<meta charset="utf-8"><section class="_2h_HC"><div class="_1FTz3 fggS- cell"><section class="_2RbVQ" data-hook="description-wrapper"><div class="_3nbVj"><div data-hook="content-wrapper" class="_3cRjW"><p>Artiste américain, né à Lexington en 1928 et mort à Rome en 2011, Cy Twombly commence ses études artistiques au moment où s’impose l’expressionnisme abstrait de l’École de New York. Dès ses débuts, Twombly s’affirme par un style d’une grande liberté, mêlant à une expression graphique où le geste prime, l’inscription de signes tels que des lettres, des chiffres, des figures ou encore sa propre signature… L’ensemble apparaît avec ses salissures, ses taches, ses traînées de couleur, comme de sublimes gribouillis, tendus et sensuels, qui ne manquent pas de dérouter la critique.<br>À partir de 1957, il s’installe à Rome, désireux de s’imprégner de cette culture antique qui le fascine tant. Elle va peu à peu infuser son oeuvre et se manifester à travers des bribes de phrases ou des noms propres, « invoquant plutôt qu’évoquant » la mythologie gréco-latine et des auteurs antiques ou pré-romantiques.<br>Son trait, au tremblé inimitable et aux divagations extatiques, semble défier le temps et l’histoire et unir en un seul geste les formes les plus archaïques à celles de la modernité. Loin de tout formalisme, son œuvre se fait l’intime traduction des mouvements de l’âme face à ce qui la dépasse en un langage poignant et énigmatique où le corps, sur un mode éminemment sensuel, confère en permanence son énergie vitale.</p></div></div></section></div></section> Paris, 2023 LienArt/Musée de Grenoble 240 p., illustré, cartonnage éditeur. 22 x 28
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