1907 Lausanne, [1907] Librairie Payot & Cie,pt IN4 toile rouge,couv.ill.-88p.ilustré de 7 gravures en couleur (chromolithographies) et 22 dessins à la plume,rare-
1869 Paris, Garnier frères, 1869. 1 vol. in-8°, demi-chagrin rouge, dos lisse orné de filets dorés. Reliure de l'époque. Frontispice h.-t. et nombreuses vignettes gravées sur bois dans le texte d'après Grandville, (2) ff., 410 pp.
frais
Bathurst 1765 256 pages in16. 1765. Relié. 256 pages.
Etat Correct dos recollé très fragile (en mauvais état) intérieur en bon état de conservation jauni texte net très rare
Marc-mich. bousquet & comp 1750 280 pages in12. 1750. Relié. 280 pages.
Très Bon Etat aucun trace d'usure juste accroc coiffe bas
1944 FACONNAGE ET IMPRESSION. 1944. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. grand in 8 cartonné souple, couverture illustrée en couleurs,40 pages,30 illustrations en couleurs dans le texte,plus la couverture,d'Emmanuel COCARD collection Tobby l'éléphant,Environ 30/40 pages. Nombreux dessins bicolores dans le texte. . .
Louis-Michaud 134 pages in12. Sans date. Broché. 134 pages. Biographie bibliographie pages choisies par Charles Simond. 'Les prosateurs illustrés français et étrangers. In-12 Broché. nombreuses illustrations
Bon Etat ensemble jaunie principalement couverture et tranche intérieur propre
1855 Paris, Delarue, SD (1855) In-8°, 356 pp.115 mm x 175 mm. reliure demi chagrin noir,dos à caissons dorés,Traduction de l'Abbé Desfontaine revue par Remond. Ouvrage illustré de 130 dessins in texte et d'un frontispice par H. Emy et Télory.Quelques rousseurs claires. [Gumuchain, p. 396].quelques rousseurs
G.CRES 1914,IN8 cartonnage decore editeur,128p.,8 illustrations en couleur ht d’Arthur Rackham,
tres rare,bon etat
La Haye, Vander Poel, 1730. 8vo. Uniformly bound in three nice contemporary Cambridge-style mirror bindings with five raised bands and richly gilt spines. Scratches to boards with occassional loss of leather. Traces from small paper-label to upper compartment on spine on vol. 1. Dampstain to upper outer margin of first 15 ff. in vol 3. An overall nice and clean set. (8), 212 pp. + frontispiece and 4 plates; (8), 220 pp. + 6 plates; (32), 336 pp. + 2 plates.
The rare second French translation of Gulliver’s Travels. The first translation was done by Desfontaines in 1727, this present translation was done anonymously and is much scarcer than the first 1727-edition. The original English edition was not, even by the well-educated English speaking, read in Franch:”Voltaire was one of the few people in eighteenth-century France to have had access to the English original. Discussing Gulliver’s Travels in a letter to M. Thieriot of February 1727, he calls Swift the English Rabelais; indeed, he regarded him as superior to Rabelais, dubbing him the Rabelais “sans fatras”. What impressed him most in Gulliver’s Travels were the “strokes of imagination” and the lightness of style, “even if it were not in addition a satire on human kind.” Although Voltaire read the original, as yet unexpurgated version of Gulliver’s Travels, he did not accuse Swift of presenting too pessimistic a view of mankind. Nevertheless, he had some doubts about the success Swift’s works would enjoy in France. The French, he says, “will never have a very good understanding of the books of the ingenious Dr Swift” because the satire puts high demands on people’s knowledge of English culture, history, and politics, a knowledge not sufficiently available in France. One of Swift’s friends, the exiled Bishop Atterbury, shared these doubts on the grounds that the French had a different sense of humor from the English, and would therefore have difficulties understanding the significance of Gulliver’s Travels. A different view was held by Lady Bolingbroke, widow of the Marquis de Villette and second wife of the exiled Henry St. John, Viscount Bolingbroke. She was one of the most ardent admirers of Swift in France, and was convinced that her compatriots would profit from the translation which had been announced but was not yet published” (Just, The Reception of Gulliver’s Travels in Britain and Ireland, France, and Germany) Teerink, A Bibliography of the Writings in Prose and Verse of Jonathan Swift: 374 Amélie Derome Les traductions en langue française de Gulliver’s Travels de Jonathan Swift, no. 8
SWIFT, Jonathan | DESFONTAINES, abbé (traducteur et continuateur)
Reference : AMO-4493
(1727)
A Paris, dans la boutique de la V. Coustelier chés Jacques Guerin, 1727 4 parties en 2 tomes et reliés en 1 volume petit in-8 (16,5 x 10,5 cm | Hauteur des marges : 160 mm) de XLI-(5)-248 et (8)-289-(3) pages. 4 figures hors-texte non signées en excellent tirage. Avec : Le Nouveau Gulliver ou Voyage de Jean Gulliver, fils du Capitaine Gulliver. Traduit d'un Manuscrit anglais, par Monsieur L. D. F. A Paris, chez la veuve Clouzier, libraire et chez François Le Breton, libraire, 1730 (de l'imprimerie de Paulus-Du-Mesnil, 1730) 2 tomes reliés en 1 volume petit in-8 (16,5 x 10,5 cm | Hauteur des marges : 161 mm) de (32)-262-(6) et (8)-259 pages. Ensemble 2 volumes reliés à l'identique. Reliure plein maroquin bleu nuit janséniste de la seconde moitié du XIXe siècle, Tranches dorées, double-filet doré sur les coupes, large jeu de roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne (reliures signées POUILLET). Exemplaire parfaitement conservé, d'une grande fraîcheur de reliure comme à l'intérieur.
Première édition publiée en France. Les Voyages de Gulliver a paru sous le voile de l'anonymat à Londres à la fin de l'année 1726 sous le titre original : Travels into Several Remote Nations of the World. In Four Parts. By Lemuel Gulliver, First a Surgeon, and then a Captain of Several Ships abrégé en Gulliver’s Travels. Ce célèbre roman satirique a été écrit en 1721. La version de 1726 qui parait en Angleterre est censurée et modifiée. En janvier 1727 une première version française paraît à La Haye mais ce n'est pas cette version qui sera retenue pour les éditions suivantes et reconnue par la postérité. Les Voyages de Gulliver marquent un sommet de la satire sociale et politique au travers d’éléments mêlant, sur le mode du pamphlet ou de la description narrative, de la philosophie, de la logique, du fantastique et de la science-fiction. Le roman a été écrit par Swift après le krach de 1720. Il avait acheté des actions de la Compagnie des mers du Sud pour 1 000 livres. La spéculation avait fait passer la valeur d'une action de 128 livres à 1 050 livres, avant de s'effondrer ruinant bon nombre de commerçants britanniques. Cet accroissement puis cette miniaturisation de la richesse en un temps très court a dû donner à Swift l'idée des changements de taille relative de son personnage principal qui serait une métaphore de ce krach en donnant à Swift l'occasion de se moquer des travers de la société de son temps. Cette œuvre, écrite à la première personne, est divisée en quatre parties : le voyage à Lilliput, qui représente la cité des nains (où l’on voit Lemuel Gulliver, chirurgien de marine, naviguer vers Bristol. Après un naufrage, il se retrouve sur l’île de Lilliput, dont les habitants, les Lilliputiens, ne mesurent qu'environ six pouces de haut.) ; le voyage à Brobdingnag, qui représente la cité des géants (tous les Brobdingnagiens sont des géants. L'un d'entre eux s'empare de Gulliver pour l'emmener dans sa ferme, où une petite fille, qu'il surnomme Glumdalclitch, s'occupe de lui. Il est par la suite acheté par la cour royale de Brobdingnag et y réside avec sa nourrice Glumdalclitch. Du fait de sa petite taille, le héros devient un objet de curiosité pour le roi, la reine et la cour, et devient notamment favori de la reine. Il explique au roi le système politique existant en Angleterre. Le souverain critique vivement les institutions anglaises. Mais à la suite d'un manque d'attention de la part d'un courtisan qui l'emmenait en balade près d'une falaise, Gulliver se retrouve emporté depuis sa chambre artificielle par un aigle, puis est repêché par des marins, qui le ramènent en Angleterre, où il a l'impression durant quelque temps de voir la population plus petite que lui.) ; le voyage à Laputa (Laputa est une île volante, flottant au-dessus du pays de Balnibarbi grâce à un complexe système reposant sur une pierre magnétique. Elle renferme la noblesse de plus haut rang qui s'en sert comme d'une arme pour menacer leurs sujets dans le cas où ils refuseraient de payer leurs impôts, ainsi l'île se déplace de ville en ville à travers le pays.) ; le voyage au pays des Houyhnhnms (Pays peuplé par les Houyhnhnms, des chevaux beaux et intelligents arrivés au sommet de la raison et de la sagesse, qui sont les maîtres des Yahoos, animaux d’aspect répugnant au comportement misérable, qui se révèlent, au grand désespoir de Gulliver, être des humains.). « Ce fut Voltaire qui le premier vanta en France cet étonnant ouvrage. Jamais livre peut-être n’eut autant d’attrait pour toutes les classes de la société. Les lecteurs d’un haut rang y trouvèrent une satire personnelle et politique ; le vulgaire, des incidents à sa portée ; les femmes, du merveilleux ; les jeunes gens, de l’esprit ; les vieillards de la morale… Le Voyage à Lilliput fait référence à la cour et à la politique de l’Angleterre. Plusieurs traits de cette fiction sont empruntés au chapitre XXIII du Ve livre de Rabelais, dans lequel Pantagruel observe les occupations des courtisans de Quinte-essence, reine d’Entéléchie… Le caractère du navigateur Gulliver est tellement palpable, sa personne est décrite avec tant de vérité qu’un matelot soutenait l’avoir connu… » (Sir Walter Scott). Les gravures apparaissent ici pour la première fois et sont très curieuses. L'abbé Desfontaines qui fit cette traduction, bien que très "adaptée" par rapport à l'originale anglaise, a donné une suite qui a paru en 1730. Cette suite nous invite à suivre les aventures du fils de Gulliver, également à la découverte de pays imaginaires : ce pays où les femmes sont le sexe dominant. Cette suite, aujourd'hui, à l'aube du XXIe siècle, n'est pas sans intérêt dystopique voire réaliste. Cette suite est qualifiée d'excessivement rare. Provenance : aucune provenance indiquée dans l'exemplaire. Etiquette du libraire lyonnais L. Brun, successeur de A. Brun, 13, rue du Plat, Lyon. Nous avons retrouvé la trace de notre exemplaire qui était proposé les libraires Ed. Rouveyre et Blond dans leur catalogue de 1882, au prix de 275 francs or (in Guide du libraire-antiquaire et du bibliophile : du prix de quelques livres, par Jules Le Petit). Références : un exemplaire des deux textes réunis (même édition) relié en maroquin vert par Trautz-Bauzonnet s'est vendu 955 francs or en 1881 (Exemplaire Veinant | Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire, 1881, n°91 "Edition fort recherchée") ; Un bon exemplaire de l'édition anglaise de 1726 (premier tirage) est actuellement coté (septembre 2023) au prix de 120.000 euros environ. Superbe exemplaire de ce texte majeur de la littérature anglaise, entré dès l'immense succès de sa première parution, un best seller universel et un chef d'oeuvre du genre utopique. Précieuse réunion des deux textes reliés à l'identique pour un bibliophile de la seconde moitié du XIXe siècle.
Phone number : 06 79 90 96 36
Lausanne, Marc-Mich. Bousquet & comp. 1750 Petit in-8, plein veau marbré, dos lisse, pièces de titre et de tomaison, filets et fleurons dorés, XVI- 280 pp. Mors fendillés, une charnière usée, dos usé. Bon int.
Seconde édition française de ces pamphlets satiriques du début de la carrière littéraire de Swift, ici pour servir de suite au Conte du tonneau (3° tome). Le Traité des dissensions se termine par un important chapitre sur l'état présent du Royaume d'Angleterre. L'Art de ramper en poésie est un essai critique burlesque à l'encontre des poètes contemporains de l'auteur. Il serait dû à la collaboration de Swift, Arbuthnot et Pope, le texte définitif étant probablement de Pope (H. Teerink, (A Bibliography of the writings... of Jonathan Swift) Bon état d’occasion Livres anciens
scheurleer 1757 A La Haye, chez Henri Scheurleer, 1757, 3 volumes in-12 de 165x100 mm environ, tome I : (1) f. 1 faux titre, 1 titre en rouge et noir, xvj-312 pages, (1) f., tome II : (1) f., 1 faux titre, 1 titre en rouge et noir, xij-296 pages, (1) f., xvj-280 pages. Reliures postérieures, demi chagrin taupe, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de petits fers dorés aux entrenerfs, gardes et tranches marbrées à la coquille. Complet du frontispice et des 7 gravures. Quelques pages légèrement brunies, sinon bon état.
Jonathan Swift, né le 30 novembre 1667 à Dublin, en Irlande, et mort le 19 octobre 1745 dans la même ville est un écrivain, satiriste, essayiste, pamphlétaire politique anglo-irlandais. Il est aussi poète et clerc et à ce titre il a été doyen de la Cathédrale Saint-Patrick de Dublin. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Revue de l'Association des Professeurs de Langues Vivantes de l'Enseignement Public, Paris, 1968, gd. in-4, br., VIII - 149 pp., catalogue d'éditeur, Sommaire : dossier Swift - le Décameron - la tradition du grand tour - Guzman de Alfarache - Scott Fitzerald - entretien avec Norman Miller Très bonne revue littéraire des années .60. Un bon dossier sur Swift. Pas courant. Très bon état
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1859 ; in-12, broché. XXII pp. (y compris lefaux-titre et le titre en rouge et noir), 1f n. ch., 286 pp., 1f de tpble. [Impr. à Alençon). Tirage à 1500 exemplaires, et 10 sur papier fort. EDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS pour 11 des textes réunis ici (sur 12). Seule La modeste proposition pOltr empêcher les enfants des pauvres en Irlande d'êt~e à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public avait été traduite auparavant. Ce chef-d'œuvre - pamphlet politique présenté sous la forme la plus noire de l'humour anglais - avait d'abord paru en 1736 à Rotterdam dans le Recueil de pièces curieuses du Comte Radicati. Mais peu de gens le savent et les bibliographes ne le signalent point comme étant de Swift. Voir à ce sujet la longue notice de Oberlé. Fastes n° 105. Wailly ne semble pas avoir connu l'ouvrage du Radicati. Les Il autres opuscules réunis ici sont: Les instructions aux domestiques, la Lettre à uri jeune poète, la lettre à une jeune personne sur le mariage, le traité des bonnes manières, les résolutions pour l'époque oùje deviendrai vieux, les bévues, défectuosités, calamités de Quilca, les prédictions pour 1708, les dernières paroles d'Ebenezer Elliston au moment d'être exécuté, la méditation sur un balai, l'irréfutable essai sur les facultés de l'âme, les pensées sur divers sujets. Tous ces textes sont rédigés d'après le système satirique « ab absurdo», avec cette misanthropie, cette fureur froide, cette ironie railleuse, cet irrespect total qui font de Swift le maître de l'humour noir et le grand ancêtre, le génie de la littérature du « nonsens ». Launay 96 - C.P.M. 54 - C.E.B.A. 207 - Vicaire VII, 722. Goulding pp. 173-174. Bel exemplaire avec à la fin 2 ff. de publicité pour le recueil des Factums de Furetière. Léon de Wailly, cousin germain d'une véritaple tribu d'écrivains et d'auteurs dramatiques qui se prénommaient Etienne, Alfred, Gustave et Jules naquit à Paris en 1804. Dans sa jeunesse il composa avec A. Barbier le libretto de Benvenuto Cellini. Ce premier opéra de Berlioz représenté le 3 sept. 1838 connut une chute éclatante. On ridiculisa ses hardiesses et les critiques trouvèrent le livret détestable. Cet échec le détourna du théâtre. Wailly se fit un nom durant les années 1840 avec une série de traductions d'auteurs anglais: Le Moine de Lewis, Tom Jones de Fielding, Le Voyage sen'timental de Sterne, Simple histoire de Madame Inchbald, Evelina de Miss Burney, les Œuvres de Walter Scott, etc. Pour Malassis il traduisit les Opuscules de Swift. Il publia également quelques romans personnels. Stella et Vanessa (1846) est le meilleur. En 1857 il rédigea la chronique littéraire de l'Illustration. Il mourut à Paris en 1863.
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1859 ; in-12, XXII pp. (y compris lefaux-titre et le titre en rouge et noir), 1f n. ch., 286 pp., 1f de tpble. [Impr. à Alençon). Tirage à 1500 exemplaires, et 10 sur papier fort. EDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS pour 11 des textes réunis ici (sur 12). Seule La modeste proposition pOltr empêcher les enfants des pauvres en Irlande d'êt~e à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public avait été traduite auparavant. Ce chef-d'œuvre - pamphlet politique présenté sous la forme la plus noire de l'humour anglais - avait d'abord paru en 1736 à Rotterdam dans le Recueil de pièces curieuses du Comte Radicati. Mais peu de gens le savent et les bibliographes ne le signalent point comme étant de Swift. Voir à ce sujet la longue notice de Oberlé. Fastes n° 105. Wailly ne semble pas avoir connu l'ouvrage du Radicati. Les Il autres opuscules réunis ici sont: Les instructions aux domestiques, la Lettre à uri jeune poète, la lettre à une jeune personne sur le mariage, le traité des bonnes manières, les résolutions pour l'époque oùje deviendrai vieux, les bévues, défectuosités, calamités de Quilca, les prédictions pour 1708, les dernières paroles d'Ebenezer Elliston au moment d'être exécuté, la méditation sur un balai, l'irréfutable essai sur les facultés de l'âme, les pensées sur divers sujets. Tous ces textes sont rédigés d'après le système satirique « ab absurdo», avec cette misanthropie, cette fureur froide, cette ironie railleuse, cet irrespect total qui font de Swift le maître de l'humour noir et le grand ancêtre, le génie de la littérature du « nonsens ». Launay 96 - C.P.M. 54 - C.E.B.A. 207 - Vicaire VII, 722. Goulding pp. 173-174. Bel exemplaire avec à la fin 2 ff. de publicité pour le recueil des Factums de Furetière et 4 ff. de Catalogue Poulet-Malassis. Léon de Wailly, cousin germain d'une véritaple tribu d'écrivains et d'auteurs dramatiques qui se prénommaient Etienne, Alfred, Gustave et Jules naquit à Paris en 1804. Dans sa jeunesse il composa avec A. Barbier le libretto de Benvenuto Cellini. Ce premier opéra de Berlioz représenté le 3 sept. 1838 connut une chute éclatante. On ridiculisa ses hardiesses et les critiques trouvèrent le livret détestable. Cet échec le détourna du théâtre. Wailly se fit un nom durant les années 1840 avec une série de traductions d'auteurs anglais: Le Moine de Lewis, Tom Jones de Fielding, Le Voyage sen'timental de Sterne, Simple histoire de Madame Inchbald, Evelina de Miss Burney, les Œuvres de Walter Scott, etc. Pour Malassis il traduisit les Opuscules de Swift. Il publia également quelques romans personnels. Stella et Vanessa (1846) est le meilleur. En 1857 il rédigea la chronique littéraire de l'Illustration. Il mourut à Paris en 1863.
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1859 ; in-12, XXII pp. (y compris lefaux-titre et le titre en rouge et noir), 1f n. ch., 286 pp., 1f de tpble. [Impr. à Alençon). Tirage à 1500 exemplaires, et 10 sur papier fort. EDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS pour 11 des textes réunis ici (sur 12). Seule La modeste proposition pOltr empêcher les enfants des pauvres en Irlande d'êt~e à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public avait été traduite auparavant. Ce chef-d'œuvre - pamphlet politique présenté sous la forme la plus noire de l'humour anglais - avait d'abord paru en 1736 à Rotterdam dans le Recueil de pièces curieuses du Comte Radicati. Mais peu de gens le savent et les bibliographes ne le signalent point comme étant de Swift. Voir à ce sujet la longue notice de Oberlé. Fastes n° 105. Wailly ne semble pas avoir connu l'ouvrage du Radicati. Les Il autres opuscules réunis ici sont: Les instructions aux domestiques, la Lettre à uri jeune poète, la lettre à une jeune personne sur le mariage, le traité des bonnes manières, les résolutions pour l'époque oùje deviendrai vieux, les bévues, défectuosités, calamités de Quilca, les prédictions pour 1708, les dernières paroles d'Ebenezer Elliston au moment d'être exécuté, la méditation sur un balai, l'irréfutable essai sur les facultés de l'âme, les pensées sur divers sujets. Tous ces textes sont rédigés d'après le système satirique « ab absurdo», avec cette misanthropie, cette fureur froide, cette ironie railleuse, cet irrespect total qui font de Swift le maître de l'humour noir et le grand ancêtre, le génie de la littérature du « nonsens ». Launay 96 - C.P.M. 54 - C.E.B.A. 207 - Vicaire VII, 722. Goulding pp. 173-174. Exemplaire de remise en vente, avec un nouveau titre (entièrement noir) réimprimé à la date de 1861 à l'adresse 97 rue de Richelieu et passage Mirès 36. La couverture est nouvelle aussi, à la même date, imprimée au verso de celle du Marmont de Rapetti (1858). De la bibliothèque Fernand Worms (étiquette collée sur la couv.). Dos abimé. Léon de Wailly, cousin germain d'une véritaple tribu d'écrivains et d'auteurs dramatiques qui se prénommaient Etienne, Alfred, Gustave et Jules naquit à Paris en 1804. Dans sa jeunesse il composa avec A. Barbier le libretto de Benvenuto Cellini. Ce premier opéra de Berlioz représenté le 3 sept. 1838 connut une chute éclatante. On ridiculisa ses hardiesses et les critiques trouvèrent le livret détestable. Cet échec le détourna du théâtre. Wailly se fit un nom durant les années 1840 avec une série de traductions d'auteurs anglais: Le Moine de Lewis, Tom Jones de Fielding, Le Voyage sen'timental de Sterne, Simple histoire de Madame Inchbald, Evelina de Miss Burney, les Œuvres de Walter Scott, etc. Pour Malassis il traduisit les Opuscules de Swift. Il publia également quelques romans personnels. Stella et Vanessa (1846) est le meilleur. En 1857 il rédigea la chronique littéraire de l'Illustration. Il mourut à Paris en 1863.
Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1859 ; in-12, demi-basane prune, nerfs, non rogné. (Reliure de l’époque.) XXII pp. (y compris lefaux-titre et le titre en rouge et noir), 1f n. ch., 286 pp., 1f de tpble. [Impr. à Alençon). Tirage à 1500 exemplaires, et 10 sur papier fort.EDITION ORIGINALE EN FRANÇAIS pour 11 des textes réunis ici (sur 12). Seule La modeste proposition pOltr empêcher les enfants des pauvres en Irlande d'êt~e à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public avait été traduite auparavant. Ce chef-d'œuvre - pamphlet politique présenté sous la forme la plus noire de l'humour anglais - avait d'abord paru en 1736 à Rotterdam dans le Recueil de pièces curieuses du Comte Radicati. Mais peu de gens le savent et les bibliographes ne le signalent point comme étant de Swift. Voir à ce sujet la longue notice de Oberlé. Fastes n° 105. Wailly ne semble pas avoir connu l'ouvrage du Radicati. Les Il autres opuscules réunis ici sont: Les instructions aux domestiques, la Lettre à uri jeune poète, la lettre à une jeune personne sur le mariage, le traité des bonnes manières, les résolutions pour l'époque oùje deviendrai vieux, les bévues, défectuosités, calamités de Quilca, les prédictions pour 1708, les dernières paroles d'Ebenezer Elliston au moment d'être exécuté, la méditation sur un balai, l'irréfutable essai sur les facultés de l'âme, les pensées sur divers sujets. Tous ces textes sont rédigés d'après le système satirique « ab absurdo», avec cette misanthropie, cette fureur froide, cette ironie railleuse, cet irrespect total qui font de Swift le maître de l'humour noir et le grand ancêtre, le génie de la littérature du « nonsens ». Launay 96 - C.P.M. 54 - C.E.B.A. 207 - Vicaire VII, 722. Goulding pp. 173-174. Exemplaire avec le titre en noir à la date de 1861. De la bibliothèque de GEORGES GUESTIER de Bordeaux (ex-libris armorié).Léon de Wailly, cousin germain d'une véritaple tribu d'écrivains et d'auteurs dramatiques qui se prénommaient Etienne, Alfred, Gustave et Jules naquit à Paris en 1804. Dans sa jeunesse il composa avec A. Barbier le libretto de Benvenuto Cellini. Ce premier opéra de Berlioz représenté le 3 sept. 1838 connut une chute éclatante. On ridiculisa ses hardiesses et les critiques trouvèrent le livret détestable. Cet échec le détourna du théâtre. Wailly se fit un nom durant les années 1840 avec une série de traductions d'auteurs anglais: Le Moine de Lewis, Tom Jones de Fielding, Le Voyage sen'timental de Sterne, Simple histoire de Madame Inchbald, Evelina de Miss Burney, les Œuvres de Walter Scott, etc. Pour Malassis il traduisit les Opuscules de Swift. Il publia également quelques romans personnels. Stella et Vanessa (1846) est le meilleur. En 1857 il rédigea la chronique littéraire de l'Illustration. Il mourut à Paris en 1863.
La nouvelle édition 1945 in4. 1945. Cartonné.
couverture défraîchie tranches fânées intérieur assez propre assez bonne tenue
Club français du livre 1958 in8. 1958. Cartonné.
couverture insolée intérieur propre
Librairie delagrave 1950 in4. 1950. Cartonné jaquette.
bords jaquette abîmés tranches fânées intérieur assez propre
Bousquet et comp 1756 296 pages in16. 1756. Relié. 296 pages. livre petit format: in 16 ---- Le conte du tonneau tome seconde --- contenant tout ce que les arts et les sciences ont de plus sublime et de plus mystérieux
Bon Etat de conservation général couverture défraîchie qq accrocs sur le premier plat intérieur jauni présence de rousseurs à quelques endroits sans gêne pour la lecture reliure en assez bon état
Grands écrivains 1986 252 pages in12. 1986. Relié jaquette. 252 pages. Voyage de gulliver - le désert des tartares - Manfred le corsaire - le nain noir - ramuntcho - les paradis artificiels - nouvelles asiatiques - adolphe - le chevalier des touches - lorenzaccio - la morte amoureuse et autres contes
Bon Etat étiquette haut jaquette sur un des ouvrages texte propre
Delagrave 1890 in8. 1890. Relié. illustrations en noir et blanc
Bon Etat de conservation bords frottés couverture ternie intérieur jauni propre bon état de la reliure
Vuibert 1910 195 pages poche. 1910. relié. 195 pages. an abridged edition with notes and biographical sketch by professor a.-a. liegaux-wood ... for the fourth and third forms. 2nd edition
Bon Etat
Vedette 1954 192 pages in12. 1954. Cartonné. 192 pages.
Bon Etat coiffes frotté intérieur assez frais