1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 29 août 1833 (Planche n°308)- La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 147.coloriée. Plate 308. [Paris de Becquet for Maison Aubert [29 August 1833] Lithograph. Overall paper size 34.5 × 25.8 cm.French caricature of Talleyrand’s proposal to Lord Palmerston to form an alliance with Britain to counter-balance the continental league of the autocratic states of Russia, Austria, and Prussia.The print represents Talleyrand standing, supported on a crutch, reining in the infant Louis-Philippe, whilst King William IV bemus- edly looks on, commenting: ‘this child will never walk alone’. One rein is marked ‘Traite de 1815’, the other ‘Sainte Alliance’. Louis- Philippe is depicted from behind as a small boy in skirts playing with a miniature fortress and pulling a toy cannon. As usual with this artist, Talleyrand’s surgical boot is attached in error to his left foot.1 Benjamin Roubaud (1811–1847), lithographer, etcher and painter, made his name as an inspired Parisian caricaturist, contributing to the humorous comic journal La Caricature (1830–1835); he signed himself ‘Benjamin’or ‘A.B.’Dwyer 762 (misdated 1834).
signature : « Benjamin et Paillet » [Benjamin Roubaud, dessinateur, et Paillet, graveur]- Inscription - Sur le château de sable, un graffiti en forme de poire ; sur les laisses avec lesquelles Talleyrand tient le roi : « Traités de 1815 » et « Sainte alliance »Description iconographique:Talleyrand, à dte de la composition, vu de profil, appuie son bras gche sur une béquille. Il tient en laisse un enfant vêtu d’une robe rose et d’un petit fichu bleu (« en moutard tricolore » in explication). Vu de dos, il est reconnaissable au toupet et aux favoris : il s’agit du roi Louis-Philippe, occupé à construire un château de sable avec une truelle. Il tient en laisse un petit canon posé sur une plate-forme à roulettes. Allusion à son désir d’édifier des forts autour de Paris. Derrière eux se trouve Guillaume IV, roi du Royaume-Uni. Il montre Louis-Philippe du doigt tout en regardant Talleyrand avec un sourire moqueur. Il semble donner des ordres à Talleyrand. Cette pl. est une référence au projet de rapprochement avec l’Angleterre tenté par Talleyrand en direction de Palmerston pour contrer l’alliance continentale de la Russie, l’Autriche et la Prusse (Sainte-Alliance de 1815 entre ces trois pays, puis rejointe par la France en 1818 grâce à l’action de Talleyrand). Or, Guillaume IV s’y opposa, fervent défenseur de l’isolationnisme (le Royaume-Uni avait déjà refusé, en 1818, d’entrer dans la Sainte-Alliance). La pl. se moque du manque d’autonomie et d’autorité de Louis-Philippe sur l’échiquier européen.Personnages représentés:Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Paris, Librairie Plon, E. Plon, Nourrit et Cie, imprimeurs-éditeurs, rue Garancière, 10 Relié "Trois volumes in-8 (17 x 25 cm), reliure demi-chagrin à coins, dos à 5 nerfs, cet ensemble de trois volumes de la série ""Correspondance diplomatique de Talleyrand"" (avec introduction et notes par G. Pallain) comprend : ""La Mission de Talleyrand à Londres, en 1792"" (1889, 479 pp.), ""Ambassade de Talleyrand à Londres, 1830-1834 (Première partie)"" (1891, 443 pp.), et ""Le Ministère de Talleyrand sous le Directoire"" (1891, 465 pp.), envoi de Pallain dans chaque volume ; dos un peu insolés, des épidermures et frottements sur le cuir, par ailleurs assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Forest] E. & J. Grandville -TALLEYRAND - Forest, Eugene Hippolyte
Reference : 24404
(1832)
1832 Planches HT parues dans La Caricature morale, religieuse, littéraire et scénique, volume 4, 20 septembre 1832 (Planches n°200 et 201)La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature (Journal) No.98. [Paris] Becquet for Maison Aubert [22 September 1832] Lithograph. 32.7 × 52.3 cm.Talleyrand est Vulcain forgeant des chaînes et des protocoles ; il est assis sur les filets dont il entortille le monde... Une fleur de lys est tatouée sur le bras droit. Titre en bas au centre : « LES FAUX DIEUX DE L’OLYMPE. » ; indications, en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°98) », en ht à dte : « Pl. 200, 201. »Inscription - Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « E.F.J.G. » [Eugène Forest, lithographe, et Jean-Jacques Grandville, dessinateur]Inscription - Une fleur de lys tatouée sur le bras droit de Talleyrand ; sur les poteaux à gche : « TRAVAI […] [TRAVAIL] // PUBLIC », « ROUTE // des // BEAUX // ARTS » (charges ministérielles incombant à d’Argout)Assemblée des membres du gouvernement de Juillet, travestis en dieux de l’Olympe ou personnifications de concepts. Au premier plan, de gche à dte : Thiers en Mercure volant, un petit putto aux yeux bandés représentant le Juste-Milieu tenant un carquois contenant les « TRAITS LOURDS » des journaux favorables au gouvernement (« MONITE […] [MONITEUR] », « NOUVELL […] [NOUVELLISTE] », « [JOURNAL DES] DÉBATS »), une Vénus entourée de sacs d’or, de décorations (épaulettes, croix d’honneur, écharpes…). Elle tient, de plus, sur ses genoux, de petites statuettes (Némésis et sans doute le Figaro, c'est-à-dire les deux journaux naguère d’opposition, et servant ensuite le gouvernement, lequel a acheté leur silence avec de l’argent). Le baron Louis, dans l’ombre, représente l’Avarice, posant ses pieds crochus sur un sac d’or. Au deuxième plan, de gche à dte : Talleyrand en Vulcain, forgeant des chaînes et des protocoles (« PROTOCOLE // N°73050 », « BELGIQUE », « « ANGLETE […] [ANGLETERRE] », « PROTOC […] // N°74051 »), des serments (« SERMENS [SERMENTS] // de // 93 à 1832 »), l’histoire de la « révol [révolution] », Cerbère gardant les prisons de « Ste PELAGIE », de « LA FORCE » (chien à trois têtes couvertes de casquettes de police). La Discorde tenant non une pomme, mais une poire, et la Cupidité tenant un registre d’ « AGIOT » au-dessus du temple de la Bourse. Au troisième plan, de gche à dte : d’Argout en statue de Pan en terme (avec une palette et des pinceaux à la base), les furies : Persil avec ses « saisies » et « condamnation », Guizot et sa guizotine (la troisième furie n’est pas identifiée). Soult en Mars brandit un cierge, une figure ( ?) tient une fourche tordue et une clé de cachot. Barthe en Thémis tient un double glaive et une balance, Girod de l’Ain en Bacchus, Lobau en Neptune tenant la seringue à clystère se terminant en trident. Viennet en Apollon (ou Orphée ?) joue la « PHILIPPIDE » à la harpe, Montalivet, représentant la Flatterie, verse de l’ambroisie (sous forme de papiers avec les inscriptions : « TRES FIDELE SUJET // FLATTERIE ») dans la coupe de Louis-Philippe en Jupiter, accompagné de son coq foulant des armes, et coiffé d’une couronne en forme de poire. Derrière lui, la Paix avec son rameau, et la Frayeur avec son lièvre. Le duc d’Orléans en Hercule s’appuyant sur sa massue portant l’inscription « DISCOURS », Dupin en Momus, dieu de la Folie, ayant pour marotte une chaussure. Et enfin, Sébastiani, en paon (sans doute Junon). A l’arrière-plan, une figure volante représentant le journal le « MONITEUR », la Nuit, répandant des pavots, et un zodiaque qui sert à dénoncer les différents événements des derniers mois (« JUIN 1832 » avec une balance, « JUILLET 1832 » avec un lion, « AOUT 1832 » avec un scorpion, « SEPTEM […] [SEPTEMBRE 1832] »). Puis, un homme portant une faux : il s’agit de Saturne, emportant avec lui dans son sac la « MEILLEURE // REPUBLIQUE ». Ce dieu se retire aux Etats-Unis (La Fayette ?). Et enfin, un siège vide au centre : il s’agit de celui de la « Sagesse » (in explication).
Personnages représentés : Thiers, Adolphe ; Louis-Philippe Ier, roi des Français ; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet ; Girod de l'Ain, Louis Gaspard Amédée, baron (Louis Gaspard Amédée Girod dit) ; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné) ; Sebastiani, Horace ; Soult, Nicolas-Jean de Dieu ; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron ; Persil, Jean-Charles ; Barthe, Félix ; Viennet, Jean Pons Guillaume ; Cruciani, François ; Guizot, François ; Mouton, Georges, comte de Lobau ; Orléans, Ferdinand-Philippe d', ducA vitriolic caricature of all members of the July Monarchy govern- ment, mocking its repression of the opposition, and its weak foreign policy. Louis Philippe, represented as a fat, effeminate king wearing a toga, is accompanied by a decadent family and scheming, corrupt ministers. The composition is dominated by Talleyrand to the left who is portrayed as Vulcan, forging chains and protocols. He is sitting on netting with which he ensnares the world; a fleur-de-lys is tattooed on his right forearm; his orthopaedic shoe is on the correct foot and his crutch is partly buried under documents to his right.Print shows a group of French political figures as the "false gods of Olympus" each depicted with some attribute of the classical god they are portraying, among them are Georges Mouton as Neptune, Etienne-Denis Pasquier as flattery playing a lyre, Girod de l'Ain as Bacchus, a man as Themis, overhead is a female figure representing the "Moniteur", Marshall Soult as Mars, Félix Barthe as Cyclops, François Guizot as a Fury, Charles Maurice de Talleyrand-Périgord as Vulcan, comte d'Argout as Pan, Adolphe Thiers as Mercury, a blind putti with a quiver of arrows, Venus reclines among objects of wealth next to Joseph Dominique, H.F.B. Sébastiani as a peacock, Andre Dupin as Momus, wearing a fools cap, Ferdinand Philippe, duc d'Orleans as Hercules, and Louis-Philippe, the "citizen king" of the French, as Jupiter, seated with a rooster between his legs. In the upper right corner, Father Time departs.OCLC Number: 844964174
1833 Planche HT double parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 6, 20 décembre 1833 (Planche 341-342)- Hauteur: 35.6cmxLargeur: 53cmDimensions - Image :Hauteur: 27.5cmx Largeur: 48cm - Titre en bas au centre : « IL SERAIT PLUS FACILE D’ARRÊTER LE SOLEIL. » ; indications : en ht à gauche : « La Caricature (Journal) N°163. », en ht à dte : « Pl. 341 et 342. »- Dans la lettre : « Chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur], « L. de Becquet, rue Furstemberg 6. » [imprimeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « C.J. Traviès. » [Charles-Joseph Traviès, dessinateur]Inscription - Sur les feuilles emballant les pierres, sous les roues du char, des inscriptions, de dte à gche : « Congrès », « Ste Alliance », « Légitimité // quasi-légitim […] légitimité », « ARMEES // PERMANANTES [PERMANENTES] », « INQUISITION // DE LA // PENSEE », « Inviolabilité // Royale », « Irrespon // sabilité [Irresponsabilité] // royale », « IMPÔTS », « PRIVILEGES // et // MONOPOLES ». Sur les cordes attachées au char et que tiennent les ministres : « PROCES A LA PRESSE », « attaques au jury AMENDES », des noms de prisons : « MONT St MICHEL. la Force » (2e câble), « illégalité état », « siège Conseils de guerre », « ecrivains [écrivains] [ ?] LEVES A leur juges [ ?] » (1e câble). Sur les papiers à terre sous les genoux de Talleyrand : « TRAITE D […] [DE] // 1815 // PROTOCOLE // 1833 », « il ne faut pas // flatter les peuples »La figure de la liberté, sous les traits d’une femme portant un bonnet phrygien décoré d’une cocarde tricolore, est debout dans un char, tenant une lance dans la main gche et les rênes des deux chevaux dans l’autre. Derrière, les ministres de la monarchie de Juillet et le roi tentent de retenir le char dans sa marche. Ils forment « la mauvaise queue de la contre-révolution » (in explication). Soult, d’Argout, Guizot, Montalivet et Persil tendent la première corde. (celle de l’illégalité, de l’état de siège, des conseils de guerre). Barthe, Humann, Dupin et Gisquet tirent le câble des attaques contre la presse, des amendes… Thiers s’accroche à la redingote du roi. Le bâton des « Procès à la PRESSE » a été jeté dans une des roues du char pour freiner son avancée. Talleyrand jette des pierres sur le chemin de la Liberté afin de ralentir le char. Elles sont emballées dans des feuilles portant des inscriptions mentionnant les diverses mesures prises pour contrecarrer l’avancée de la république. A quatre pattes par terre, sa main dte repose sur une pierre portant le projet d’une « 3e Restaura […] [Restauration] » pour la France. L’explication précise que « la Liberté se rit de ces vains efforts, qui en font que retarder un peu sa marche prudente, et passe par-dessus ces pierres d’achoppement, qui produisent à peine de légers cahots. ». Le corbeau, oiseau de mauvais augure, plane au-dessus de la scène. Il est annonciateur d’un destin funeste à cette entreprise qui vise à détruire la république et la liberté. La phrase de titre est significative de l’impossibilité de freiner la marche de la liberté qui « poursuit sa carrière, d’un pas lent, mais sûr » (in explication).
Personnages représentés :Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Humann, Jean Georges; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Thiers, Adolphe; Guizot, François; Persil, Jean-Charles; Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Barthe, FélixLa Liberte, radieuse sur son char tire par deux chevaux, avance lentement mais surement. Talleyrand, au premier plan, cherche a entraver la marche du char en placant des paves (impots, privileges etc...) sous ses roues. Derriere le char, Louis-Philippe aide par Thiers, cherche aussi a arreter le char ainsi que Soult, d’Argout, Guizot, Montalivet et Persil. Berthe, Humann, Dupin et Guisquet tirent le cable des attaques contre la presse. La Liberte se rit de ces vains e orts qui ne retardent sa marche que tres legerement.La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No.163, Plate 341–2. [Paris ] I. de Becquet for Maison Aubert [20 December 1833] Lithograph. Overall paper size 35.7 × 55.5 cm. Central vertical fold.Caricature of the forces of French reaction attempting in vain to halt the triumph of Liberty represented standing serenely on a chariot holding a spear in her left hand, whilst guiding two splendid stallions to advance. Behind the chariot, Louis-Philippe, his ministers, and judges are desperately trying to stop it moving forward; some are so exhausted, a crow is tempted to attack them from above. In the foreground, Talleyrand, crouching on old legislation, is trying to damage the spokes of the wheel by throwing rocks at it; nine rocks already thrown, bear the names of past issues between the king and the opposition.
1832 La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 93. Pl[anche] 189. [Paris] Becquet for Maison Aubert [16 August 1832]. Lithograph. Overall paper size: 21.3 × 32.6cm.; caricature de Grandville et Julien, parue sous le n° 93 dans le journal La Caricature, le 16 août 1832. Talleyrand est à terre , pour "ramasser et remettre en place " les souverains et les princes européens que la "Liberté", invisible ici, s'apprête à faire tomber. C'est don Miguel, roi du Portugal, que le diplomate tient dans sa main droite. A demi caché, le jeune duc d'Orléans, fils aîné du roi Louis-Philippe.Satirical print showing an allegory of Liberty fighting against the monarchical principle by attempting to upset the political arena with a revolutionary bowl. Her opponent in the ‘bowling alley’, a barren hillside outside a castle, is the seasoned diplomat Talleyrand, who is sitting on the ground facing her, his crutch visible to the right. The skittles are miniature images of European princes; King Louis Philippe is recognizable from behind in the centre of the print, and half-hidden in front of him, is his eldest son, the young Ferdinand-Philippe Duc d’Orleans. Supporting himself with his left hand, Talleyrand has restored to its place the diminuative effigy of Dom Miguel I, the auto- cratic young ruler of Portugal, with his right hand.A vitriolic caricature of all members of the July Monarchy govern- ment, mocking its repression of the opposition, and its weak foreign policy. Louis Philippe, represented as a fat, effeminate king wearing a toga, is accompanied by a decadent family and scheming, corrupt ministers. The composition is dominated by Talleyrand to the left who is portrayed as Vulcan, forging chains and protocols. He is sitting on netting with which he ensnares the world; a fleur-de-lys is tattooed on his right forearm; his orthopaedic shoe is on the correct foot and his crutch is partly buried under documents to his right.
Bernard-Romain Julien (1802–1871), a prominent lithographer from Bayonne, worked closely with Grandville.Satirical print showing an allegory of Liberty fighting against the monarchical principle by attempting to upset the political arena with a revolutionary bowl.
Roubaud, Benjamin (dit Benjamin) (Roquevaire, 01–06–1811 - Alger, 14–01–1847), dessinateur lithographe - TALLEYRAND
Reference : 25148
Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 8, 3 juillet 1834 (Planche n°400)Inscription - Titre en bas au centre : « hop !…………. hop ! ……………… hop !!!! » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°191. », en ht à dte : « Pl. 400. »Inscription - Dans la lettre : « Au bureau, chez Aubert, pass. Véro-Dodat. » [éditeur], « Lith. Delaunois, rue du Bouloy, 19. » [imprimeur] ; dans l’image, sur le socle à gche, signature : « BenjAMIN [le N est écrit en sens inverse] » [Benjamin Roubaud, dessinateur] - Sur le socle, un graffiti représentant une tête piriforme
Sur la piste d’un cirque, Louis-Philippe (vu de dos mais reconnaissable aux favoris et au toupet) bondit de son cheval et passe à travers un cercle de papier représentant la « CHARTE // constitutionn […] [constitutionnelle] » tenu par deux personnages. Il s’agit de Talleyrand, à gche, juché sur un petit socle, incarnant la diplomatie, et de Persil en habit de magistrat, à dte, au milieu du public, de l’autre côté d’une palissade. Il incarne la « jugerie » (in explication), c'est-à-dire le ministère de la justice. Parmi les spectateurs, on peut reconnaître Lobau à gche, portant un bicorne, et Viennet derrière lui. Dans la partie de dte : Bugeaud, Fruchard, ainsi qu’Odier et Jollivet derrière eux. Enfin d’Argout se trouve à l’extrême dte. Les autres sont plus difficilement identifiables. L’explication précise la signification des attributs du roi : « (…) avec le rifflard qui représente la prudence, les culottes rapiécées qui représentent l’économie, et le faux toupet qui représente la maturité, vigoureuse encore et virile ». De plus, à gche au premier plan gît à terre un chapeau haut de forme décoré de la cocarde tricolore. A dte, enfin, un cosaque excite le cheval, un fouet à la main. Il représente « l’indépendance nationale » (in explication). La pl. ironise sur l’immense dépendance de la France de Louis-Philippe vis-à-vis de la Russie dans les affaires diplomatiques. D’après la presse d’opposition, le roi des Français va dans le sens des décisions prises par la Sainte-Alliance afin de ne pas la contrarier et risquer un incident. La pl. se propose de mettre en image une phrase extraite d’un numéro récent du Journal des débats : « On verra bientôt que le système sait surmonter toutes les difficultés, traverser tous les obstacles et briser toutes les résistances ». Le roi est ainsi présenté comme un acrobate, un pantin obéissant aux exigences de la Russie, quitte à renier les principes fondamentaux de la Charte constitutionnelle française.Personnage représenté:Persil, Jean-Charles; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Viennet, Jean Pons Guillaume; Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Mouton, Georges, comte de Lobau; Argout, Antoine Maurice Apollinaire d', baron; Jollivet, Adolphe; Bugeaud, Thomas-RobertCaricature of the liberalized Charter of 1830 which lifted censorship of the press and increased the electorate to double its previous size. Talleyrand is portrayed as a circus master in a long frock-coat standing on a pedestal in an arena, holding up a hoop with a paper screen marked ‘Charte Constitutionelle’ with the aid of a lawyer from the side of the audience: at a command, Louis-Philippe has jumped through the hoop from the back of a galloping horse to the applause of the audience, still clutching his umbrella. Talleyrand’s orthopaedic boot is here shown correctly on his right foot.
Calmann-Lévy 17 x 24 Paris 1891 Cinq volumes in-8, 1891-1892, reliure moderne demi-chagrin bleu-nuit, dos à quatre nerfs ornés de quatre filets dorés, fleuron doré au centre, titre et tomaison dorés, date "1891" dorée en pied, plats et gardes marbrés. couvertures conservées mais usées.Tome I: portrait en frontispice sous serpente, XXXII-[10, dont 2 facsimilés, l'un sur double page]-457-[3] pp., suivies et relié à la suite, le tiré à part de l'article de Jules Flammermont "Un dernier mot sur l'authenticité des mémoires de Talleyrand - Encore un texte falsifié par M. de Bacourt", Paris, Etienne Charavay, 1893, 20 p., extrait de la "Révolution française, avril 1893". Tome 2: portrait en frontispice sous serpente, 567-(3) pp., suivies et reliés à la suite, deux tirés à part d'articles d'Emile Dard "Une lettre inédite de la comtesse Tyskievitch à Talleyrand" (11 pp.) et "Lettres inédites de Dalberg à Talleyrand" (22 pp.), extraits de la "Revue d'histoire diplomatique", respectivement datés de 1934 et de 1937. Tome 3: portrait en frontispice sous serpente, 469-(3) pp. Tome 4: portrait en frontispice sous serpente, 499-(5) pp. Tome 5: portrait en frontispice sous serpente, 1892, XVIII-650-(2) pp., index alphabétique. Edition originale des célèbres mémoires de Talleyrand (1754-1838). La polémique sur leur authenticité est connue : l'article du chartiste Flammermont en donne un écho. Ils apportent un éclairage essentiel pour comprendre les rapports entre Talleyrand et Napoléon. Ils ont l'avantage surtout de couvrir une longue période de l'histoire diplomatique de la France et de ses relations avec l'Europe de 1797 à 1834, du Directoire à la Restauration. Belle reliure, articles reliés à la suite intéressants, ensemble frais hormis quelques rousseurs, notices de libraires collées sur la page de garde du premier tome. Très bon exemplaire. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
Paris Jean de Bonnot 1967 in 8 (21x14,5) 5 volumes reliures plein cuir vert ornées de l'éditeur, plats ornés d'un double encadrement de guilandes dorées avec un décor central de 3 fers dorés au lion, têtes dorées, [5] 459 pages, 560 pages [3], 469 pages [2], 499 pages [2], et 512 pages et table non chiffrée, avec des illustrations hors-texte en noir et blanc. Texte conforme au manuscrit original contenant les notes de Monsieur Adolphe Fourier de Bacourt légataire des manuscrits de l'auteur. On joint un volume: LETTRES DE TALLEYRAND A NAPOLÉON (même éditeur, même date, même reliure). Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dit prince de Talleyrand, Paris 1754-1838, homme d'Etat et diplomate français. Ensemble 6 volumes. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Paris Jean de Bonnot 1989 in 8 (21x14,5) 5 volumes reliures plein cuir lie de vin, ornées de l'éditeur, plats ornés d'un double encadrement de guilandes dorées avec un décor central de 3 fers dorés au lion, têtes dorées, [5] 459 pages, 560 pages [3], 469 pages [2], 499 pages [2], et 512 pages et table non chiffrée, avec des illustrations hors-texte en noir et blanc. Texte conforme au manuscrit original contenant les notes de Monsieur Adolphe Fourier de Bacourt légataire des manuscrits de l'auteur. On joint un volume: LETTRES DE TALLEYRAND A NAPOLÉON (même éditeur, même date, même reliure). Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dit prince de Talleyrand, Paris 1754-1838, homme d'Etat et diplomate français. Ensemble 6 volumes. Très bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Paris, Calmann-Lévy, 1891-1892 5 forts vol. gr. in-8, portraits, fac-similés, index, demi-chagrin havane à coins, dos à nerfs (reliure moderne).
Édition originale.Tulard, 1396. "Talleyrand avait légué ses papiers -dont ses mémoires- à la duchesse de Dino. Un délai de trente ans avait été jugé nécessaire par le prince avant toute publication. A la mort de la duchesse, en 1862, les papiers de Talleyrand revinrent à Adolphe de Bacourt, ancien ministre de Bade, conformément au vœu de Talleyrand. Bacourt mourut en 1865 avant d'avoir pu trier tous les papiers et achever l'appareil critique qu'il jugeait nécessaire. Il fixa un nouveau délai de vingt ans avant toute publication. Les mémoires ne parurent qu'en 1891 lorsque M. Andral, leur nouveau responsable, en confia la publication au duc de Broglie.Les mémoires sont constitués de douze parties. Un premier ensemble va de la naissance de Talleyrand à sa chute en 1815. Selon l'éditeur : Des indices très clairs ne laissent pas douter que cette portion des mémoires a été rédigée pendant le cours de la Restauration. Le second ensemble couvre la période qui s'étend de la Révolution de 1830 à l'ambassade de Talleyrand à Londres. Il aurait été rédigé après 1834.Rares sont les mémoires qui ont suscité une telle polémique lors de leur publication, jusqu'aux recherches de G. Lacour-Gayet qui ont permis d'authentifier le texte. Leur consultation est indispensable pour l'histoire de la période. (cf. également Fierro, 1377 et Bertier, 945).Ex-libris Pierre Combaluzier. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
Paris, Calmann-Lévy, 1891-1892 5 forts vol. gr. in-8, portr., fac-similés, index, demi-percaline rouge à la Bradel, couv. cons. (reliure de l'époque). Reliure un peu manipulée.
Edition Originale. Édition originale sur grand papier."Talleyrand avait légué ses papiers -dont ses mémoires- à la duchesse de Dino. Un délai de trente ans avait été jugé nécessaire par le prince avant toute publication. A la mort de la duchesse, en 1862, les papiers de Talleyrand revinrent à Adolphe de Bacourt, ancien ministre de Bade, conformément au vœu de Talleyrand. Bacourt mourut en 1865 avant d'avoir pu trier tous les papiers et achever l'appareil critique qu'il jugeait nécessaire. Il fixa un nouveau délai de vingt ans avant toute publication. Les mémoires ne parurent qu'en 1891 lorsque M. Andral, leur nouveau responsable, en confia la publication au duc de Broglie.Les mémoires sont constitués de douze parties. Un premier ensemble va de la naissance de Talleyrand à sa chute en 1815. Selon l'éditeur : Des indices très clairs ne laissent pas douter que cette portion des mémoires a été rédigée pendant le cours de la Restauration. Le second ensemble couvre la période qui s'étend de la Révolution de 1830 à l'ambassade de Talleyrand à Londres. Il aurait été rédigé après 1834" (Tulard, 1396).Rares sont les mémoires qui ont suscité une telle polémique lors de leur publication, jusqu'aux recherches de G. Lacour-Gayet qui ont permis d'authentifier le texte. Leur consultation est indispensable pour l'histoire de la période. (cf. également Fierro, 1377 et Bertier, 945). 1/50 exemplaires numérotés sur papier de Hollande.Les exemplaires sur grand papier ont la particularité d'avoir une couverture orange (et non pas jaune comme dans le tirage ordinaire). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Calmann-Lévy, 1891-1892 5 forts vol. gr. in-8, portraits, fac-similés, index, demi-chagrin caramel, dos à nerfs orné de filets à froid, couv. cons. (reliure de l'époque). Très rares épidermures au mors mais bon exemplaire. Ex-libris Docteur Jean-François Lemaire.
Édition originale.Tulard, 1396. "Talleyrand avait légué ses papiers -dont ses mémoires- à la duchesse de Dino. Un délai de trente ans avait été jugé nécessaire par le prince avant toute publication. A la mort de la duchesse, en 1862, les papiers de Talleyrand revinrent à Adolphe de Bacourt, ancien ministre de Bade, conformément au vœu de Talleyrand. Bacourt mourut en 1865 avant d'avoir pu trier tous les papiers et achever l'appareil critique qu'il jugeait nécessaire. Il fixa un nouveau délai de vingt ans avant toute publication. Les mémoires ne parurent qu'en 1891 lorsque M. Andral, leur nouveau responsable, en confia la publication au duc de Broglie.Les mémoires sont constitués de douze parties. Un premier ensemble va de la naissance de Talleyrand à sa chute en 1815. Selon l'éditeur : Des indices très clairs ne laissent pas douter que cette portion des mémoires a été rédigée pendant le cours de la Restauration. Le second ensemble couvre la période qui s'étend de la Révolution de 1830 à l'ambassade de Talleyrand à Londres. Il aurait été rédigé après 1834.Rares sont les mémoires qui ont suscité une telle polémique lors de leur publication, jusqu'aux recherches de G. Lacour-Gayet qui ont permis d'authentifier le texte. Leur consultation est indispensable pour l'histoire de la période. (cf. également Fierro, 1377 et Bertier, 945). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris Librairie Plon. les petits-fils de Plon et Nourrit, Imprimeurs-Editeurs 1891 in 8 (24,5x16) 1 volume broché, XVI et 443 pages, quelques petites rousseurs éparses. Avec introduction et notes par G. Pallain. Charles Maurice de Talleyrand-Perigord, prince de Benevent. Première partie seule. Bel exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Broché
Paris, Imprimerie de A. Guyot et Scribe, 1865 in-4, [2] ff. n. ch., 148 pp., un f. n. ch. de table, broché sous couverture d'attente de papier bleu. Manquent le dos et la première couverture.
Une des pièces du plus célèbre crêpage de chignon nobiliaire du XIXe siècle : Adalbert de Talleyrand-Périgord (1835-1915), fils cadet de Louis de Talleyrand-Périgord, et donc arrière-petit-neveu de Charles-Maurice, avait obtenu en 1864 de l'empereur Napoléon III la faveur de prendre le nom de Montmorency - devenant ainsi sixième duc de Montmorency - à la suite de la mort de son oncle maternel Raoul de Montmorency (1790-1862). Aucun membre de la famille de Montmorency n'ayant été consulté ou seulement informé, l'affaire fit grand bruit à la cour impériale, et provoqua de nombreux procès, car les derniers des Montmorency s'opposèrent fermement à ce qu'ils considéraient comme un abus de pouvoir de la part de l'Empereur. Finalement, les tribunaux jugèrent subtilement que Napoléon III n'avait pas accordé le nom de Montmorency à Adalbert de Talleyrand-Périgord, mais juste le titre de duc de Montmorency. Malgré l'interdiction de porter le nom et les armes des Montmorency, Adalbert puis son fils, Louis (1867-1951), continueront à les utiliser, et d'autant plus après la disparition de la dernière Montmorency en 1922. Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Blois et Toulon). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Librairie Militaire de J. Dumaine, 1851, in-8°, (4)-338-(1) pp, reliure plein veau moucheté, dos lisse orné en long, pièce de titre basane verte,encadrement doré sur les plats, tranches marbrées (rel. de l'époque), reliure défraîchie, dos frotté, 2e plat sali, coiffes arasées, coins émoussés, intérieur propre et sans rousseurs, état correct. Edition originale
Souvenir d'un témoin oculaire, capitaine d'état-major du roi de Sardaigne Charles-Albert en 1849 pendant la guerre contre l'Autriche. — La formation de l'Italie moderne aboutira en 1860, mais passera par le départ des Autrichiens de l'Italie du Nord. Charles-Albert avec les seules forces italiennes, espère vaincre les Autrichiens qui possèdent la Lombardie et la Vénétie depuis le Congrès de Vienne. Le 24 mars 1848, Charles-Albert, poussé par l'opinion turinoise électrisée, annonçait aux peuples de Lombardie et de Vénétie leur prochaine délivrance par les armes piémontaises : Milan répondit par un acte qui incorporait par 561,000 voix contre 68, la Lombardie au Piémont, et aux troupes de Charles-Albert se joignirent des corps de réguliers et de volontaires venus de toutes les parties de l'Italie. En mars 1848, les Milanais se soulèvent contre le gouvernement des Habsbourg et, après cinq jours d'intenses combats de rue, forcent le maréchal autrichien Radetzky et ses troupes à évacuer la ville. Les troupes piémontaises et des volontaires savoyards pénètrent en Lombardie le 25 mars 1848, pour l'affranchir du joug de l'Autriche... Les succès obtenus par la cause italienne aux mois d'avril et de mai ne se maintinrent malheureusement pas, et, dès le 5 août, les Autrichiens rentraient à Milan... Le 12 mars 1849, Charles-Albert rompait l'armistice signé après Custozza, mais, cette fois dépourvu du concours des autres Etats italiens, il se heurta à l'armée autrichienne, et Novare (23 mars 1849) fut le premier des désastres d'une série qui compte la prise de Rome en juillet et la chute de Venise en août.... Charles-Albert, forcé de signer la paix avec l'Autriche (6 août), constatant la faillite de ses engagements patriotiques, crut devoir abdiquer et alla mourir à l'étranger. C'est son successeur Victor-Emmanuel II qui devait réaliser ses espoirs avec l'appui de la France et de la Prusse... — Alexandre-Edmond de Talleyrand-Périgord, duc de Dino, naît à Paris en 1813. Il est le second fils d'Edmond de Talleyrand-Périgord, duc de Dino et de sa célèbre épouse Dorothée, née princesse de Courlande. Donc, l'un des petits-neveux de Talleyrand. L'empereur de Russie, Alexandre 1er, est son illustre parrain. Attiré par la Marine, il devient lieutenant de frégate le 1er janvier 1833 mais démissionne en 1835. Il devient duc de Dino du chef de son père Edmond, à la mort de son grand-père Archambaud, en avril 1838 et, par courtoisie, marquis de Talleyrand. En 1839, il convole à Cellettes (Loir-et-Cher) avec Valentine de Sainte-Aldegonde, dont la mère est propriétaire du château de Beauregard. On retrouve Alexandre, engagé comme officier d'état-major à la suite de l'armée sarde, en 1848. Capitaine au 1er régiment de la Légion étrangère en 1855, il participera à la campagne de Crimée et assistera au siège de Sébastopol. Il était veuf depuis trois ans, lorsqu'il mourut à Florence, en 1894.
1834 La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique- La Caricature ( Journal) No 196, plate 411 [Paris] Delaunois for Maison Aubert [7 August 1834] Lithograph. Platemark 32 × 27cm; overall paper size 36.3 × 27.6 cm.,rare,bon étatFrench caricature of the Quadruple Alliance between France, Great Britain, Spain, and Portugal signed on 22nd April 1834 which crowned Talleyrand’s diplomatic career. The treaty, conceived by Palmerston to strengthen the liberal countries of western Europe against the auto- cratic northern monarchies, supported progressive governments recently installed in Spain and Portugal, against the claims of rival pretenders to the throne representing traditional interests. The infant Queen Isabella II of Spain1 was challenged by her uncle Don Carlos,2 and the young Queen Maria II of Portugal3 by her uncle Dom Miguel.4 The print shows Talleyrand peacefully reclining on a monument, as the architect of the treaty with pandemonium surrounding him. In apseudo-resurrection scene Don Carlos is shown flying on high shed- ding proclamations causing an explosion on the stock exchange, whilst below, the Queen Regent of Spain with her daughter Isabella, King Louis-Philippe and two other princes are looking up in a daze. Military conflict is indicated in a dark, brooding background.1 Isabella II of Spain (1830–1868), daughter of Ferdinand VII and Maria Cristina of the Two Sicilies, succeeded to the throne, because her father induced the Cortes to set aside the Salic law to re-establish the ancient law of succession. This was contested by her uncle, the Infante Carlos, who fought a civil war to support his claim with the help of the conservative opposition;2 Carlos Maria Isidro de Borbony Borbon-Parma(1788–1855),younger brother of King Ferdinand VII, known as Count of Molina, claimed the throne of Spain according to Salic law which excluded female succession introduced during the 18th century; the law was changed by Ferdinand in favour of his daughter Isabella. As a result the country was rent by civil war between the incumbent regency supported by the liberals and the Carlist pretender backed by the traditionalists;3 Dona Maria II (1819–1853), daughter of Pedro I Emperor of Brazil, became Queen Regnant of Portugal, when her liberal father abdicated the Portuguese throne. The decision was disputed by her absolutist uncle Miguel who usurped the throne, but was forced to abdicate in 1834;4 Dom Miguel(1802–1866),secondsonofKingJoaoofPortugal,aconserva- tive influenced by Metternich, led two revolts against his liberal father, and was exiled as a consequence. After betrothal to his young niece Maria II of Portugal, he took sole power and ruled as Miguel I of Portugal from 1828 to 1834, overthrowing the liberal constitution. In 1831 his elder brother Pedro abdicated the throne of Brazil, and ejected Miguel after a three-year civil war to re-establish Maria as Queen Regnant in 1834.
Talleyrand - attribué à Eugène Poitevin sous le pseudonyme W. B. (William Blake)
Reference : 25140
Caricature de Eugène Poitevin sous le pseudonyme W. B. (William Blake) parue dans le journal la Caricature N° 107 du 22 novembre 1832. Talleyrand est sous les traits de Méphistophélès et tend les Évangiles à Satan Louis Philippe. A gauche, la haute société se réjouit ; à droite le peuple apprécie beaucoup moins la représentation.
Titre en bas au centre : « Scène diabolique. » ; légende plus bas au centre : « Les diables nous parodient : ils font une chambre des députés et une chambre des pairs, ils jurent comme nous, ils // tiennent leurs sermens [serments] comme nous, Satan fait le monarque ; Mephistophélès fait l’évêque, l’ambassadeur, l’apostat, // et le protocoliseur. La foule siffle ou applaudit………….. c’est comme chez nous ! » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // (N°107) », en ht à dte : « Pl. 220. »Dans la lettre : « Lith. de Becquet, rue Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à dte, signature : « .W. B. » [attribution : Eugène-Modeste-Edmond Le Poittevin, lithographe ?] - Sur le haut de la page de dte de l’ouvrage présenté par Talleyrand : « EVAN […] [EVANGILE] »Sur une estrade recouverte d’un tapis, à gche, un évêque (Talleyrand, « le prince des protocoles, l’évêque ambassadeur » in explication) est assis, tenant l’Evangile ouvert. Des cornes sortent de sa mitre. Il s’agit de Méphistophélès. Vers la dte, le roi Louis-Philippe, sous l’apparence d’un diable, les bras tendus, lance des incantations vers le livre. Il a le nez crochu, le ventre bedonnant, un manteau d’hermine, et des cornes sortent de sa couronne. Deux types de réaction sont visibles parmi les hommes représentés à l’arrière-plan observant la scène du premier plan : ceux de gche, représentant l’aristocratie, se réjouissent et rient, tandis que les gens du peuple à dte ont l’air inquiet.Personnage représenté:Cruciani, François; Louis-Philippe Ier, roi des Français
Paris E. Plon et Cie, Imprimeurs-Editeurs 1881 in 8 (24,5x16,5) 1 volume reliure demi maroquin rouge à coins de l'époque, dos à nerfs, XXVIII et 528 pages, quelques rousseurs éparses sur les premières et les dernières pages. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dit prince de Talleyrand, Paris 1754-1838, homme d'Etat et diplomate français. Deuxième édition. Bon exemplaire, très bien relié ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture souple
Paris Charles Le Clère, Libraire ( Charles Leclere, Libraire ), 1838-1839 1838 in 8 (23x14) 4 volumes brochés, couvertures imprimées, XIX et 348 pages, 378 pages, 388 pages, 376 pages, non rognés, rousseurs éparses. Recueillis et mis en ordre par Madame la comtesse O.... Du C...., auteur des "Mémoires d'une femme de qualité" [E.-L. Lamothe-Langon]. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dit prince de Talleyrand, Paris 1754-1838, homme d'Etat et diplomate français. Rare. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon
Paris Jean de Bonnot 1967 in 8 (21x14) 5 volumes reliures plein cuir vert, ornées de l'éditeur, têtes dorées, 459, 563, 471, 501 et 512 pages et table non chiffrée. Texte conforme au manuscrit original contenant les notes de Monsieur Adolphe Fourier de Bacourt légataire des manuscrits de l'auteur. Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, dit prince de Talleyrand, Paris 1754-1838, homme d'Etat et diplomate français. Ensemble très frais ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 21 février 1833 (Planche n°248) -La Caricature. Journal. Morale, Religieuse, Littéraire, Scénique - La Caricature ( Journal) No 120, plate 248. [Paris] I. de Becquet for Maison Aubert -[28 February 1833]. Hand-coloured lithograph. Overall paper size 27.5 × 36.5 cm.Titre en bas à gche : « Memento homo quia pulvis es et in // pulverem reverteris. » ; légendes, en bas, de gche à dte : « Paillasse…. », « Tupin. », « Le grand conquérant // de la Hollande. », « Lebeau Lancelot. », « Le prince // Cartouche de Damas-scie. », « Le petit diable d’argent. » ; indications : en ht au centre : « La Caricature (Journal) // N°120. », en ht à dte : « Pl. 248. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue de Childebert n°9. » [imprimeur] ; « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur].Description iconographique:Pl. n°1. de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121) et pl. n°3 (pl. 251 du numéro 121). Le titre est une citation latine extraite de la Genèse, vers 19, signifiant : « Souviens-toi, homme, que tu es poussière, et que tu redeviendras poussière ». A gche se trouvent trois personnages, figures du peuple, dans l’encadrement d’une porte, juchés au sommet de deux marches : un homme (ayant participé à la révolution de Juillet) tient en l’air un pavé portant les dates des Trois Glorieuses « 27. 28 // 29 » (juillet) qu’il s’apprête à jeter sur le groupe de personnages en face de lui. Il est accompagné de deux enfants (« ces enfans [enfants] sont les gamins héroïques qui firent les barricades », in explication) : l’un, coiffé d’un bonnet phrygien décoré de la cocarde tricolore, porte un sac contenant des pavés, tandis que l’autre tient un plat sur lequel se trouvent deux autres pavés. Le groupe de personnages s’avançant se compose des membres du gouvernement. De gche à dte: Louis-Philippe, déguisé en Paillasse (les boutons du costume sont en forme de poire). Il a posé par terre sson chapeau décoré de la cocarde tricolore. A genoux, il joint ses mains pour supplier les hommes du peuple de l’épargner. Puis Dupin, déguisé en sauvage et tenant un gourdin portant l’inscription « PLAISANTERIE ». Ensuite, le conquérant de la Hollande (le duc d’Orléans). Puis vient Lobau, portant une perruque d’ancien régime, un grand tablier blanc et tenant de sa main dte un seringue à clystère. Soult vêtu à la mode de Louis XIII, fait reposer son genou droit sur une béquille. Enfin, Thiers, portant un vêtement de petit diable blanc (il porte un bonnet blanc pourvu de cornes, et une queue dépasse de son pantalon). La pl. met en garde le gouvernement de ne pas trahir les idéaux républicains qui ont présidé à la naissance de la monarchie de juillet. Elle rappelle le rôle fondamental du peuple dans l’instauration du régime. Elle entend rappeler au roi et aux ministres que c’est grâce au peuple que la monarchie de juillet a pu voir le jour, et menace de faire basculer le régime en place si les idées républicaines sont bafouées. L’explication est très claire : « Souvenez-vous que c’est moi, moi peuple, qui vous ai faits tous, et que je puis vous défaire demain si vous êtes parjures, si vous êtes prévaricateurs, si vous êtes prodigues de mon sang et de ma sueur, si vous gaspillez mon bien, si vous enchaînez ma liberté ».
Personnages représentés:Thiers, Adolphe; Louis-Philippe Ier, roi des Français; Dupin, André Marie Jean-Jacques (dit Dupin aîné); Soult, Nicolas-Jean de Dieu; Mouton, Georges, comte de Lobau; Orléans, Ferdinand-Philippe d', ducA satire on royal censorship lifted for the carnival designed in two consecutive prints to be assembled as a panorama of a motley proces- sion of 22 comic figures, five of whom are carrying a rotund paper dummy made up of various newspapers. The first figure in the group is a judge with an axe who is holding up a poster proclaiming the death penalty, the last man is Talleyrand, depicted as a limping devil, all in red with a red face mask and horns; the artist has again attached the surgical boot in error to the left foot.
Grandville & E.Forest.- Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de
Reference : 25197
(1833)
1833 Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 28 février 1833 (Planche n°251)- Hauteur: 27.3cm-Largeur: 35.8cmDimensions - Image :Hauteur: 15cm xLargeur: 31.5cm -[sans titre] ; légendes en bas, de gche à dte et de ht en bas : « Vite main et Coussin // pleurant le 21 Janvier. », « Un monstre // en Kératry. », « Le Constitutionnel // Jocrisse. », « La gratification portée par la France nouvelle, les Débats, le // Nouvelliste, Le bonhomme Richard, Le moniteur, l’Intendant // des Casseroles. », « La Gazette et la Quotidienne, // en folies », « Mr Roule, // fournisseur des vins de la Cour », « Le Diable boiteux, // prince de bien-au-vent et de Périgord. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°121. », en ht à dte : « Pl. 251. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, r. Childebert N°9. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « J. J. Grand // E. For » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Eugène Forest, lithographe] - Inscription - Sur la capuche de Villemain et Cousin : « 21 Janvier » (en référence à la date d’exécution de Louis XVI en 1793) ; sur le chapeau du Nouvelliste : « le NOUVELLISTE // Journal du Soir » et « Police »Pl. n°3 de la série "Cérémonie des cendres politiques". Cf. pl. n°1 (pl. 248 du numéro 120) et pl. n°2 (pl. 250 du numéro 121). Villemain et Victor Cousin, cachés sous des masques (loups) et enveloppés dans de grands manteaux, pleurent la chute de la monarchie qu’ils défendaient d’ailleurs auparavant. Les mouchoirs sont décorés de motifs de poires vertes. Derrière vient Kératry déguisé en monstre vert pourvu de deux cornes faites avec ses cheveux. Les incarnations des différents journaux défendant le régime portent la gratification, sous la forme d’un gros homme couché sur une civière, dont le corps est constitué de plaques avec des inscriptions. Le Constitutionnel en bouffon Jocrisse. Le Journal des « DÉBATS » en armure médiévale, le bonhomme Richard, "Le Moniteur" en vieille femme revêtu d’une calotte ornée de la cocarde tricolore, le Nouvelliste et Montalivet portant un casque en forme de poire, un brassard orné d’une fleur de lys et le visage peint en bandes bleue, blanche et rouge. La gratification est accompagnée d’un drapeau portant l’inscription « GRATIFICATION […] [GRATIFICATIONS] // accordées pour // les // Jours Gras ». Son corps est couvert de plaques grises sur lesquelles se lisent : « Fonds secret […] [secrets] », « MONITEUR », « à Mr // Vienn… // poète à // la Cour », « Bonhomme // Richard », « NOUVELLISTE », « AU FIGARO », « Aux DÉBATS », « FRANCE NOUVELLE ». Son couvre-chef porte la mention « A L’IMPRIME […] [IMPRIMERIE] // ROYALE ». Enfin, en fin de cortège, deux journaux légitimistes et carlistes incarnés par deux hommes déguisés en fous, suivis par Talleyrand, en diable, s’appuyant sur une béquille (« un diable-béni, un évêque-courtisan, le prince de Périgord » in explication). Au premier plan, « Mr Roule », portant deux seaux censés contenir du vin.
Personnages représentés:Talleyrand-Périgord, Charles-Maurice de; Bachasson, Marthe Camille, comte de Montalivet; Kératry, Auguste Hilarion de, comte
Plon. 1889. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. XXXII+479 pages - un portrait en noir et blanc en frontispice. Coiffes déchirées, légers manques. Dos plié.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Intro et notes de G. Pallain. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Calmann-Lévy 17 x 24 Paris 1891 Cinq volumes in-8, 1891-1892, reliure pleine toile bleue à la bradel, dos lisse, pièce de titre de cuir marron avec filets dorés, auteur, titre et tomaison dorés, monogramme comtal G.L. couronné doré au dos, dates "1891" dorées en queue soulignées d'un double filet doré. Tome I: portrait en frontispice sous serpente, XXXII-[6, dont 1 facsimilé]-457-[3] pp. Tome 2: portrait en frontispice sous serpente, 567-(3) pp. Tome 3: portrait en frontispice sous serpente, 469-(3) pp. Tome 4: portrait en frontispice sous serpente, 499-(3) pp. Tome 5: portrait en frontispice sous serpente, 1892, XVIII-650-(2) pp., index alphabétique. Edition originale des célèbres mémoires de Talleyrand (1754-1838). La polémique sur leur authenticité est connue : l'article du chartiste Flammermont en donne un écho. Ils apportent un éclairage essentiel pour comprendre les rapports entre Talleyrand et Napoléon. Ils ont l'avantage surtout de couvrir une longue période de l'histoire diplomatique de la France et de ses relations avec l'Europe de 1797 à 1834, du Directoire à la Restauration. Ex-libris de G[uelfe] de Lailhacar, armorié, parti au 1 de Geules à un croissant contourné d'or, au 2 d'azur à trois étoiles d'or mise en pal. [Le Béarnais Lailhacar a été importateur-libraire de livres européens au Brésil dans les années 1880, au côtés d'Anatole-Louis Garraux - Cf. "A.-L. Garraux et le commerce de l'édition française à Sao Paulo, 186-1890), Marisa Midori Deaecto] Rousseurs, notamment en début et fin d'ouvrages, bon exemplaire. (Bbis8) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST.
Paris, Jean de Bonnot 1967 6 volumes. In-8 21 x 13,5 cm. Reliures éditeur pleine peau vert empire, dos lisses ornés de fers dorés, plats encadrés de roulettes avec au centre trois lions rampants dorés, têtes dorées, frontispices, bandeaux, gravures hors-texte, 457-560-469-499-512-491 pp., notes en bas de page, table des matières en fin de chaque volume, table analytique des personnages mentionnés dans ces mémoires à la fin du volume V, table analytique à la fin du volume VI. Ensemble en bon état, intérieur très frais, avec frottis mineurs et petits accrocs sur trois coiffes.
Très bon état d’occasion