Editions en Langues Etrangères à Moscou Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1957 Book condition, Etat : Bon relié, cartonnage éditeur pleine percaline, bordeaux et blanc, illustré d'un portrait de Tchernychevski en médaillon fort et grand In-8 1 vol. - 655 pages
1 photographie en noir et blanc de Tchernychevski en frontispice 1ere traduction en français, 1957 "Contents, Chapitres : Tchernychevski et sa conception du monde - Le principe anthropologique en philosophie - Perles polémiques - Caractère de la connaissance humaine - Critique des préventions philosophiques contre la possession communale du moi - L'évolution graduelle des doctrines philosophiques anciennes dans ses rapports avec l'évolution des religions paiennes - Essai d'une conception scientifique de certains problèmes de l'histoire universelle - Rapports esthétiques entre l'art et la réalité (Thèse et critique) - De poésie, traité d'Aristote - Essais sur la littérature russe du temps de Gogol - Préface et commentaires pour le livre de Carpenter, L'énergie dans la nature - Lettres - Notes et index - Nikolaï Gavrilovitch Tchernychevski, né le 12 juillet (30 juin) 1828 à Saratov et mort le 29 octobre (17 octobre) 1889 dans la même ville, est un écrivain, philosophe et révolutionnaire russe. - Socialiste utopique, communiste, nihiliste ou encore libertaire, Tchernychevski ne se laisse pas facilement rattacher à une école politique ou philosophique. À la croisée des chemins, trop graphomane et trop polyvalent pour se cantonner à quelques domaines précis, il a, dans ses multiples ouvrages, puisé aux sources du socialisme utopique chrétien français et de sa propre éducation religieuse, élaboré un système politique et économique qui s'en inspirait, souhaité une révolution sans y travailler aucunement, servi peut-être à son corps défendant d'inspiration pour les mouvements terroristes, été considéré comme le chef des nihilistes sans peut-être en être un lui-même, et fini par être intégré à la liste des auteurs officiels d'un régime soviétique qui n'était pas le modèle qu'il défendait. - Pour Tchernychevski, la voie du progrès (social, économique, moral, philosophique, esthétique...) est à chercher dans la science. Celle-ci est à la fois une valeur en soi, le fondement de l'organisation économique et sociale permettant d'arriver à la prospérité économique, elle-même condition du bonheur, et un critère d'évaluation de la réalité et de jugement esthétique. Encore adolescent, il avait juré de découvrir le mouvement perpétuel, qui permettrait d'abolir toute nécessité de travail physique ; plus tard, il tentera de découvrir une formule mathématique universelle qui décrive et régisse l'ensemble de la réalité. La primauté est donc donnée aux mathématiques, mais les sciences appliquées ne sont pas négligées pour autant, en particulier l'économie et la médecine (Kirsanov et Lopoukhov, deux des protagonistes de Que faire ?, sont étudiants en médecine, comme d'ailleurs Bazarov, le héros de Pères et fils, de Tourguéniev) ; on retrouve là les sources chrétiennes de Tchernychevski, dont il fut nourri dans son enfance, et qu'il retrouve plus tard chez Charles Fourier et les socialistes utopiques français : le travail physique et la maladie sont les deux fardeaux de l'homme, qu'il est nécessaire d'abolir afin de bâtir la société nouvelle, car la révolution sociale ne peut être que l'instauration d'un nouvel Éden. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, frais et propre
Moscou, Editions en langues étrangères, 1957 In-8°, reliure d'éditeur sous jaquette, 653 pages, bon état