Les Libraires Associés 1963 25x34. 1963. reliure editeur. 132 pages. Etat intérieur propre couverture frottée sur ses bords
Hachette 1926 in8. 1926. Broché. 244 pages. Etat correct (EC) couverture usagée
Flammarion 1967 in4. 1967. cartonné jaquette. Très Bon Etat texte en anglais nombreuses reproductions en couleurs
Grasset 1937 in8. 1937. Reliure demi-basane. 314 pages. Très Bon Etat légèrement frottée sur ses bords ex-libris
SAINT-RENÉ TAILLANDIER (René Gaspard Ernest Taillandier, dit).
Reference : 124167
(1875)
ISBN : 2-213-02286-0
P., Didier et Cie, 1875, in-8°, xx-438 pp, annexes, reliure demi-basane carmin, dos lisse avec titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), dos et plats frottés, coiffes émoussées, coupes frottées, C. de bibl. et étiquettes de bibl. au dos, intérieur propre, état correct
"Dans le livre qu'il publie aujourd'hui, M. Saint-René Taillandier s'occupe de l'Allemagne à un point de vue rétrospectif, en prenant pour base de son étude la correspondance du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV avec le baron de Bunsen, son ambassadeur à Londres. Ces lettres sont des plus intéressantes pour nous par les révélations qu'elles nous apportent et par le jour qu'elles jettent sur bien des parties obscures des derniers événements. Le baron de Bunsen a marqué sa place au premier rang comme historien et comme théologien. Disciple et collaborateur de Niebuhr, il a écrit une philosophie de l'histoire que les Allemands n'ont pas craint de comparer à la fois aux Pensées de Pascal et au Cosmos d'Alexandre de Humboldt. Son grand ouvrage sur la Bible est un monument de science et de foi qui semble défier les assauts de la critique exégétique moderne. Lié d'amitié avec Frédéric-Guillaume IV, il avait été, en face de Stahl et des conseillers absolutistes du souverain, un conseiller ardemment libéral. Ambassadeur de Prusse à Londres, il avait toujours soutenu les causes auxquelles s'intéressaient les puissances occidentales de l'Europe. Mais ce que l'on ignorait, c'est que cet esprit si mesuré avait servi avec une passion impétueuse le dessein de livrer l'Allemagne aux Hohenzollern, c'est que cet esprit si libéral avait gardé contre la France les haines et les rancunes de 1813. Quant au roi Frédéric-Guillaume, sa correspondance avec son ambassadeur modifie singulièrement l'idée qu'on se faisait généralement de ce monarque. C'était bien toujours l'artiste, le savant, le piétiste fanatique, mais il n'avait garde de se perdre dans ses rêves. Cet esprit irrésolu et chimérique appréciait très nettement les choses réelles. La révolution de 1848, qui l'a si fort tourmenté, ne l'a point surpris. Sur ce point et sur d'autres, ses lettres nous fournissent des preuves d'une clairvoyance singulière. Quant à l'unité germanique, il l'appréciait à sa manière aussi vivement que personne, n'ayant de scrupules qu'au sujet des voies et moyens. Cette correspondance embrasse les sujets les plus divers ; nous remarquons entre autres choses : la question du Sanderbund et des cantons radicaux de la Suisse en 1847, affaire qui passionna si vivement le roi de Prusse comme prince de Neuchâtel ; le parlement de Francfort et la constitution d'un empire allemand offert à la Prusse par la démocratie germanique ; les humiliations de la Prusse en 1850 et l'avénement de l'empereur Napoléon III qui provoqua à la cour du roi une immense explosion de colère. C'est à cette occasion que Frédéric-Guillaume rêva d'une quadruple alliance contre la France. Il offrit un contingent de 100,000 hommes, au moment même où le gouvernement anglais reconnaissait le nouvel empire. Citons encore la guerre de Crimée, l'abstention de la Prusse et la démission de Bunsen qui eût voulu soutenir comme ambassadeur à Londres une politique tout opposée à celle du roi. On sait qu'atteint d'un affaiblissement mental, le roi de Prusse fut obligé de laisser l'administration à son frère, le prince Frédéric-Guillaume, qui règne actuellement. Il mourut le 2 janvier 1861, peu de temps après son ami de Bunsen. Ce dernier avait passé les dernières années de sa vie, en partie, à Cannes et à Paris. Ce séjour en France avait contribué à rectifier ses idées et à calmer ses passions. Il ne maudissait plus notre pays, parce qu'il le connaissait mieux. Il avait eu l'occasion de voir quelques-uns des hommes qui forment l'élite de la société française, il savait enfin rendre hommage aux grandes qualités de notre esprit après les avoir niées ou dépréciées. « On sent, écrivait-il, quelque chose se dégager et dans la langue et dans l'esprit, quand on s'entretient avec des hommes tels que Mignet, Villemain, Cousin, Laboulaye, Saisset, Parieu, Michel Chevalier, etc. »" (E. de L.) — "A peine reçu docteur ès lettres, en 1843, M. Saint-René Taillandier fut appelé comme professeur titulaire de littérature française à la Faculté des lettres de Montpellier Cette même année, il fit ses débuts à la Revue des Deux Mondes, dont il devint bientôt un des collaborateurs les plus féconds et les plus solides. Que de travaux remarquables n'a-t-il point publiés dans ce recueil littéraire ! Si l'on rassemblait tous les articles dont il l'a enrichi, on en formerait de nombreux volumes. Il nous suffira de rappeler les livres suivants : Allemagne et Russie, Bohême et Hongrie, Dix ans de l'Histoire d'Allemagne, Histoire et Philosophie religieuse, Écrivains et Poètes modernes, la Serbie, Drames et romans de la vie littéraire, Maurice de Saxe, la Comtesse d Albany, Mémoires du comte de Ségur, le Roi Léopold et la Reine Victoria, et nous en omettons. M. Saint René Taillandier occupait à l'Institut le douzième fauteuil et pour ceux qui l'ignorent ce fauteuil est celui de Voltaire..." (Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique, 1879)
1980 Gouache et encres titrée et signée, 1994, 50 x 65 cm., cadre bois.
Yvon Taillandier (Paris 1926-2018 Avignon), est à la fois un critique d'art respecté et un artiste reconnu, ami proche de Miro, Giacometti et Arp, dont la technique s'exprime dans son interrogation : "Est-ce que j'écris ? est-ce que je peins ?". Phrase intégrée dans son oeuvre reproduite p.132 dans le livre "Taillandier vu par lui-même ..." (Paris, Ed. Cercle d'Art, 2006). Pour l'inauguration du tunnel sous la Manche en mai 1994 Yvon Taillandier, sous le titre Paris Londres présente un surfeur chevauchant ce tunnel d'où s'échappent deux "monstres-TGV". Des personnages fantastiques et leurs véhicules témoignent de l'événement historique. Les aplats de couleurs fauves participent à cette fête printanière. Infimes plis, traits et taches.
SAINT-RENÉ TAILLANDIER (René Gaspard Ernest Taillandier, dit).
Reference : 108434
(1865)
P., Michel Lévy, 1865, in-8°, vii-430 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 4 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
Même au XVIIIe siècle, si riche en vies aventureuses, la vie de Maurice de Saxe peut revendiquer l'une des premières places, peut-être la première : un destin où la naissance et la mort sont des problèmes incomplètement résolus, le bâtard d'une héroïne et d'un électeur deux fois roi de Pologne, qui manque de devenir tsar de toutes les Russies ; un homme qui, dans sa jeunesse, a porté les armes contre la France, devient ensuite le chef de ses armées et la sauve de l'invasion ; enfin, au travers de ces prodigieuses aventures ramassées en une vie assez brève, la plus éclatante série d'amours tumultueuses qui aient secoué une existence, celles qui relient le boudoir où agonise Adrienne Lecouvreur aux canaux de Venise et à la Chartreuse de Majorque où, de Musset à Chopin, George Sand, petite-fille de Maurice de Saxe, continue les désordres de son aïeul... — "M. Saint-René Taillandier a tiré une fort belle biographie [de Maurice de Saxe], savante, curieuse, intéressante." (Revue des Deux Mondes, 1864).
Hachette, 1926, in-8°, 245 pp, un portrait en frontispice, sources, reliure percaline bleue, pièce de titre maroquin carmin, couv. conservées, bon état (Coll. Figures du passé)
"Mme Saint-René Taillandier va faire paraître, à la librairie Hachette une très intéressante étude sur la princesse des Ursins. Cette Française, aussi spirituelle qu'avisée, fut, envoyée par Louis XIV à la Cour d'Espagne, où le roi Philippe V, âgé de dix-sept ans, venait d'épouser Marie-Louise de Savoie qui en avait treize..." (Le Figaro) — "Mme Saint-René Taillandier continue la série de ses biographies, écrites pour le grand public lettré, et la dernière est peut-être plus séduisante encore que les précédentes. Sans doute il est impossible qu'à vouloir pénétrer ainsi l'intimité des consciences on ne mêle pas quelque peu l'hypothèse à la stricte vérite historique. Sa 'Mme des Ursins', comme naguère sa 'Mme de Maintenon', sont, dans une certaine mesure. des créations de son esprit, si soigneusement et si sincèrement qu'elle ait interpreté ses sources. Mais cette sincérité même, et la psychologie pénétrante, qui caractérise avant tout le talent de Mme Saint-René Taillandier, font l'interêt de ses études et obligent à réfléchir." (G. Pagès, Revue Historique, 1928)
Saint-Étienne, Maison de la Culture et des Loisirs, 1973, pet. in-4 carré, agrafé, couv. ill., non paginé. (GI4B)
15 monuments de carton et leurs alentours. Catalogue de l'exposition Yvon Taillandier à Saint-Étienne, 1973.
Cogniat Raymond, [CHAR, PREVERT, PONGE, BRESSON , ZERVOS, TAILLANDIER, MICHAUD]
Reference : 27781
(1958)
1958 Paris, Galerie J.-C. de Chaudun, 1958. Plaquette in-4 agrafée, vignette en couleurs contrecollée sur le premier plat. 7 reproductions en noir. Rare plaquette éditée avec soin à l'occasion de l'exposition Pierre Charbonnier à la galerie J.-C. de Chaudin. Tirage limité à 1500 exemplaires numérotés. Texte d'Yvon Taillandier imprimé en bleu. Fac-similés hors-texte d'hommages manuscrits par Robert Bresson, René Char, Marcel Michaud, Jacques Prévert, Francis Ponge, Christian Zervos. 7 reproductions en noir, expositions, bibliographie. Bel exemplaire.
REY Robert , COGNIAT Raymond , DIEHL Gaston , TAILLANDIER Yvon , HUYGHE René , GAUTHIER Maximilien , JULIEN Edouard , HUTTINGER Edouard , SELZ Jean , TAILLANDIER Yvon
Reference : 023889
Paris Flammarion 0 In Quarto Demi cuir en mouton havane et plats en suédine noire incrustées de filets dorés . Dos avec encadrements dorés et titre sur cuir noir . Protégés d'un transparent non adhésif de libraire . Très belle collection comprenant 10 titres de peintres majeurs . Edition soignée avec contre-collés en couleurs , reproductions en couleurs , et dessins lithographiés en noir et blanc . Beaux-Arts . - 96 pages chacun . ensemble de 7 kg.
Couverture rigide Comme neuf 1° édition
Rochefort-du-Gard, 13 Itinéraire AB - éditions Alain Lucien Benoit 2003 . édition originale limitée à 66/100 exemplaires. In-8 24 x 18 cm. Broché sous couverture à rabats et jaquette imprimée, 22 pp. certaines réduites et 6 dépliantes, entièrement illustré par l’auteur. Envoi manuscrit de l’auteur page 6, signatures “à la diable” de l’auteur et de l’éditeur.. Poids sans emballage : 130 grammes. Voyage plein de poésie en “Taillandier-Land” sous le signe de l’Art brut.
Voyage plein de poésie en “Taillandier-Land” sous le signe de l’Art brut. Bon état d’occasion
Montpellier, Jean Martel,1858 ; in-8, broché ; 32 pp. ; couverture grise.
E.A.S de Taillandier à Monsieur Paul Sauzet (batonnier de Lyon, député, Président de la Chambre et Ministre), sur le premier plat. Exemplaire en bon état, frais d’intérieur malgré les bords cassants de la couverture.
Phone number : 06 60 22 21 35
Grasset, 1934, in-8°, 340 pp, biblio, tiré sur papier alfa Navarre, broché, couv. illustrée, bon état
"... Si Mme de Sévigné avait fait de l’histoire, elle en eut fait comme Mme Saint-René Taillandier, l’auteur de 'La Princesse des Ursins' ou de 'Henri IV avant la messe'. Ses livres conduits d’une allure rapide, qui soulève parfois le léger voile de son ironie, sont pleins de verve et de fines observations sur la vie. Elle ne se laisse pas mener par son sujet ; elle le domine toujours et d’un peu haut, ce qui est une façon de le traiter supérieurement. « On n’écrit point ici l’histoire, dit-elle dans un de ses livres, mais seulement l’histoire des sentiments. » On lui saura gré de n’avoir jamais sacrifié l’étude des âmes au pittoresque..." (André Bellessort, décernant le Prix Alice-Louis Barthou de l'Académie françàaise « destiné à une femme de lettres française soit pour une œuvre, soit pour l’ensemble de ses œuvres » à Mme Saint-René Taillandier en 1939)
Couverture rigide Hachette, 1926, in8 cartonnage éditeur, 244pp . Couverture et dos corrects, pages jaunies et quelques une non coupées Langue: Français
1972 Paris, Société Internationale d'Art "XXe siècle", Imprimerie Union, Mourlot, 1972, grand in-4, toile éditeur bleu clair à la Bradel illustré d'un motif doré, titre doré en long sur le dos, sous jaquette éditeur illustrée en couleurs d'une lithographie d'après Miro, sous étui cartonné bleu.
Texte, en italien, d'Yvon Taillandier, retraçant l'oeuvre graphique de Joan Miro. Ouvrage illustré de deux lithographies originales en couleurs, dont une en frontispice tirée par Mourlot, et la seconde par l'Imprimerie Arte. De très nombreuses illustrations, pour la plupart à pleine page et en couleurs, ornent cette monographie. Tirage limité à 1.000 exemplaires numérotés. in Cramer n° 161, Mourlot n° 837 et 838. Bel état malgré d'infimes usures à la jaquette et à l'étui.
1972 Paris, Société Internationale d'Art "XXe siècle", Imprimerie Union, Mourlot, 1972, grand in-4, toile éditeur bleu clair à la Bradel illustré d'un motif doré, titre doré en long sur le dos, sous jaquette éditeur illustrée en couleurs d'une lithographie d'après Miro.
Texte, en italien, d'Yvon Taillandier, retraçant l'oeuvre graphique de Joan Miro. Ouvrage illustré de deux lithographies originales en couleurs, dont une en frontispice tirée par Mourlot, et la seconde par l'Imprimerie Arte. De très nombreuses illustrations, pour la plupart à pleine page et en couleurs, ornent cette monographie. Tirage limité à 1.000 exemplaires numérotés. in Cramer n° 161, Mourlot n° 837 et 838. Bel état.