique..... Édition précieuse et estimée qui rassemble pour la première fois de manière complète les uvres complètes des deux écrivains, avec l'ajout de deux romans de Madame de Fontaines........Beaux Exemplaires.......en bon état général (good condition). bon état
Paris, A. Quantin, Imprimeur-Libraire, coll. « Petite bibliothèque de luxe, 10 » 1885 In-8 21 x 12 cm. Reliure demi-chagrin grenat, dos à nerfs, couvertures et dos conservés, tête dorée, 337 pp., portrait de madame de Tencin en frontispice, 2 eaux-fortes par Dubouchet et un fac-similé autographe, table. Reliure légèrement frottée.
Réédition de deux romans publiés anonymement en 1735 et 1739, avec une introduction d’Adolphe de Lescure (65 pp.) sur la vie et l'oeuvre de l'auteur (1681-1749) qui après une vie amoureuse tumultueuse se consacra à la littérature et tint un salon influent. Tiré à petit nombre sur papier vergé. Bon état d’occasion
P., A. Quantin, 1885, in-8°, 337 pp, 3 eaux-fortes de Dubouchet, dont le portrait de l'auteur en frontispice, et un fac-similé dépliant, texte encadré d'un filet rouge, imprimé sur papier vergé teinté, broché, bon état (Petite Bibliothèque de luxe des Romans célèbres) (Vicaire I, 754)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’oeuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, un portrait gravé en frontispice, introduction par Henri Potez, broché, qqs soulignures crayon dans l'introduction, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
Amsterdam, sans nom, 1747. 2 tomes en un volume in-12 de [4]-247; [2]-319 pages, plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, triple filet doré encadrant les plats, double sur les coupes, large dentelle dorée intérieure, tranches dorées. Parfaite condition. Belle reliure exécutée par Hardy.
Très rare édition originale du troisième et dernier roman publié par Mme de Tencin, qui s'ouvre sur ce bel épître dédicatoire: « M. Je n’écris que pour vous. Je ne désire des succès que pour vous en faire hommage. Vous êtes l’Univers pour moi ». Gay III, 16; Barbier III, 23.
P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, introduction par Henri Potez, broché, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée). Sans le portrait en frontispice annoncé
Madame de Tencin (1682-1749) aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément.
La Haye, chez Jean Neaulme, 1739, 2ème éd., 2 tomes reliés en un vol., demi-basane, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, pièce de titre rouge ancien, tr. rouges (rel. de l'ép.), 270 et 282 pp. (SS67)
Nouvelle historique du XVIIIème "qu'une grande élégance de style et de ton aisé, légèrement licencieux firent remarquer". L'auteur (1685-1749) fut une personne importante connue pour ses galanteries pour le régent et pour le cardinal Dubois et dans sa vieillesse pour avoir attiré l'élite des savants et des gens de lettres. Reliure usagée.
P., Desjonquières, 1985. In-8 broché, 93 pp. (Collection XVIIIe siècle).
Texte intégral. Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Hiard, 1833. Format : 14/09. 252 pages Reliure demi basane abimée au dos (voir photos), intérieur rousseurs.
Claudine-Alexandrine-Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le 27 avril 1682 à Grenoble, morte le 4 décembre 1749 à Paris, est une femme de lettres qui a tenu un salon littéraire connu à l'époque.
A. Hiard 1833, petit in-12 relié demi-cuir, dos lisse orné, tranches marbrées, 252pp; papier présentant des rousseurs claires - bon état