Londres, chez tous les marchands de nouveautés, s.d. (1798) in-8, 14 pp., un f. vierge, dérelié.
Le nom de l'auteur, qui figure en fin d'opuscule, ressemble beaucoup à un pseudépigraphe.Il s'agit d'une satire énergique sur les idéaux et les réalisations de la Révolution française, bon exemple de l'image que neuf ans de troubles avaient vulgarisée dans les opinions européennes : "Cet arbre [de la liberté] exige, pour sa culture, qu'on regarde tous les propriétaires comme des usurpateurs, & qu'on les dépouille ; tous ceux qui gouvernent comme des tyrans, & qu'on les abatte ; toutes les religions comme des impostures, & qu'on les renverse ; tous ceux qui ont de la moralité, de l'industrie ou des talens, comme des hommes dangereux, & qu'on les proscrive ; tous les principes enfin qui sont la base de la société, comme des chimères qu'il importe d'anéantir."Aucun exemplaire au CCF, ni au Worldcat. Pas dans Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT