Paris, Dufey et Vézard, 1831. In-12 de (6)-178 pp., demi-maroquin vert à grains longs à petits coins, dos lisse orné, filet doré sur les plats (reliure de l'époque).
Édition originale. Nouvelle romantique du vicomte de Martignac sur fond de guerre d'Espagne à laquelle l'ex-ministre de Charles X participa en qualité de commissaire civil du roi en 1823. L’expédition d’Espagne avait été menée par la France afin de mettre fin au régime constitutionnel instauré à la suite de la Révolution de 1820. En 1832, l'année de sa mort à 54 ans, Jean-Baptiste Sylvère Gaye vicomte de Martignac publia un Essai historique sur la révolution d'Espagne et sur l'intervention de 1823.Envoi autographe signé de l'auteur à Madame Barateau, témoignage de tendre et respectueux attachement de l'auteur. Martignac. Émile Barateau fut le secrétaire particulier du vicomte de Martignac.Quérard, V, 574.
MAGNIFIQUE COFFRET DIPTYQUE 2 POÈMES INÉDITS DE PIERRE ANDRÉ BENOIT [PAB] ENLUMINÉS DE TROIS PEINTURES ORIGINALES DE SYLVÈRE 1. Pierre André BENOIT, Les Géraniums de Châteaudun, 1 peinture originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°V/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. 2. Pierre André BENOIT, Les Oiseaux de Rivières, 2 peintures originale de Sylvère, Rivières — Aubarine, octobre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 25x16,5cm + emboîtage éditeur. VIII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°VIII/VIII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale. Il s'agit des 301e et 302e livres imprimés par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ces deux poèmes de Pierre André Benoit, le premier écrit le 15 septembre 1971, l’autre sans date, ont été imprimés par Jean-Paul Martin en octobre 2005 et enrichis de trois peintures originales de Sylvère à pleine page, formant un triptyque, puis réunis dans un coffret en bois peint mauve par l’éditeur. "Tant de fleurs suspendues inaccessibles comme un désir jamais comblé la rue est monotone malgré ces grappes carminées et les pierres mortes parce que inhabitées je n’ai vu que des statues les vivants où cachés les jours anciens avaient dans leur lenteur une existence la rivière coule derrière une grille d’arbres l’héliotrope n’a presque plus d’odeur et les géraniums pendent à force de pleurer" "Les oiseaux sont à tout le monde chacun chante ce que ne chantent pas les autres Qui croit les voir à l’endroit n’aperçoit que l’envers J’ai voulu me mettre derrière et je n’ai vu qu’une ombre car tout du bon côté se révèle illusion Cette ombre qui prend forme enseigne et ouvre un chemin La présence est au bout La beauté que j’ai pu capter ne captive personne pas plus que les oiseaux Quand on ne peut pas les tuer" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
René Pons, Orient perdu, poème manuscrit peint par Sylvère, Poulx, Éditions de la Garonne, 2005, 8 double f., 25,5x22,5 cm, couverture blanche manuscrite à rabats. Édition originale. Exemplaire unique. 16 exemplaires manuscrits à l’encre noire par René Pons sur beau papier BFK Rives. Celui-ci le n°14/16, enrichi de trois peintures originales de Sylvère, justifié et signé au crayon par l’auteur et l’artiste au colophon. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec le petit cousin de PAB, Jean-Paul Martin, pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes inédits de Pierre André Benoit ! Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». René Pons (1932-) est une figure importante de la littérature française des 20e et 21e siècles. Résidant aujourd’hui à Nîmes, après y avoir enseigné aux Beaux-Arts, il a publié à partir des années 60 une quarantaine d’ouvrages chez de grands éditeurs comme Gallimard, Actes Sudet Fata Morgana, avant de resserrer son activité sur les livres d’artistes, dont une soixantaine rien que pour les Éditions de Rivières. Sa participation à l’aventure des livres pauvres compte quatre réalisations avec Claude Viallat, Serge Lunal, Yuki et Vincent Bioulès. Bibliographie Patrice Pouperon / Le livre et l’intime, Carré d’art / Nîmes, p. 111 Exemplaire unique, des plus désirables, de ce poème manuscrit peint par Claude Sylvère.
[Sylvère] - Herri Gwilherm Kerourédan / Sylvère (illustrateur) / [Guillevic]
Reference : DMI-1352
(2007)
Herri Gwilherm Kerourédan, Hommage à Guillevic, deux peintures originales de Sylvère, Rivières — Aubarine — Kêr Levenez, octobre 2007, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 double f., 15,5x15cm, papier cristal. XX exemplaires. Exemplaire XV/XX justifié et signé par l’artiste et l'auteur au colophon au crayon gris et à l'encre. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Chaque exemplaire contient 2 peintures originales de Claude Sylvère. Ces deux poèmes d'Herri Gwilherm Kerourédan (1932-2008) ont été composés en août 2004 et 2006, à Kêr Levenez, en Bretagne, à la mémoire de son ami Eugène Guillevic (1907-1997), celui qu'on appelle volontiers le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de leur région natale, la Bretagne, qui occupe une partie considérable dans leur œuvre. L'ouvrage est omptueusement illustré par l’un des plus grands admirateurs de Guillevic, le peintre Claude Sylvère, à qui nous aurions pu prêter les mêmes qualificatifs ! Extraits : "Comme guillonnent les champs fleuris Le cinq de l'éost revenu Année mille neuf cent sept A Carnac là où se lèvent les menhirs Parleurs d'un océan d'éternités Tu viens de naître Eugène Et voici deux mille quatre du Christ Guillevic tu y foisonnes toujours l'ami Dans l'entrelacs des langues du monde De roses trémières pour nos étés" Kêr Levenez ce 5 août 2004 "Cinq doigts d'une main d'azur A l'heure solaire de la terre basse Et la sphère qu'englobe l'été En son mitan où le six roule Voici Guillevic à l'apogée du seul Chemin d'une fertile triade d'ombres Tenant parole sous les feuillées du matin" Ce 5 et 6 août 2006 Originaire du Pays Bigouden en Bretagne et de Touraine, né à Quimper en 1932, le poète Herri Gwilherm Kerourédan a aussi pour patrie d’élection la Probstei dans le Schleswig-Holstein où il a vécu de nombreuses années. Il a fait des études de musique (piano, violon, orgue), mais aussi de philosophie et de lettres à la Sorbonne. Ancien maire adjoint à la Culture et à l’Education de Fougères, puis Conseiller municipal de Rennes délégué à la coopération culturelle internationale, il a été professeur à l’Institut Français ainsi qu’aux Universités de Hambourg et de Kiel et expert européen de l’enseignement international. Il a écrit dans de nombreuses revues de poésie et de littérature. Il a également été publié dans diverses revues et anthologies nationales ou étrangères. Il a reçu en 2003 le Prix Georges Perros pour son ouvrage "Poèmes Traversiers". Il fut très proche de Pierre Jakez Hélias, Eugène Guillevic et du recteur Henri Le Moal et resta toute sa vie profondément attaché à la Bretagne, à son identité et à sa culture populaire. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec le petit cousin de PAB, Jean-Paul Martin, pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes inédits de Pierre André Benoit ! Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rarissime.
Bernard Teulon-Nouailles, Vingt Quatrains / pour Michel Butor, poèmes enluminés de cinq peintures lettristes originales de Sylvère, Rivières — Aubarine — La Source, septembre 2005, couverture peinte à rabats, en feuilles, 12 double f., 16,5x12cm. 12 exemplaires, tous uniques. Exemplaire V/XII justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression. Édition originale. Ce recueil de quatrains de Bernard Teulon-Nouailles a été composé à l'occasion du 80e anniversaire de Michel Butor (1926-2016). Les cinq peintures lettristes originales de Sylvère, ou alphabet stylisé, mettent en évidence, en jaune, les 5 lettres qui composent le nom de B U T O R. Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue), critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin "pour" les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. Il a écrit de nombreux essais et articles sur Michel Butor. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rare.
Guillevic, Du Minéral / épopée I - II - III - IV - V, quinze peintures originales de Sylvère, Rivières — Paris — Aubarine, mars 2006, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 5 vol., 6 double f. par vol., 24x16,5cm + deux emboîtages éditeur bleus. XV exemplaires Exemplaire VII/XV justifié et signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur Arches. Édition originale unique. Ce poème épique d’Eugène Guillevic (1907-1997), qui nous semble paraitre ici en édition originale, a été repris dans l’édition collective publiée chez Gallimard en 2013 : Accorder : Poèmes 1933-1996. Celui que l’on appelle le poète préhistorique, brut, et sculpteur du silence, ou encore le poète des menhirs, de ces immenses pierres dressées sur le sol de sa région natale, la Bretagne, qui occupent une partie considérable dans son œuvre et sont pour lui des poèmes en soi, est ici somptueusement illustré par l’un de ses plus grands admirateurs, le peintre Sylvère, à qui nous aurions pu prêter les mêmes qualificatifs. Le poète et le peintre par excellence du minéral réunis dans un magnifique coffret ! Extraits : « A la base, Le minéral. Toutes ces lignes, ces courbes Ces circonvolutions Qui sur la terre prennent du corps, Deviennent des formes, Traquées par les tensions Qui traversent l’espace Et le régissent, tensions Entre le soleil proche Et les milliards D’astres à la recherche De quelque chose à faire De mieux. La lune Y vient aussi, Porteuse du désir De contradiction. Comme si elle voulait Sur le silence en mal de cri Rester le seul des cercles En train de se défaire, De se refaire. […] » Extrait du poème Du minéral I Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rarissime.
Bernard Teulon-Nouailles, Automne, poème enluminé de quatre grandes peintures de Sylvère, Rivières — Aubarine — La Source, août 2005, couverture peinte à rabats, en feuilles, 6 double f., 20,5x20,5cm. 12 exemplaires, tous uniques. Exemplaire V/XII justifié et signé par l’auteur et l’artiste au colophon. Belle impression. Édition originale. Ce poème original de Bernard Teulon-Nouailles sur l'automne a été enluminé de quatre grandes et magnifiques peintures à pleine page de Sylvère, dont une sur la couverture : "J'ai lu l'automne sur la pierre Impénétrable forêt de lumière Inscrite dans la vendange lavée Que strient les désirs de fuite J'ai lu l'automne sur l'arbre brûlé Par les morsures de l'hiver sylvestre Quand l'écorce plie la candeur voisine Et se joue des trouées de nuées J'ai lu l'automne sur la feuille Avide de sa sève nouvelle Gorgée de rayons printaniers Aux promesses de chair féconde J'ai lu l'automne sûr Les signes verts de l'été A l'infini stigmatisé Diront le sens de nos mesures" Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue), critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin "pour" les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. Il a écrit de nombreux essais et articles sur Michel Butor. Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». Exemplaire unique. Rare.
Pierre André Benoit, Poème - Images, 2 dessins aux crayons de couleurs de Sylvère, Rivières — Aubarine, mars 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 15x10,5cm. VI exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°E.A. 1/1 signé par l’artiste et l'éditeur au colophon avec un envoi autographe signé : "pour notre ami B. T. N. [Bernard Teulon-Nouailles]. Belle impression sur papier bleu. Édition originale. Il s'agit du 148e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit interroge les rapports texte/image et évoque des pratiques artistiques qui lui sont chères : la peinture, la poésie, la calligraphie et la typographie, évocations auxquelles Sylvère répond par deux compositions dessinées ou expérimentations lettristes : "Les mots disent et dessinent une image les accompagne image de l'image cette calligraphie s'annonce encore plus par des taches colorées Tableau qui se lit et se regarde Poème regardé et lu le fragment prend une ampleur qui se multiplie page à page Ce n'est plus une illustration fatalement séparée c'est un tout où l'écriture donne la naissance ou la renaissance du poème qui voit le jour Calligraphie fruit de la main en même temps que de l'esprit Si belle puisse être la typographie elle construit un mausolée qui assure une durée et une communication plus aisées Deuxième stade de la création âge adulte sans rémission forme définitive après les hésitations Retrouver l'expression du virginal inspiré n'est pas possible juste les écarts et les ombres le font mieux entrevoir" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
Nicole Drano Stamberg, Polyphonie du végétal, poème illustré de deux peintures originales de Sylvère, Rivières — Aubarine — Etang d'Ingrill, juillet 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 17x10cm. XII exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°XI/XII signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur papier Arches. Édition originale. Il s'agit du 253e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB, et le premier de Nicole Drano Stamberg chez l'éditeur. "L'homme n'est qu'une fleur aux sons entrelacés" dolce, expressivo. Hommes Fleurs vous m'accompagnez. Deux sons avec un même motif où encore une fois l'Homme n'est qu'une Fleur avec mon chant et votre contre-chant. La bémol Ré bémol Et ma voix inférieure do ré mi... S'interrompre avec votre si Si grave. Proche du fa dièse. Et les fleurs qui étaient des hommes s'appelaient Amour Amours O Amours les plus reculés surgissant sur votre visage Edelweiss sur le sombre d'une peau. Votre chant Gyorgy Groggy Kurtag m'entraine dans une cantilène où j'écoute la polyphonie du végétal qui se mêle à l'humain jamais inhumain." Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
Pierre André Benoit, On sent, poème inédit illustré de deux peintures de Sylvère, Rivières — Aubarine, 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 16x10.5cm. IX exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°IX/IX signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur papier Arches. Édition originale. Il s'agit du 550e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit : "On sent malgré le froid présent qu'un temps meilleur approche le coeur s'accroche cent fois plus à cela depuis la nuit de mois d'horreur" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
Pierre André Benoit, Captif, poème illustré de deux peintures de Sylvère, Rivières — Aubarine, décembre 2005, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 6 double f., 14x11cm. X exemplaires, tous uniques. Exemplaire n°IX/X signé par l’artiste au colophon. Belle impression sur papier Arches. Édition originale. Il s'agit du 358e livre imprimé par les Éditions de Rivières initiée en 2002 par Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB. Ce poème inédit de Pierre André Benoit, écrit à Saint Ambroix le 25 septembre 1988, interroge les mécanismes du désir : "Captif de ce désir trop vif traquant de tous côtés pesant comme l'est l'insoutenable et ne saurait mourir sans un raisonnable éclaircissement réalisation ou illumination" Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. A l’occasion de notre rencontre avec Sylvère, en septembre 2023, l’artiste nous a confié que c’est par le poème Paroi de Guillevic, qu’il n’a pas personnellement connu, mais dont il déclamait les vers à haute voix sur la « montagnette », non loin de Rivières, qu’il a trouvé la source poétique de son art. Son art, que l’on pourrait qualifier de « préhistorique contemporain », « sans tomber dans un chamanisme de pacotille », selon Christian Skimao, s’inscrit dans un courant informel sur les traces de Bryen, Dubuffet, Fautrier, Hartung, ou Tapies, en y intégrant cependant des composantes de l’abstraction historique, la peinture américaine d’après-guerre. Selon Christian Skimao, il s’inscrit même « dans un courant plastique remontant au début de la création humaine ». Il travaille avec des matériaux proches de la terre : cendres, poussières, craies, argiles et les inclut dans ses compositions en ne respectant ni leurs usages traditionnels ni leurs destinations usuelles : « Sylvère épouse donc le corps radieux de la peinture comme on piétine une surface sacrée ». De toute rareté.
[Jean Cortot] - Pierre André Benoit / Jean Cortot / Claude Sylvère [PAB]
Reference : DMI-1378
(2004)
Pierre André Benoit, aphorisme gravé par Jean Cortot sur la presse de PAB, à Rivières, en 2004, en compagnie de l'artiste d'Aubarine (Gard) Claude Sylvère et Jean-Paul Martin, petit cousin de PAB et créateur des éditions de Rivières. Épreuve d'artiste justifiée EA et signée par Jean Cortot au crayon sous la gravure avec la mention autographe manuscrite "caviardé / Sylvère". Au dos, l'artiste aubarigène a indiqué au crayon "20x14 / série gravure/macule (sur la presse de PAB / gravure de Jean Cortot / caviardé S / EA / S. / 1933/2033". Il s'agit du seul exemplaire de ce type connu, comme nous l'a confirmé Sylvère. Cet aphorisme de PAB a également paru en édition originale sous la forme d'un livre publié par Rivières, en 2004, que nous proposons sur notre boutique : Deux aphorismes de P.A.B. gravés par Jean Cortot (Rivières — Paris, avril 2004, couverture blanche imprimée à rabats, en feuilles, 4 double f., 21x14,7cm. VI exemplaires) avec 2 gravures en noir dont celle-ci. Pour les Éditions de Rivières, Jean Cortot a composé trois livres : Deux aphorismes de PAB gravés par ses soins, tirés à seulement six exemplaires, dans la continuité de ses réalisations pour l’exposition Pierre André Benoit / Amitiés cachetées à la maison René Char, en 2004 ; puis deux livres peints sur des textes inédits de PAB, en 2005 et 2007, tirés à seulement huit et douze exemplaires, tous uniques, intitulé Traduire et Mon Secret. Tous sont proposés sur notre boutique. Jean Cortot (1925, Alexandrie - 2018) entre à l’atelier à l’atelier d’Othon Friesz en 1942 et expose pour la première fois en 1943. Il participe dès 1946 au Salon de Mai et obtient en 1948 le prix de la jeune peinture et en 1954 celui d’Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne à la Biennale de Menton. De la figuration il évolue dans les années soixante vers l’abstraction puis fait une place importante dans son oeuvre à la calligraphie et à l’écriture. Il excelle dans la composition des livres peints avec ses amis poètes. Pierre André Benoit en a imprimé une dizaine avec lui à partir de 1988, sans compter autant de manuscrits de PAB ornés par Cortot composés à 2 ou 3 exemplaires (cf. Jean Cortot, L’Écriture est un dessin, catalogue de l’exposition organisée par Pierre André Benoit au musée PAB, 1er juillet-11 octobre 1992). Claude Daix, dit Sylvère, est né à Soisy sur Montmorency (95). Formé à l’École Estienne (Arts et Industriels du Livre), à Paris, il travaille d’abord dans le milieu de l’imprimerie, mais aussi comme « spécialiste et technicien du geste » dans un bloc opératoire auprès de chirurgiens du fait de son incroyable dextérité, avant de s’installer dans le Gard, en 1974, et de se consacrer pleinement à l’art pictural. Il vit et travaille toujours à Aubarine — Rochegude, à quelques pas de Rivières de Theyrargues, où il a bien connu Pierre André Benoit, sans jamais pour autant concevoir le moindre livre avec lui. Paradoxalement, il en a réalisé plus de 300 avec Jean-Paul Martin pour les Éditions de Rivières et, à ce titre, est l’artiste contemporain qui a le plus illustré de textes de Pierre André Benoit. Après avoir rencontré Jean-Paul Martin, au Musée PAB, Sylvère l’aide à remonter la presse de son cousin et l’initie à la gravure. La proximité géographique de l’artiste et de l’éditeur va jouer un rôle prépondérant dans la riche collaboration entre les deux hommes. De toute rareté, aucun exemplaire n'ayant circulé.
P., Imprimerie et fonderie de J. Pinard, 1831 ; in-8. 2 ff.-220 pp. Demi-maroquin brun foncé à coins, dos à nerfs, titre doré, tête dorée, non rogné. Des rousseurs. Légers frottements sur les coins. Tache claire sur le dernier feuillet.
Exemplaire de l'auteur, avec son ex-libris armorié sur le contreplat supérieur. Martignac, originaire de Bordeaux (1778) s'était d'abord illustré comme poète et chansonnier avant d'intégrer la magistrature bordelaise. En 1821 il est élu député du Lot et Garonne, puis nommé conseiller d'Etat, et ministre de l'Intérieur en 1828. Il est à l'origine de la loi d'abolition de la censure de la presse en 1828, ou de l'expédition de Morée pour soutenir la guerre d'indépendance de la Grèce. Promoteur d'une politique modérée et libérale il est replacé en août 1829, par ordre de Charles X, au profit du Prince de Polignac. Il prend la défense de son successeur à la suite de la révolution de juillet (1830) lors du procès des ministre de Charles X ; Il conteste la légalité des poursuites et l'opportunité d'une condamnation qui risque de replonger la France dans le chaos en ressuscitant les heures sombres de la Révolution : "Le coup frappé par vous ouvrirait un abîme et ces quatre têtes ne le combleraient pas". Déjà très affaibli par la maladie le vicomte de Martignac meurt en avril 1832. (Fabrice BOYER, A la croisée des régimes : la carrière de l'avocat bordelais J.-B.-S. de Gaye de Martignac. École Nationale Supérieure des Siences de l'Information et des Bibliothèques, 2000. (thèse de l'École des Cartes).
Paris, Plon (coll. Terre humaine), 1980 ; in-8. 398pp.-10ff. n. ch. - 16ff. hors-texte d'illustrations et 2 ff. de cartes hors-texte. Cartonnage d'éditeur, jaquette illustrée. Bon état.
Presses Pocket 1985 1985. Antoine Sylvère: Toinou le cri d'un enfant Auvergnat/ Presses Pocket 1985
Etat correct
Paris Seghers, coll. "Poètes d'aujourd'hui" 1958 1 vol. broché in-16, broché, couverture illustrée d'un portrait, 236 pp., planches hors-texte. Envoi autographe signé de Sylvère Monod : "A François Mauriac, cette brève étude d'un auteur chez qui l'adolescence n'est pas à mettre au feu... En respectueux, reconnaissant et admiratif hommage". Très bon état.
Plon, 1980, in-8°, 404 pp, préface de Pierre Jakez Hélias, 31 photographies hors texte, 3 cartes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
"C'est une bonne initiative de la collection Terre Humaine que d'avoir assuré la publication des mémoires qu'Antoine Sylvère, devenu dirigeant d'entreprise, rédigea avec soin, avant sa mort en 1963. C'est une oeuvre littéraire ; l'écrivain a composé une image dans laquelle les souvenirs sont construits, de façon à faire briller la passion rétrospective de l'auteur. La valeur documentaire des Mémoires n'est pas réduite par là ; il reste tout de même que l'éclairage rétrospectif est puissant, en particulier quant à l'anticléricalisme virulent que l'auteur a développé en réaction aux traitements subis durant sa première scolarité. Pauvre, il fut l'objet d'une discrimination de la part des religieux et religieuses tenant les écoles qu'il a fréquentées ; son témoignage à cet égard rejoint celui que l'on peut recueillir aussi ailleurs, mais il y en a de contraires. Que la vie quotidienne des petits paysans de la région d'Ambert ait eu la dureté ici évoquée pourrait être confirmé par d'autres témoignages. C'est un monde dont la guerre de 14-18 a accéléré la disparition; certains n'en sont pas revenus; d'autres sont revenus avec une pension modeste, qui représentait cependant une assurance non négligeable ; les associations d'anciens combattants, enfin, ont peut-être été un facteur d'intégration sociale pour des hommes venant de cette misère. De ce point de vue, c'est aussi l'ascension sociale d'Antoine Sylvère qui a, malgré ses voies exceptionnelles, quelque chose de typique." (Pierre Vallin, revue Etudes, 1980) — L'auteur (1888-1963), né dans une famille paysanne très pauvre de l'Auvergne, prend conscience de l'injustice de la société qui l'entoure. A 17 ans, après quelques péripéties, il s'engage dans la Légion étrangère sous un nom d'emprunt. Après la Première Guerre mondiale, il devient industriel et dirige dans la région de Cambrai plusieurs usines. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la Résistance. A la Libération, il est commandant du Maquis de Montauban. Il meurt d'un cancer généralisé en 1963. "Livre exeptionnel, un roman des origines. témoignage véhément sur une époque très proche et pourtant désormais très lointaine." — "En ce temps-là, la France était le plus riche pays de la terre. Elle produisait trop de vin, trop de blé. Par milliards, les banques "pompaient" un excédent de ressources qu'elles dispersaient dans toute l'Europe et par-delà les océans." En ce temps-là, quelque part dans le Livradois, en Auvergne, le Jean, métayer, et la Marie, nourrice à Lyon, lièrent une existence "que la nécessité d'acheter le pain et de se vêtir tant bien que mal empoisonna jusqu'à la mort". C'est la fin du XIXe siècle, "la belle époque". Toinou va naître parmi les plus pauvres de la campagne puis grandir dans le "prolétariat insolvable" de la ville. Les yeux du petit garçon, d'une lucidité sans appel, vont tout découvrir, tout retenir de ce monde implacable et sans joie. Le sein de la vie familiale, d'abord, qui "n'admet pas d'effusion puis la petite école, sous la férule des soeurs, où les élèves sont rassemblés pour apprendre "à charbonner d'honorables majuscules", roués de coups dans une "atmosphère de terreur qui ne les lâche pas". La grande école des Frères, ensuite, avec sa cohorte d'injustices et d'aberrations, ce qui fournit à la bourgeoisie locale une ample provision d'ouvriers et de métayers sans exigence, silencieux, soumis, craintifs". Et surtout... le pitoyable cortège de tous ces misérables, dont une société de classes, lointaine et inflexible, fait des esclaves, des malheureux aux vies ratées – tels les propres parents de Toinou. C'est dans la tendresse d'un grand-père, qui lui donne le goût de savoir pour savoir, dans la fraternité chaleureuse et complice de l'enfance, qui a son code de l'honneur et ses héros, que Toinou trouvera la force de refuser les lois de cette société qui l'enserre de toutes parts. Ce cri d'enfant, – "un enfant de curé" –, très rare, sinon exceptionnel dans l'histoire rurale française, et dont l'écho se poursuit jusqu'au coeur de la Légion, est digne des plus grands : Hugo, Zola. Il en a la force de conviction et l'émouvante pudeur. Un livre que chacun doit lire et devrait méditer. (L'Editeur)
Paris, Plon, 1982, 1 volume, in-8, cartonnage souple éditeur, 309 p.. Deux fac-similés d'articles de journaux, relatant le procès, en fin de volume.
Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Sens & Tonka. 2005. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 40 pages.. . . . Classification Dewey : 928-Ecrivains
Collection dialogue 11/vingt - traduit de l'anglais par Sylvère Lotringer. Classification Dewey : 928-Ecrivains
SPERO (Nancy)]. BIRD (Jon), ISAAK (Jo Anna), LOTRINGER (Sylvère).
Reference : 107037
(2001)
ISBN : 9780714833408
New York Phaidon 2001 1 vol. broché in-4, broché, jaquette illustrée, 160 pp., nombreuses reproductions en noir et en couleurs. Texte en anglais. Nouveau tirage de 2001. Très bon état.
Paris Plon-Terre Humaine 1083 1 Un fort volume de format in 8° de 414 pp.; nombreuses illustrations photographiques hors texte; reliure de l'éditeur en pleine toile noire; jaquette illustrée.
Bel état. Voir photo.
Plon Broché D'occasion bon état 01/01/1980 150 pages
État : Très bon état - Année : 1982 - Format : in 8° - Pages : 313pp - Editeur : Plon - Lieu d'édition : Paris - Type : Broché - Divers : Légers plis de lecture au dos. - Commander rapidement : https://www.bons-livres.fr/livre/antoine-sylvere/7202-le-legionnaire-flutsch?lrb
ˮAprès Toinou, j'ai été un garçon grand et fort, mal a son aise dans un monde plein de contradiction. J'ai été légionnaire farouche et rêveur, foulant le bled en supputant une mort glorieuse dans un baroud, parmi des compagnons francs du collier, à la main leste et aux yeux durs.ˮ La vie d'un légionnaire au début du XXe siècle dans la Vieille Légionˮ. Préface de Gérard Mordillat. Un grand et beau livre sur la Légion, ni pour, ni contre, dedans, contant sans effets de manche une vie de légionnaire ordinaire avec ses grands rêves de gloire et ses périodes de cafard. Un livre criant de vérité parce qu'écrit par un homme simple penché sur son passé sans en rénier une once mais aussi sans rien cacher les ˮpetitessesˮ et les ˮgrandeursˮ du légionnaire de son temps.
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